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Regis16

La pintade commune (Pintade de Numidie)

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La Pintade de Numidie ou Pintade Casquée




Ordre : Galliformes
Famille : Numididés

Nom scientifique : Numida meleagris
Synonymes : , Helmparelhoen (Neerl), Helmperlhuhn (Alle), Faraona (Ital), Pintada Común (Espa), Helmeted Guineafowl (Angl)
Pintade de Numidie

Biométrie :
Taille : 60 à 65 cm
Envergure : 95-100 cm
Poids :

Origines :

S'il est un oiseau mal connu, la pintade est celui-là... Je ne parle pas de la volaille à rôtir, mais de l'oiseau africain compagnon des premiers hommes sur cette terre qui à vue naître l'Humanité. Etrange destin, cet oiseau connu et exploité par l'homme depuis toujours n'avait jamais accepté la domestication. Il nous apparaît aujourd'hui exactement semblable à ses ancêtres des millénaires passés.

Le nom italien de la pintade, faraona, désigne la vallée du Nil comme la patrie d'origine de cet oiseau, et le nom anglais, les côtes de Guinée. Il y en a d'autres plus énigmatiques encore.

La pintade fait partie de l’ordre des gallinacés, aux côtés notamment de la poule, la caille, le faisan, etc. Elle trouve son origine en Afrique, où on la rencontre encore parfois à l’état sauvage. Elle est connue depuis 2000 ans. Elle tient son nom actuel du portugais "pintado", qui signifie "bigarré". Ce nom lui a été attribué en référence à ses plumes grises tachetées de blanc.

Anatomie :




Variétés

Il existe sept espèces de pintades, de taille moyenne (de 43 à 72 cm), grégaires, au mode de vie terrestre, et pour la plupart au plumage grisâtre ponctué de blanc.

La variété type de la pintade domestique est la variété grise ou bleue, c'est-à-dire issue de son ancêtre sauvage : la couleur de base est un gris-bleu bien uniforme et régulièrement parsemé sur tout le corps de petites perles blanc argenté ; les tarses sont gris rougeâtre à orange ou marbrés.

Les autres variétés sont apparues par suite de la domestication ; les perles s'y retrouvent, seule la couleur de fond du plumage change :

-variété lilas ou bleu azur
-variété bleu clair ou couleur sauvage clair
-variété chamois dite parfois blanche,
-variété isabelle à couleur de base beige.



Toutes les variétés de pintade citées ci-dessus sont admises avec des perlures réduites.

A noter qu'il existe en Afrique d'autres pintades qui n'ont pas été domestiquées : pintade vulturine, pintade noire, pintade à poitrine blanche, pintade à huppe noire, pintade du Kenya.


habitat

Les pintades casquées fréquentent les endroits chauds et plutôt secs, les paysages ouverts avec des buissons et des arbustes clairsemés. Son habitat idéal correspond en fait à la savane et aux terres arables où elle trouve tous les ingrédients et les ressources nécessaires à son alimentation et les sites propices à l'établissement de son nid.

Comportements :

La pintade casquée à un instinct grégaire très développé, formant des bandes que l'on peut estimer à 25 individus en dehors de la saison de reproduction. Elle court vivement sur le sol et ne prend son vol qu'en cas de danger. En outre, elle se perche, pour passer la nuit sur les branches d'un arbre isolé. Quand elle est dérangée, elle émet un fort cri strident. En général, les pintades forment des collectivités assez bruyantes qui ont su mettre au point tout un système d'alarme et de vigilance qui leur permet parfois d'échapper à leurs prédateurs naturels, les carnivores.



La pintade vole peu, mais court surtout sur ses longues pattes. En vol, les ailes paraissent plus larges et les battements plus lents que chez les perdrix

Nidification :

A l'état sauvage la pintade est monogame mais dans quelques cas assez rares, elle est devenue polygame à la suite d'une longue domestication chez des éleveurs. qui, écoutant les conseils d'aviculteurs en chambre, donnaient plusieurs poules à un coq. Il est à remarquer que même dans ce cas et en dehors de la favorite, les autres femelles ne reçoivent que rarement les faveurs du mâle, c'est ce qui explique le petit nombre d'oeufs fécondés récoltés dans les parquets nombreux.

Dans le milieu naturel : Au moment de la nidification, les pintades forment des couples et restent unies pour la vie. La femelle bâtit son nid sous un buisson, dans les hautes herbes ou dans tout autre endroit suffisamment dissimulé par la végétation. La cavité qu'elle aménage en grattant avec ses pattes, est garnie sommairement de quelques feuilles. Elle pond ensuite 6 à 20 oeufs qu'elle couve seule. Les deux parents s'occupent de l'éducation des pintadeaux qui se nourissent seuls dès la naissance. Il peut arriver exceptionnellement qu'une cinquantaine d'oeufs soient trouvés dans un seul et même nid. On suppose qu'elle représente la ponte de plusieurs femelles.

En captivité : La pintade est une mère médiocre.
Il vaut mieux confier ses œufs à une poule ou à un incubateur artificiel. Son nid peut être entérré jusqu'à 15 cm de profondeur dans un sol meuble!

Les bienfaits de sa viande

La pintade possède des qualités nutritionnelles très intéressantes. Elle est tout d’abord peu calorique, puisque 100 g de viande cuite n’apportent que 155 calories.

Elle fait par ailleurs partie des viandes les plus maigres, avec seulement 5 % de matière grasse. Ces graisses, les lipides (6,4 g pour 100 g de viande), sont par ailleurs essentiellement constituées d’acides gras insaturés, qui ont des effets bénéfiques pour le corps, en particulier pour la santé cardiovasculaire. C’est ainsi un aliment pauvre en cholestérol.

La pintade est la volaille qui renferme le plus de protéines : 23 g pour 100 g de viande. Cet apport est important car les protéines sont indispensables pour la construction et la réparation des cellules de l’organisme. Le fer est également présent en quantités intéressantes (2,5 mg pour 100 g), qui peuvent vous éviter d’avoir des carences.

Cet aliment fournit par ailleurs de bonnes quantités de vitamines et minéraux. Parmi ces minéraux, le magnésium permet de préserver l’équilibre nerveux et musculaire. La pintade apporte par ailleurs 153 mg de phosphore pour 100 g de viande. Mais elle vous procure également un apport en vitamines, du groupe B en particulier. Celles-ci contribuent à l’utilisation des sucres, des protéines et des lipides par votre organisme, pour fournir aux muscles l'énergie dont ils ont besoin

Valeurs nutritionnelles pour 100 g

Protéines 23 g
Glucides 0 g
Lipides 6.4 g
Calories 155 kcal

les oeufs

L'œuf de pintade est fabuleux! on ne tarit pas d'éloges sur les qualités de l'œuf de pintade. Sa coquille plus épaisse le protège des chocs ; sa durée de conservation est d'au moins un mois à une température de 10 °C ; " sur le plan gustatif, c'est une splendeur "l. Quelques grands chefs ont su l'utiliser pour accompagner leur cuisine gastronomique. Une pintade femelle pond 170 à 180 œufs en 35 semaines.

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L’ÉLEVAGE DES PINTADES

L ‘intérêt porté par le consommateur à la pintade a conduit certains aviculteurs’ à étudier de plus près l’élevage de ce volatile dont la saveur rappelle très agréa­blement le goût du gibier. Cet oiseau offre des débouchés qui ne sont pas négligeables. La pintade peut fournir du
« gibier » à certains consommateurs qui ne peuvent se payer le luxe d’acheter du faisan, de la perdrix ou de la bécasse.Cependant, il ne~ faut pas en déduire que l’élevage d’un troupeau de pintades est facile et sans risques. En effet, ces animaux se différencient des poules et des poulets par une maladresse plus grande, un caractère sauvage et farouche qui rendent leur exploitation délicate et demandent un maximum de soins.

Le pintadeau est frileux

Dès la naissance, les pintadeaux, plus frileux que les poussins, demandent une température sous éleveuse plus élevée. La première semaine, la température devra se situer entre 39 et 38°. Ensuite, on diminue de 3° par semaine jusqû’à ce que 21° soient atteints. Cette température de 21° est celle que l’on doit trouver dans le local d’élevage des jeunes.
La température du local doit etre comprise entre 18° à 20 °C.

La température sous la lampe d'élevage doit être répartie de la façon suivante:

1e semaine 39 °c
2e semaine 36 °c
3e semaine 33 °c
4e semaine 30°c
5e semaine 27°C pour arriver à 24 °C à la fin de la 6e semaine et 20 °C à la 7e semaine.

Une bonne litière

La litière ne pose généralement pas de problèmes, il faut éviter cependant que la surface du sol ne sôit trop lisse, car les jeunes sônt beaucoup plus vifs que les poussins et risquent de se faire mal en glissant. On évitera également les matériaùx trop petits àl’origine qui se transforment vite en poussière sous I ‘effet du grattage important effectué par ces animaux.

Espace vital

En raison de la vivacité des pintadeaux, il est recommandé de leur réserver plus de place que pour les poussins ordi­naires (300 pintadeaux suffisent pour une éleveuse prévue normalement pour 500 poussins).

Des mangeoires et des abreuvoirs


Prévoir le même nombre de mangeoires et d’abreuvoirs que pour les poussins. Les mangeoires ne seront remplies qu’à moitié, tout au plus, car on assiste à un gaspillage très important si les mangeoires sont abondamment pourvues. D ‘autre part, il est nécessaire de les disposer à un niveau plus bas, car les pintadeaux sont plus petits que les poussins. Les abreuvoirs devront être adaptés pour éviter tout risque de noyade. Les premiers jours, il est bon d’apprendre aux pintadeaux à boire en leur trem­pant le bec dans l’eau qui, cela va de soi, doit toujours être conservée très propre.

Des vitamines et des protéines

L’aliment distribué aux jeunes sera analogue à celui des dindonneaux avec un taux élevé de protéines (26-27 °/j et de vitamines. Il est indispensable qu’il contienne des anti­biotiques et des anti-coccidiens jusqu’à l’âge de 8 semaines. Ensuite, des céréales sont ajoutées à la ration. Au cours des deux dernières semaines, on peut distribuer de la farine de maïs mélangée à la pâtée, ce qui favorise l’engrais­sement et améliore la qualité de la chair. Dans un élevage bien conduit, les animaux atteignent leur poids commercial d’environ 1,2 kg à l’âge de 12 semaines (ce qui correspond à une croissance de 100 g par semaine). D ‘autre part, le rendement de la nourriture est de l’ordre de I kg de gain de poids pour 3 kg de nourriture.

De la propreté et du calme

Apparemment, les pintades sont moins sensibles aux maladies que les poules, mais elles peuvent contracter la maladie de Newcastle, la pullorose et la coccidiose.Une grande partie des pertes par mortalité concerne des pintadeaux qui ont été écrasés dans un attroupement provoqué par une frayeur collective. Aussi, doit-on éviter le bruit et les mouvements autour des animaux.

L’élevage des reproducteurs

Les pintades sont des oiseaux encore sauvages et il est nécessaire que les femelles reproductrices aient l’impression de jouir d’une certaine liberté pour pondre. La conduite de I elevage des reproducteurs pourra s inspirer avec bonheur de celle de l’élevage des faisans. Dès l’âge de 7-8 semaines, les futurs reproducteurs seront élevés à l’extérieur, dans un parquet suffisamment vaste pour ne pas dépasser une densité de I animal pour 7 m2. Le parquet sera entouré de grillage de 2 m de haut et recouvert par un filet à mailles fines. Un abri sera aménagé dans ce parquet pour que les animaux puissent semettre à l’abri quand les conditions atmosphériques sont défa­vorables (les jeunes pintades craignent l’humidité). Dès les premiers beaux jours du printemps, lés oiseaux seront transportés dans des parquets de ponte à raison de 4 à 5 femelles pour 1 mâle. Là ponte commence avec la poussée de l’herbe et atteint rapidement un taux de 70 %. Chaque femelle pond de 80 à 100 oeufs de mars à août. Après le mois d’août, certaines poules peuvent continuer à pondre mais les oeufs sont, le plus souvent, infertiles. L’alimentation des reproducteurs sera composée par moitié d’aliment du commerce et par moitié d’un mélange. L’élevage des pintades ne pose pas de problème technique insurmontable. L’éleveur doit, cependant, avoir toujours présent à l’esprit Je fait que ce sont des animaux à carac­tère sauvage qu’il ne faut pas effaroucher. Le calme le plus complet doit régner autour des locaux d’élevage. En outre, des précautions doivent être prises lors d’un trans­fert des animaux d’un endroit à un autre; il est conseillé de ne pas attraper les animaux un par un, mais de les conduire en troupeau. Pour cela, il est bon de prévoir des claies ou panneaux grillagées que l’on disposera le long du trajet emprunté de façon à former un couloir de passage.

Vu les moeurs naturelles de ces animaux (monogames) il est utile de diminuer le taux de femelles pour 1 mâle

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Bonjour,

J'aime beaucoup tes fiches techniques Régis, elles sont complètes, claires.

je ne sais pas où tu trouve tout ces reseignement mais tu es un puits de sciences lol!

Tu ne peux pas m'en mettre une sur les canards de barbarie s'il te plait

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merci beaucoup!

bah chaque fiche c'est 1 heure de recherche et d'assemblage! lol
voilà pourquoi j'en met de temps en temps!
mais la prochaine sera pour toi Wink

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