Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Regis16

Le Canard de Barbarie

Messages recommandés

le canard de Barbarie




Ordre : Anseriformes
Famille : Anatidae
Genre : Cairina
Nom binomial : Cairina moschata

Généralités sur l’espèce :


Le Canard de Barbarie (Muscow duck ou Cairina moschata) originaire d’Amérique centrale, atteignit l’Europe après 1500 sur initiative des Espagnols. Toutefois c’est seulement au cours des dernières années que cette espèce s’est diffusée sur une grande échelle dans différents pays en remplaçant, d’abord partiellement, le canard commun et l’oie, pour occuper ensuite la première place dans l’élevage intensif pour la production de viande de canard.

Le canard de Barbarie est issu d'une espèce sauvage, Cairina moschata, différente de celle dont descendent les canards communs, Anas platyrhynchos. Il s'en distingue par de nombreux caractères anatomiques, dont le principal est un important dimorphisme sexuel (les femelles sont deux fois moins lourdes que les mâles).

Ce développement croissant se justifie du fait que ce palmipède présente une carcasse plus riche en portions comestibles et plus pauvre en graisse par rapport aux deux autres espèces. Par ailleurs son goût tiypique et particulièrement savoureux met cette viande dans une position gastronomique de prestige.

Son intérêt tient à une carcasse moins grasse que celle du canard commun, et plus abondamment garnie de masses musculaires "nobles" (filets, cuisses). En outre, la taille du mâle (plus de 4 kg de poids vif à l'âge de 12 semaines) facilite une présentation sous forme de morceaux découpés. Ces caractéristiques, ajoutées aux qualités gustatives de sa chair, ont beaucoup contribué au développement de la consommation de la viande de canard.

Le canard de Barbarie est également apte à la production de foie gras. De nombreux ateliers de gavage du Sud-Ouest utilisent des mâles de cette espèce. Cependant, la plus grande part de la production se fait avec des mâles "mulard", obtenus par l'accouplement d'un mâle Barbarie et d'une femelle commune, généralement de type Pékin.

Morphologie :

La morphologie de Cairina moschata se différencie nettement de la morphologie des autres races de canards européennes, qui dérivent toutes de l’Anas Dlaivrhvncos.
Les caractères qui l’en distinguent sont, mis à part un corps plus allongé et un dimorphisme sexuel accentué, la présence de zones sans plumes
autour des yeux et du bec, recouvertes de caroncules de couleur rougeâtre qui se développent dès les deux ou trois premiers mois de la vie et de façon plus accentuée chez le mâle que chez la femelle.



habitat :

Le Canard de Barbarie a une prédilection pour les cours d’eau lents et les eaux saumâtres entourées de végétation. Toutefois la présence de bassins d’eau ne représente pas un ément indispensable pour la
vie productive et reproductive : l’existence de griffes fortes et pointues en font un animal arboricole et pas seulement aquatique.

Cette espèce est élevée en particufier en Europe continentale, dans des pays comme la France, l’Allemagne, la Pologne, pays dans lesquels elle est entrée avec tous les honneurs dans la tradition culinaire. Certains plats très recherchés en France comme le foie gras, sont de plus préparés
à partir de canards préalablement soumis au .gavage..
Parmi ceux-ci le Canard de Barbarie et. son croisement avec
l’Anas platvrhvncos (canard mulard) sont les préférés.

Le Canard de Barbarie a été introduit aussi dans de nombreux pays africains où il parvient à vivre et à se reproduire de façon satisfaisante malgré les carences alimentaires auxquelles il peut être soumis. Dans
des pays au climat aride (comme la Somalie où la température moyenne oscille entre 28’ et 33°C



Les Avantages de l’élevage du Canard de Barbarie

Les raisons de la persistance de nombreux élevages fermiers auprès d’entreprises zootechniques de type industriel peuvent se déduire de l’observation des caractéristiques biologiques de l’animal, que l’on peut
résumer ainsi :

* bonne résistance à la plupart des maladies présentes chez les volailles.

* bonne aptitude à la couvaison et à l’élevage des petits : une femelle, laissée à I’état libre dans des enclos, couve à la fin du printemps environ 20-30 oeufs dans un nid qu’elle aura préparé elle-même. A I’éclosion, qui atteint des valeurs de l’ordre de 94-96 %, la femelle deviendra une mère
attentive et circonspecte, prête à défendre et à protéger ses petits pendant environ deux mois. Si, au contraire, on a soin d’élever éparément les canetons, la femelle sera prête pour une deuxième couvaison après environ 30-40 jours, du moins sous des latitudes orrespondant à celles de l’Italie Centrale.

* parfaite adaptation aux milieux disparates et à des .températures différenciées. Des températures qui oscillent entre O” et 26°C provoquent des variations minimes des résultats observés, au moins pour les reproducteurs. Des essais d’élevage extensif que nous avons menés
pendant trois années consécutives (1’2) ont permis d’observer en effet que seules des températures maximum supérieures en moyenne
à 26”-27”C provoquent un abaissement du pourcentage de ponte et du poids moyen de l’oeuf.
Les reproducteurs en expérimentation, maintenus en plein air avec
nourriture et eau pour boire à volonté, étaient toutefois dans des enclos privés d’auvent protecteur. Dans de telles conditions, l’exposition aux rayons du soleil, assez intenses pendant les mois d’été dans la campagne toscane, était totale et continuelle. Cela a certainement augmenté le stress chez des animaux qui n’avaient à aucun moment de la journée la possibilité d’échapper à la chaleur. Par contre les températures
aussi basses que 0°C permettent une bonne activité reproductive si celle-ci est déjà commencée.
Dans le cas où l’ovulation n’est pas encore commencée, la température doit monter au moins à 14-15°C. Dans le cas contraire, il est indispensable de disposer d’une stimulation lumineuse pour ne pas risquer des retards dans le début de la ponte.

* bonne possibilité d’utiliser des essences herbacées et des matériaux de déchets provenant de l’activité biologique d’autres animaux.
En se basant justement sur la rusticité du Canard de Barbarie, certains chercheurs de l’Université de Viterbo ont élevé en plein air un groupe de canards sous des cages à lapines. Aucun autre aliment n’a été distribué aux animaux que ceux tombés des cages des reproductrices.
matériaux biologiques (excréments, caecotrophes, produits de fermentation, insectes, etc ...) offerts par le terrain. Si les canetons se trouvent en phase finale de croissance (au-dela de 40 jours d’âge)
ils sont en mesure, après une ou deux semaines d’adaptation, de
récupérer un équilibre physiologique et de suivre une courbe de croissance comparable à ‘celle d’un groupe semblable mais nourri à
volonté à l’aide d’aliments équilibrés.: Même si le poids pour l’abattage est atteint avec deux semaines de retard, l’avantage économiqüe ne fait aucun doute : 3-4 canards, affirment les auteurs, peuvent achever leur croissance corporelle, sans coût alimentaire de finition, en vivant des
déchets de dix lapines.

* possibilité d’atteindre 70-80% du poids final de l’adulte avec des apports en protéines modestes, en des temps raisonnablement courts (10-12 semaines). Cette capacité est liée à un ensemble de réactions physiologiques appelées <<croissance compensatrice>> c’est-à-dire la
capacité de récupérer le poids vivant standard qui n’a pas été atteint
à cause de conditions particulièrement difficiles. Sur la base de résultats expérimentaux, on peut affirmer qu’une rédúction limitée de l’alimentation pendant le premier mois de vie est réalisable et permet d’obtenir des
résultats satisfaisants en ce qui concerne la croissance et le rendement-
à l’abattage

Types d’élevages extensifs ou semi-extensifs

Le Canard de Barbarie apparaît donc comme une espèce de grand intérêt, y compris pour les pays ou les régions où la mise en place d’entreprises industrielles n’est pas possible et où l’on ne dispose que de vieux édifices, d’équipements restreints et éventuellement de terrains non-exploitables sur le plan économique et agricole. Dans de telles conditions, deux solutions sont possibles :

l’élevage familial réellement extensif et l’élevage semi-extensif.

1. Elevages de type familial

Ils utilisent des petits troupeaux de deux ou trois groupes, composés chacun. d’un mâle et de quatre femelles, maintenus en plein air, en promiscuité avec d’autres espèces animales.
II est intéressant de remarquer que chaque groupe pourra fournir environ 400 oeufs par an.
En pratiquant l’incubation artificielle des oeufs, on obtiendra au moins
230-250 canetons par cycle de reproduction, compte tenu des pertes
dues à la mortalité embryonnaire et à l’infertilité.
En pratique, on produira en moyenne 600 kilos de viande maigre, de saveur excellente avec des coûts modestes en particulier si, pendant, la finition, on peut accorder aux animaux un certain espace (03 sujeVm2) où ils pourront trouver des essences herbacées, de petits arthropodes, des insectes, etc ... qui serviront comme compléments de. l’alimentation. Comme alternative, toujours durant la période finale de croissance, on pourra soumettre les animaux à une légère restriction alimentaire. II est évident que dans un élevage “fermier,,la vitesse de cioissance reste modeste. De plus, il faut considérer que si les canetons sont élevés en plein air à partir des premiers jours de vie et mélangés à d’autres espèces, il faut faire attention aux pertes accidentelles provoquées par
les rats, les carnivores sauvages ou encore par I’écrasement de la part des adultes, etc ... qui peuvent élever la mortalité.

2. Elevages semi-extensifs

Ces élevages peuvent conserver une structure uniquement familiale ou bien reposer sur un nombre réduit d’ouvriers (en Italie c’est la forme la plus répandue) quand l’entreprise zootechnique a un caractère’
autonome. Les structures utilisées sont en général réduites mais elles varient selon que l’élevage est limité à une phase ou qu’il assure un cycle complet.

a) €levage pour la reproduction

II est effectué en plein air en présence de hangars où les animaux s’abritent pendant la nuit. En effet, la bonne tolérance aux températures basses, jointe à la nécessité d’un renouvellement d’air supérieur à celui
de la poule, rendent superflue l’utilisation de matériaux d’isolation
et permettent même l’utilisation de simples toitures qui assurent un abri contre la pluie et contre un ensoleillement excessif en été.

A l’intérieur, le sol peut être en terre battue ou en ciment, toujours recouvert d’une litière en copeaux ou en paille que l’on ajoutera chaque fois que c’est nécessaire et qui sera remplacée à la fin du cycle de ponte.
Le module le plus courant est constitué de 500 reproducteurs (rapport mâle/femelles de 1/4) qui ont à disposition, mis à part un abri fermé, un enclos extérieur où ils sont parqués, alimentés et abreuvés. La
densité à l’extérieur est presque toujours de 0’5-1 sujet/m? Des essais sur le terrain ont indiqué en effet
que l’espace herbeux utilisé par 500 canards, pendant un cycle de ponte, était à peine supérieur à 400 m? Dans les zones couvertes, la densité peut atteindre 2-3 sujets/m* sans aucun problème.
En ce qui concerne les mangeoires’et les abreuvoirs, on suit les mêmes règles que pour un élevage en milieu fermé : trois mètres de mangeoires et d’abreuvoirs (ou bien siphon suspendu) pour 100 bêtes.
L‘utilisation de canaux d’eau est possible même si, comme on l’a rappelé plus haut, ces derniers ne sont pas indispensables au bon déroulement des fonctions biologiques.

Le programme lumineux applicable à un élevage en plein air est, pour des raisons évidentes, étroitement lié à la photopériode naturelle.
L’activité reproductrice est saisonnière : elle commence en février-mais et se termine en août-septembre, sous les latitudes intermédiaires de l’hémisphère boréal. Pendant la ponte les animaux reçoivent donc au moins 12-14 heures de lumière qui sont tout à
fait suffisantes pour soutenir la ponte des oeufs. II arrive souvent que l’on mette en place une stimulation lumineuse supplémentaire pendant la phase initiale du cycle si l’on veut anticiper ou rendre la production plus homogène.
Cette mesure devient nécessaire quant la température ambiante est inférieure à 12-13°C. Deux mois avant le commencement prévu des ovulations, on procède alors à une augmentation de la photopériode jusqu’à obtenir 13-14 heures de lumibre.
De cette façon, même avec des températures moyennes inférieures
à 10°C’ il est possible de déclencher l’ovulation. Si au contraire, la température se maintient au-dessus de 25-30’“, il est conseillé d’installer l’élevage dans des zones ventilées et de disposer les mangeoires sous
de petites toitures afin de permettre aux animaux d’y stationner
à leur aise. Beaucoup d’éleveurs ont observé alors une amélioration de la fertilité et du taux d’éclosion. Certaines expériences confirment
ces données empiriques dans la mesure où des animaux de souche locale, élevés en plein air, ont atteint dans l’ensemble un pourcentage de ponte plus élevé que des reproducteurs élevés dans des hangars climatisés

les oeufs

La dispersion des oeufs sur le terrain est un inconvénient qui peut intervenir si l’on .ne prend pas des mesures précises. Cela peut mener à la perte et à la casse d’oeufs ou à la récolte’d’oeufs sales, et porter
de graves préjudices à I’économie de l’entreprise. II faut donc installer de nombreux nids à l’intérieur du hangar, mais aussi à l’extérieur où l’on pourra mettre, dans des endroits abrités, de la paille qui peut devenir un nid attractif pour la pondeuse.
Presque tous ceux qui adoptent un système extensif d’élevage maintiennent en activité les reproducteurs pour au moins 3 ans. Des essais que nous avons menés ont en effet démontré.que le nombre d’oeufs produits ne varie pas de façon significative pendant les trois premiers cycles consécutifs.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

b) €levage pour la production de viande

II est possible de se consacrer à la production de canetons pour la viande, de façon semi-extensive. II faut distinguer deux phases de la croissance pour lesquelles on rencontre différents types de conduite
d’élevage.



Phase de démarrage

Entre la naissance et 20-25 jours de vie, il est opportun, pour ne pas dire nécessaire, d’appliquer presque les mêmes règles que celles en vigueur dans les élevages de type intensif. II convient notamment de rappeler l’importance de la température ambiante puisque, pendant les premiers jours, le caneton a des exigences thermiques élevées (30-35°C sous couveuse).
L‘abri pourra être une construction neuve ou bien une vieille structure réadaptée mais, bien sûr, propre et désinfectée avant l’arrivée des petits. Les canetons peuvent être élevés au sol sur du ciment recouvert de
copeaux ou de paille. Un des inconvénients de la litière est surtout le travail d’épandage, car il faut la refaire fréquemment pour la maintenir en bon état.
Un autre système bien utilisé pour cette période est le grillage qui permet
la subdivision en petits lots et qui facilite donc l’obtention de bonnes performances. Cette technique permet d’augmenter la densité au
mètre carré et de réduire le temps de travail. Toutefois, pour ne pas provoquer de lésions aux pieds et afin d’éviter les courants d’air, il est conseillé de recouvrir les zones proches des mangeoires d’une légère
couche de litière pendant les premiers jours.

Phase de croissance

Après les vingt premiers jours, les canetons sont placés à l’extérieur pendant la journée, mais ils peuvent toujours s’abriter pendant la nuit dans le hangar ou sous les toitures mobiles. On peut anticiper ou retarder
cette phase de 10-15 jours ou de 30-35 jours en tenant compte de certains facteurs. Avant de libérer les animaux, il est important d’évaluer I’état de leur plumage, la température extérieure, de s’informer sur les
prévisions météorologiques (orages éventuels) et naturellement de disposer d’un espace clôturé, protégé si possible des incursions
d’animaux sauvages nuisibles.

On a pu observer qu’un milieu boueux est extrêmement inconfortable pour des bêtes en plein développement. Pour cette raison, le choix d’un terrain bien drainé est important.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
,

J'ai tout lu, c'est très interessant....Beurk, il est vraiment pas beau ce canard mais il a de très bonne qualités...Alors, j'adopte !!!!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
je regrette un peu quelquechose, c'est que c'est un peu trop technique et orienté élevage intensif! les informations sont un peu touffu!
je veux dire qu'a choisir entre la fiche du canard de rouen et celle du barbarie , je prefere celle du rouen!
Mais aussi bizzare que ça puisse paraitre, je n'ai rien trouvé de fameux sur les canards de barbarie!
A croire que personne ne s'y interresse!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Moi SI...c'est vrai lorsue j'ai fait des recherches, j'ai été déçue par les résultats. Mais c'est génial que tu l'ai faite !!!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
lol!

tssssssss !

Bah ce n'est que 8000km y'en a qui l'ont bien fait pour la route du rhum ! Twisted Evil

La prochaine fois que je refoulerais le sol gaulois, j'aurais en tête une idée de revenir avec des bagages pleins.. d'oeuf! lol!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
pas vraiment pour lemoment car 30 poules, 3 oies, 4 chèvres (maintenant), 4 moutons dont 1 pleine, ça fait pas mal!
mais je verrais à l'usage !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

Jacques de la Ferme de Kéres vient de me dire que les canards de barbarie, c'était méchants affraidaffraidaffraid . Qu'en pensez vous ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
quel travail, vraiment bravo.
j'ai un couple depuis quelques mois et grasse à toi régis j'ai apris plein de bonne chose, merci beaucoup.
a+
tao

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
agdeton a écrit:
Bonjour,

Jacques de la Ferme de Kéres vient de me dire que les canards de barbarie, c'était méchants affraidaffraidaffraid . Qu'en pensez vous ?


c'est faux! je n'ai jamais rien vu de plus paisible envers les hommes!
Par contre il peut arriver que le mâle ne supporte pas qu'un coq lui lance des menaces ou l'attaque! a ce moment , il poursuivra ce coq jusqu'a ce qu'il lui fasse allegence! En général le coq évite le canard et tout ce passe bien!
mais le canard n'ira pas poursuivre en permanance le coq.. c'est simplement de temps en temps!
Sinon envers les autres canards, il y a simplement un ordre hierarchique que le mâle dominant fait respecter! Par exemple mon mâle colvert à vécu de nombreuses années sans se faire chahuter par les mâles.. il y avait par contre une femelle qui ne l'aimait pas brusquement!

TAO a écrit:
quel travail, vraiment bravo.
j'ai un couple depuis quelques mois et grasse à toi régis j'ai apris plein de bonne chose, merci beaucoup.
a+
tao


Salut Tao, heureux que tu ais pu trouver ça utile, nous sommes tous là pour ça! Donner de notre expérience et de notre savoir!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Bon, vous me rassurez un peu, je n'ai entendu que deux personnes qui ont eu des canards de barbarie agressifs...Sur une dizaine qui en ont !!!

Encore une petite question sur les babarie...Si je fais de l'incubation artificielle cette année, et qu'ensuite je garde un couple...Ce couple commencera a se reproduire l'année prochaine ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chez moi je n'ai rien de plus paisible que les canards de barbarie!

Des canards nés cette année se reproduiront déjà l'année prochaine, sans problème.

Si tu peux éviter d'avoir des reproducteurs ayant les mêmes parents, ce serait mieux, quoique ça fonctionne quand même.

Et n'oublie pas que la durée d'incubation est de 35 jours, pas 28 comme les auttres canards, ou 33 pour les mulards!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Merci Titus,

oui, je sais que l'incubation est très longue mais j'ai quand même envie d'essayer....Est ce qu'en couveuse le résultat est bon ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

salut à tous moi j'ai des barbarie depuis sept ans et je n'ai jamais eu de souci si ce n'est que lorsqu'on a qu'un couple et que la femelle couve le mâle la dérange ou prend sa place quand elle sort manger et là les oeufs sont en omelette donc je retire le mâle lorsqu'il y a une semaine que la femelle couve.



le nid

le mâle

une cane

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
merci pour tout ces renseignements !!! avez vous déjà mis à incuber des oeufs de babarie ou avez vous toujours fait de l'incubation naturelle ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Pour moi toujours de la naturelle, mais ça va changer!! tinquiete ça doit bien incuber !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
J'ai déjà fait de l'incubation artificielle ça marche aussi bien que les autre volailles.

Mais pour les canards, c'est un peu plus compliqué. Il faut en plus, a partir du 9ème jour, ouvrir la couveuse chaque jour pendant 20 minutes pour laisser refroidir les oeufs, puis les humidifier avec une éponge ou vaporiser avec de l'eau tiède, avant de refermer la couveuse. Et cela jusqu'à trois jours avant l'éclosion, où on ne touche alors plus à rien. C'est valable aussi pour les oies, bien que je n'ai jamais essayé.

Après la naissance, ça se corse un peu pour la raison suivante:
le caneton, dès les premiers jours, c'est comme les canards, ça adore l'eau. Vous leur remplissez leur abreuvoir, et une demi heure après, ils l'on vidé, donc leur caisse est vite détrempée. Même avec un abreuvoir ou ils ne peuvent y mettre que le bec, même avec seulement deux canetons.

C'est aussi pour cette raison que je leur donnais un mélande de graines concassées, plutôt que des farines ou des granulés qui se disolvent rapidement dans l'eau. Ils ont vite trouvés le jeu de passer de la mangeoire à l'abreuvoir pour se rincer le bec, et en cinq minutes l'eau de l'abreuvoir ressemble à une bouillie.

A part ces désagrément ce sont des animaux très rustiques, je n'ai jamais eu une seule perte, et c'est tout mignon quand c'est petit.

Tu peux récupérer les premiers oeufs de tes canes que tu met en incubateur, et la laisser ensuite pondre et couver le reste.

La couvaison naturelle est chez moi aléatoire, plus de trente jeunes cette année, contre quatre ou cinq l'année passée, avec deux canes.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

merci de ces précieux renseignements !!!

Encore une petite question Titus, est ce que je peux utiliser l'éleveuse de mes cailles pour les cannetons, les dix premiers jours ils seront sur du papier et ensuite sur un grillage très fin...Est ce possible ?

D'autre part, au niveau de la température sous la lampe et de la durée ou il faut les réchauffer, peux tu me donner quelques indications ?

Les contraintes dues à l'incubation artificielle ne me dérange pas, je travaille à la maison donc je suis assez dispo...Quelques indications sur la température en couveuse ventilée pendant qu'on y est

Ton aide va m'être vraiment précieux pour réussir cette nouvelle aventure

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
c'est un canard qui vole très bien et il est préférable de couper une aile aux reproducteurs

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Des canetons sur du papier ce n'est peut-être pas une bonne idée, car ce cera rapidement du papier maché, par contre sur un grillage fin ça devrait aller, et ça les mettrai hors de l'humidité (avec un bon bac imperméable en dessous, sous l'abreuvoir).

Les miens sont sur des copeaux de bois. Tu peux faire un mélange des deux au début, des copeaux sur ton grillage.

Pour la température de la couveuse ventilée, je suppose que c'est 37°5, comme pour le reste. Les couvaisons que j'avais faites étaient dans la couveuse statique, à la même température que pour les autres volailles.

Pour les températures d'élevage, j'en sais fichtrement rien, je met toujours mes jeunes sous une lampe 60 watt au début, dans une caisse fermée avec un drap, et une petite aération. Si les poussins ou canetons s'aglutinent sous la lampe, c'est qu'il fait trop froid, je ferme alors un peu plus. Si ils fuient la lampe et cherchent un coin d'ombre, c'est qu'ils ont trop chaud, je découvre alors un peu plus le drap. Et quand j'estime que c'est trop ouvert, je passe à une 40 watt, puis à une 25 pour finir. Ca va souvent avec un changement de caisse, au fur et à mesure que ça grandit.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Pendant combien de temps les chauffes tu ? Tu n'as peut être jamais fait attention !!!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
agdeton a écrit:
Pendant combien de temps les chauffes tu ? Tu n'as peut être jamais fait attention !!!


Et bien non, je n'en sais rien! Ca dépend aussi de la température extérieure. Mais il me semble qu'après quatres semaines ils n'ont plus de lampe.

pour te donner une petite idée, j'ai eu des naissances (naturelles) au mois d'octobre. Après quelques jour, ils ne savaient plus se mettre tous sous la cane en même temps, et pourtant ils sont encore tous les 13 bien vivants!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
J'improviserais le moment venu !!!!

J'aurais surement encore plein de question à te poser lorsque les oeufs seront là, merci Titus

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité


Hé bien ça marche du premier coup, impaec, une photo de mes petits barbaries de 2 semaines sous le regard protecteur de ma chienne


A+

Alex

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité

Ils sont beaux.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité

J'en ai deux de canards de Barbarie,moi je les trouve beaux I love you ,ce sont des canards tres facile a vivre.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

J' ai juste un couple , nés en couveuse et élevés au biberon , ils sont adorables et la femelle vole trés-trés bien !

Mais au fait Willy que deviennent les tiens , ils étaient superbes , juste les coloris que j' adore chez les canards , on pourrait avoir des petites photos, juste pour nous faire envie SVP, merci d' avance !

@+

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...