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cesar-passion-elevage

Maladie mortelle transmise par le renard.

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Bonsoir,

C'est une maladie mortelle (pour l'homme dans quasiement 100% des cas) que nous apporte ce charmant canidé !!!

Voici un explicatif parut dans ce site:
http://www.apa73.free.fr/Gale.html


Le ténia du renard tue en France 10 humains chaque année, et il n'existe aujourd'hui aucun moyen de soigner ceux qui sont contaminés. Or l'épidémie, cantonnée jusqu'à présent à quelques régions, est en train de s'étendre. Le ténia échinocoque est un minuscule parasite (1 mm de longueur au stade adulte) qui, normalement, s'épanouit, heureux et prolifique, dans l'intestin grêle du renard. Il y pond des millions d'œufs microscopiques que le goupil se fait le plaisir de répandre dans la nature, avec ses crottes. La végétation ainsi contaminée est absorbée par les campagnols et autres petits rongeurs sauvages, proies habituelles du renard. Chaque fois qu'un campagnol est mangé par un renard, la boucle est bouclée, et on repart pour un tour. Car les œufs invisibles du ténia se sont développés dans le foie du rongeur, s'y sont chargés en larves, n'attendant justement que ça : être avalés par un renard, ou encore un chien, ou un chat, pour aller s'installer au chaud dans son intestin et y pondre à leur tour leurs œufs. Ce mécanisme bien rodé fonctionne à la perfection depuis la nuit des temps, ne paraissant incommoder ni le renard ni le campagnol. Hélas ! il arrive - et, semble-t-il, de moins en moins rarement - que l'homme s'intercale dans le circuit. Alors c'est la catastrophe : largement ignorée, l'échinococcose alvéolaire humaine (EAH) est une maladie gravissime, mortelle, incurable ou peut s'en faut, donc le diagnostic intervient lorsqu'il est trop tard, après un délai d'incubation de cinq à trente ans (dix ans en moyenne), au cours duquel le parasite sournois a ravagé "à bas bruit" le foie de la vitrine. Les renards investissent de plus en plus les zones urbaines, aux poubelles appétissantes. Depuis 1983, on a enregistré en France 260 cas d'échinococcose humaine, affection qui cause une dizaine de décès chaque année. Soit, jusqu'à nouvel ordre, "beaucoup plus que la vache folle, dont on parle tant ", constate le professeur Dominique Vuitton, de la faculté de médecine de Besançon. Cette spécialiste explique : "Lorsqu'il absorbe l'œuf de ce ténia, via des aliments comme les salades, fraises ou myrtilles - contaminées par les déjections de renards, de chiens ou de chats infectés - l'homme se met bien malgré lui à jouer le rôle du campagnol". Dans le foie de sa victime humaine, le parasite à l'état larvaire attend d'être mangé par un renard, ce qui n'a évidemment aucune chance de se produire. Alors, au lieu de devenir adulte, la larve grossit démesurément, multipliant dans le foie ses cellules de larve, comme une tumeur cancéreuse. On a largement cru avoir affaire à un cancer, dit "cancer vermineux du foie", et d'ailleurs "c'est bel et bien un cancer dit Dominique Vuitton, mais un cancer venu d'ailleurs, formé à partir de cellules étrangères et capables de métastaser à peu près partout, y compris dans le cerveau".


Professeur d'écologie à l'université de Besançon, Patrick Giraudoux évoque lui un horrible "Allien" qui n'est pas de science-fiction, ou encore un terrifiant "Fantomas des prairies". Quant à Karine Bardonnet, parasitologue et épidémiologiste, toujours de l'université de Besançon, elle constate que cette maladie, qui reste rare, a tendance à le devenir un peu moins, et surtout à déborder des zones où elle se cantonnait traditionnellement - Lorraine, Savoie, Franche-Comté. La Franche-Comté surtout, où l'on a enregistré près de la moitié de tous les cas de décès en France depuis une vingtaine d'années. C'est pourquoi Besançon est devenu en quelque sorte la capitale de la lutte contre l'échinococcose alvéolaire humaine. Une équipe pluridisciplinaire réputée s'y est formée, qui intervient régulièrement aussi à l'étranger, là où se retrouvent des conditions favorables au parasite (essentiellement le froid et l'humidité). L'EAH fait aussi des ravages dans certaines régions de Chine, et sévit également dans le Jura suisse, en Allemagne, en Alaska, au Japon. En France, nul ne suppose qu'elle pourrait se mettre à tuer sur une grande échelle. Toutefois, Patrick Giraudoux redoute une extension (des cas ont été détectés récemment en Ile-de-France, Normandie, Languedoc, régions jusqu'ici épargnées), et estime que " les clignotants sont à l'orange". Pour plusieurs raisons. Le remembrement et les pratiques agricoles productivistes favorisent le pullulement des campagnols, alors que les renards se multiplient eux aussi avec la disparition de la rage.
D'autre part, ces mêmes renards, en quête de confort, investissent de plus en plus les zones urbaines, avec jardins tranquilles et poubelles appétissantes. Or on a constaté que les renards capturés à Zurich et à Stuttgart sont, pour 20 à 40% d'entre eux, porteurs du ténia échinocoque. Même si aucune étude n'a été faite, il n'y a aucune raison de supposer qu'il n'en va pas de même en France. Enfin, tous les chiens et chats suffisamment libres de leurs mouvements pour attraper un rongeur sauvage sont susceptibles de contracter, puis de disséminer la maladie. En Haute-Savoie, un examen portant sur tous les chats domestiques amenés chez le vétérinaire pour y être piqués a montré que 6% d'entre eux étaient infectés. On ne peut jamais être sûr que la monstrueuse larve n'a pas essaimé ailleur

Pour toutes ces raisons, et sachant que - on l'a vu - l'EAH ne se manifeste que cinq à vingt (voire trente) ans après l'inoculation, on pourrait, à moyen terme, ne pas être à l'abri de très mauvaises surprises. Certes, l'échographie du foie permet désormais de détecter l'échinococcose à un stade relativement précoce - mais encore faut-il avoir une raison de se livrer à cet examen. Bien sûr, on dispose depuis vingt ans d'un médicament antiparasitaire efficace - mais celui-ci ne tue pas la "tumeur", il ne permet que de bloquer son évolution moyennant un lourd traitement à vie. Enfin, l'ablation chirurgicale des régions atteintes du foie, voire le remplacement de l'organe par une greffe, débouche parfois sur la guérison - mais à quel prix ! D'ailleurs, on ne peut jamais être sûr que la monstrueuse larve n'a pas essaimé ailleurs, pour mieux revenir : à l'hôpital Miniez de Besançon, il est arrivé que l'on regreffe jusqu'à trois fois le même malade… en vain. Mieux vaut donc prévenir. C'est pourquoi, les spécialistes, unanimes, conseillent de ne plus jamais consommer à l'état cru des aliments récoltés à faible distance du sol dans la nature, ou dans un jardin non clôturé. Champignons, fruits, pissenlits, etc. : il faut absolument les cuire, car un lavage, même énergique, ne saurait éliminer ces œufs microscopiques qui résistent à tout, congélation comprise, sauf à la chaleur. Qu'on se le dise: Les tartes aux fruits des bois devront dorénavant "être passées à four chaud quelques minutes, après dressage des fruits crus sur le fond de pâte déjà cuit". Et tant pis si c'est un peu moins bon…

A bientôt.

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merci cesar pour toutes ces informations!
cela donne beaucoup moins envie de le cuisiner: Rolling Eyes

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Bonsoir,

Je n'ai pas encore tout lu mais je n'ai pas envie d'un ragout de renard...Beurkkkkkkk

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ouaw vous etes gatés vous avec ces renards! lol!
il y a une maladie qui se transmet par le rat et qui est transmissible à l'homme par les animaux comme els chats ou les chiens!
je vais rechercher ça et poster!

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Bonjour,

J'ai pris le temps de lire tout l'article ce matin (merci César)...9a donne des frissons quand même...Je vais soigneusement enfermer mes salades maintenant ....

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