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L'ornithopsychologie chez les perroquets

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Les perroquets sont des êtres dotés d’une grande intelligence, d’une grande sensibilité et... nous avons souvent tendance à l’oublier, d’une culture aviaire innée, très définie, avec des codes, des règles et des lois. Les thérapies comportementales avec les perroquets doivent tenir compte de tous ces facteurs.

Faire de la psychologie avec un perroquet est en tout point semblable à l’ethnopsychologie, cette discipline qui relève de l’anthropologie, de la sociologie et de la psychologie. Dans le cas des perroquets, le terme ornithopsychologie serait approprié. Dans cette discipline, nous tenons compte des comportements innés, de la culture et de l’environnement sociologique des perroquets ainsi que de la psychologie.

L’ornithopsychologie serait donc une nouvelle discipline s’obligeant à l’interdisciplinarité et se devant de considérer les concepts-clés de l’ornithologie et de la psychologie, de façon à pouvoir intervenir dans des situations de désordres que l’on peut repérer, tels les désordres psychologiques, sociaux ou culturels de nos perroquets vivant en captivité.

Si nous ne prenons pas en compte les comportements socioculturels innés de nos oiseaux, toute thérapie sera vouée à l’échec. Nous pouvons tout au plus influer sur la culture des perroquets et tenter de l’adapter à la vie en captivité, mais nous ne saurions l’invalider complètement. Il nous faudra donc composer avec et ce, pour le bien-être psychologique des oiseaux.

Comme je l’ai souvent spécifié, les perroquets ne sont ni des chiens, ni des chats et encore moins des humains ! Ce sont des perroquets qui vivent en compagnie des humains et qui doivent être éduqués comme tel. De plus, toute tentative de dressage utilisé avec les chiens sera vouée à l’échec avec un perroquet et lui causera des torts considérables au niveau émotionel.

Les perroquets pour leur part, doivent constamment faire de l’ethnopsychologie pour tenter de comprendre les humains ! Nous humains, avons nos codes, nos règles et lois qui doivent souvent leur sembler très étranges. Mettez-vous à la place du perroquet qui nous regarde manger, peut-être pense-t-il que nous avons dédains de notre nourriture, puisque nous n’y touchons pas et que nous servons d’ustensiles pour les porter à notre bouche... !

Vivre avec des perroquets, c’est en quelque sorte le choc des cultures, autant pour eux que pour nous.

En thérapie

Les thérapies cognitives et comportementales que j’utilise pour les perroquets suivent sensiblement les mêmes schèmes que les thérapies du même ordre chez les humains : Analyse fonctionnelle, définition des objectifs, mise en œuvre d’un programme thérapeutique et évaluation des résultats.

Il est important de comprendre que l’humain désirant prendre la voie d’une thérapie comportementale et/ou cognitive avec son perroquet se doit d’acquérir l’ouverture d’esprit ainsi que la constance pré-requise pour l’aventure.

L’analyse fonctionnelle permet de déterminer une manœuvre thérapeutique différente selon chaque espèce de perroquet, en incluant les caractéristiques de son espèce : le tempérament ainsi que la culture, en fonction de la problématique qui lui est propre. Elle vise à définir les problèmes-clés, leurs fondements et leurs corollaires.

Les problèmes-clés, sont dans une visée pragmatique, ceux sur lesquels on pense qu’une action positive est possible et dont la solution permettra d’influer ou rééquilibrer les comportements du perroquet. L’action modificatrice à entreprendre porte souvent sur les facteurs de maintien de comportements-problèmes; en effet, dans la plupart des cas, si le comportement perturbé est l’écho résiduel d’événements traumatiques anciens (sevrage inadéquatou trop rapide, absence de socialisation, abus physique ou psychologique), il aura, au fil du temps, acquis d’autres sens, d’autres fonctions dans la structure organisationnelle de l’oiseau. Ce sont règle générale, ces vestiges qui font perdurer le comportement.

De plus, dans plusieurs cas de névroses chez les perroquets, les problèmes-clés sont très souvent associés à des troubles environnementaux du comportement et, en découlent les difficultés psychologiques et relationnelles qui favorisent de façon dramatique les excès névrotiques (picage, automutilation, anxiété, agression, etc.).

D’un point de vue empirique, l’analyse fonctionnelle se pratique au moyen d’entretiens avec les humains (propriétaires) de l’oiseau, de recherches auprès des humains (propriétaires) précédents, incluant l’animalerie ou l’éleveur et d’analyses sur le terrain; observation de l’oiseau dans son environnement (chez lui, dans sa maison), l’historique de l’oiseau, les méthodes précédemment essayées et l’examen détaillé des échecs précédents. Tout cela permet de définir les objectifs ainsi que les obstacles principaux.

Il est important d’obtenir la plus totale coopération des humains pour bien noter le comportement-problème : variations, perte de contrôle, compulsion, fréquences et durées des épisodes névrotiques. De plus, il est important de prendre en compte les troubles psychopathologiques qui sont associés au problème de comportement : troubles anxieux, panique, perturbation émotionnelle et affectives etc. Les comportements névrotiques comme le picage, l’automutilation, les rituels obsessifs/compulsifs et souvent l’agression et l’hyper vocalisation sont des réponses apprises, associées à des situations spécifiques telles l’anxiété, la frustration, l’isolation, etc. De plus, il est entendu que les carences, les interruptions ou la discontinuité dans les soins parentaux (par les parents naturels mais surtout par les humains) durant les premières années de vie contribuent significativement au développement de comportements-problèmes, non seulement précoces mais aussi tardifs.

À ce point, le thérapeute dispose ici de différentes actions possibles et de techniques utiles : la dominance avec influence, l'entraînement aux habiletés sociales, la thérapie cognitive ou comportementale.

La thérapie cognitive est un apprentissage permettant la maîtrise du comportement. Elle a comme finalité d’apprendre à l’oiseau les bons comportements; l’activité cognitive affecte le comportement et elle peut être modifiée. Les changements de comportements souhaités peuvent survenir par des changements cognitifs.

La thérapie comportementale consiste en une série d’actions/réactions ayant pour but de faire réagir le perroquet face à un mauvais comportement de façon progressive. Il s’agit d’un stimulus (événement) qui agit sur l’oiseau et qui entraîne une réponse qui, elle, entraîne une conséquence positive ou négative (renforcement).

Il ne s’agit pas, ici, d’appliquer une suite de recettes prédéterminées, chaque cas étant différent, mais d'établir une stratégie individuelle pour chaque oiseau en fonction de ses antécédents et de sa problématique.

La suite de l’aventure dépend de la volonté des humains en charge de bien appliquer les règles de la thérapie, de s’investir avec constance et, règle générale, on risque fort d’obtenir rapidement des résultats très encourageants. Un perroquet irrécupérable… je n’en ai jamais rencontré !





Source: Johanne Vaillancourt

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merci Il y a ainsi des personnes qui récupèrent des perroquets dont les Maîtres dédèdent (puisque ces oiseaux vivent 100 voir 120 ans). L'oiseau se trouve souvent destabilisé, et l'un des moyens d'aider l'oiseau est de lui faire une éduction par amour par les nouveaux propriétaire, et là c'est le boulot de Domi: le dressage des oiseaux....Ces derniers étant devenus nerveux, voir agréssif avec les nouvelles personnes qui l'ont adopté; ils n'ont que l'espoir d'améliorer le comportement par un des moyen appelé : "le cliker"(dernier recours); c'est pour cela que des gens vont sur le site de Domi pour être aider face à se désespoir d'un animal perdu, il faut bien reagir?...
En tout cas, oui les oiseaux vivant en permanence avec nous, nous observent, et agissent en fonction de notre comportement, donc c'est pour cela que je dis bien que l'oiseau par observation apprend à faire la différence entre l'homme et la femme et est capable de comprendre nos différences .... Wink

Mais quel bonheur d'obtenir une évolution avec un animal que l'on croyait irrécupérable, c'est du travail... thumleft

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J'ai conseillé à Val de prendre contact avec Domi pour Chucky boum J'espère qu'elle le fera pour améliorer ses rapports avec son magnifique amazone car cela en vaut vraiment le coup !

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