Regis16 0 Posté(e) le 16 mars 2007 L'ÉLEVAGE DU DINDON généralités et moeurs Originaire d'Amérique centrale, le dindon fut introduit en Europe par les Espagnols. La tradition veut que le premier dindon mangé en France fût servi aux noces de Charles IX en 1570. L'élevage familial est, quant à lui, relativement récent; seuls les fermiers le pratiquaient auparavant en raison des nombreuses difficultés qu'il représentait. Fragile dans son enfance, le dindon est cependant très robuste dès qu'il est parvenu à l'âge adulte. Une race de petite taille (cinq kilos) récemment créée et de nouvelles techniques de prévention des maladies ont considérablement modifié les conceptions de l'élevage, le rendant plus accessible à tous. Oiseau bruyant et volumineux, aux colères proverbiales, le dindon doit peut-être aux truffes la célébrité qu'il mérite. Sa chair n'est point la plus fine, mais certainement la plus savoureuse des animaux de la basse-cour. Son élevage, bien que facile, ne présente par contre, sur le plan de la vente, qu'un intérêt limité. Il est préférable d'élever de petites races plutôt que des grosses et de renoncer au maximum à l'antique élevage de la dinde de Noél, aussi coûteuse à l'éleveur qu'à l'acheteur (sauf lorsque vous etes sur de leur écoulement). De corps robuste, bas sur pattes. le dindon a ta tête et la partie supérieure du cou dénudées et pourvues de pendeloques ou de caroncules turgescentes. Son plumage varie, selon les races, du blanc au noir en passant par les tons bronzés, cuivrés ou dorés. leurs moeurs: Semi-sauvages. ces gros oiseaux au vol lourd aiment à se promener et se nicher dans les arbres. Olivier de Serres considère le dindon comme « l'emblème de la sottise et de l'orgueil)) sans doute à cause de sa façon de se pavaner en se rengorgeant de glouglous devant les femelles. A l'état sauvage comme en captivité, ces mâles se montrent d'humeur fort querelleuse à l'égard des autres volailles et même entre eux. Leur caractère ombrageux les entraine parfois dans de telles batailles que l'un sinon les deux combattants risquent d'y trouver la mort. Leur agressivité peut également s'exercer contre tout intrus pénétrant dans leur domaine, "leur" basse-cour qu'il soit volaille, chien ou homme. Les dindes sont d'excellentes mères qui élèvent leur progéniture avec sollicitude; elles sont souvent recherchées pour couver les oeufs de poules ou de pintades lorsque ces dernières sont de mauvaises mères. Les modes d’élevage L’engraissement des dindons en claustration totale est possible, à raison de 1 m2 pour trois volatiles. Cette méthode est réservée à l’élevage industriel et à la production de dindes à découper. Les conditions extrêmes entraînent des problèmes importants de picage et de cannibalisme. Pour la production familiale de dinde fermière, les élevages en libre parcours ou en semi-parcours sont plus appropriés au caractère des volailles de races légères (dindes noires). Il est alors recommandé de tailler l’extrémité des rémiges d’une des ailes ou éventuellement de pratiquer l’éjointage, pour empêcher l’envol et la fuite des volatiles. Le parcours Contrairement aux animaux sélectionnés pour les élevages industriels, les races domestiques régionales présentent en général une bonne résistance aux variations de leur environnement. Pour leur bien-être optimal, il suffit de les protéger des bruits forts et inhabituels et des conditions extrêmes de température, d’humidité et d’aération. Sur le parcours, prévoyez des abris, des arbres, des arbustes, des haies ou des murs pour protéger le dindon du soleil l’été, des fortes pluies, des courants d’air froid ou des gelées en hiver. Prévoyez un grand parcours, (la surface idéale étant de 100 m2 par animal), en sous-bois ou en prairie. Ce besoin d’espace limite fortement les possibilités d’élevage en ville. Installez une clôture en grillage de 1,50 m à 2 m de hauteur, pour limiter le vagabondage des volailles tout en évitant l’intrusion des chiens ou des prédateurs. Avant d’accueillir vos animaux, attendez que toute la végétation du terrain soit bien installée. Comme pour l’élevage des poules, il est recommandé de pratiquer des rotations sur le parcours, pour bénéficier d’un espace toujours bien enherbé. Le bâtiment Construisez un local sur le même modèle que le poulailler, mais en adaptant la grandeur des ouvertures à la grande taille de l’oiseau adulte. Équipez l’abri avec des perchoirs disposés à environ 60 cm du sol. De simples barres de bois d’une section de 5 x 5 cm suffisent. Ménagez un écartement de 60 cm entre elles. On estime qu’une longueur minimale de perchoir de 30 à 40 cm et nécessaire par dindon. Complétez l’aménagement, en disposant une planche à déjections sous les perchoirs. Le petit matériel Les mangeoires et les abreuvoirs seront identiques à ceux utilisés pour les poules. Les trémies suspendues réglables s’ajustent mieux à la taille des dindons. Dans la mesure du possible, utilisez des grands modèles. La poussinière Les dindonneaux sont très fragiles. Il faut les élever dans un espace bien protégé, à l’abri des courants d’air, du froid et de l’humidité, jusque vers l’âge de six à dix semaines. À l’exception de la nourriture, les soins à prodiguer à ces jeunes volailles sont identiques à ceux préconisés pour les poussins. Vous pouvez donc utiliser la poussinière préparée pour les poules, en alternance ou simultanément. La température ambiante doit être maintenue à 37 °C les trois premiers jours suivant l’éclosion, puis à 35 °C les jours suivants, pour décroître jusqu’à 20 °C vers l’âge de cinq ou six semaines. Si le dindonneau piaule, c’est qu’il a froid ou qu’il se sent trop isolé. L’hygiène et l’alimentation En raison de leur corpulence importante, dindes et dindons consomment une grande quantité de nourriture, ce qui entraîne logiquement la production généreuse de déjections. Soyez donc vigilant et rigoureux en matière de maintien de la propreté. L’alimentation des jeunes Compte tenu de la fragilité chronique du dindonneau, il convient d’être très vigilant avec son alimentation. Après l’éclosion et les 24 heures obligatoires de diète complète, l’aliment complet préparé est une solution simple, pratique, énergétique et bien équilibrée, qui évite les erreurs de rationnement. Si vous choisissez une alimentation plus traditionnelle, confectionnez des pâtées humides avec de la mie de pain, du lait, de la levure de bière, des oeufs durs, des oignons hachés et du fromage émietté. À partir du quinzième jour, incorporez à la ration de l’herbe, de la salade ou des orties hachées et de la farine d’orge. Donnez en plus des graines de millet. Au moment difficile de la « prise du rouge », l’alimentation doit être plus fortifiante. Ajoutez dans la pâtée du chènevis, de la luzerne, du trèfle, des glands moulus, de l’ail ou du chou. L’alimentation des adultes Le dindon et la dinde se contentent des aliments proposés pour les poules. La base de la ration est constituée soit d’un aliment complet préparé industriellement, soit de pâtées et de céréales concassées. Le maïs compose souvent la majorité des repas, mais vous pouvez donner de l’avoine, de l’orge ou du sarrasin. Un mâle peut consommer dans une journée 1,25 kg de verdure, 220 g de pâtée et 100 g de grains. La dinde se contente des deux tiers de ces quantités. Lorsque le parcours ne permet pas un apport suffisant en verdure, donnez des céréales germées (blé, avoine ou orge) à vos volailles. Pour obtenir des grandes quantités, le plus simple consiste à faire germer les grains de céréales dans un sac en toile ou en jute généreusement arrosé. La distribution est possible chez les jeunes dès le cinquième jour. Donnez à vos dindons des épluchures, des fruits abîmés ou des orties fraîches hachées. Les pommes de terre, les noix, les châtaignes et les glands décortiqués peuvent être inclus dans la ration quotidienne, surtout si vous souhaitez engraisser vos dindons. Le gavage se déroule sur environ quinze jours, juste avant l’abattage. L’apport d’eau Vos dindons doivent toujours disposer d’eau propre et fraîche et pouvoir se servir à volonté. Surveillez les dindonneaux, car ils se déshydratent très vite. Installez un ou plusieurs abreuvoirs automatiques à niveau constant, branchés sur la canalisation d’eau, en intercalant un bac à décompression. N’oubliez pas de protéger votre système contre le gel en hiver. Nettoyez régulièrement les abreuvoirs des souillures qui se déposent naturellement ou dont les animaux sont responsables. C’est une bonne prophylaxie contre les risques de maladies. L’hygiène indispensable Lorsque le parcours est trop piétiné et que le sol se dénude, il faut prévoir une rotation avec un autre enclos pour régénérer le couvert végétal. Profitez de la reconstitution de la végétation pour désinfecter le terrain, en épandant une solution de sulfate de fer. Nettoyez la planche à déjections et le sol du bâtiment tous les quinze jours, ou tous les huit jours en été pendant les périodes de fortes chaleurs. Une fois par mois, désinfectez les murs, le sol, les perchoirs et la toiture de l’abri, avec une solution de Crésyl à 1 %. Les mangeoires à trémies et les abreuvoirs seront nettoyés et désinfectés avant chaque remplissage, avec une solution diluée d’eau de Javel (10%). Faites de même avec la poussinière avant et après son utilisation. Pendant la période d’élevage des jeunes, procédez comme avec le matériel des adultes, en faisant bien attention de ne pas déranger les dindonneaux. Un bac à sable permet aux animaux de se débarrasser de leurs parasites externes. Afin de pouvoir surveiller l’état de santé de vos volailles, habituez-les à rentrer dans leur abri avant la nuit. La reproduction et le premier âge Le printemps est une période très active dans la basse-cour. Pour toutes les volailles, c’est la pleine époque pour la reproduction. Le comportement des animaux se modifie, notamment celui des mâles qui deviennent plus agressifs et paradent devant leur cour de femelles. La ponte Le dindon ne peut se reproduire qu'à partir de l'âge de 10 mois à un an pour la femelle et de dix-huit mois pour le mâle. Les mâles sont de bons producteurs pendant cinq ans, les femelles de bonnes pondeuses pendant trois ans. La reproduction, surtout celle des grosses races, est beaucoup plus tardive que celle des autres oiseaux de basse-cour. Dès les premiers jours du printemps, les mâles appellent les femelles par leurs glouglous et leur font la cour en tournant autour d'elles et en faisant la roue. Des couples se forment et la ponte a lieu peu après. L'accouplement est parfois difficile pour les très grosses dindes et on est souvent obligé de mettre une selle à la femelle pour que le mâle ne la blesse pas. La saison normale de ponte est le printemps (mars et juin, dès que la durée du jour dépasse treize heures.), saison durant laquelle elle donne une vingtaine d'oeufs au maximum, à raison de un par jour si la température est douce, de un tous les deux jours seulement si le printemps est froid. La dinde pond dans une cachette à elle (rarement dans vos pondoirs), sur un lit de feuilles sèches, dans un trou ou sous un buisson. Il est assez facile de repérer l'endroitje mâle se tenant tou-jours a proximite. Vous pouvez aussi essayer d attirer la dinde dans un endroit que vous aurez choisi en y plaçant un oeuf en bois. Il n'est pas rare, en autre, que; si surtout on ne l'a pas fait couver ou si elle a couvé très tôt, la dinde ponde à nouveau en juillet août; mais elle ne donne guère, dans ce cas, que de 10 à 15 oeufs. Elle s'efforce de dissimuler le plus possible ses œufs dans les mille et une cachettes que lui offre la Nature; "Dans le cas où l'on veut être sur de ramasser tous ces oeufs, aussi est-on obligé de ne lui donner la liberté chaque matin qu'après qu'elle a pondu. Pour ne pas la retenir inutilement prisonnière, il faut la tâter pour s'assurer que l'œuf est bien formé, et se trouve assez près de l'anus pour permettre d'en conclure qu'il sera pondu dans la journée." La couvaison et l’incubation Après la ponte, trois possibilités s’offrent à vous : laisser les oeufs à la mère naturelle, les confier à une mère adoptive sélectionnée pour ses capacités ou prélever tous les oeufs pour les incuber artificiellement pour une incubation naturelle, comme aux autres oiseaux, on lui enlève ses œufs au fur et à mesure de leur venue pour ne les lui rendre qu'en fin de ponte, au moment où, s'arrachant les plumes du ventre pour rendre plus douillet le nid qu'elle prépare, on l'entend glousser. Pour une incubation en couveuse, ramassez les oeufs au début et à la fin de l’après midi. Éliminez les oeufs fêlés, cassés ou qui présentent une forme anormale. Marquez les (date et référence du parquet). Stockez-les dans un local obscur et bien aéré, avec une hygrométrie de 70 % et une température constante de 11 à 13 °C. Ils peuvent alors être conservés (le gros bout dirigé vers le haut) entre 8 à 10 jours maximum. Suivant le temps plus ou moins froid, les œufs mettent de 28 à 30 jours pour éclore en incubation naturelle. Laissez la dinde couver lorsque la ponte comprend de 15 à 20 oeufs. En attendant de disposer du nombre d’oeufs suffisant, conservez-les comme vu plus haut, durant une période maximale de 7 jours. Il importe de bien noter le nombre d'œufs qui lui ont été confiés parce qu'il lui arrive assez souvent de pondre encore un ou deux œufs après le début de l'incubation, oeufs qui, naturellement, viendront à éclosion plusieurs jours après les autres. Pour l’incubation artificielle, maintenez une température entre 37 et 38,6°C avec une hygrométrie de 60 à 65 %, jusqu’au 24e jour. Ensuite, jusqu’à l’éclosion, il faut prévoir un environnement à 37,5 °C, dont l’hygrométrie sera comprise entre 70 et 75 %. Sachez que l'incubation artificielle des oeufs de dindes donne d'excellents résultats. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Regis16 0 Posté(e) le 16 mars 2007 L'éclosion Les dindonneaux naissent entre le 28e et le 30e jours d’incubation. A l'apparition du premier dindonneau, la dinde partirait avec lui, laissant les autres qui, fatalement, périraient. Il faut donc lui enlever ses petits à mesure qu'ils naissent et ne les lui rendre qu'après l'apparition du dernier. L'éclosion est ici plus simple que chez les autres oiseaux ; il n'y a pratiquement pas d'accident. Pendant toute la durée de l'incubation, il importe de s'assurer chaque jour que la couveuse a bien quitté son nid pour manger et boire, sinon on devrait l'y contraindre. Veiller, pendant ce temps, à ce que la nourriture soit peu échauffante ; les salades devront dominer, avec lé pain mouillé, pour combattre l'effet des graines. Aussi bonne mère que bonne couveuse, la dinde sèche et réchauffe ses dindonneaux, si sensibles au froid et à l'humidité, écartant d'eux les morceaux de coquilles dont les angles vifs les pourraient blesser. Elle ne cessera plus, dès lors, de veiller attentivement sur eux, s'efforçant d'abord de leur apprendre à manger, ce qu'ils font difficilement d'eux-mêmes. Malheureusement lourdaude et maladroite elle les écrase parfois de sa grosse masse dans l'instant même où elle cherche le plus à les servir. Le premier âge Le petit dindon est de couleur brune, s'élêve comme le petit poussin. Entre 12 et 24 heures après leur éclosion, les jeunes ont besoin d’une forte chaleur pour que leur duvet puisse sécher. Placez-les ensuite dans l’éleveuse artificielle. C’est la méthode la plus sûre. Les dindonneaux sont maintenus à 24 °C jusqu’à la fin de la 3esemaine. Diminuez peu à peu jusqu’à atteindre 20 °C la 6e semaine. Les deux premiers jours, on laisse les dindonneaux jeûner; on les alimente ensuite exactement comme il a été dit pour les poussins. Très fragiles dans leur prime jeunesse, les dindonneaux redoutent autant le froid que l'exposition directe aux rayons du soleil et la rosée même leur est funeste si, s'en apercevant, on ne les sèche et les réchauffe aussitôt. En conséquence, on les garde pendant une dizaine de jours dans une salle fermée où règne une température douce de 18 à 200, puis, choisissant le milieu d'une belle journée, de préférence un peu nuageuse pour garder les oiseaux de l'exposition directe au soleil, on les laisse sortir quelques heures. A la moindre menace de pluie, on les fait rentrer. Il arrive parfois cependant qu'il ne s'alimente pas le premier jour ; vous placerez quelques miettes d'aliment dans l'eau de l'abreuvoir ou sur le dos des petits dindons. Curieux, le dindonneau picorera cet aliment et y prendra goût. La Prise du rouge La « prise du rouge », c’est à dire la formation des caroncules, à ne pas confondre avec l’histomonose, maladie grave appelée aussi « crise du rouge » parce qu’elle correspond à cette période, intervient vers le 40e jour chez le faisan et autour de la 6e semaine chez le dindon et la pintade. Cette période critique correspond à la formation des barbillons et caroncules, colorés en bleu ou en rouge, qui saillent et pendent sur la tête et le cou. Nombre de dindonneaux en succombent et ceux-là seuls qui auront été fortement nourris et n'auront pas eu jusque là à souffrir de l'humidité ni du froid, s'en tireront sans péricliter trop. Les rations, pendant cette crise, doivent être particulièrement reconstituantes. régime spécial à donner aux dindonneaux pendant la prise du rouge : La base en sera de la farine de fèveroles et de sarrasin, additionnée de beaucoup d'ortie, d'oignons, de fenouil, de chicorée et saupoudrée matin et soir, d'une pincée, par tête, de condiments divers en mélange : gingembre et cannelle, surtout, anis et gentiane, si l'on en a. Les légumes â goût accusé : oignons, ciboules, échalotes, l'ortie, exercent une action très salutaire sur leur faculté d'assimilation et leur vigueur. On doit, par suite, leur en donner, finement hachés, dans toutes leurs pâtées, mais surtout vers la fin du deuxième mois, époque à laquelle la Nature leur impose à tous cette épreuve très dure. Mélangé à la pâtée, deux fois par jour également, un verre de vin par groupe de vingt dindonneaux fait office d'excellent tonique. Une fois passée cette crise aussi curieuse que redoutable, le dindonneau ne redoute plus aucune intempérie ; la pluie froide elle-même est sans effet sur sa robuste constitution. L’éjointage Pour éviter l’envol intempestif de vos volailles, vous pouvez couper les rémiges d’une seule aile. Mais cette opération doit être renouvelée après chaque mue, deux fois par an. L’éjointage est définitif. Pratiquez-le dès les premiers jours de l’oiseau, à l’extrémité d’une aile, en coupant franchement à la limite du pouce avec une paire de ciseaux désinfectés. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité florentl Posté(e) le 16 mars 2007 dsl je comprend pas pourquoi tu a du supprime mon message ? Edit de Régis : parceque j'avais besoin de la place qu'occupait ta réponse pour y mettre la suite du dossier! car il est très long (et ne tiens pas sur une seule page donc je suis obligé de faire un autre message)! je n'ai pas eu le temps de créer tout de suite un deuxieme message pour occuper la place tu avais deja répondu! je ne voulais surtout pas que le dossier soit coupé en deux par un message, donc j'ai du l'effacer. Il ne faut pas voir de répréssion là ou n'y en a pas désolé encore de là gene que ça a pu te créer! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Regis16 0 Posté(e) le 16 mars 2007 Pour répondre à ta question Florentlou ce petit dossier est le concentré d'une recherche de quelques heures sur internet, et la mise en commun de plusieurs sources fiables! je viens de lire un article provenant d'un site quebecois qui dit ceci : Citation :Dans les petits incubateurs sans ventilation, la température est généralement maintenue entre 38 et 39°C. La température des grands incubateurs à ventilation est normalement maintenue entre 37 et 38 °C, tandis que celle du couvoir est légèrement moins élevée. La température de l'incubateur est légèrement moins élevée (0,1 °C) pour les oeufs de dinde que pour les oeufs de poule. Étant donné que la température optimale varie légèrement selon le modèle d'incubateur et de couvoir, il convient de suivre les recommandations du fabricant. Il importe de contrôler l'humidité dans un incubateur pour deux raisons : premièrement, si l'oeuf perd trop d'humidité, l'embryon meurt parce qu'il colle à la coquille. Deuxièmement, une évaporation insuffisante de l'oeuf entraîne la mort de l'embryon par manque d'oxygène dans la chambre à air. L'humidité relative est normalement maintenue entre 68 et 70 %. Les besoins de ventilation dépendent de facteurs comme la température et l'humidité ambiantes, le nombre d'oeufs mis en place, la période d'incubation et la circulation d'air dans l'incubateur. Les oeufs sont disposés horizontalement dans les petits incubateurs et verticalement, le plus gros bout en haut, dans les grands incubateurs (fig. 6). Dans les petits incubateurs, les oeufs doivent être retournés au moins deux fois par jour. Dans les grands incubateurs, ils sont mis en place à un angle de 45 °C et retournés automatiquement toutes les heures pour que le contenu de l'oeuf ne puisse coller à la coquille. Pendant les 3 à 4 derniers jours avant l'éclosion, les oeufs sont placés horizontalement dans des plateaux il semblerait donc que l'incubation des oeufs de dinde ne se fasse pas à 40-45% d'humidité comme les cailles ou autres poules, mais plus comme du canard... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité florentl Posté(e) le 17 mars 2007 Citation :ce petit dossier Petit sa ba dit dont ouf qu'il est pas grand . Sinon pas de soucis pour le message tu a eu raisons Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Regis16 0 Posté(e) le 17 mars 2007 merci de ca compréhension Florent maintenant je dois illustrer ça avec des photos ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
titus01 0 Posté(e) le 19 juin 2007 Concernant la maturité sexuelle du dindon, on cite généralement 18 mois. Mais l'année dernière, mon vieux dindon est mort, et j'avais quelques mâles dans les jeunes. Au moment de les passer à la casserole, j'ai pris les plus gros, restait un dindon pas très gros et pas très mature de la dernière couvée (ce qui lui a sauvé la vie). Cette année, mes dindes se sont mises à pondre, j'ai donc retiré les oeufs que je trouvais, et mis de coté. Jusqu'au jour ou j'ai trouvé une dinde couvant ses oeufs sur un nid que je n'avais pas trouvé. Je l'ai laissée, malgré que je croyais qu'il n'y aurait rien, et mis les oeufs que j'avais récolté dans la couveuse, par curiosité (les plus vieux avaient trois semaines au moins). Résultat : deux poussins sous la dinde (sur 7 oeufs), et six dans la couveuse (sur 14 oeufs, dont quatre clairs). Inespéré! Avec un mâle ayant a peine un an (ou moins) au moment des accouplement. Comme quoi, entre la théorie et la pratique, on peut avoir des surprises! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites