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Fidjy

Les petits coucous sont malins

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Le jeune coucou éjecte de leur nid les autres oisillons dès qu'ils sortent de l'œuf et se fait nourrir par leurs parents.

Des biologistes américains et britanniques ont expliqué comment le coucou est accepté par ces derniers.

En fait, les parents n'ont pas idée du nombre d'oisillons présents dans le nid. Ils nourrissent leur progéniture instinctivement en fonction de deux critères : la taille d'ouverture des becs affamés et le nombre de pépiements entendus.

Comme le bec du jeune coucou est deux fois plus grand que celui d'un passereau et que le nombre de ses pépiements est deux fois plus rapide, les parents croient tout simplement avoir quatre de leurs petits à nourrir et lui apporte la quantité de nourriture correspondante.S'agissant du coucou, la femelle pond 8 à 12oeufs par saison, jusqu'à 25 - tous en principe dans des nids différents. Cela doit occuper la femelle un moment, étant donné qu'elle doit repérer les nids à parasiter d'après le va-et-vient des parents, et attendre que ceux-ci soient absents - le tout sans se faire repérer, sous peine de se faire généralement chasser. pour ce qui est du mâle... il doit faire comme chez toutes les espèces où le mâle ne participe pas à la nidification. Il se nourrit notamment de chenilles processionnaires - et il repart en Afrique dès le mois de juillet.
Pour ce qui est du territoire, je n'ai rien trouvé dans la littérature, mais deux faits me font douter que l'espèce le soit nettement:
-une forte proportion des oiseaux est polygame -ou polyandre- ce qui indique qu'un des sexes au moins est assez vagabond.
-la densité moyenne des mâles en milieu favorable est estimée à 1 ou 2 /km2, mais on a observé des individus se nourrissant de 2ou 3 km (femelles) jusqu'à 4 (mâles) du site de ponte le plus proche: si territoire il y a, il ne doit pas être très bien gardé.
.
http://www.aves.be/eduquer/coucou.htm
volondulee

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D'ou proviennent les coucous?

en tant cas notre mot Coucou vient du dialogue de l'oiseau, ainsi que l'appélation de nos pendules, coucou! coucou!

La zone de répartition s'étend sur le Sud de l'Europe et l'Afrique; depuis l'Afrique de l'Est (Ethiopie, Soudan, Somalie) jusqu'au Sénégal, l'Afrique du Nord , un peu du Moyen-Orient (Egypte notamment, mais en recul dans ce pays) et de l'Asie Mineure & une partie des pays européens en bordure de Méditerranée, Espagne essentiellement.
L'habitat naturel de l'espèce est la savane (en Afrique) versus des paysages ouverts avec des arbres en Europe.
L'espèce s'accomode relativement bien de zones semi-arides comme elle peut en rencontrer notamment au Moyen-Orient.

Pour la description des caractéristiques physiques, je vous renvoie à vos guides favoris. La littérature ornitho fait état de différences de tailles entre individus selon la localisation géographique mais la moyenne s'établit autour de 37-40 cm. Comme vous le montre les planches (par exemple celle de Mullarney dans le guide Ornitho), le juvénile est un peu plus volumineux (et plus coloré) que l'adulte.

Les habitudes alimentaires sont presqu'exclusivement insectivores (principalement chenilles mais aussi termites, sauterelles) mais occasionellement lézards (Payne, Handbook of the Birds of the World 1997). Ce coucou se nourrit habituellement au sol. Il peut cependant sautiller dans les branchages pour débusquer des victimes, ou poursuivre des proies plus mobiles.

Au niveau reproduction, mâle et femelle sont souvent vu volant & chassant ensemble début de l'été, en échangeant quelques cris. La saison de reproduction sur la plupart de la zone de répartition (surtout l'Afrique donc) est d'Octobre à Janvier.
Ils forment le plus souvent une paire monogame. Occasionellement, plusieurs mâles peuvent porter leur intérêt sur la même femelle.

Comme le coucou classique, le coucou-geai est parasite et dépose ses oeufs dans le nid d'une autre espèce ; en zone européenne, c'est souvent Pica Pica qui en fait les frais. En Afrique, on a parfois constaté du parasitisme vers des nids d'étourneaux.

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L'hypothèse la plus communément admise en ce qui concerne le parasitisme avien est l'économie d'énergie pour les parents.
Certaines études ont démontrés qu' en Afrique, les coucous parasitant produisait en moyenne un oeuf de plus que les oiseaux non-parasitant. De quoi assurer une meilleure pérénité de l'espèce, à fortiori si s'applique la théorie de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier. On connait également la célèbre capacité de l'espèce coucou à réaliser des oeufs mimétiques de l'espèce parasitée.
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C'est la femelle qui prend l'initiative de trouver le nid hôte, mais le mâle est éventuellement réquisitionné pour distraire le propriétaire légitime pendant que la femelle place son ou ses oeufs à côté ou à la place de ceux de l'espèce parasitée.

"Le nouvel atlas des oiseaux nicheurs de France 1985-1989" précise quelques différences avec le parasitisme du coucou gris.
Plusieurs femelles de Clamator g. peuvent pondre dans le même nid. Les jeunes n'éjectent pas les oeufs ou oisillons de l'espèce hôte. Mais la femelle supprimerait quelques oeufs.
Cramp (Handbook of the birds of Europe, Middle East & North Africa, 1985) cite jusqu'à une ponte de 13 oeufs dans un seul nid et de 15 à 25 oeufs par saison.
La durée d'incubation courte (14 jours, soit jusqu'à cinq jours plus court que l'espèce hôte) confère cependant un avantage de développement aux jeunes sur les jeunes pies.

Au niveau migratoire, les coucous-geais européens migrent vers l'Afrique, quoique certains ne dépassent pas le Sud de l'Espagne (Cramp, Handbook of the birds of Europe, Middle East & North Africa, 1985). Les adultes sont les premiers partis, dès mi-juin alors que les juvéniles quittent en Juillet ou Août (Payne, Handbook of the Birds of the World 1997).

Une anecdote scientifique intéressante, le Dr Manuel Soler (Granada, Espagne) a essayé de démontrer l'évidence d'une forme de mafia avienne se traduisant par la destruction des nids de pie (ou de sévères blessures aux poussins de pie) par le coucou quand ce dernier réalisait que ses oeufs avaient été éliminé par l'hôte...Une sorte de racket et d'expéditions punitives visant à protéger ses propres jeunes. La communauté scientifique est cependant partagée quant à la réalité de ces phénomènes sur l'ensemble de la zone de répartition de l'espèce.

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Merci Kti pour le son. J'ai l'impression d'être en Suisse !

Le jeune coucou est à gauche et la maman; une rousserolle effarvatte à droite.

Après 3 semaines au nid, le poussin est nourri 3 semaines supplémentaires


Que fait le coucou durant les sept mois où il quitte la Suisse ?

Le coucou est un migrateur à longue distance qui hiverne en Afrique tropicale. Il voyage seul et vole rarement plus haut que quelques centaines de mètres. Au nord de l’équateur, on peut observer un grand nombre de coucou en automne. Toutefois, juste avant son voyage de retour pour l’Europe, il fait étape en Afrique de l’Est. On suppose que cette étape permet au coucou de constituer ses dernières réserves de graisse. Il pourra ainsi effectuer son voyage en quelques longues étapes seulement et rejoindre son lieu de nidification à temps. En Afrique, le coucou vit de préférence au bord des cours d’eau, dans les savanes, les buissons d’acacia et les forêts à feuilles persistantes. Ces écosystèmes subissant des modifications, on ne sait pas encore si ces changements ont une influence sur les populations du coucou.

Des coucous partout dans le monde

Il existe 54 espèces de coucous dans le monde. Aucune de celles-ci ne couve leurs œufs. En plus de ces 54 espèces de coucou, on connaît 50 autres espèces d’oiseaux parasites dans le monde. En Europe, en plus du coucou gris nichant en Suisse, on rencontre le coucou-geai dans la région méditerranéenne et le coucou oriental en Russie.

Le coucou gris, une espèce qui mérite protection.

En 2001, Les populations du coucou ne doivent plus diminuer en Suisse. L'ASPO/BirdLife Suisse, l’Association Suisse pour la Protection des Oiseaux, tient avec cette action «coucou», à protéger et développer les milieux naturels favorables à cette espèce. Dans l’agriculture, il est nécessaire d’augmenter les surfaces de compensation comme les ruisseaux, les haies, les vergers naturels, les prairies et les pâturages riches en espèces mais également d’améliorer la qualité de ces surfaces. Chaque petit biotope dans le paysage, chaque haie ou lisière peuvent servir de lieux de nourriture et de domicile de printemps pour le coucou gris en Suisse.

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