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Fidjy

Parades nuptiales et saison de reproduction

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La saison de reproduction commence par le choix et par la délimitation d’un territoire par le mâle. En général, le territoire sert à isoler le couple et ses poussins du reste des congénères, et à leur fournir la nourriture nécessaire. Cependant, cette règle subit de nombreuses entorses. Le territoire des oiseaux marins se limite très souvent au nid et les nids peuvent être très rapprochés. Par ailleurs, certains oiseaux vont se nourrir hors de leur territoire.

Les stratégies de séduction des oiseaux varient à l’infini. Chez les paons, le mâle se pavane devant la femelle en déployant comme une roue les longues plumes irisées de sa queue. Plusieurs espèces d’oiseaux présentent des attributs qui ne durent que le temps de la saison des amours. Le mâle de la frégate possède sur la gorge une poche rouge vif, qu’il gonfle pour courtiser la femelle. Les albatros se font face, dans une sorte de danse faite de battements d’ailes. L’oiseau-lyre combine dans sa parade le déploiement des plumes de sa queue, la danse et le chant. Les oiseaux jardiniers, quant à eux, construisent de véritables arches de brindilles pour attirer les femelles sur le territoire de reproduction. Le rouge gorge montre son cou orange à la femelle; la calopsitte mâle aime écarter en éventail sa queue pour plaire...

Les oiseaux accompagnent souvent leur parade a des chants mélodieux...

La longévité des couples est, elle aussi, extrêmement variable en fonction des espèces. Certains oiseaux se séparent juste après l’accouplement (colibris), d’autres restent ensemble pour couver les œufs puis élever les jeunes (pétrel tempête), d’autres forment des couples stables qui durent toute la vie (inséparables, grues).

Et vous votre oiseau que fait-ilpour plaire à la femelle?
volondulee

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coucou effectivement il y a une multitide de parades ..
pour la calo le mâle chante avec les ailes entre-ouvertes tape le bec contre les perchoirs ou le nid.. fait le nid et essaye d'attirer la femelle dans celui-ci
lol!

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J'ai rien lu parce que je découvre à peine ce post et qu'à 1.H07 j'ai sommeil.

Mais demain, avec plaisir

merci Fidj !

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Chez les Oiseaux (comme les Mammifères), la vue et l'ouïe jouent un rôle dans l'attraction sexuelle. Ils sont guidés par les chants ou les cris des animaux de l'autre sexe et se reconnaissent ainsi à distance, se répondant souvent l'un à l'autre. Il est possible aussi que, dans certains cas, interviennent des sens que nous ne connaissons pas.
La reproduction sexuée est générale dans toutes les espèces animales. Il y correspond une fonction sexuelle dont le jeu détermine toute une série de comportements ou d'instincts spéciaux, qui constituent une vie sexuelle plus ou moins complexe, plus ou moins riche, sans que cette complexité ou cette richesse aient une relation quelconque avec la classification zoologique ni avec le degré d'évolution de l'espèce.

Les parades nuptiales:

Les manifestations qui précèdent ou accompagnent l'acte sexuel prennent parfois un caractère très particulier; on les désigne sous le nom de parades nuptiales. Elles sont fréquentes chez les Arthropodes, Insectes en particulier, et surtout chez les Oiseaux, groupe où les instincts sexuels sont les plus riches et les plus variés; elles sont rares chez les Mammifères. Le plus souvent, seul les mâles se livrent à ces démonstrations, mais dans certains cas les deux sexes y prennent part simultanément. Les animaux ont l'air, pour employer un langage anthropomorphique, de se faire la cour (les Anglais désignent d'ailleurs ces parades sous le nom de courtship).

exemple le paon bleu:
Surtout connu pour ses parades amoureuses spectaculaires et sa magnifique traîne de plus de 1 m 50, le paon est aussi un redoutable chasseur de serpents. Les villageois se sont organisés pour qu'il reste sur leurs terres : ils lui distribuent chaque jour des graines. Les résultats ne se sont pas fait attendre, les paons sont maintenant presque aussi nombreux que les habitants du village…
Les couleurs sont sublimes, la lumière parfaite…
http://www.vodeo.tv/94-24-1595-Danse-avec-les-paons.html (cliquer sur extrait)

Très fréquemment la parade nuptiale consiste en des évolutions dont l'allure rappelle des danses (chez de nombreux Poissons, Oiseaux, Insectes, etc.). Chez certaines Araignées errantes, les mâles, presque toujours brillamment ornés, agitent leurs pattes ornées de poils, en soulevant la partie antérieure de leur corps, tournent autour de la femelle en faisant montre de leur brillante parure. La réaction motrice peut être localisée à un organe particulier. Chez certains Crabes semi-terrestres (Gelasimus, Callinectes), les mâles possèdent une pince extrêmement large, souvent brillamment colorée. Si une femelle mûre passe près d'un mâle, celui-ci se dresse sur les pattes et brandît sa pince en l'air "le mâle semble proclamer sa masculinité, il paraît indiquer son état sexuel" (Pearse).

La parade nuptiale peut consister dans une offrande. Chez un Papillon (Hepialus), la dernière paire d'ailes est transformée en organes semblables à des houppes à poudre, normalement maintenus dans une paire de poches garnies de glandes à parfum; le mâle les utilise pour projeter des gouttes de parfum sur la femelle. L'offrande consiste parfois en nourriture. Chez les Oiseaux, avant la parade, le mâle va parfois en chasse pour la femelle et lui apporte des aliments.

Chez un Criquet (Œcanthus), le mâle possède sur le côté une glande capable de sécréter un liquide sucré dont il fait offrande à la femelle, qui l'absorbe avant l'accouplement. Chez certaines espèces de Diptères (Empidés), le mâle offre un Insecte dans une sorte de ballon qu'il tient au bout de ses pattes et qui est formé de bulles brillantes qu'il sécrète. Dans d'autres espèces de cette famille, la proie est remplacée par des objets colorés: pétales de fleurs ou même fragments de papier de couleur. Chez les Oiseaux, l'objet offert est souvent du matériel pour l'édification du nid; herbes, chez les Grèbes et les Plongeons, pierres chez les Pingouins, débris de bois chez les Hérons, tiges ou feuilles chez certaines Fauvettes.

La parade nuptiale se manifeste souvent par l'exécution, parfois "à vide", de certains actes de la vie courante de l'animal. Ainsi le Busard Saint-Martin mime une scène de dépeçage : campé sur une motte de terre, non loin de la femelle, il abaisse à plusieurs reprises son bec crochu vers ses serres vides. Les Grèbes et les Cygnes font souvent semblant de lisser leurs plumes. Chez certains Oiseaux de paradis, le mâle prépare une surface de terrain qu'il nettoie soigneusement et sur laquelle il dépose une collection d'objets brillants, feuilles, fleurs, coquilles, graines. Parfois il construit une sorte de berceau à l'entrée duquel il dépose les objets. Lorsque la femelle arrive sur le terrain ainsi préparé, le mâle se livre à des évolutions rapides autour d'elle et la dirige vers le berceau

Le rôle des manœuvres prénuptiales:

Certaines manifestations prénuptiales telles que les parades du mâle agissent vraisemblablement d'une façon analogue sur le système nerveux par l'intermédiaire des organes des sens, et contribuent à déclencher les réactions sexuelles.

Chez la Drosophile, le mâle approche la femelle en agitant les ailes d'une manière particulière; on coupe les ailes de certains mâles et on constate qu'ils peuvent encore s'accoupler, mais avec un retard assez considérable sur les mâles normaux employés comme témoins.

Sous l'influence des manœuvres prénuptiales et des associations complexes qui s'effectuent dans les centres nerveux supérieurs, les réflexes sexuels peuvent devenir des réflexes conditionnels et se déclencher en dehors de leur excitant normal physiologique. Chez les femelles de Mammifères en particulier, ils pourraient ainsi s'émanciper du strict contrôle cyclique des hormones et se produire à d'autres moments qu'à l'œstrus. Cette tendance, qui se manifeste au maximum chez l'homme, s'observe par exemple chez les Singes.

La rencontre des deux sexes semble parfois se faire au hasard; l'acte sexuel survenant lorsque les animaux sont dans le voisinage immédiat l'un de l'autre ou même lorsqu'ils entrent fortuitement en contact. Mais d'une façon générale il est le résultat d'une attraction réciproque qui se traduit par des déplacements relatifs. A ces déplacements peuvent prendre part les mâles et les femelles, mais le plus souvent c'est le mâle seul qui est actif et qui va à la rencontre de la femelle.
D'après Darwin, l'union sexuelle ne se ferait pas au hasard; il y aurait un véritable choix exercé par la femelle et ce choix serait une loi presque aussi générale que le désir du mâle.

Le mâle possède en effet très souvent des ornements dont la femelle est dépourvue et qui souvent n'apparaissent qu'au moment de la reproduction sous la forme de "parure de noces", plus ou moins richement colorés. Les parades nuptiales sont presque toujours le fait du mâle seul et seraient des manœuvres destinées à séduire la femelle.

Le mâle a l'air en effet de faire souvent montre de ses ornements : le Paon étale les plumes de sa queue, le Chardonneret devant sa femelle tourne la tête d'un côté et d'autre, mettant ainsi en évidence l'éclat du disque écarlate qui encercle son bec; de même lorsqu'il se livre à des exercices variés, il a l'air de vouloir faire admirer sa grâce ou son habileté. Les femelles seraient sensibles à ces ornements et à ces démonstrations et elles accorderaient leur préférence au mâle le plus beau par sa livrée ou au plus habile chanteur ou à celui qui exécuterait le mieux certaines parades. Il en résulterait une véritable sélection d'origine sexuelle.


A SAVOIR:
Chez le Pingouin d'Adélie, les mâles présentent des pierres non seulement, comme cela est normal, à leurs femelles mais aux autres êtres vivants qui attirent leur intérêt, tels que explorateurs et chiens. Un exemple de transfert analogue a été noté chez un mâle captif de Faisan Argus, enfermé avec une femelle appartenant à une autre espèce. Après des essais répétés de parade devant cette femelle, il y renonça et les effectua devant sa propre image dans l'eau. Ces déviations peuvent conduire à des rapprochements entre animaux du même sexe.

Chez les animaux: les relations entre individus de même sexe:

Ce sont généralement des relations d'indifférence; mais parfois une animosité engendre des combats, des luttes plus ou moins violentes. Cette sorte de phobie unisexuelle est fréquente surtout dans le sexe mâle. Les combats de mâles sont bien connus, puisqu'ils font l'objet de spectacles dans certains pays : combats de Coqs, de Poissons combattants. Chez ces Poissons la lutte est acharnée; ils se saisissent par les mâchoires, se débattent en tous sens et cherchent à se fatiguer mutuellement jusqu'au moment où la résistance du plus faible commence à céder. Le plus fort accentue alors son étreinte qu'il ne relâche qu'après la mort du vaincu. Le vainqueur lui-même succombe souvent à ses blessures. De tels combats sont fréquents, surtout chez les Mammifères et les Oiseaux, mais il est rare qu'ils finissent ainsi : la lutte est généralement moins vive et se termine par la simple défaite de l'un des deux combattants qui s'enfuit devant l'autre.Souvent aussi les luttes prennent plutôt le caractère de jeu. Ainsi deux mâles de Huppes ne cherchent pendant des heures qu'à se dominer l'un l'autre dans le vol; deux coqs de Perdrix, alternativement poursuivants et fuyants, laissent toujours entre eux la distance qui évite le corps à corps. Il semble que le rôle principal dans ces luttes soit joué par certains caractères des mâles en présence (crête du coq par exemple) qui agissent comme excitants sur chacun des deux adversaires; ceux-ci parfois cherchent à s'en déposséder mutuellement. Les luttes entre femelles sont extrêmement rares.Chez les animaux sociaux

Chez les animaux vivant en société, l'instinct sexuel et l'instinct social interfèrent entre eux de manières très variées et pouvant parfois s'opposer l'un â l'autre.

Ainsi la plupart des bandes d'Oiseaux (Outardes, Pinsons, Moineaux, Mésanges) se dissipent en couples isolés à l'époque de la reproduction. Il en est de même chez les Rennes, qui vivent normalement par troupeaux de plusieurs centaines de têtes. L'interférence de l'instinct sexuel et de l'instinct social permet de comprendre la structure de nombreuses sociétés. Beaucoup d'entre elles sont formées par un seul mâle adulte et plusieurs femelles auxquels s'adjoignent souvent des jeunes. Ainsi les Tarpans, Chevaux d'Asie redevenus sauvages, se réunissent en troupeaux de plusieurs centaines qui se subdivisent en petites familles à la tête de chacune desquelles est un étalon.

Les jeunes mâles sont chassés par chacun des chefs de familles; ils se rassemblent entre eux et suivent la bande à distance respectueuse. Dans la formation de ce type de société interviennent d'une part l'instinct sexuel et d'autre part l'instinct social des femelles qui restent groupées entre elles, et l'instinct anti-social des mâles qui se combattent entre eux et sont ainsi exclus de la société à l'exception d'un seul.

Lorsque les mâles n'ont pas d'instinct combatif, il se forme des sociétés qui renferment des mâles et des femelles (les Eléphants et la plupart des Singes). Le groupement est alors conduit généralement par l'un des mâles. Chez les Sangliers, les vieux mâles n'ont plus d'instinct social et vivent solitaires, les troupeaux ne comprennent que des femelles et des jeunes; mais à l'approche de la saison des amours l'instinct sexuel pousse les vieux mâles à se joindre au troupeau en chassant les mâles plus faibles.

Dans les sociétés d'Insectes (Termites, Abeilles, Fourmis), la vie sexuelle est l'apanage d'un petit nombre d'individus, qui forment la caste des sexués, tous les autres membres de la société étant des neutres. Chez les Abeilles, deux individus seulement prennent part à la vie sexuelle : la reine et le mâle unique qui s'accouple avec elle lors du vol nuptial. C'est chez les Abeilles que s'observe l'un des rares cas d'animosité entre femelles les reines ne peuvent se tolérer entre elles. Lorsque, dans la ruche, éclosent de jeunes reines, l'ancienne les tue à coups d'aiguillon, à moins que les ouvrières n'interviennent.
volondulee

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Dans le désert marocain, quelques espèces animales survivent sous un climat particulièrement hostile. Parmi elles, les outardes, des oiseaux certes résistants mais tout de même en voie d'extinction. Financé par l'Arabie Saoudite, Xavier Eishaker tente de les réintroduire dans leur milieu naturel.

Un gigantesque projet a été monté à cet effet. Reproduction en captivité, observations sur le terrain, tout est fait pour éviter la disparition de l'outarde. De nombreuses techniques nouvelles de reproduction ont été créées, ce qui permet à Xavier de relâcher une centaine d'outardes par an.

C'est en suivant ce passionné que l'on comprend l'importance et l'intérêt d'un tel projet : éviter l'extinction d'une espèce capitale pour l'écosystème du désert marocain.

VOICI UN EXTRAIT DE VIDEO VRAIMENT MARRANTE SUR LES PARADES


http://www.vodeo.tv/94-24-1598-Opération-outardes.html?visu=1598

APPUYER SUR LECTURE

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En Nouvelle-Calédonie, vit un oiseau étrange : le cagou. De la taille d'un héron, il est incapable de voler. Yves, qui en est le spécialiste, les suit au quotidien depuis 10 ans dans la réserve provinciale de la Rivière Bleue, située à 60 km de Nouméa.

Le cagou est classé parmi les espèces d'oiseaux menacées. Dans les années 80, il n'en restait plus que 1000 dans toute la Calédonie, dont 60 à la Rivière Bleue. Grâce au Programme de sauvegarde auquel participe Yves, les cagous sont aujourd'hui 2000, dont 300 vivent dans la réserve. Depuis le début, Yves suit plus particulièrement un couple, Hector et Marguerite. En ce moment, ils sont très occupés à couver. Un événement important : les cagous ne pondent qu'un seul œuf.

http://www.vodeo.tv/94-24-1602-L-appel-du-cagou.html?visu=1602

UN OISEAU BIEN MECONNU POUR LE VOIR APPUYER SUR EXTRAIT OU LECTURE.
volondulee

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