SYMBOLISME DES OISEAUX AU COURS DES CIVILISATIONS

[Isabelle341 0]

Allez, j'ouvre le débat Aurore !

Par exemple, chez les AMERINDIENS (s'il en reste encore), l'aigle blanc représente le courage mais surtout il est le symbole de l'ESPRIT LIBRE.

Si l'on prend cet équivalent pour d'autres civilisations plus anciennes, on retrouve le faucon chez les égyptiens, déifié sous le nom d'HORUS.
On déifiait un animal lorsque celui-ci apportait beaucoup de bienfaits à son peuple.
Le faucon, une fois apprivoisé, permettait d'avoir une excellente chasse et donc de la nourriture à profusion.
Il en est de meme du pauvre bouc : tout était consommé chez cet animal, de la tete au pied, y compris sa peau qui permettait de rester au chaud lorsqu'on s'en revêtait et aussi de façonner bon nombre d'objets, étanches. Le peuple celte (sauf erreur de ma part, de mémoire je crois) l'avait déifié sous la forme mi-homme, mi-animal et en avait fait l'objet principal de son culte (de sa religion si vous préférez un terme plus fort). Hélas, ils ne purent continuer à l'adorer de la sorte et en plein jour du fait que leurs terres furent envahies et qu'ils perdirent la guerre contre les Romains. Ce faisant, tout peuple vaincu devait se soumettre aux us et coutumes du vainqueur.
Ainsi ce dieu mi-homme/mi-bouc devint alors dieu des ténèbres tant dans le sens propre que dans le sens figuré : aucun culte ne pouvait plus lui etre rendu officiellement et au grand jour. C'est ainsi que cette déité devint, sous le règne des Romains, le dieu des ténèbres.
Aujourd'hui, il n'en a conservé que l'apparence primitive. Quant à son symbolisme, n'en parlons point... le satanisme ne rime à rien lorsqu'on reconnaît cette vérité. Et à nouveau, cette déité qui l'était véritablement reprend toute son intégrité.

Toujours sur ce meme registre, on peut s'apercevoir que dans l'Ancienne Egypte, l'on avait déifié l'abeille. Moult dessins montrent cet insecte un peu partout sur ce qui reste des anciens temples.

La réflexion est la même que pour le bouc : miel, breuvage, cire, tout pour le parfait bonheur des hommes qui se soignaient, sucraient leurs aliments, s'éclairaient et faisaient la teuf également (l'hydromel, la boisson des dieux).

Vous verrez, si vous vous intéressez au sujet, qu'il y a encore d'autres exemples. Le chat par exemple, déifié en Ancienne Egypte, et pour cause : les raticides et les souricides n'existaient pas. Rien de mieux qu'un chat pour sauvegarder les récoltes et éloigner tout rongeur (bien sur, ce n'était pas votre souris blanche ou votre hamster qui se ballade sur votre bureau). Vous voyez : il peut y avoir un côté spirituel à toute chose, y compris ici, là où c'était pas conçu d'ailleurs pour... hein, Aurore !

Mais c'est dans la nature de l'homme, depuis l'aube de l'humanité, à la création de toute civilisation, il y a toujours eu une approche "divine" avec son esprit de tous les éléments qui composaient son environnement, ce que l'on a vraiment vraiment véritablement perdu, sinon, jamais on n'aurait construit des autoroutes laissant de larges cicatrices bétonnées en plein décor verdoyant ou boisé, jamais, jamais de villes et d'immeubles qui laissent place à la tristesse dans l'ame et aux "mauvaises ondes" créées par le manque d'envie de vivre, fléau et héritage de notre société...

Toujours chez les Egyptiens, l'on représentait l'âme du défunt s'envolant vers les plaines verdoyantes de l'Amenta come un oiseau.

A l'heure d'aujourd'hui, notre société aurait dû déifier la mouche !

Pour la tourterelle, j'sais pas encore... mais aujourd'hui, j'peux décider que la tourterelle soit le symbole d'harmonie dans une demeure, par exemple... Vu que toute la famille reste agglutinée et plantée devant la vitre pour les regarder, en plus en silence, sans dire un mot, sans bouger...

[Isabelle341 0]

A moins de considérer la Tourterelle comme une Colombe et en ce cas, elle revêtrait plusieurs autres symboles :

- celui de la paix,
- celui de la pureté
- qui dit pureté dit lumière
- elle annonce le "plein esprit" en se dirigeant vers celui qui va l'avoir !

Pourquoi celui de la paix ? C'est dans le Jourdain que la Colombe apparut au-dessus de la tete du Christ. Bien que l'on soit proche du désert, ça ficherait mal que cela soit un faucon qui passe au-dessus de sa tete, à moins d'y venir pour chasser les poux. Un faucon est un carnassier alors que lui, était végétarien. La communauté essénienne était végétarienne et très proche et respectueuse de la nature. Toute prière, tout rituel, était dirigée vers le dieu du vent, le dieu du soleil, le dieu de la terre, le dieu de l'eau, le dieu du ciel (la pluie si bienfaisante), etc, etc.

Et là, par analogie, on retrouve cette image de l'esprit libre détenu par l'aigle chez les Amérindiens...

j'crois qu'on tourne en rond finalement...

[Puny (Admin) 0]

Je n'avais pas encore vu ce poste mais vu la longueur je me suis dit qu'il devait être fort intéressant !!

En effet les animaux ont toujours vécu auprès des hommes. Nous n'existerions pas tel que nous le sommes aujourd'hui s'ils n'avaient pas été là. De nos jours, pourquoi tant de gens méprisent les animaux ? Sans eux ils ne pourraient pas vivre : au quotidien déjà dans la nourriture. Tu as pris comme exemple l'abeille, qui est d'ailleurs un très bon exemple, sans elles l'humanité entière n'aurait plus que quelques mois à vivre... Les abeilles sont les insectes les plus importants pour la pollinisation des fleurs. Ainsi, les plantes ne pourraient plus se reproduire, elles disparaitraient, nous laissant sans nourriture et sans oxygène...

A propos de la colombe, à l'origine dans les textes bibliques, elle fait allusion à un pigeon blanc et non pas à une tourterelle blanche. La colombe a ensuite pris l'identité de notre tourterelle que plus tard, car on trouvait qu'un pigeon était plus gros et moins gracieux qu'une élégante et fine tourterelle. Pourtant, pour les mariages on utilise parfois encore le terme colombe pour désigner les pigeons blancs (voyageurs) qui seront lâcher pour tous les symboles qu'ils représentent.

A bientôt.

Aurore.

[Isabelle341 0]

Tiens, ça me fait penser que pendant les vacances, j'ai rencontré un apiculteur... passionné par son métier. Il disait que pour travailler avec elles, il fallait les aimer et les ressentir. Il connaissait au jour le jour leur humeur.