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Les parasites internes de la poule

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Avant de parler des parasites internes, il est préférable de connaître le SYSTEME DIGESTIF de la poule afin de mieux pouvoir localiser ces parasites :



Comme chez tous les oiseaux, on note l’absence de joues, de lèvres, de dents, de voile du palais et de larynx-élément remplacés en quelque sorte par le bec avec ses deux mandibules.

L’œsophage qui fait suite à la bouche, présente une partie dilatée (le jabot) où les aliments macèrent dans du mucus. L’estomac est formé de deux parties :



- le ventricule succenturié , qui secrète des sucs gastriques

- le gésier dans lequel on trouve souvent des petits cailloux qui ont pour but, dit-on d’aider à la digestion des aliments



Deux particularité sont à relever :

- la présence de deux cæcums (sorte d’intestin en cul de sac)

- le cloaque, partie terminale de l’intestin où aboutissent les conduits urinaires (uretères) et génitaux






LES PARASITES INTERNES DES POULES





Tous les animaux sont parasités. Le parasite est un organisme qui vit aux dépens d’un animal (l’hôte). Tant qu’il existe un équilibre entre le parasite et l’hôte permettant aux deux de vivre, inutile d’intervenir. Le parasitisme pathologique apparaît lorsqu’il y a un déséquilibre par augmentation du nombre de parasites, ou moindre résistance de l’animal.


Les vers





Les symptômes sont les mêmes quel que soit le parasite en cause :



- Perte d’appétit

- Soit intense

- Croissance ralentie

- Anémie

- Amaigrissement

- Faiblesse

- Somnolence

- Nonchalance

- Plumes hérissées

- Diarrhées

….et mort



rejetés avec les déjections, les œufs de vers vont infecter le sol de la volière.


Les ascaris





Sont des vers blanchâtres ronds de 3 à 7 cm de longueur, d’un diamètre de 1 à 2 mm, vivant dans l’intestin. Vu leur taille, ils sont facilement repérables lors d’une autopsie.


Les capillaires





Ainsi appelés car ils sont fins comme des cheveux, sont longs de 1 à 2 cm, et donc difficilement visibles à l’œil nu. Ils vivent dans le jabot, l’œsophage et l’intestin. C’est par l’intermédiaire de vers de terre ingérés que les volailles se contaminent.


Les hétérakis





Sont des petits vers de 1 à 2 cm de long et assez épais (0.5 cm de diamètre), vivant dans le cæcums.


Les ténias





Sont des vers plats logés dans la paroi interne de l’intestin. Leur longueur est variable : de 3 mm à 10 cm. Ils sont souvent scindés en succession d’anneaux. Ils peuvent être transmis par l’intermédiaire de mouches, limaces, escargots…Le diagnostique précis se fait en laboratoire.


Le syngame





Est plutôt un ver des faisans mais il peut aussi infester les poules. Arrivé en France par l’intermédiaire de faisans venant d’élevages d’Amérique, ce vers se fixe dans la trachée des oiseaux, alors que les autres vers sont des parasites du tube digestif. Appelé « ver rouge » à cause de sa couleur ,il obstrue plus ou moins la trachée. Mâle et femelle sont accouplés en permanence, prenant une disposition en forme de Y, d’où son autre appellation de « ver fourchu ».



Les symptômes sont bien précis :

- Difficultés respiratoires

- Toux

- Prostration des oiseaux, les yeux fermés, ouvrant le bec (cette maladie était appelée « baille bec »), essayant en secouant la tête et éternuant de se dégager la trachée.



A l’autopsie, vous pouvez voir, par transparence, les syngames dans la trachée. Le diagnostic est donc aisé. Le traitement a longtemps été difficile, jusqu’à l’apparition de produits efficaces.


La lutte contre les vers





Doit porter sur trois points :



- Sur les oiseaux porteurs

- Sur le parcours

- Sur la densité des poules qui ne doit pas être excessive.



La propreté et l’hygiène ont une grande importance dans l’élevage ; elles empêchent les vers de se développer.



Procédez au nettoyage des poulailler et au remplacement de litières, ne placez pas de nourriture sur le sol, isolez les animaux atteint.



Pour vérifier la présence de vers dans votre élevage, faites autopsier vos sujets morts ou faites examiner les feintes par des laboratoires spécialisés.


Quand devez-vous vermifuger vos volailles ?





Il est conseillé de le faire deux fois par ans : un fois à l’automne après la période de mue et

une fois à la fin de l’hiver. Ne le faites pas en période de mue qui est une phase fatiguante pour les poules, ni en époque de pleine reproduction. Traitez ensemble, tous les animaux logés dans un même parcours.


Quels produits utilisez ?





Les pharmaciens et vétérinaires vous les conseillerons. Selon vos préférence, vous utiliserez des pastilles individuelles à mettre dans le bec de chaque poule, un produit à dissoudre dans l’eau de boisson ou de la poudre à mélanger à de l’aliment.



La plupart des vermifuges sont polyvalents, toutefois aucun vermifuge n’est efficace à 100 % sur toutes les sortes de vers ! il est bon de temps à autre de changer de vermifuge afin que les oiseaux ne s’accoutument pas.


Les coccidies





La coccidiose, maladie bien connue des éleveurs de poulets, est due à un protozoaire, un très petit parasite (coccidie). Elle affecte principalement les jeunes sujets. On devrait plutôt dire les coccidioses, car il y en a de différentes sortes, soit par ordre de gravité décroissante :



- La coccidiose cæcale hémorragique

- La coccidiose intestinale aiguë

- La coccidiose duodénale.



La mauvaise hygiène, le surpeuplement, les conditions humides et chaudes favorisent le développement de ces parasites.



Les symptômes sont divers :



- Diarrhées avec parfois des traînées sanguinolentes

- Tristesse

- Soif intense

- Plumes hérissées

- Face pâle



Les lésions sont localisées aux intestins et au cæcums. Dans les formes aiguës, la mort survient rapidement. La coccidiose est une maladie grave qu’il convient de traiter rapidement. Heureusement, les produits mis à notre disposition par les vétérinaires et les pharmaciens sont nombreux et assez efficaces. Et en général les aliments du commerce pour poulet contiennent des coccidiostatiques. De plus, les volailles peuvent s’immuniser contre la coccidiose lorsqu’elles sont soumises à des contaminations faibles. Il y a une sorte de compétition entre la coccidiose et l’immunité : suivant les conditions d’élevage, c’est l’une ou l’autre qui l’emporte.



A noter :



Des traînées sanguinolentes dans les fientes sont des indices de coccidiose mais vos poulets peuvent aussi être atteints de coccidiose sans présenter ces symptômes.



Recommandations :



En cas de maladie dans votre élevage excepté pour les maladie bénignes ou caractéristiques, n’hésitez pas à contacter un vétérinaire. En cas de doute, n’administrez pas n’importe quoi à vos volailles, le remède pourrait être pire que le mal !!!

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