la spirale des poétes 2

[Nelly&Adrien 0]

que c'est beau Merci Papaye

[papaye 0]

Merci Nelly.........

[Nelly&Adrien 0]

Ceci n'est pas de moi, je lais recu par mail.
Mais je le trouve magnifique et je tiens à vous le faire partager.


L’ADIEU

Au bruit de la clef dans la serrure, nous nous sommes réveillées. Le jour naissait à peine. La cellule était à peine éclairée. Un soldat, qui se tenait dans l’encadrement de la porte, a appelé mon nom et m’a ordonné de m’habiller, avec son accent qui transformait les mots, qui donnait aux mots une signification mortelle. «Habillez-vous, si vous voulez voir votre mari - encore.» Il a marqué un temps avant «encore». Une signification mortelle. Il s’est retiré dans le corridor, laissant la porte entrebâillée, pendant que je m’habillais. Mes compagnes de cellule s’étaient levées aussi. Elles me tendaient mes affaires, elles m’aidaient avec des gestes de gentillesse et de pitié, leur seul moyen de m’exprimer leur gentillesse et leur pitié. Encadrée par deux soldats, j’ai traversé des corridors sombres, longs, avec des carrefours et des tournants, un itinéraire compliqué. Les bottes des soldats résonnaient sur les dalles. Nous marchions vite. J’aurais voulu marcher plus vite. Ils m’ont laissée à une cellule dont la porte était ouverte. Appuyé au mur, Georges m’attendait. Je n’oublierai jamais son sourire.



Nous avons à peine eu le temps de dire tout ce que nous aurions voulu nous dire. Un des soldats m’a appelée: «Madame !», toujours avec son accent qui donnait aux mots une signification mortelle. J’ai répondu par un geste: Attendez. Une minute encore. Laissez-nous une minute, une seconde encore, disait mon geste. Il m’a appelée encore et je n’ai pas quitté la main de Georges. Au troisième appel, il a fallu partir, comme Ondine que le roi des Ondins devait appeler trois fois quand elle disait adieu au Chevalier qui allait mourir. Ondine à la troisième fois oublierait et retournerait au fond des eaux, et comme Ondine je savais que j’oublierai puisque c’est oublier que continuer à respirer, puisque c’est oublier que continuer à se souvenir, et qu’il y a plus de distance entre la vie et la mort qu’entre la terre et l’eau où retournait Ondine pour oublier.



Les soldats m’ont reconduite à ma cellule. Ils ont voulu me pousser parce que je restais immobile sur le seuil et que je les empêchais de refermer la porte. Je me suis avancée dans la cellule. Mes compagnes sont venues au-devant de moi. J’ai titubé - oh, à peine, un peu comme si je perdais pied - et elles m’ont étendue sur ma couchette. Elles ne m’ont rien demandé. Et moi je ne leur ai rien dit, rien dit de ce que je lui avais dit, à lui qui allait mourir.




Je lui ai dit
que tu es beau.
Il était beau de sa mort à chaque seconde plus visible.
C’est vrai que cela rend beau
la mort.
Avez-vous remarqué
comme ils sont
les morts, ces temps-ci
comme ils sont jeunes et musclés
les cadavres de cette année.
Elle rajeunit tous les jours
la mort
cette année
un petit gars hier n’avait pas dix-neuf ans.


Je sais bien qu’il n’y a rien comme elle
pour vous embellir un vivant
rendre le visage de l’enfance.
Lui était beau de sa mort
à chaque seconde plus beau
qui allait se poser sur lui
plaquer à son sourire
à ses yeux
à son cœur
à son cœur tout battant
tout vivant.
D’autant plus horrible qu’il était plus beau
d’autant plus horrible qu’ils sont
plus jeunes et plus beaux
tous
couchés côte à côte


beaux pour l’éternité
et fraternels
alignés
quand on moissonne l’homme comme l’épi
l’épi en sa saison le grain mûr
l’homme en sa saison
à l’été de la révolte
quand on couche l’homme comme l’épi
le regard en face de l’acier
poitrine offerte
poitrine crevée cœur troué
ceux qui avaient choisi.

C’est ce qui le faisait si beau
d’avoir choisi
choisi sa vie, choisi sa mort
et d’avoir regardé avant.



Au bruit de la clef dans la serrure, nous nous sommes réveillées. Le jour naissait à peine. La cellule était à peine éclairée. Un soldat, qui se tenait dans l’encadrement de la porte, a appelé mon nom et m’a ordonné de m’habiller, avec son accent qui transformait les mots, qui donnait aux mots une signification mortelle. «Habillez-vous, si vous voulez voir votre mari - encore.» Il a marqué un temps avant «encore». Une signification mortelle. Il s’est retiré dans le corridor, laissant la porte entrebâillée, pendant que je m’habillais. Mes compagnes de cellule s’étaient levées aussi. Elles me tendaient mes affaires, elles m’aidaient avec des gestes de gentillesse et de pitié, leur seul moyen de m’exprimer leur gentillesse et leur pitié. Encadrée par deux soldats, j’ai traversé des corridors sombres, longs, avec des carrefours et des tournants, un itinéraire compliqué. Les bottes des soldats résonnaient sur les dalles. Nous marchions vite. J’aurais voulu marcher plus vite. Ils m’ont laissée à une cellule dont la porte était ouverte. Appuyé au mur, Georges m’attendait. Je n’oublierai jamais son sourire.

Nous avons à peine eu le temps de dire tout ce que nous aurions voulu nous dire. Un des soldats...

[papaye 0]

Très émouvant Nelly, tu ne sais pas qui est l'auteur ???......

[papaye 0]

L'Amour ça va
et l'Amour ça vient


Quand il est venu je ne croyais pas
que l'Amour ait pu s'approcher de moi.
Il a su me dire ce qu'on aime entendre
et puis pour finir plein de pensées tendres.
Il voulait mon cœur, me portait des fleurs
et passait des heures à parler bonheur…
J'étais éblouie, je croyais en lui
et toute attendrie, je lui ai dit oui.
Par un mariage tout se termina
et dans un mirage la vie m'emmena.

L'Amour passe et vient,
entre dans nos cœurs,
ça nous fait du bien,
c'est le vrai bonheur...

Quand il est parti je ne croyais pas
que l'Amour ainsi s'éloigne de moi,
il a eu beau dire, je n'ai pu comprendre
et puis pour finir pas voulu entendre.
Il brisait mon cœur, regrettait ses fleurs
et passait des heures à dire ses malheurs.
J'entrais dans la nuit, m'accrochais à lui,
me sentais trahie, me sachant bannie.
Puis le mariage enfin se brisa
et par un naufrage tout se termina.

L'Amour vient et passe,
nous brise le cœur
et laisse la place
à plein de rancœur.


Papaye...

[papaye 0]

Coeurs tendres ...


Charmeur

Tu es un enchanteur,
tu as ravi mon cœur
et j’ai beau essayer,
je ne peux t’oublier.
Je sais je ne dois pas
mais c’est plus fort que moi .
Tu es dans mes pensées,
je ne peux te chasser.
De toi je suis éprise,
il faut que je le dise,
et je t’envoie plein de tendresse,
et je t’envoie plein de caresses…

Papaye ... ...

------------------------------------------------------------------------------------


Tourments

Mon cœur dit OUI,
mon corps dit OUI,
ma tête s’entête à dire NON.
Mon cœur crie OUI,
mon corps hurle avec lui,
ma tête veut avoir raison.
Alors j'entends mon cœur qui parle de bonheur,
et j'écoute mon corps qui parle de chaleur,
et ma tête toujours refuse l'oraison :
il n'est pas de bonheur
quand on vole les cœurs,
et ma tête s'entête à me faire la leçon…

Papaye ... ...

[steph 0]

papaye que c'est beau et vrai aussi

[Nelly&Adrien 0]

un soir pour rêver

un soir je me suis couchée pour rêver

a 1 h du matin le téléphone m'a réveillé
mon frère venait de se faire tuer

mon frère tant aimer
que je n'arrive pas a oublier

depuis se soir je ne sais plus me coucher
je n'arrive plus a rêver

un connard ,chauffard l'a tuer
et pour le reste de ma vie mes rêves sont brisés
voilà pourquoi je n'arrive plus a me coucher
juste pour rêver !!!

[papaye 0]

Souvenirs ...

Au détour d'un chemin
il y a le destin...
libère ta mémoire,
laisse vivre l'histoire;
ne la tiens pas figée,
tu n'es pas obligée.
Ton frère est dans ton coeur,
tu resteras sa soeur.
Montre lui que tu l'aimes
et brise enfin les chaines.
Pense à son ressenti
de te voir si meurtrie...
Offre lui ton bonheur,
soulage enfin ton coeur.
Libère ta mémoire,
laisse lui son histoire...


Pour Nelly avec toute mon amitié ... Papaye ......

[papaye 0]

Désespérance

Dépose enfin les armes,
laisse couler tes larmes .
Il y a dans ton coeur
et tant et tant de pleurs
que tout au fond de toi
tu te perds et te noies...
Sans renier ta peine,
accueille la sereine,
soulage ta douleur
qu'elle s'en aille et se meurt
et se transforme un jour
en un beau chant d'Amour...

amitiés ... ... papaye ...

[Nelly&Adrien 0]

Papaye

[Nelly&Adrien 0]

Ceux qui jugent les gens

Pourquoi toujours voir que ce qu'il y a de pas bien dans tous les gens ?
Ils doivent certainement avoir quelque chose de bon en dedans,
On ne lit quelque chose et l'on dit qu'ils font de mal,
Mais qui sommes-nous pour leur faire la morale ?
Des défauts tout le monde en a,
Vous comme moi, n'est ce pas ?
Mais comme ces gens se sont exprimé,
On ne voit plus aucune de leurs qualités,
Ce que je déplore dans ces cas,
C'est que ceux que l'on fait souffrir souvent ne le méritent pas,
Pourquoi juger la vie privée des gens ?
Avez-vous penser au mal que vous pouvez leurs faire ?
Qui eux n'ont rien à se reprocher,
Il est facile de juger sans vouloir croire qu'il y a du bon dans tous les gens.

[steph 0]

malheureusement ce n'est que veritée tres bien ecrit

[papaye 0]

Tout au fond


Il est des remontrances
malgré les apparences
qui semblent injustifiées
lorsqu'on est fustigé.

Mais peines et tourments
s'en iront doucement
d'où que vienne l'erreur
en parlant avec coeur...

Le bonheur est "trésor"
au même titre que l'or
il faut savoir chercher
car il est bien caché.

Cette infinie richesse
porteuse d'allégresse
est essence de vie,
mais trop souvent ravie...

Papaye

[Nelly&Adrien 0]

c'est très beau!

[Nelly&Adrien 0]

Le regard insultant!

Je le sents,dans mon dos.
Je le vois se regard.

Pervers er vicieux.
Pratiquement insolent.
Il me désigne,sans me connaitre.

Pour lui , je ne suis qu'une personne sans parole,ni pensée.
Sans réflection et sans coeur.

Ce regard n'a pas le droit,
D'être comme sa envers moi.
Il me doit le respect.

Mon innocence, ma pureté.
Je la perd, juste a cause de se regard.

Il n'a pas a me déshonorer,ce regard me dérange.
Ces remarques impropres, me dégoûte.

Mettez vous a ma place.
Ou alors essayez d'imaginer.
Ce que c'est de se faire salir.
Par ce regard sans raison.

Me blamer, m'accabler de se regard,
Qui me juge et me transperce.
Cela fait mal et c'est gratuit.

Il est si facile derrière un clavier,
De juger et de blesser.

Alors comprenez moi.
Essayez tout au moin.
Ou alors,arrêtez!

Un écran, un clavier est fait pour discuter.
Pour partager les bon moments.
Pour aider les autres dans leurs souffrances.
Pour s'exprimer et ma fois pour rigoler.

Ce regard, derrière son clavier et son écran.
Si il ne connait pas ses quelques points élémentaires.
Qu'il quitte la toile, qu'il parte faire un tour.

En un mot qu'il apprenne a se modérer!!!
Et qu'il revient avec un regard éclairé.

[papaye 0]

" Allons enfants ... ! ... ... " ... ...
...

[steph 0]

tout a fait d'accord sur ce petit texte qui en dit long sur ce qu'on vie tous les jours

[papaye 0]

La poésie est une précieuse alliée pour mettre des mots sur des émotions et ainsi exorciser les douleurs. Je pense pouvoir identifier la raison de ce petit poème. Et si c'est ce que je pense Nelly,

... ...

---------


De l'incompréhension
naissent des émotions
qui bien souvent nous laissent
au fond plein de tristesse.

Il n'est jamais trop tard
pour changer un regard;
en donnant la couleur,
celle qui vient du coeur,
agrémenter l'image
d'un nouvel éclairage
et par la perspective
effacer l'invective...

Pour la petite histoire,
si j'ai bonne mémoire,
tout est bien qui finit bien
beaucoup de maux pour rien...!

Papaye ...

[titine59 0]

bien dit papaye

Pour la petite histoire,
si j'ai bonne mémoire,
tout est bien qui finit bien
beaucoup de maux pour rien...!

[Vini 0]

[Nelly&Adrien 0]

Citation :

Pour la petite histoire,
si j'ai bonne mémoire,
tout est bien qui finit bien
beaucoup de maux pour rien...!

Exactement Papaye et Titine.
Très jolis se qui est écrit

[papaye 0]

Bon, j'avais bien senti alors ...! ... ...

[papaye 0]

Bien qu'il soit en hommage sur le post de mes pious ;Je le rajoute ici, car c'est aussi un poème ...

Tirlitte ... ....


dans un ultime battement d'aile
qui l'a laissée clouée au sol
Elle est partie ma toute belle
pour son tout dernier dernier vol...

tout doucement elle s'est enfuie
tout simplement sans faire un bruit.
dans le ciel au bout de la nuit.
Une nouvelle étoile luit...


...............................................................................

[Nelly&Adrien 0]

c'est très beau

[Nelly&Adrien 0]

Tirlite est partie.
après 12 ans de vie.
12 ans d'amours et de partage.
Usée par l'age.
Elle en a décidé ainsi.
Elle est partie tranquillement
En amenant avec elle
12 ans d'amours et d'affection
En laissant derrière elle
12 ans de plaisir et de complicité
Tirlite restera à jamais.
Elle est partie avec tous ses bagages
Elle a laissez un héritage.
Celui de ne jamais l'oublier.


Bonne route Tirlite

[papaye 0]

Très émouvant... ... merci Nelly pour cette gentille poésie... ... Je suis très touchée ... ...

[lolo78 0]

vous devriez faire un livre les filles que de literraires dans ce forum!

[papaye 0]

Sur mon forum de pésie une jeune poétesse a écrit ceci que je me permet de vous soumettre ne serait-ce que pour le sourire !...

La vache et le moineau

Un été , un champs de blé blet.
Les grillons grillonnaient
Un enfant voletait
En comptant les crickets,
Des oiseaux gambadaient
sous le vent qui riait..

Marguerite broutait
Des menthes et des bleuets.
Et l'enfant demanda :
"Pourquoi donc les vaches papa
Ne volent-elles pas ?

Un moineau maigrelet
Qui emportait du tabac,
Laissa alors tomber
Sur la tête bouclée
Une crotte sucrée
Minuscule et moulée.

Le papa alors s'exclama :
"Pourquoi les vaches
Ne volent-elles pas ?

tu vois ?

La morale de cette histoire
Que surtout tu ne suivras pas :

Pour tout ce que tu comprends pas
Nulle question ne poseras,
L'expérience ne tenteras pas,
ET la vie prendras comme elle va....


tiré des Fables de la Faline


.............. ....

[papaye 0]

Merci ... Lolo ... !!! ... ... ...

[papaye 0]

J'ai choisi de la mettre ici cette lettre car elle est pleine d'émotion et de poésie .

L'écrivain Gabriel Marquez a abandonné la vie publique pour des raisons de santé: cancer lymphatique. Dernièrement sa situation s'aggrave.Il a envoyé une lettre d'adieu à ses amis, et grâce à Internet, elle est diffusée à travers le réseau.



"Si pour un instant Dieu oubliait que je suis une marionnette en chiffon,et qu'il m'offre un morceau de vie, je profiterais de ce temps le plus possible.
Je suppose que je ne dirai pas tout ce que je pense, mais en définitif je penserais tout ce que je dis.
Je donnerais une valeur aux choses, pas pour ce qu'elles valent,mais pour ce qu'elles signifient.
Je dormirais peu, je rêverais plus. Je crois que chaque minute passée les yeux fermés représente soixante secondes en moins de lumière.
Je marcherais quand les autres s'arrêtent, je me réveillerais quand les autres dorment. Si Dieu m'offrait un morceau de vie, je m'habillerais simplement, me déshabillerais sous le soleil, en laissant à nu non seulement mon corps, mais aussi mon âme.
Je prouverais aux hommes combien ils se trompent en pensant qu'on ne tombe plus amoureux en vieillissant et qu'ils ne savent pas qu'on vieillit lorsqu'on cesse de tomber amoureux.
Je donnerais des ailes à un enfant, mais je le laisserais apprendre à voler seul. J'enseignerais aux vieux que la mort ne vient pas avec l'âge, mais avec l'oubli.
J'ai appris tant de choses de vous, les hommes.
J'ai appris que tout le monde veut vivre au sommet de la montagne, sans savoir que le véritable bonheur réside dans la manière de l'escalader. J'ai appris que quand un nouveau-né serre fort de son petit poing, pour la première fois, la main de son père, il le retient pour toujours.
J'ai appris qu'un homme n'a le droit d'en regarder un autre de haut que pour l'aider à se lever. J'ai appris tant de choses de vous, malheureusement elles ne me serviront plus à grand chose, car lorsqu'on me rangera dans ce coffre, je serai malheureusement mort.
Dis toujours ce que tu sens, et fais ce que tu penses.
Si je savais que je te vois dormir aujourd'hui pour la dernière fois, je t'embrasserais très fort et je prierais le Seigneur pour pouvoir être le gardien de ton âme. Si je savais que ce sont les dernières minutes où je te vois, je te dirais " je t'aime ", sans présumer bêtement que tu le sais déjà.
Il y a toujours un lendemain et la vie nous donne une autre occasion de faire bien des choses, mais si jamais je me trompe et que je n'ai plus que ce jour, j'aimerais te dire combien je t'aime et que je ne t'oublierai jamais.
Le lendemain n'est garanti à personne, qu'il soit jeune ou vieux. Aujourd'hui peut être le dernier jour où tu vois ceux que tu aimes. N'attends pas, fais-le aujourd'hui, car si demain ne vient pas, tu regretteras sûrement de n'avoir pas pris le temps d'un sourire, d'une caresse, d'un baiser, car tu étais trop occupé pour pouvoir faire plaisir.
Garde près de toi ceux que tu aimes, dis-leur à l'oreille combien tu as besoin d'eux, aime-les et traite-les bien, prends le temps de leur dire "je regrette", " pardonne-moi ", " s'il te plaît ", " merci ", et tous les mots d'amour que tu connais.
Personne ne se souviendra de toi pour tes pensées secrètes. Demande au Seigneur la force et la sagesse de les exprimer. Montre à tes amis et aux êtres chers combien ils sont importants pour toi."
Gabriel Garcia Marquez


un petit lien a son sujet
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriel_Garc%C3%ADa_M%C3%A1rquez

[titine59 0]

papaye c'est superbement bien dit

encore

[lolo78 0]

vous feriez bien d'imprimer et de l'envoyer à sandrine et nounou les filles !

[papaye 0]

Oui, Lolo mais Sandrine sera t'elle en état de réception ?

[Nelly&Adrien 0]

Je ne pense pas Papaye.

[titine59 0]

non surtout pas

ce n'est pas bon pour elle

ne pas l'envoyer svp merci

[papaye 0]

t'inquiète Titine ...

[papaye 0]

Ecrit en duo sur mon autre forum de poésie ...


Souvenirs pour un Duo Papaye/Alain24

Une case créole, au bout d’un blanc chemin,
Placée sur un piton (1), pas loin de l ‘océan,
Allée de cocotiers et de bougainvilliers,
Des volets à bascule, bardeaux en tamarin.
Un bassin dans la cour bordé de pierres piquées (2)
Recouvertes de mousse, fougères et orchidées
Arrosées d’un jet d’eau, un éden apaisant,
A l’ombre des bambous et des frangipaniers.
Assis sous la varangue (3), je médite et je bois
Un verre d’eau de coco et un jus d’ananas.
Senteurs de patchouli et fleur de seringa
Grace du colibri, beauté du pendula,
Ondule le plan d’eau, s’ébroue un beau martin (4)
Je sors de ma torpeur et ce rêve prend fin. (Alain)

Oui, j'ai dans mon salon un peu de ce pays,
Fauteuils en tamarin que je trouve jolis;
De cannage et volutes ils ont un air d'antan
Et dès que je m'assois j'entends le bruit du vent.
Ma mémoire s'éveille au grès des souvenirs
Et les images émergent au milieu des soupirs.
Sur la jolie console en tamarin aussi
Le Saint Géran m'évoque et Paul et Virginie.
Au bord de l'océan dans le ciel radieux,
Les ailes ouvert en grand plane le paille en queue
Survolant la falaise où les vagues en furie
Ecument et se fracassent sur les grands rochers gris .(Papaye)



1- Une colline - un mont

2- Pierres volcaniques

3- Véranda

4- Oiseau noir ressemblant à un mainate, en moins gros.


tamarins: pins de la Réunion dont le bois est plus dur que nos pins européens

Paille-en-queue ... un des oiseaux de l'Ile avec une très longue queue , comme une paille

Le Saint Géran est le bateau ayant fait naufrage aux abords de l'Ile Maurice et sur lequel Bernardin de St Pierre a rattaché l'histoire de Paul et Virginie

[Nelly&Adrien 0]

Bravo à vous deux c'est bien écrit.

[papaye 0]

Merci Nelly ...

[titine59 0]

et bien moi je suis allez a l'ile maurice 3fois

je rester a

curepipe ma belle famille y habiter, je peux coser creole

"cote to rester papaye " (ou habite tu )

j'ai passer d'agreable vacance ou j'ai danser le séga

je me suis aussi marier la bas avec un madras

[papaye 0]

Et oui Titine, le monde est petit allez, un p'tit mémoire ... !...


Un lien pour ceux qui curieux ...

http://www.mi-aime-a-ou.com/index.htm

( en cliquant sur découvrir l'Ile, puis sur chanson créole et "Petite Fleur" Puis en savoir plus sur G Fourcade , vous aurez le bonheur d'entendre la chanson en Créole )

Et les paroles d'un petit Séga:"Petite Fleur" ( hymne de la réunion en quelques sortes )

Petite fleur

Vi souviens Nénère adorée
Le p'tit bouquet que vous la donne à moin
Nana longtemps que li l'est fané
Vi souviens bien, com' ça l'est loin

{Refrain:}
Petit' fleurs fânées
Petit' fleurs aimées
Di à moin toujours
Couc' c'est qu'l'amour

Ni marché dans la forêt
Y faisait bon y faisait frais
Dan'z'herbes l'avait la rosée
Dan' le ciel z'oiseaux y chantaient

Depuis ça le temps l'a passé
Y reste rien qu'un souvenir
Quand mi pense mon cœur l'est brisé
Tout ici, com' ça doit finir

Paroles: G Fourcade
musique; Jules fossy

[steph 0]

j'ai beau attendre papaye mais je n'arrive pas a ecouter cette chanson créole

[papaye 0]

bon essaye ce lien directement !!!
http://www.mi-aime-a-ou.com/petite_fleur_fanee.htm

[steph 0]

c'est pareil ca viens surement de mon ordi il doit me manquer quelque chose

[papaye 0]

Bon ben dommage ...

[titine59 0]

moi jai bien l'image mais pas de son

alors la je vais chercher pourquoi

merci papaye

[papaye 0]

Ben oui, parce que j'ai mis le même lien sur mon forum de poésie et ça passe !...

[papaye 0]

Elle en a mis du temps...



Elle en a mis du temps avant que de partir
Sur son petit lit blanc ne voulait pas mourir.
Chérie par ses enfants qu'elle savait voir venir
Elle retenait le temps, ne voulait pas s'enfuir,
Craignant de les peiner en délaissant la vie.
Chaque soir se battait pour gagner du sursis,
Ignorait la douleur, n'écoutait que son cœur,
Protégeait ses enfants de la peine et des pleurs,
Heureuse de les voir lui rendre son amour
Elle priait plein de fois de vivre encore un jour.
La vie s'en est allée, la mort lui a ravie.
Il ne faut pas pleurer elle est au paradis.
Elle en a mis du temps avant que de partir.
Elle en a mis du temps avant que de mourir...




Papaye

[Nelly&Adrien 0]

Rhoooooooo que c'est beau et tellement vrais, merci Papaye pour se beau partage d'émotion.