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Le Perroquet libéré

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PERROQUET MARTYR A PARIS?

En novembre 2002, quelques élus et des associations de défense des animaux ont fait part de leur émotion devant la volonté du maire de Paris d’acheter pour la coquette somme de 210.000 Euros une œuvre de l’artiste surréaliste belge Marcel Broodthaers, destinée à enrichir la collection du Musée d’art moderne. Il s’agissait d’une installation présentant un perroquet vivant enfermé dans une cage entre deux palmiers et bercé par un magnétophone répétant sans cesse «Moi, je dis… Moi, je dis…».

Fort légitimement interrogé sur l’opportunité de cette acquisition, et notamment sur son coût exorbitant, l’adjoint à la culture, Christophe Girard, a préféré monter sur ses petits poneys en dénonçant dans ces questions à l’encontre de sa gestion «la porte ouverte au fascisme».

Le plus pathétique de toute cette affaire, c’est que c’est un élu vert qui se faisait ainsi le tortionnaire d’un malheureux perroquet gris du Gabon condamné à finir ses jours dans ce sinistre assemblage. Malgré la polémique suscitée par cette initiative, l’achat de l’œuvre fut voté par la quasi-totalité des élus du Conseil de Paris, de droite comme de gauche.

Un perroquet gris du Gabon devint ainsi le symbole vivant des gaspillages, de l’arrogance et de l’idéologie caractérisant la pratique politique du nouveau maire de Paris et de la lâcheté de ses opposants. Pour porter haut ce symbole, Paris s’éveille rebaptisa son bulletin Le Perroquet enchaîné.

Or, très vite, la mairie eut à annoncer qu’elle suspendait la procédure d’acquisition de cette œuvre dont elle ne parvenait pas à se faire certifier l’authenticité… Le malheureux volatile obtenait ainsi un sursis de quelques mois…

Finalement, juste avant l’été 2003, la mairie se vit contrainte d’avouer piteusement qu’elle renonçait à son projet devant la persistance des doutes relatifs à l’origine de l’œuvre mais aussi la persistance des défenseurs de cet innocent volatile à dénoncer son emprisonnement. Pour célébrer cette victoire éclatant sur l’arrogance et le fanatisme, Le Perroquet Enchaîné prit alors le nom de Perroquet Libéré, bien décidé à poursuivre son œuvre d’information et de réhabilitation du débat démocratique.

Moralité : la bêtise et la naïveté conduisent plus sûrement au fascisme que le contrôle des dépenses publiques…

Source : www.leperroquetlibere.com

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