Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
CedrikG

Présentation Pterinochilus chordatus

Messages recommandés

Pterinochilus chordatus (GERSTÄCKER, 1873)

Famille: Theraphosidae
Sous famille: Harpactirinae
Genre: Pterinochilus (POCOCK, 1897)
Espèce: chordatus (GERSTÄCKER, 1873)

Identifiée en 1873 par GERSTÄCKER avec un spécimen male retrouvé à Dschagga, au Kenya. GERSTÄCKER a également identifié Eucratoscelus constrictus mais c’est les deux seul que je connais à son nom.
Avec sa grande distribution géographique, on retrouve le specimen sous différentes formes de couleures, mais les formes plus pâles sont plus rares. Passant de très foncée (DCF)pour la forme la plus commune a beige pâle (LCF)qui sont plus rares à brune (TCF). L’abdomen est marqué par la signature traditionnelle des Harpactirinae mais moins visible que chez la P. lugardi ou P. murinus. Masque qui entoure la région oculaire.


Distribution geographique
C’est intéressant car elle est un peu écartés des autres espèces Pterinochilus, au lieux de se concentrer sur la partie centrale, sud et est, celle-ci habite également la régions est … Kenya, Tanzanie et Uganda, mais envahit sur le territoire nord-est … Éthiopie, Sudan et Somalie. Bien sur, il n’y a pas eu énormément d’expéditions pour étudier l’habitat naturel et la distribution géographique de cette espèce en particulier, peut-être habite-t-elle un territoire plus grand aussi grand soit-il présentement, quand on regarde les autre espèces Pterinochilus ça ne serait pas surprenant!



Climat
Selon ce qu’on sait de leur répartition, elle semble être concentré sur le sud du Kenya … je trouve juste étrange qu’elle soit localiser dans le même secteur que la Pterinochilus murinus forme orange Usambara … Ce qui prouverait que les recherche on été fait des secteur limités. Par contre de ce qu’on en sait, la partie sud du Kenya habite beaucoup de Pterinochilus chordatus, nous allons donc utiliser ce secteur pour nous donner une idée dans quelle type de climat ils peuvent vivre.

Nairobi – Kenya
Température moyenne Jour - Nuit
( C. / F. )
• Janvier : 25 / 77 - 12 / 54
• Février : 26 / 79 - 13 / 55
• Mars : 25 / 77 - 14 / 57
• Avril : 24 / 75 - 14 / 58
• Mai : 22 / 72 - 13 / 56
• Juin : 21 / 70 - 12 / 53
• Juillet : 21 / 69 - 11 / 51
• Août : 21 / 70 - 11 / 52
• Septembre : 24 / 75 - 11 / 52
• Octobre : 24 / 76 - 13 / 55
• Nobembre : 23 / 74 - 13 / 56
• Décembre : 23 / 74 - 13 / 55

Si nous nous basons sur ces informations, on peut constater un refroidissement d’avril à août, et que les nuit tout au long de l’année sont particulièrement fraîche, c’est pourquoi les tunnels dans lesquels ont les retrouve sont particulièrement importants pour avoir une température stable.

Précipitations moyennes / mois ( en MM )

• Janvier : 38
• Février : 64
• Mars : 125
• Avril : 211
• Mai : 158
• Juin : 46
• Juillet : 15
• Août : 23
• Septembre : 31
• Octobre : 53
• Novembre : 109
• Décembre : 86

Pas besoin d’avoir deux yeux pour constater que la saison humide se passe de novembre a mai, tout le contraire de certains pays de l’ouest. Cela dit, les deux s’équivalent, pendant que l’un est dans une saison sèche l’autre est dans une saison humide et vice versa.

Saison sèche de juin à octobre, avec très peu de précipitation.

Mais par curiosité, allons voir le climat de la régions centrale de l’Éthiopie, pour comparer ...

Harrar - Éthiopie
Température moyenne Jour - Nuit
( C. / F. )
• Janvier : 25 / 77 - 13 / 55
• Février : 26 / 78 - 14 / 57
• Mars : 27 / 80 - 14 / 58
• Avril : 27 / 80 - 15 / 59
• Mai : 27 / 80 - 15 / 59
• Juin : 26 / 78 - 14 / 58
• Juillet : 24 / 75 - 14 / 57
• Août : 23 / 74 - 14 / 57
• Septembre : 24 / 76 - 14 / 58
• Octobre : 26 / 78 - 14 / 58
• Nobembre : 26 / 78 - 13 / 56
• Décembre : 26 / 78 - 13 / 56


Précipitations moyennes / mois ( en MM )
• Janvier : 8
• Février : 33
• Mars : 76
• Avril : 119
• Mai : 127
• Juin : 89
• Juillet : 130
• Août : 160
• Septembre : 94
• Octobre : 36
• Novembre : 15
• Décembre : 10

Différent mais semblable en même temps. Oui les saisons changent un peu mais le tout s’équivaut, un point intéressant est qu’au Kenya les précipitation sont plus abondantes ce qui n’est pas tellement une surprise vue la proximitée de la côte.

Je ne suis pas certain d'avoir à préciser qu'il ne faut pas verser 200 mm d'eau dans le terrarium. Ces chiffres ont pour but de simplement savoir les saisons sèches - de pluie - chaude - plus tempérée. La vaporisation dépend de la ventilation de votre terrarium et de la pièce, le méthode de chauffage utilisé pour la maison, temps sec ou humide ... vous devez trouvez vos propres méthodes de vaporisation et constitution de terrarium en observant, expérimentant par essais-erreur pour arriver à un résultat dont votre mygale semble s'adapter le plus rapidement.




Comportement en terrarium
Espèce principalement terrestre et fouisseuse que l’on retrouverais dans les étendues d’herbes, cachés dans leur tunnels, je dis fouisseuses mais ca n’a rien à voir avec les espèces Hysterocrates, donc disons plutôt terrestre-fouisseuse. En captivité, elles aiment bien se cacher a 5 ou 6 centimètres sous le sol ‘’fournir d’avantage de substrat’’ avec des roches entre-croisées a la sortie de sa retraite, vous pouvez également fournir quelques feuilles près de sa retraite, ce qu’elle utilisera comme barricade supplémentaire presque assurément.



Comme toutes espèces Pterinochilus, elles peuvent avoir une attitude défensive face a un intrus dans leur environnement, la précaution est de mise surtout quand on mixe leur rapidité a leur venin plus toxique que beaucoup d’espèces communes. Une mauvaise morsure d’une femelle adulte peut vous amener à des sensations de douleur intense, crampes, nausée, étourdissement, sueur et vomissement peuvent être vue chez les sujets nerveux de la situation. Ces symptômes sont simplement ce qu’on a pu observer chez les sujets mordues, il faut savoir que chaques individus réagissent différemment à une morsure, par sa tolérante aux douleures, sa défenses contre le venin, sa nervosité, grandeur, poids et santé physique du sujet … trop de facteurs bref !
Selon mon expérience personnelle, on peut observer cette espèce plus souvent hors de son terrier que P. murinus et P. lugardi, et ne montre aucune tendance arboricole contrairement a la P. murinus.



Croissance
Rapide, la durée exacte est bien sur variante et de toute façon je n’ai pas eu de spécimen passant de mygalons a une grosse femelle adulte, donc ca serait dure a dire. Les femelles atteignent 50 MM. Gardé a 25 degrés celcius, bien nourri, vous pouvez avoir une juvénile large en un an, près de 40 MM.



Diète
J’ai répertorié plus d’une centaine d’espèce de rongeur, exemple d’un d’entre eux
http://www.ethiopianwolf.org/Images/SideBanner8.png
7 espèces de lézards qui sont par contre principalement arboricoles , exemple
http://www.tallbo.com/bilder/cordylus/c_rhodesianus.jpg
provenant de l’Afrique de l’Est mais malheureusement très peu d’information sur les insectes sont disponible.



Son identification
Elle est assez facile à indentifier évidemment par sa couleur foncée dans la la forme la plus commune ‘’DCF’’, elle peut par contre parfois donner du file à retordre avec la Ceratogyrus meridionalis, qui peut porter à confusion

Ceratogyrus meridionalis
http://homepage.ntlworld.com/the.tarantula.store/C.meridionalis.htm
Pterinochilus chordatus
http://homepage.ntlworld.com/the.tarantula.store/P.chordatus.htm


La différence se trouve sous la mygale, la Ceratogyrus meridionalis a le dessous de l’abdomen foncé tant dis que ceux des espèces Pterinochilus sont pales. La Ceratogyrus meridionalis possède une bande pâle qui traverse la régions de l’épigastrique en passant par les orifices pulmonaires antérieurs qui sépare face foncée de l’abdomen et du sternum. C’est la meilleure manière de distinguer physiquement ces deux espèces.

Mais lorsque les formes plus pâles apparaissent comme la ‘’LCF’’, alors là ca peut porter à confusion avec P. lugardi!

Pterinochilus chordatus
http://baboonspiders.de/popup_galerie.php?id=109
Pterinochilus lugardi
http://s97.photobucket.com/albums/l213/BaboonSpider/African%20species/Pterinochilus%20genus/lugardi/?action=view&current=lugardi-3.jpg

Si on regarde son physique on s’aperçois que l’abdomen et la carapace de la P. chordatus forme pale sont un peu plus fournis en détails, ce qui cache un peu la marque typique Harpactirinae de l’abdomen, qui est donc un peu plus visible chez la femelle mature P. lugardi. P. chordatus est légèrement plus grosse que la P. lugardi d’environ un centimètre, femelle mature comparé une sur l’autre.

Mais si on veut être sur de son identification, on attend pour son exuvie, et on regarde les points suivants, car elle possède …

• Aucun pique sur les maxilla, ni de spermathèques recourbés, exclue de Pterinochilus murinus
• Aucun lobes terminaux sur les spermathèques mais plus de plume sur la face rétrolateral du chélicere ‘’retrolateral chelicera scopulae’’ que la P. lugardi, on exclue donc de cette dernière.
• Aucune bande abdominale, exclue de Ceratogyrus meridionalis.




Reproduction
Les males maturent au mois de Juillet au Kenya. Avec un mâle mature jeune et une femelle mature post mue et bien nourrie, les chances de succès sont assez grande car comme toute les espèces de ce genre si la femelle en gestion est gardée bien nourri, à 25 ou 26 degrés celcius avec réduction de vaporisation dans le terra, mais pas arrêt complet. Un fait intéressant pourtant souvent inconnu de beaucoup d’éleveurs est le sac que produisent beaucoup d’espèces Harpactirinae et toutes les Stromatopelminae sont fixes et non mobile et rond. La femelle produit un cocon serré qui tiendra les œufs bien ferme, et l’entoure d’un cocon très épais qui non seulement les protège des prédateurs, de la mère qui pourrait avoir une soudaine envie de croquer dedans et en plus ca leur fait un endroit sécuritaire lors de la sortir du cocon au stade larve et ensuite nymphe ou ils peuvent encore une fois se nourrir en ayant une porte de secoure rapide !
http://s97.photobucket.com/albums/l213/BaboonSpider/African%20species/Heteroscodra%20genus/maculata/?action=view&current=sacH.jpg

Pour terminer je dirais que c’est définitivement une espèce sous-estimé comme beaucoup d’espèces Africaine d’ailleurs.


Mais l'humain étant ce qu'il est, il n'y avait pas vraiment d'autres fin possible que celle ci ...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...