Fidjy 0 Posté(e) le 8 novembre 2005 NE PAS CONFONDRE MUE ET PICAGE: Pendant la période de MUE, les oiseaux s'arrachent souvent leurs plumes pour faciliter la pousse des nouvelles plumes: ceci n'est pas du picage. LE PICAGE: c'est une maladie (rien avoir avec la mue qui est un phénomène naturel) LE PICAGE: Le picage est une habitude vicieuse de l'oiseau qui arrache ses plumes ou celles de ses congénères. Les plumes sont arrachées et l'oiseau suce la hampe de la plume. Dans certains cas, l'oiseau mâche les plumes sans les arracher et elles restent ainsi jusqu'à la mue suivante. Le picage est redoutable, en effet, une fois que l'oiseau a pris l'habitude de s'arracher les plumes, cela peut devenir «une manie», il peut en arriver jusqu 'au saigenement, et continuer durant plusieurs années. En fait, l'oiseau va effectuer le picage pour aller se chercher des vitamines en bout de plume; le problème est que l'oiseau y prend goût ,(« c'est comme nous manger du chocolat ») . Les causes peuvent être l'ennui, le stress, l'introduction d'un nouvel oiseau, l'isolement, le surpeuplement, la peur, les dérangements fréquents, les parasites, les carences alimentaires, le manque d'hygiène... Souvent il suffit qu'un de ces facteurs déclenche le picage et cela devient ensuite une obsession. Le traitement est difficile et pas toujours couronné de succès, il faut essayer de trouver la ou les causes qui ont entraîné l'apparition du picage. Selon la cause il faut veiller à une alimentation équilibrée(vitamines/minéraux), prendre des mesures hygiéniques (cage propre et spacieuse), respecter le rythme jour/nuit, et contre l'ennui il faut passer du temps avec son oiseau ou lui acheter un compagnon. Si le picage continue malgré toutes ces mesures, un traitement médical est possible et même nécessaire dans les cas graves. VOICI UN BON SITE: http://shell.pubnix.net/~mhagen/docu/b_disordf.html DIVERS SOLUTIONS: A/ Vérifier la présence de poux ou parasites: Votre vétérinaire peut vous prescrire un produit contre les poux et acariens Ex: carbyl poudre externe de chez Sanofi. Il sera nécessaire de passer votre cage ou volière ainsi que tous les accessoires avec un produit que vous pulvériserez pour éliminer tous les parasites. B/ La solution est d'abord de s'assurer que la diète des oiseaux est adéquate: Vérifier l'alimentation. Changer l'alimentation pour passer d'un mélange de graines à des granulés de bonne qualité. C/ S'ils plument les oisillons, Les adultes peuvent plumer (cas rare) les petits encore au nid, ou à un partenaire.: mettre une séparation en grille entre les oisillons et les parents. D/ Deux oiseaux adultes qui se déplument: En piquant la tête de sa femelle, le mâle affirme sa dominance, et la séparation reste la solution de dernier recours car le mâle y prend goût, voir arrêter de le faire reproduire. Si le problème se poursuit, souvent nous sommes en présence d'un individu qui veut dominer l'autre. Accoupler ces oiseaux ne les rendront pas heureux et les oisillons se feront plumer et donc Isoler mâle et femelle :L'isolement va permettre de se refaire un plumage. E/ L'oiseau se pique tout seul: observer son coportement et chercher à savoir pourquoi il se pique. Une fois la cause trouvait il faut rémédier au problème. AUTRES SOLUTIONS:: La solution de mettre un peu de vaseline dans le cou de l'oiseau qui se fait déplumer à déjà démontrer l'arrêt du picage. Il faut être prudent et en mettre très peu car la vaseline qui serait répandu sur les plumes des oiseaux leur ferait perdre la qualité d'isolation contre le froid ou la chaleur qu'assurent les plumes et nuirait à leur vol. Des attentions et une compagnie plus soutenues soulageront l'oiseau mais dans les cas graves, il sera peut-être nécessaire de lui mettre une collerette en plastique autour du cou pour lui faire perdre ses mauvaises habitudes. L'homépathie a aussi de bons résultats : Achetez en animalerie un produit à base de plantes anti-picage appelé "sérénité oiseau" qui apaise les oiseaux lorsqu'ils sont stressés (par leur environnement, un problème d'alimentation...). Un éleveur dit de mettre de la crème "nivéa"régulièrement lorsqu'il y a des problèmes de picage, il en met sur tous les petits qui se font déplumer par leurs parents et ça marche paraît-il. (là aussi restons prudent) Mettre un néon lumière du jour + UV (spectre de 320 à 700 nm) type birdlamp, enrichir le milieu avec des jouets ou des puzzles de nourritures... OU LE MIEUX: Voici l'adresse d'un véto-labo qui fabrique un produit l'ORNILYTE, extra contre le picage. Le véto très sympa vous l'envoie en 3 jours avec explications en email ou par phone. Dr Bernard LEFEBVRE vétérinaire 11 rues des BUTTES BP 48 56230 QUESTEMBERT tel: 02 97 26 04 12 e-mail BLefeb@aol.com Le produit est de marque : Francodex laboratoires (6 € ) Il est écrit derrière la boite : * le surpeuplement de la cage, l'ennui, la jalousie, la modification du lieu de vie, l'arrivée de nouveaux individus dans le milieu familial sont àl'origine de contrariètès chez l'oiseau. Le signe le plus visible de ces cas de contrariétés est l'arrachage des plumes (picage). * ANIPICK, riche en valériane et passiflore, connue pour leurs vertues calmantes, apaise les oiseaux qui se piquent. L'oiseau cesse alors de s'arracher les plumes. Posologie : 15 gouttes de ANTIPICK dans 3 cuillères à soupe d'eau de boisson pendant 10 jours. Continuer pendant 10 jours après l'arrêt du picage. Il existe aussi ORNILYTE du labo ORNIS, apparement très bon produit ayant fait ses preuve. A SAVOIR: La mue française: (A ne pas confondre avec la mue simple, qui est normale et consiste en un renouvellement régulier du plumage) : Maladie du plumage qui ne se développe pas complètement chez un perruchon. Remèdes et Soins: Elle est contagieuse, isolez tout de suite les oiseaux atteints. On pense qu'elle est due à un virus et l'on ne connaît à ce jour aucun traitement. Cependant ,une alimentation équilibrée soulagera grandement l'oiseau malade. http://www.animal-center.fr/s/603-Entretien/7202-Anti-piquage-Perroquets/ http://shell.pubnix.net/~mhagen/docu/b_disordf.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Gaétane Bernier 0 Posté(e) le 10 novembre 2005 Sujet très intéressant, le picage est dû à un trouble de comportement. Il existe aucun remède pour corriger cette mauvaise habitude. Pourquoi les oiseaux en captivité souffrent de picage et non ceux qui sont en milieu naturel ? tout simplement que l’oiseau qui habite dans son milieu naturel passe ses journées à chercher sa nourriture, à voler, jouer. Il se diverti toute la journée, ce qui n'est pas le cas en captivité. La nourriture, il en a en permanence, des jouets (trop de gens négligent ce point très important) et pour ce qui est de voler étant donné que dans certains pays les hivers sont très rigoureux comme ici au Québec un perroquet qui s'enfuirait par la porte serait condamné à mourir dans des températures de - 20 ° dû à choc thermique et comme ils n'ont aucun moyen de défense et énormément de prédateurs la taille d'ailes est très souvent importante. Par conséquence, en captivité il faut combler tout ça et le tenir occupé. C'est pour cela qu'il faut fournir à nos boules d'amours, jouets à volonté de forme, texture et matériaux différents , de nombreuses sorties hors de la cage et n'oubliez pas : ne jamais crée de routine avec nos perroquets. Il existe des colliers que l'on peut mettre aux oiseaux qui souffre de picage et encore là ce ne sont pas tous les oiseaux qui les acceptent à ce moment l'oiseaux doit être garder sous observation pendant 24 à 48 hrs pour voir comment il réagit, comme le picage est un trouble du comportement bien souvent la solution est au bout de notre nez. Quand l’oiseau se pique il est temps de tout remettre en questions et soyez prudent trop de produits sont vendus et aucun d'entre eux ne règlera le problème. Vous dépenserez quantité d’argents inutilement alors que le problème est sous votre nez. amicalement Gaétane Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
luciole1 0 Posté(e) le 11 novembre 2005 Au fil des ans, j’ai reçu au refuge du centre aviaire ou rencontré en consultation, des centaines de perroquets tous plus amochés les uns que les autres. Tous avaient des symptômes de névrose avancée, quand ce n’était carrément pas de la psychose. Comme je l’ai souvent dit les perroquets ont beaucoup de difficulté à supporter la captivité. Dans plusieurs cas, ils en sont tout simplement incapables. Trop souvent, ce sont les humains, par ignorance ou indifférence, qui propulsent leur perroquet dans cet enfer qu’est la maladie mentale. Pour vous aider à y voir plus clair, voici quelques définitions et applications, chez le perroquet de compagnie, de troubles du comportement dû aux mauvais traitements ou à l’ignorance des humains. Pour vous aider à y voir plus clair, voici quelques définitions et applications, chez le perroquet de compagnie, de troubles du comportement dû aux mauvais traitements ou à l’ignorance des humains. Névrose : Affection caractérisée par des troubles affectifs et émotionnels (angoisse, phobies, obsessions, asthénie) dont le sujet est conscient mais ne peut se débarrasser et qui n’altèrent pas l’intégrité de ses fonctions mentales. (Petit Robert). Application chez le perroquet : Crier, mordre, chercher constamment à attirer l’attention, tourner dans sa cage; l’oiseau qui n’aime pas les hommes ou les femmes, humeur instable, imprévisible, peur incontrôlables des objets ou des couleurs. Presque tous les perroquets que j’ai rencontrés en consultation manifestent un ou plusieurs de ces symptômes à divers niveaux, bien entendu. Il n’est vraiment pas à notre honneur, nous humains, de constater que ces genres de problèmes se développent à notre contact. Psychose : Maladie mentale affectant de manière essentielle le comportement et dont le malade ne reconnaît pas le caractère morbide (à la différence des névroses). Démence, manies, mélancolie, délire, folie, paranoïa.(Petit Robert). Application chez le perroquet : Picage, automutilation, rituel obsessif/compulsif, balancement; frapper sa tête ou son bec contre les barreaux de sa cage, manies et tics, indifférence à l’environnement. La psychose est une névrose qui a dégénéré. Pour qu’un perroquet en arrive à ce stade d’autodestruction, il faut en premier lieu que son humain n’ait pas remarqué le problème qui s’installait où l’ait complètement ignoré. Ce genre d’état n’arrive pas du jour au lendemain. Il se fabrique, petit à petit au fil du temps, puis trop c’est trop et arrive l’élément déclencheur qui fera basculer le tout. Il est évident que pour les perroquets, le manque de liberté est l’aspect le plus affligeant de leur vie avec les humains. Si on rajoute à cela, l’incompréhension de l’environnement et des codes de société en plus de la répression de leurs comportements naturels, il faut que ces oiseaux soient psychologiquement forts pour supporter leur condition. Les humains ont tendance à banaliser les besoins des animaux. Dans son livre Quand les éléphants pleurent, Jeffrey Moussaieff Masson explique : « Si les humains se disent distincts des animaux, ou semblable à eux quand cela les arrange ou les amuse, c’est dans le but de maintenir leur domination. On peut penser qu’ils trouvent leur compte à traiter les animaux comme ils le font; à les blesser, les enfermer, exploiter leur travail, se nourrir de leur chair, les regarder et même en posséder certains comme signe de leur statut social. Aucun être humain libre de son choix ne voudrait être traité de la sorte ». On observe malheureusement des cas de névrose avancée ou chronique chez des oiseaux de plus en plus jeunes. Il n’est plus rare de voir un jeune perroquet faire du picage à l’âge de quatre ou cinq mois, ce qui, à mon avis, est le reflet d’un gros malaise. Le manque de socialisation du jeune oiseau, la recherche constante de son identité, l’incompréhension du milieu dans lequel il évolue et le manque d’encadrement de la part d’humains inexpérimentés, ne peuvent que donner les résultats que l’on connaît. Le jeune perroquet doit avoir des modèles et du support pour évoluer positivement. À la naissance, le jeune perroquet possède déjà quelques comportements innés, mais pour lui, il y a surtout des comportements qui doivent êtres assimilés par le processus d’apprentissage. Ce sont des comportements acquis. Malheureusement, l’humain qui ne prend pas le temps d’enseigner ces comportements au jeune oiseau, obligera ce dernier à se débrouiller par lui-même et ce faisant, il développera très certainement des comportements «dysfonctionnels » qui ne cadreront pas avec le mode de vie en captivité. Ou encore, il développera une telle insécurité, qu’il aura l’impression de passer sa vie dans un film d’Alfred Hitchcock. Les perroquets sont des animaux qui développent beaucoup de problèmes de comportement dans un contexte de captivité. La ligne noire de la névrose est facilement franchie pour ces animaux. Malheureusement, une grande partie des perroquets vivant en captivité se retrouve plus souvent qu’autrement du côté sombre que du côté clair. Pour leur plus grand malheur, leur qualité principale, l’intelligence, se retourne trop souvent contre eux. Si ces oiseaux étaient stupides, ils souffriraient bien moins. États fréquemment rencontrés chez les perroquets : L’hyper dépendance affective et relationnelle : Le perroquet a besoin d’un groupe social ou d’un compagnon pour bien fonctionner. Il ne sait pas de façon inné, ou si peu, comment s’occuper tout seul. Il a besoin d’être interactif et relationnel avec un compagnon. Certaines espèces comme l’éclectus ou le caïque sont plus indépendantes et autonomes.Par contre, la famille des cacatoès, elle, se vérifie comme la plus dépendante. Mais règle générale, un perroquet sans compagnon est un demi être, Il n’est pas complet. De cet état de dépendance chronique et ce besoin de relations sociales non assouvies découle beaucoup d’autres problèmes. Le picage : Le cauchemar des vétérinaires, des behavioristes et de tous ceux qui se sentent désarmés devant la mutilation que s’inflige leur perroquet. Le picage est un symptôme, pas une maladie. Le picage est le nom donné pour toutes formes de mutilations par le bec, appliqué aux plumes incluant le mâchouillage et l’extraction. Cette pathologie touche de façon plus sévère les cacatoès et les gris d’Afrique. On peut diagnostiquer le picage quand l’oiseau endommage ses plumes, sa peau ou nuit au développement normal de ses plumes. Ce désordre peut-être comparé à la trichotillomanie chez l’humain. La présence de plumes normales aux endroits difficilement accessibles (tête et cou) vient confirmer le diagnostique et sert à exclure plusieurs pathologies d’ordre physiologique. Ce désordre n’est pas observé dans la nature, un plumage impeccable étant un préalable pour la survie. Autant le picage est facile à diagnostiquer, autant il est difficile à traiter. Différentes théories retiennent l’attention ici, c’est-à-dire , pourquoi un perroquet s’inflige lui-même ce genre de mutilations : Petite enfance : Mauvais nourrissage, sevrage trop rapide ou trop jeune, mauvais socialisation ou absence totale de celle-ci, manque de contacts physiques ou de chaleur, éclairage trop violent, etc. Manque de liberté et d’autonomie. Ennui, solitude, absence de compagnon (oiseau ou humain). Manque de stimulation. Incapacité à comprendre ou s’adapter à son environnement. Non-intégration ou acceptation du groupe social (famille). Sexualité exacerbée. Mauvaise alimentation. Manque de sommeil. Manque d’humidité. Sur-toilettage ou manque de finesse dans la technique. Taille une plume de vol radicale ou mal faite. La liste se continue à l’infinie....... Il n’y a pas de remède miracle au picage. Chaque cas est unique et il y a autant de raisons de faire du picage, qu’il y a d’oiseaux qui en font. Autre problème relié au picage : Il y a des oiseaux qui font du picage et d’autres qui sont des piqueurs. Le piqueur peut ou non faire du picage, mais il adore piquer son compagnon ou d’autres oiseaux de son groupe social. Il commence généralement par toiletter un congénère puis, frénétiquement se met à lui arracher les plumes. Le piqueur qui n’a pas de compagnon oiseau s’en prendra à son compagnon humain en lui arrachant les sourcils, cheveux, ou tout autres poils qu’il trouvera à sa disposition. Le cacatoès de goffin et la perruche moine sont les spécialistes de ce genre de comportement. Le rituel obsessif/ compulsif : Tous les perroquets peuvent développer des manies, mais le cacatoès excelle dans ce domaine. Souvent l’oiseau qui fait du picage développera un ou plusieurs rituels obsessif/compulsif. Qu’est-ce que le ROC ? C’est la manie qu’ont certains oiseaux de répéter systématiquement une série de gestes ou mouvements dans un ordre précis et répétitif. Il peut être comparé à la stéréotypie chez l’humain. Le perroquet qui agit de la sorte semble excessivement nerveux et fébrile, n’est jamais dominant à l’intérieur d’un groupe de perroquet, souffre d’insécurité et dans l’ensemble, ne s’affirme pas et semble avoir une très faible estime de lui-même. Souvent, un oiseau mal ou sur stimulé par un éducateur incompétent qui exige de son perroquet beaucoup de performances (faire des tours ou parler), ou si l’attention de l’humain est conditionnelle à des performances, développera ces genres de manies. Ces rituels sont souvent accompagnés de picage. Par contre, dans certains cas, un oiseau laissé à lui même, seul dans une cage sans jouets ni distraction, peut développer ce genre d’habitudes pour tuer le temps et se tenir occupé. Souvent cette anomalie sera encouragée par l’humain croyant que le perroquet vient d’inventer un nouveau jeu. Sans le savoir, il renforce le comportement. Il est primordial que cet état de chose s’achève. Les futures générations de perroquets nés en captivité en sont tributaires. Le dénie des besoins fondamentaux des perroquets ou le non-respect de ces derniers ainsi que l’état dans lequel ils sont maintenus captifs contribuent à faire encore et toujours de l’humain, le plus grand prédateur de tous les animaux. Accepter, ne pas essayer de changer ce que la nature a créé. Voilà ce qui fait la différence entre cohabitation saine et agréable et la détention. Écrit par Johanne Vaillancourt Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
luciole1 0 Posté(e) le 11 novembre 2005 Photo picage Ara Le picage peut être motivé par plusieurs causes : Alimentaire Psychologique Sexuelle Pathologique Alimentaire : Si l'oiseau est mal nourri, ou s'il mange une nourriture mal équilibrée (que des graines de tournesol) cela entraîne automatiquement un déséquilibre total du métabolisme. Chute des plumes qui ont du mal à pousser, plumage cassant baisse d'énergie et picage. Donner régulièrement des vitamines et des minéraux à votre animal. Psychologique : Un perroquet est très sensible à son environnement affectif. Un oiseau seul dans une petite cage finit un jour ou l'autre par s'ennuyer, s'il n'a pas de bois à décortiquer, de jouets pour se distraire ou suffisamment de place pour voler, il finit souvent par se couper les plumes, c'est la seule chose qu'il lui reste à faire (triste vie). Donc donnez lui de la place et n'hésitez pas à jouer avec votre oiseau pour qu'il ne s'ennuie pas, pendant votre absence donnez des jouets à votre perroquet ou laissez tout simplement un poste de radio ou une TV allumée près de sa cage. L'ennui est la principale cause de picage chez les perroquets apprivoisés. Un oiseau d'importation prélevé dans la nature à tendance à rester craintif et peureux. Ce stress peut provoquer le picage. Sexuelle : Le picage intervient dès que l'oiseau atteint sa maturité sexuelle, l'oiseau ressent l'envie de reproduire, privé d'un compagnon, il aura tendance à s'arracher les plumes. Le picage intervient souvent dans l'étape qui suit le déclenchement hormonal de la période de reproduction. Pathologique : Le picage peut être dans certains cas causés par des problèmes médicaux : *Parasites : les acariens et les vers plats peuvent provoquer le picage. *Mycose : Certains champignons comme le "Candida Albican" provoque un prurit et le picage peut aller jusqu'au sang. *Bactériens : Généralement dû à un manque d'hygiène ("Colibacille Streptocoques") *PBFD : Maladies incurable et très contagieuse (transmise par les plumes). Les plumes de l'oiseau repoussent en désordre et présente une déficience de son système immunitaire. Les oiseaux sont tristes, ne se lissent plus les plumes, leur cri est modifié. Le picage est un réel problème. Il est très difficile de déterminer la ou les véritables causes. Si l'oiseau a pris cette mauvaise habitude, il risque de la garder toute sa vie si un changement radical n'est pas effectué à temps. Il faut donc modifier rapidement l'environnement de votre oiseau s’il pratique le picage. "Personnellement j'ai déjà été confronté à ce problème d'oiseau qui se piquait, souvent des gris du Gabon qui ont passé trop de temps seul ou en petite cage. Une fois mis en couple dans un endroit plus spacieux le problème s'est arrêté" (Romain CUCCIA). En prévention du picage, il faut donc impérativement éviter l'ennui de l'oiseau et assurer une bonne alimentation équilibrés N'oubliez pas aussi de consulter un vétérinaire aviaire. Pour trouver un spécialiste téléphonez à votre Direction des Services Vétérinaires. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fredo_christelle 0 Posté(e) le 11 novembre 2005 coucou, je suis ok avec ce que dit Domi Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fidjy 0 Posté(e) le 11 novembre 2005 on est tous d'accord alors! Domi a écrit: "Apprenez à votre oiseau à chercher de la nourriture plutôt que lui laisser son bol à disposition 24/24 heures, cacher lui ses jouets préférés etc." Entièrement d'accord, c'est : le jeux; car l'oiseau agit pour l'amour de son maître, quoiqu'il fasse dans sa vie, il ne le fait que par amour; il faut s'occupper de lui, prenons nos responsablités; s'occupper de lui ne signifie le carresser, mais l'intreresser à développer son initiative, l'occupper, et à trouver une indépendance... Pour les bébés piqués, ça serai de la jalousie, comme je le disai ci dessus, il faut agir, car un oiseau sans plume ne passe pas l'hiver... Merçi Nerval pour pour les photos qui font mal au coeur et ton exposé est intéressant. Je pense que nous voulons trop "socialiser, humaniser" nos oiseaux, si on a des oiseaux, on est responsable comme un père de famille et ses enfants... Donc avant d'avoir des enfants, prenez des oiseaux :pens: , vous serez si vous êtes capable ou pas de savoir gérer une famille, mais ne laisser pas tomber votre oiseau. Pensez pour éviter les maladies( l'exemple racontait par Nerval) qu'un perroquet adopté par l'homme ne doit pas être pris à la légère. Il faut l'habituer aux autres d'abord, et de prévoir son "futur": certains vivent 80 voir 120 ans (le plus vieux je crois); il faut assurer son avenir car, si l'homme décède ou se débarasse de ce dernier, l'oiseau peut se laisser mourrir...Un oiseau vit que par amour pour son maître ou dans la nature par amour des siens pour sa survie. LES OISEAUX ONT DONC DE L'AMOUR EN EUX, PEUT ÊTRE PLUS QUE NOUS?, PENSEZ Y! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
kti 0 Posté(e) le 11 novembre 2005 Ces exposés sont tous très intéressants. Fidjy parle d'avoir des oiseaux avant d'élever des enfants lol (pour se faire la main)... L'inverse est bien aussi. Elever des enfants nous apprend à ne pas tomber dans l'un ou l'autre excès que sont la négligence ou au contraire la surdépendance affective. Comme pour tout, il faut savoir rester modéré avec nos oiseaux. Je ne savais personnellement pas qu'il ne fallait pas caresser de trop son oiseau. Je ne le fais pas parce que je vois qu'il n'aime pas ça, à part aux endroits que j'ai cité (cou et hupette). Je le mets regulièrement sur le toît de sa cage, devant la télé, quand j'ai des choses à faire. Il y a ses augiers et des jouets posés dessus. Je ne tiens pas à ce qu'il soit trop dépendant de moi, c'est pourquoi je le confie beaucoup à mes deux enfants. Je n'aimerais pas qu'il me réveille le matin, vu que je suis insomniaque. Alors dès le premier jour, je l'ai habitué à rester dans sa cage jusqu'à midi/13 heures. Je le salue au moment du réveil des enfants, j'ouvre les rideaux, je change son eau, ses graines, j'enlève le sopalin souillé et je file me recoucher... Ou si j'ai pas sommeil, je m'occupe de ma maison, tranquille. Ou de moi, pépère. Ou de mes plantes qui m'obligent à ouvrir les fenêtres... Pas question de l'avoir sur l'épaule à ces moments-là ! Deux petits points de détail me turlupinent : 1. L'exposé de Nerval sur les perroquets concerne-t-il également les callops ? 2. Je suis étonnée que chez les oiseaux, une névrose puisse s'aggraver en psychose, car chez l'humain, la barrière n'est jamais franchie (même s'il ne faut jamais dire jamais en médecine). Un névrotique restera névrotique et un psychotique psychotique... En d'autres termes, la névrose «protège» de la psychose.... Bravo à tous pour cet excellent travail :bravo: :bravo: :bravo: Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
luciole1 0 Posté(e) le 11 novembre 2005 Oui, il concerne tous les oiseaux en captivité. Picage canaris : Le picage ou pica chez le canaris : il s’arrache les plumes et plus souvent s’en prend à un autre. Les causes en sont variées : l’oiseau peut-être envahi par les poux, mais il peut souffrir d’une déficience en protéines, ce qui le pousse à piquer d’autres canaris pour leur arracher les plumes qu’il mâchonne. Cela a lieu lors de la mue. Une autre cause en volière ou en cage est le manque de place : trop d’oiseaux et pas assez d’espace. Enfin une femelle qui manque de matériaux pour son nid n’hésite pas à emprunter des plumes à son mâle ou à ses propres jeunes. Il faut enlever le coupable provisoirement, donner une alimentation plus riche lors de la mue. Si c’est une femelle, il faut ôter les jeunes et ne mettre le mâle que le soir ; il faut aussi lui fournir le nécessaire pour faire son nid. Enfin, on évitera d’entasser lors de la mue, les oiseaux dans trop peu d’espace. Le picage peut provoquer une hémorragie et du sang souille le plumage. Il faut laver les plumes à l’eau tiède, ôter les caillots et isoler provisoirement l’oiseau en attendant qu’il soit sec. À signaler que certains mâles, et parfois des femelles piquent leurs œufs. Cette impatience est à attribuer à une mauvaise synchronisation du cycle sexuel. On doit écarter l’oiseau fautif de la reproduction. La névrose et la psychose : La névrose serait le succès d'un conflit entre le moi et son ça, la psychose, elle, l'issue analogue d'une telle perturbation dans les relations entre moi et monde extérieur. Appareil psychique et psychonévroses, Freud http://perso.wanadoo.fr/espace.freud/topos/psycha/unar/unar1.htm L’ennui est le pire ennemi du perroquet En liberté, dans la nature, le perroquet ne vit jamais seul. Tout se fait à deux ou en groupe. Le perroquet est grégaire. Ce n’est pas un solitaire. Dans le nid, il est nourri et se sécurise auprès de ses parents et de sa fratrie. À la sortie du nid, il va rejoindre les oiseaux de son groupe social auxquels il s’identifiera. Il mangera, dormira, jouera avec les oiseaux de la bande. Ils se toiletteront mutuellement. Il apprendra les lois et les règles de ce groupe social. Tous les jours et toutes les nuits, ils seront ensemble. Ils ne peuvent survivre les uns sans les autres, c’est une question de sécurité et de bien-être. Très tôt dans sa vie, l’oiseau se choisira un compagnon ou une compagne avec lequel ou laquelle il complètera son apprentissage, puis plus tard, formera une famille. Il lui sera fidèle sa vie durant. Comme vous pouvez le constater : SOLITUDE est un mot que le perroquet semble ignorer et, si par malheur, il vient à en apprendre le sens, cela signifiera qu’il aura été rejeté par les oiseaux du groupe (oiseau malade ou blessé, pour ne pas attirer les prédateurs). Ce qui ne signifiera rien de moins qu’une condamnation à mort. Maintenant, après avoir lu ces quelques lignes, qui peut me dire comment se sent un perroquet qu’on enferme tout seul dans sa cage, qui est seul 35 à 40 heures semaine, qu’on ignore et qu’on daigne ne faire sortir de sa cage qu’une petite heure par jour, question qu’il se dégourdisse un peu avant de retourner dans sa « maison », parce qu’on a autre chose à faire? Il se sent vulnérable, inutile, rejeté’’ et tous les autres qualificatifs du même genre que vous pouvez trouver…écarté, banni, exclu. Et vous, comment vous sentez-vous quand on vous traite de la sorte ? Votre oiseau n’est pas fait pour vivre seul. C’est un animal social et comme tous les animaux sociaux... il ne peut socialiser tout seul. Idéalement, il devrait avoir un compagnon de son espèce avec lequel il aurait des occupations et des activités d’oiseau. Je vais vous confier un secret : Les perroquets ont besoin des perroquets ! Comme les humains ont besoin des humains! Il est certain qu’il n’est pas à la portée de toutes les bourses de se procurer un autre perroquet afin que son oiseau ne s’ennuie pas; et c’est bien dommage. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fidjy 0 Posté(e) le 13 novembre 2005 Toutes les infos sont bonnes à prendre Domi, je pense que tu parles de ce groupe: http://fr.groups.yahoo.com/group/clubcomportementaviaire/ (Je me suis inscrit, ça peut servir pour comprendre, merçi) http://www.guarouba.com/picage_du_perroquet.htm Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fidjy 0 Posté(e) le 17 décembre 2005 Plaidoyer pour un prisonnier: par Johanne Vaillancourt, béhavioriste aviaire - Octobre 1997 Les êtres humains ont depuis toujours aimé tout régenter, que ce soit les villes, les gens, la nature ou les animaux. Un jour, l'être humain a senti le besoin d'une compagnie autre que celle de ses semblables. Il a donc décidé d'adopter des animaux mais, naturellement, en leur imposant sa manière d'être et de vivre. Eh oui ! l'être humain est ainsi fait. Il a soif de pouvoir et de dominance. Il ne pouvait donc pas avoir d'animaux de compagnie en les laissant être eux-mêmes. Il devait les contrôler, les soumettre et surtout, leur enlever ce qui est essentiel à tout être vivant, la liberté. Victimes de leur grande beauté, les perroquets n'ont malheureusement pas échappé à cette volonté de conquête. L'être humain a voulu avoir comme parure dans sa demeure, le plus libre des animaux, l'oiseau. Et quand il eut capturé l'oiseau, ce qu'il trouva de mieux à faire fut de le mettre en cage, lui, l'oiseau qui avait toujours eu des kilomètres de territoire à survoler. Là, l'humain le condamne à l'oisiveté perpétuelle et lui impose des lois qui sont contraires à son instinct de survie, c'est-à-dire ne pas crier, ne pas gruger, ne pas dominer. En fait, tout ce qui est essentiel à sa survie dans la nature, l'être humain le lui interdit. Puis vient le moment où l'humain veut faire de l'oiseau sa créature ; l'humain veut que son oiseau parle comme lui, qu'il mange comme lui, et, qu'à des heures décidées par lui, l'oiseau s'occupe avec des jouets d'humain ; bref, que l'oiseau soit semblable à l'humain. L'oiseau n'a aucun droit dans le monde des humains. Jamais il ne peut protester ou se plaindre de sa vie. Il doit toujours être prêt à jouer quand l'humain en a envie ; mais si c'est lui qui veut jouer ou avoir de l'attention, il doit refouler ses envies sous peine d'être puni. L'oiseau n'a pas le droit de revendiquer, il doit attendre le bon vouloir de son maître. Mais les perroquets sont des prisonniers récalcitrants. Ils sont rebelles et se souviennent trop bien du temps de la liberté. Alors, ils développent en captivité des comportements qui leur étaient jusque là étrangers en liberté : picage, obésité, agressivité, cannibalisme et névroses diverses. L'ennui est le pire ennemi du perroquet. Que pourrait-il donc faire pour occuper ses journées, lui qui était pourtant si occupé lorsqu'il était en liberté. Chez les humains, il n'y a rien à faire, rien ! Alors il observe. Toute la journée, il observe. Sa vie est réglée comme en prison au rythme des levers, des repas et des couchers. Il observe et attend son maître. Il attend que celui-ci daigne bien lui accorder une petite heure dans sa journée. Mais que doit-il faire des 23 autres heures? Alors, de grâce, vous les humains qui lisez ces lignes, soyez indulgents avec votre perroquet. Accordez-lui une apparence de liberté, offrez-lui une vraie vie d'humain. Sortez-le de sa cage le plus souvent possible, donnez-lui de l'espace, laissez-le gagner une petite discussion de temps en temps, laissez-lui l'impression de faire des choix, de décider. Donnez-lui la chance de vivre avec vous, de partager vos activités, CE N'EST PAS UN CAPRICE, C'EST UN BESOIN ! S'il crie, cherchez à savoir pourquoi. Votre oiseau ne vit pas avec le seul espoir de vous faire suer pour rien. Soyez attentifs à ses besoins et il le sera aux vôtres. Les perroquets sont très intelligents, ils ont une sensibilité à fleur de peau. Ils ne connaissent pas vos lois et ne reconnaissent pas vos biens de valeur. Ils n'en ont rien à cirer de votre beau piano. Pour eux, c'est un gros morceau de bois et le bois, c'est fait pour être grugé ! Alors soyez humains et offrez-leur du bois à gruger. Leur besoin sera ainsi satisfait et le piano sera sauf. Dites-vous que si votre oiseau mange quelque chose dans votre maison, ce n'est pas de sa faute mais bien de la vôtre puisqu'il ne connaît pas vos lois. Ce n'est pas difficile d'être heureux avec votre perroquet, un peu de bon sens, une attention particulière à ses besoins naturels, bref, ne lui faites pas subir ce que vous n'aimeriez pas qu'on vous fasse subir. La prison est déjà une peine bien assez lourde à supporter ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites