Fidjy 0 Posté(e) le 27 novembre 2005 Les plumes Elles ont deux fonctions capitales pour l’oiseau : aider à maintenir constante la température corporelle (rôle que tient le pelage chez les mammifères) et permettre le vol. Mais le plumage remplit également de nombreuses autres fonctions. Ainsi, la couleur des plumes peut permettre le camouflage dans l’environnement (comme chez les engoulevents, qui peuvent ressembler à une branche morte ou se fondre parfaitement sur le sol où ils passent leurs journées posés). La coloration peut également remplir une fonction sociale, comme dans le cas du chant : le paon et le tétras-lyre se servent de leur plumage pour attirer les femelles, tandis que le mâle rouge-gorge se sert de son poitrail roux pour impressionner ses concurrents Chez les chouettes et les hiboux, oiseaux de proie pour la plupart nocturnes, le plumage a une structure telle qu’il étouffe les sons ; ces rapaces peuvent ainsi s’approcher de leurs victimes par surprise. La couleur des plumes est donnée par des pigments colorés, sortes de minuscules granules. Certaines couleurs proviennent directement de la couleur des pigments (c’est le cas des couleurs sombres comme les bruns, produits par des pigments de couleur brune appelés phéomélanines). Les autres dépendent en revanche de la disposition des pigments, ainsi que de la structure de la kératine qui les enveloppe : ces deux facteurs ont pour effet de renvoyer certaines longueurs d’ondes lumineuses et pas d’autres, ce qui produit différentes teintes (les bleus et les verts irisés, notamment, sont réalisés de cette façon). L'entretien : Les plumes étant un attribut extrêmement précieux pour les oiseaux, ils doivent les entretenir avec soin. Ils se baignent pour en enlever la poussière, les lissent en permanence pour les remettre en ordre, les débarrassent de leurs parasites, etc. Pour améliorer l’étanchéité de leur plumage, les oiseaux enduisent leurs plumes d’un liquide gras produit par une glande spéciale située près du croupion, à la base de la queue : la glande uropygienne. Les oiseaux marins produisent ce liquide en abondance. Seul le cormoran a perdu cette glande : son plumage n’est pas imperméable, ce qui lui permet de nager plus vite après les poissons dont il se nourrit. En revanche, il devra passer un long moment à faire sécher son plumage au vent et au soleil. Certains oiseaux comme le geai prennent des « bains de fourmis » : ils se roulent sur une fourmilière pour que les fourmis, les prenant pour des agresseurs, les aspergent d’acide formique, ce qui détruit les parasites. Il existe plusieurs types de plumes. Les rémiges des ailes et les rectrices de la queue sont très grandes, rigides et asymétriques. Le corps est recouvert de tectrices beaucoup plus courtes qui protègent le duvet. La plupart des petits passereaux possèdent en tout près de 1 500 plumes, mais le cygne peut en avoir plus de 25 000. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fidjy 0 Posté(e) le 1 décembre 2005 OISEAUX FLUOS Les perruches sont bien connues pour leurs couleurs flamboyantes. Un chercheur vient de découvrir qu’elles sont aussi fluorescentes… Dans l'oeil de cette perruche, on voit qu'elle est bien fière de ses plumes fluorescentes. Rien ne sert d’éteindre toutes les lumières de la maison pour voir Coco ou Cocotte luire dans le noir : cette fluorescence est très subtile. Mais, selon un chercheur britannique, les plumes de la tête des perruches contiennent bel et bien un pigment fluorescent. Attention, toutefois : Brexx a été bien déçu d’apprendre que Monsieur bleu, une de ses amies perruches, n’a pas la moindre fluorescence. C’est parce que, comme son nom l’indique, il est bleu, avec la tête blanche. Seules les perruches vertes à tête jaune possèdent cette caractéristique particulière. Normal : dans la nature, elles sont toutes comme ça! Il semblerait que plus un mâle est fluorescent, plus les femelles tombent sous son charme… Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fidjy 0 Posté(e) le 18 décembre 2005 La plupart des oiseaux chanteurs naissent sans plume, aveugles et totalement sans défense. Le duvet grandit cependant très vite. Après quelques jours, quand les vraies plumes apparaissent, ils commencent à ressembler à leurs parents. À la naissance les jeunes oiseaux se répartissent en deux catégories : les nidifuges et les nidicoles. Le développement des nidicoles est encore très incomplet au moment de l'éclosion. Ils sont encore nus et aveugles, seul leur tube digestif est parfaitement fonctionnel. Dès qu'ils ressentent une vibration du nid, les oisillons ouvrent largement le bec. Dans cette position, ils attendent d'être nourris. Tant que leur plumage est incomplet, ils doivent être réchauffés par un adulte. Ce dernier les prend sous son aile ou les maintient contre ses plaques incubatrices, zones de peau riches en vaisseaux sanguins situées sous les plumes du ventre. Les Columbidés (tourterelles, pigeons), les rapaces et les passereaux sont typiquement nidicoles. Le développement des nidifuges, en revanche, est déjà suffisamment avancé, pour leur permettre de quitter le nid quelques heures, ou au plus tard quelques jours, après l'éclosion. Ils recherchent leur nourriture, de façon plus ou moins autonome, sous la protection d'un des parents ou des deux. Les canards et les oies, les gallinacés (poules, perdrix, etc.), les sternes et les limicoles sont typiquement nidifuges. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
enzototi-paradis-bec-crochu 0 Posté(e) le 18 décembre 2005 superbe merci beaucoup Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fidjy 0 Posté(e) le 16 janvier 2006 Les plumes Les plumes permettent à l'oiseau de voler. Elles jouent aussi un rôle d'isolant. Il y a plusieurs types de plumes, toutes différentes les unes des autres. Il y a deux catégories : les plumes de contour (celles qu'on voit) et les plumes de corps (en dessous des plumes de contour). Dans les plumes de contour, on retrouve les rémiges primaires et secondaires. Les rémiges primaires (les principales plumes de vol) sont les 10 longues plumes au bout des ailes, ce sont elles qu'on taille lorsqu'on ne veut pas que notre oiseau vole. Les rémiges secondaires sont celles qui suivent les primaires près du corps (elles servent aussi au vol). Ensuite, il y a les rectrices qui sont les plumes de la queue et les tectrices qui sont les petites plumes qui recouvrent tout le reste du corps. Ensuite, il y a les plumes de corps, qui ont diverses fonctions comme la régulation de la température corporelle. Elles sont toutes en dessous des plumes de contour, à la base de la peau. Il y a les plumes de duvet, les filoplumes, les soies et le duvet poudreux (c'est le duvet poudreux qui crée de la poudre lorsque votre oiseau lorsque l'oiseau se secoue et se lave). Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites