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noelle08

ARTICLE: Le diamant à goutelettes

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Le diamant à goutelettes.


Espèce : Stagonopleura guttata ou emblema guttata


Ordre : Passériformes
Famille : Estrildidés



Description.

Le diamant à gouttelettes mesure entre 13 et 14 cm. La tête et le dos sont gris, le bec court et conique est rouge, les ailes brunes, la gorge blanche, les pattes grises et le ventre blanc. Une bande noire relie le bec au contour des yeux. La poitrine est parcourue par une bande noire parsemée de gouttelettes blanches. . Le plastron est blanc, la queue noire est courte et carrée, le croupion rouge. Le dimorphisme sexuel n’est pas évident ; le mâle a le bec et le cercle oculaire plus rouge que la femelle, et la bande pectorale est plus large chez le mâle. La certitude est acquise par le chant.
En captivité on peut retrouver plusieurs mutations ; isabelle, brune, argentée, croupion jaune, panaché, croupion jaune-brun.
Sa longévité est de 7 à 8 ans.


Distribution.

Le diamant à gouttelettes provient du sud-est de l’Australie (Sud du Queensland, l’est de la Nouvelle-Galles, l’est de l’Australie-Méridionale, et l’île des Kangourous).
On le retrouve dans les savanes faiblement plantées (petits buissons styles eucalyptus et acacias) dans les parcelles cultivées et les terrains boisés.
Il est élevé depuis la première moitié du XIXème siècle en Europe.
Il vit en petits groupes (maximum dix individus) à proximité des ruisseaux.


Alimentation.

A l’état sauvage, il se déplace en petits groupe, en quête de graines d’herbes mûres ou à demi-mûres. Pendant la période de reproduction, il complète son alimentation de nombreux insectes. Il cherche son alimentation tôt le matin ou tard le soir.
En captivité un bon mélange exotique fait l’affaire. A cela, il faut ajouter de la pâtée aux œufs en période d’élevage, ainsi que des graines germées et un apport protéinique (vers congelés, œufs de fourmis, pâtée pour insectivores.).
Ne pas oublier l’os de seiche et le grit, vitamines et minéraux.
On peut aussi lui donner des grappes de millet, du mouron, bourse à pasteur ou de la chicorée.
Il faut fournir l’eau en abondance ; il boit de la même manière que les pigeons, il aspire l’eau sans relever la tête.

Attention à ne pas apporter une alimentation trop riche, car il risque de grossir vite (c’est son point faible) parfois un régime s’impose (alpiste).


Reproduction.

En période de reproduction, le mâle se montre très territorial et très agressif vis-à-vis de ses congénères aussi bien à l’état sauvage qu’en captivité (attention il n’est pas possible de le garder en volière commune à partir de ce moment-là). Il doit être isolé par couples en volière garnie de branches de pin, de sapin ou d’épicéa, car l’élevage est assez difficile, et à réserver aux éleveurs expérimentés. Un apport en pâtée et en protéines est nécessaire plusieurs fois par semaine. Le bain doit être proposé régulièrement car il incite la reproduction.
Proposer un nid boîte un peu plus grand que celui des autres petits exotiques, comme matériaux, charpie, et fibre de coco, brins d’herbes ou de paille, plumes et sisal.
A l’état sauvage, la reproduction commence au mois d’octobre, son nid est construit dans un arbuste, en forme de boule, le fond du nid est tapissé de plumes. Il niche 2 fois par an.
La parade nuptiale est belle à voir. Le mâle saisi une brindille d’herbe dans son bec, il se place en face de a femelle, et sautille, bombe le torse et entonne son chant.
Le mâle construit le nid, aidé de la femelle en quelques jours. La femelle pond entre 4 à 6 œufs qu’elle va couver 14 jours. Les jeunes sortiront du nid au bout de 3 semaines, seront sevrés à 6 semaines. Le plumage des petits est brun-gris, avec le bec noir, son croupion est déjà rouge, les flancs légèrement marqués. Ils auront leur livrée adulte à l’âge de 4 à 6 mois.
Ils n’élèvent pas toujours bien, et des parents nourriciers seront peut-être nécessaires (moineau du japon)


Sources ;

* « Les diamants de goulds, les diamants mandarins et autres diamants » G ;Ravazzi, Editions de vecchi, 1999, 159 pages.
* revue A.O.B. novembre 2004.
* « Oiseaux de cages et de volière » Stanislav Chvapil, Editions Gründ, 1990, 223 pages

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