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luciole1

Pourquoi les perroquets peuvent parler ?

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Le langage des perroquets

http://www.cybersciences.com/Cyber/3.0/N3516.asp

Les oiseaux ne possèdent pas, comme les humains des cordes vocales. Mais comme les humains, ils font appel à leur système respiratoire pour produire et émettre des sons.

L'appareil respiratoire
Le système respiratoire des oiseaux diffère des autres systèmes des vertébrés. En effet, la cavité nasale est divisée du côté gauche par une cloison. Les poumons sont reliés à des sacs d'air, fonctionnant comme un soufflet et à la manière de la circulation sanguine. Ils ne possèdent pas de diaphragme. Ce sont les changements de pression des sacs d'air qui déplace l'air dans les poumons qui, eux, ne sont pas extensibles. Leur système respiratoire est beaucoup plus efficace que les mammifères dû, en partie, à leur métabolisme, spécialement conçu pour le vol. L'air va et vient dans ces sacs et circule vers des "valves" pseudo aérodynamiques qui vont dans plusieurs os de leur corps en même temps. De plus les alvéoles des poumons sont ouvertes aux deux extrémités permettant à l'air de passé directement.

http://www.cirs-tm.org/breve.php?id=10

L’aptitude d’un oiseau à parler «humain» (c’est-à-dire à reproduire des sons semblables à ceux émis par l’homme) sous-entend, outre la présence d’un syrinx élaboré, un développement suffisant des facultés cérébrales pour permettre la compréhension de ces sons et un système de commandes nerveuses permettant de «manipuler» suffisamment le syrinx pour une reproduction adéquate de ces sons. Ce sont ces capacités qui permettront à ces oiseaux d’assimiler une situation donnée à un son particulier. Plusieurs expériences et observations ont démenti le point de vue mécanique selon lequel tous les perroquets seraient incapables de moduler l’utilisation de leur «don» selon les circonstances. Certains peuvent prononcer un «au revoir» à l’occasion du départ d’un visiteur, mais jamais à son arrivée…

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superbe lien tres interessant
merci nerval que ferions nous sans toi lol!
biz biloutte

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merci Biloutte.


J'ajoute juste que les perroquets possèdent deux hémisphères cérébraux ainsi qu'un cervelet très développé

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Merci Nerval pour vos recherches enrichissantes....
Rien de plus à ajouter, tout est dit.
Anne

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VOIX ET CHANTS

C’est au point de jonction des deux bronches que se situe l’organe vocal des oiseaux, la syrinx. Celle-ci est constituée de membranes très fines capables de vibrer lors du passage de l’air. La tension de ces membranes est contrôlée par des muscles spéciaux. On classe les oiseaux en deux groupes suivant la disposition et le nombre de ces muscles : les oscines (qui comprennent la majorité des passereaux) et les suboscines. Cependant, certains sons peuvent être produits autrement, notamment par la vibration de l’air dans la longue trachée enroulée sur elle-même (chez le cygne).

Le chant des oscines peut être très complexe et très varié. Certains oiseaux, comme l’étourneau, peuvent en imiter d’autres.

Le chant et les cris ont une fonction sociale importante. Ils servent au mâle à marquer son territoire, c’est-à-dire à en interdire l’accès à d’autres mâles, mais, dans le même temps, ils lui servent à attirer les femelles.

Ces cris ont aussi une fonction de reconnaissance sociale, notamment chez les oiseaux marins qui vivent en colonies.
volondulee

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Certains oiseaux se servent de leur voix de diverses façons pour tromper leurs ennemis. Par exemple, la plupart des oiseaux qui font leurs nids dans les trous d'arbres sifflent comme un serpent quand on les dérange. Les animaux sauvages qui attaquent le nid pensent alors qu'il y a un serpent dans le trou et s'en éloignent.
Bien souvent on croit en se promenant dans un jardin entendre le bruit d'un serpent, mais c'est quelquefois un oiseau qui l'imite.
AUTRE:
Outre leurs chants et leurs cris, les oiseaux font aussi entendre des sons particuliers. Certains émettent en volant à grande vitesse un son strident produit par l'air qui siffle à travers leurs ailes déployées et les plumes de leur queue. D'autres, comme les gélinottes, se servent des sacs aériens de leur cou pour produire des sons retentissants.

L'étude scientifique du chant et des cris des oiseaux est relativement récente. Nous devons le premier enregistrement d'un oiseau à Ludwig Koch, en Allemagne, en 1889, et, aux Etats-Unis au biologiste Sylvester Judd, en 1898. Mais ce n'est qu'en 1932 qu'une équipe de chercheurs de l'université Cornell, dirigée par Arthur Allen, mit au point les techniques et les appareils nécessaires pour enregistrer le chant des oiseaux dans la nature. Les méthodes de ces pionniers permirent d'abord de comparer et d'analyser les différents chants des oiseaux. Par la suite, en les modifiant à l'aide de procédés électroniques, on a pu les faire réentendre à l'oiseau et étudier ses réactions. On reproduit maintenant le chant des oiseaux sous la forme graphique d'un sonagramme qui en trace point par point la fréquence (sur l'échelle verticale) par rapport au temps (sur l'échelle horizontale).

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Les sacs aériens, dont le nombre varie suivant les espèces, peuvent représenter une partie importante du volume corporel de l’oiseau (jusqu’à 18 % chez le canard colvert, par exemple). Ils n’interviennent pas directement dans l’absorption de l’oxygène dans le sang (comme les alvéoles pulmonaires chez l’homme), mais jouent un rôle essentiel dans la circulation de l’air et aident à refroidir le corps.

Les oiseaux absorbent l’air par les narines ou le bec. L’air pénètre ensuite dans la trachée qui se sépare, à la base du cou, en deux bronches chacune reliée à un poumon et aux sacs pulmonaires auxquels celui-ci est relié. C’est au point de jonction des deux bronches que se situe le syrinx, l’organe vocal plus ou moins complexe (suivant les espèces) qui permet aux oiseaux d’émettre des sons.

Les bronches des oiseaux sont en fait constituées d’anneaux de cartilage reliés par un tissu : cet assemblage maintient leur rigidité. A hauteur du syrinx, le tissu qui unit les anneaux de cartilage devient très fin pour prendre la forme de membranes élastiques (que l’on pourrait comparer au tympan de l’oreille humaine). Ces membranes peuvent vibrer lorsque leur tension est modifiée par des variations du passage de l’air dans le syrinx, variations possibles grâce à la présence d’une musculature assez sophistiquée que l’oiseau utilise pour modifier le rythme d’évacuation de l’air hors des poumons et des sacs aériens.

Des performances très variables

Certains oiseaux dont la gamme de sons est très réduite (cygnes, par exemple) ont un syrinx plus simple et produisent une partie des sons qu’ils émettent directement par leur longue trachée. Mais chez les oiseaux au langage plus complexe (comme le pinson, par exemple), le chant comprend deux parties distinctes produites par les membranes de chaque bronche.

Le langage vocal des oiseaux va du très simple au très complexe suivant les espèces. Certains, comme les autruches par exemple, se contentent d’émettre quelques sons rudimentaires, tandis que d’autres sont de véritables virtuoses du chant et produisent des assemblages de notes très évolués.



L’apanage des oiseaux «intelligents»

L’aptitude d’un oiseau à parler «humain» (c’est-à-dire à reproduire des sons semblables à ceux émis par l’homme) sous-entend, outre la présence d’un syrinx élaboré, un développement suffisant des facultés cérébrales pour permettre la compréhension de ces sons et un système de commandes nerveuses permettant de «manipuler» suffisamment le syrinx pour une reproduction adéquate de ces sons. Ce sont ces capacités qui permettront à ces oiseaux d’assimiler une situation donnée à un son particulier (le perroquet qui salue l’ouverture de la porte du salon par le mot «bienvenue», par exemple) et de nuancer la voix pour reproduire au mieux ce son à la façon d’un homme.
volondulee

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