Fidjy 0 Posté(e) le 23 novembre 2005 Le vol en V: Pourquoi les oiseaux migrateurs volent-ils en V ? Le vol en V des pélicans et sur l'expérimentation réalisée pour savoir si ce vol permet réellement à l'oiseau d'économiser de l'énergie. Les chercheurs ont posé le problème dans les termes suivants : pour bénéficier des courants porteurs créés par l'oiseau devant lui, l'oiseau doit en permanence ajuster sa position par rapport au premier. D'où la question, l'énergie dépensée dans cet ajustement est-elle inférieure à l'énergie économisée grâce aux courants porteurs ? Le gain mesuré est d'environ 14 pour cent. Les résultats ont été obtenus en mesurant la fréquence cardiaque des pélicans à l'aide de capteurs miniatures et en filmant les fréquences de battement d'ailes avec une caméra synchronisée sur les battements cardiaques. La position du V a 2 intérêts : 1) Elle permet très rapidement de changer d'individu "pare-vent" : en cyclisme par équipe, le premier coureur qui termine sont relais "décroche" en s'écartant un peu et laisse passer ses camarades jusqu'au dernier pour se placer en queue de peloton. C'est une manoeuvre un peu complexe. Les oiseaux font plus simple : si vous observez un vol en V, vous verrez que la pointe du V se déplace d'un individu à l'autre (jusqu'à avoir un V complètement assymétrique). C'est ainsi qu'ils se passent le relais. 2) Les oiseaux ayant une vue plus latérale que frontale, il est plus aisé de se positionner par rapport à son prédécesseur en l'ayant légèrement de biais. Si vous voulez retrouver les pélicans utilisés pour ces expériences, allez voir "Le peuple migrateur" de Jacques Perrin ! Qu'on ne me dise pas que les osieaux n'ont pas de bon sens Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fidjy 0 Posté(e) le 23 novembre 2005 La disposition des individus est parfois interprétée comme une stratégie adaptative: chez les couples de canards par exemple, c'est très souvent la femelle qui ouvre la marche... ce qui expose le mâle (au demeurant plus voyant) aux attaques des rapaces, qui arrivent généralement par-derrière. La survie de la femelle est biologiquement plus importante. Je pense plutôt que la raison pour laquelle une espèce sociable pratique ou non le vol en V est à chercher du côté des lois de l'aérodynamique et de l'énergétique: les quelques espèces que je connaisse qui pratiquent les deux types de vol (goélands et certains limicoles) sont les plus petites. Celà me fait poser une question subsidiaire : n'y aurait-il pas en plus une question de taille de l'espèce ? En effet si la formation en V facilite effectivement le vol, pourquoi les pigeons qui migrent en groupes (allant de qqs 10aines à qqes 1000ers d'individus) n'adoptent jamais de telles formations ? Serait-ce parce qu'en dessous d'une certaine taille cette formation perd de son efficacité ? N'empêche, un grand Z dans le ciel, ça risquerait de rendre parano le bon sergent Garcia. Le V c'est plus anonyme non ? Jamais on ne prendra assez de temps pour observer, analyser et comprendre les oiseaux...Les oiseaux savent bien des choses que nous ne savons pas! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
luciole1 0 Posté(e) le 24 novembre 2005 L’ensemble des structures du corps sont des adaptations particulières au vol : * Plumes pour la légèreté. * Crâne avec os creux le plus souvent pour réduire la masse totale. * Os fusionnés ou spongieux pour une plus grande solidité en vol. * Absence de dents pour réduire le poids en vol. * Membres antérieurs très modifiés pour porter les plumes. * Côtes supportées entre elles par une apophyse pour augmenter la solidité. * Développement extrême des muscles pectoraux. * Coquille déposée sur l’oeuf dans l’heure précédant l’éclosion pour éviter le transport de cette masse supplémentaire. * Oeufs habituellement pondus tôt le matin pour éviter leur transport en vol par la femelle. Le vol des oiseaux * Le vol est battu, plané ou sur place. Il peut aussi être ondulé ou droit. * Les ailes plus pointues permettent un vol plus rapide. * Les ailes plus rondes permettent un vol plus lent. * Le vol en formation n’est pas nécessairement relié à réduire l’effort en vol. Parmi les espèces qui volent en formation, la formation peut-être linéaire, en V, en groupe ordonné et serré ou lâche, ou en groupe plus ou moins ordonné. On peut mentionner les oies et bernaches, les pélicans, les bécasseaux, les goélands, les huîtriers, les cormorans, etc qui volent en formations. * Les oiseaux qui plongent courent habituellement sur l’eau pour s’envoler. * Les ailes plus courtes et plus rondes permettent aux oiseaux même moins rapides d’éviter des prédateurs plus rapides. * La migration varie selon la répartition et l’utilisation des masses d’air par les oiseaux. * Certains oiseaux ne volent pas. La migration des oiseaux Généralités * Déplacement d’oiseaux pour profiter de situations favorables (abondance de nourriture) ou pour éviter les conditions environnementales néfastes (climat —froid ou sécheresse, manque de nourriture, ou nourriture inaccessible). * La migration est de courte ou longue distance. Les plus longs déplacements ont été observés chez les Sternes arctique et pierregarin qui traverse du pôle arctique au pôle antarctique deux fois l’an. * La migration est saisonnière (surtout) ou journalière. * Les coûts de ces déplacements sont énormes (directement en carburant, et indirectement en dangers sur la route—prédateurs et obstacles dont les édifices éclairés de nuit, ou au terme du voyage—nouveaux compétiteurs et plus de types de prédateurs dans les milieux tropicaux). * Certaines espèces migrent d’autre non. * Les non-migrateurs (sédentaires, résidants) ont habituellement les adaptations pour supporter les conditions changeantes du milieu. Les résidants migrent en partie, même si l’espèce est présente à l’année à un endroit, ce ne sont pas les mêmes individus qui sont observés à chaque saison (cas du Geai bleu) . * Certaines migrations sont erratiques et imprévisibles et dépendent des fluctuations irrégulières des ressources. C’est le cas des Gros-bec errant, des sizerins, des roselins, des tarins, des Sittelles à poitrine rousse, des becs-croisés, des Jaseur boréals. * Les oiseaux se préparent à la migration en accumulant des réserves lipidiques, sous formes de graisses sous-cutanées, entre la peau et les muscles. On peut utiliser la présence de ces graisses visibles par transparence pour évaluer le degré de préparation des oiseaux à la migration. * Les oiseaux sont plus actifs juste avant la migration et durant la migration qu’avant ou après. On parle de période d’activité physiologique prémigratoire ("Zugunruhe" en allemand). * La période de mue est également ajustée à la période de migration. Les deux phénomènes sont reliés à des cycles circannuels internes. * Les oiseaux migrent en général pour arriver aux moments propices à la disponibilité de nourriture en route, ou au terme de leur voyage. * La vitesse de migration varie selon les espèces, la distance à parcourir, la quantité de réserves lipidiques qui est accumulée, les obstacles à franchir, le climat qui peut favoriser ou retarder le trajet. Une mauvaise condition physiologique prémigratoire, comme la présence de parasites dans le corps, peut empêcher complètement le migration. * Chaque espèce emprunte une route de migration qui lui est propre, mais il existe des corridors qu’empruntent plusieurs espèces différentes et plusieurs espèces migrent en groupes hétérogènes. * Les raisons d’utilisation d’une route de migration ou une autre dépend de l’histoire évolutive de chaque espèce. Certaines espèces volent en ligne directe et d’un trait jusqu’à leur destination. * Certaines espèces effectuent une migration avec quelques arrêts clé pour refaire leurs réserves lipidiques, comme c’est le cas d’espèce traversant de grandes étendues d’eau comme la mer des Caraïbes ou encore le golfe du Saint-Laurent. Les Oies blanches font de même entre l’arctique canadien et le cap Tourmente. Certaines espèces effectuent un vol avec alimentation tout au long de la migration. Orientation et navigation Les oiseaux utilisent les astres, la géographie du paysage, leur compas solaire, les caractéristiques visuelles, le géomagnétisme terrestre (capté à l’aide de cellules situées sous d’aisselle des ailes), l’olfaction et l’apprentissage pour s’orienter. Les oiseaux ne transmettent pas au plus jeunes l’information sur la route à prendre en général, car les adultes quittent le plus souvent l’aire de nidification ou d’hivernage avant les jeunes, et les mâles souvent avant les femelles, sauf dans le cas d’espèces accouplées pour la vie comme les oies et bernaches dont les jeunes suivent les parents pour continuer leur développement en route. Les jeunes de certaines espèces sont même abandonnées sur les nids après avoir été surengraissés, comme chez les fulmars qui s’envolent seulement trois semaines plus tard, sans aide des parents. Sous la direction de André Cyr Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fidjy 0 Posté(e) le 24 novembre 2005 Là on a au moins fait le tour Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
luciole1 0 Posté(e) le 24 novembre 2005 Quelques exemples de grands voyageurs. Les Sternes arctiques partent du cercle arctique au nord du Canada et atteignent deux mois plus tard, l'été austral de l'Antarctique en longeant les côtes. Un voyage annuel de 25000 km aller/retour. Le Colibri à gorge rubis avant de partir pour le sud, double son poids qui passe de 3 à 6 grammes. Il doit se rendre au Vénézuéla. Il devra traverser le Golf du Mexique, soit plus de 800 km sans arrêt. Le Goglu qui se reproduit dans nos champs, par exemple à Brébeuf, hiverne dans les "pampas" de l'Argentine en traversant tous les États-Unis jusqu'en Floride, les Antilles et toute l'Amérique du sud. L'Hirondelle à front blanc se rend en Amérique du Sud en traversant par les Antilles. Les Moucherolles se rendent au Pérou en visitant tous les pays de l'Amérique centrale. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fidjy 0 Posté(e) le 27 novembre 2005 Le vol est un moyen de locomotion rapide qui permet des déplacements sur de longues distances, au-dessus des terres et des mers. Voler consiste à avancer dans les airs tout en compensant la force de l’attraction terrestre. Cela peut se faire de deux manières : le vol battu et le vol plané. Tous les oiseaux capables de voler pratiquent le vol battu. L’air est alors repoussé vers le bas et vers l’arrière par l’abaissement des ailes, ce qui propulse l’oiseau vers le haut et vers l’avant. De même, la plupart des oiseaux peuvent planer un court instant, mais seuls certains oiseaux sont adaptés pour planer sur de longues distances et pendant un long moment. La forme des ailes est adaptée au type de vol pratiqué. Les vautours, qui sont de grands planeurs, ont de grandes ailes qui leur permettent d’utiliser les courants d’air chaud ascendants. Les albatros sont aussi de bons planeurs, mais ils utilisent les courants d’air créés par le vent qui bute sur les vagues : leurs ailes sont longues mais étroites. Les oiseaux qui ont un vol battu très rapide ont des ailes pointues, comme le faucon et l’hirondelle. C’est également le cas du colibri, qui pratique un vol vibré très rapide. Des ailes courtes et rondes permettent des changements de direction très rapides. C’est le cas de l’épervier et de la perdrix. Oiseaux inaptes au vol Seules quelques espèces d’oiseaux ne volent jamais, et ont perdu au cours de l’évolution l’aptitude au vol : les ailes se sont atrophiées, disparaissant parfois complètement sous le plumage du corps, de même que le bréchet, la lame osseuse sur laquelle s’accrochent les muscles du vol. Les oiseaux totalement inaptes au vol sont d’une part les ratites (autruche, nandou, émeu, kiwi), d’autre part les manchots, dont les ailes se sont modifiées pour former des nageoires. Les pingouins, bien que souvent confondus avec ces derniers en raison d’une allure générale similaire, sont en revanche tout à fait capables de voler. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fidjy 0 Posté(e) le 1 décembre 2005 L’anatomie et la physiologie des oiseaux sont fortement déterminées par les contraintes qu’impose le vol. Ceux-ci doivent avoir une forme aérodynamique et un squelette léger. Les muscles de leurs ailes doivent être puissants, et tous les organes les plus lourds doivent être concentrés près du centre de gravité. donc voir le lien sur la morphologie de l'oiseau: /viewtopic.forum?t=65 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fidjy 0 Posté(e) le 17 décembre 2005 Vous avez sûrement pensé à vous envoler comme un oiseau dans les cieux. En observant ces animaux, vous pouvez croire qu'il est facile de le faire mais il n'en est pas ainsi! Ce qui est très simple pour les oiseaux est en fait impossible pour les hommes… Les oiseaux dépensent beaucoup d'énergie au moment du vol, parce qu'ils doivent porter tout le poids de leur corps avec leurs ailes fines. Cependant, ils ont des commodités pour se reposer dans l'air. Les oiseaux qui peuvent voler longtemps en se laissant aller par le vent ne se fatiguent pas facilement car ils dépensent peu d'énergie. Dès que s'arrête le vent, ils recommencent à battre des ailes. Ils peuvent émigrer vers des pays très lointains. Parmi les espèces d'oiseaux, il y en a certaines qui parcourent une distance comprise entre 1.000 et 40.000 km. Si vous pensez que la périphérie du monde est 40.000 km, vous comprendrez mieux la longueur de la distance que les oiseaux peuvent franchir. Ils n'ont guère la possibilité de s'arrêter ni de se reposer en traversant les mers. La façon dont les oiseaux trouvent leur direction pendant ces longs voyages est toujours incompréhensible pour les scientifiques. Chaque année, ces animaux émigrent vers le pays cible, sans jamais se tromper de destination. Qu'il s'agisse d'un jeune oiseau ou d'un adulte, ce voyage est toujours accompli avec succès. Savez-vous comment les oiseaux portent tout leur poids sur leurs petites pattes qui sont très minces en comparaison au corps. Réfléchissez donc; il existe plusieurs muscles, veines et nerfs dans une patte si mince! Si les pattes des oiseaux étaient plus épaisses et pataudes, il serait beaucoup plus difficile pour eux de voler. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites