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NOUVEAUX LIVRES 2010

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nouveaux livres 2010

[b]Les psittacidés d’Amérique centrale et du sud par J. & G. Prin


Après une mode sur les inséparables et les perruches australiennes avec leur
cohorte de mutations, les perruches et perroquets américains offrent d’autres
challenges et opportunités pour tout éleveur. Jadis importés en grand nombre et
pas toujours appréciés par les amateurs, ces joyaux sont maintenant de plus en
plus réclamés. Pour montrer la richesse et la diversité de ces espèces, nous
avons choisi de les étudier dans quelques livres très spécialisés sur un genre ou
sur un groupe d’oiseaux étroitement liés. Chaque ouvrage correspond
uniquement à ces espèces et n’est pas un livre généraliste avec des redites.
Nous abordons les spécificités de chaque genre ou groupe. Nous avons
mentionné les noms actuels car de nombreux changements de noms de genre
ont eu lieu ces dernières années. Mais ceci est normal vu la meilleure
connaissance de chaque espèce et dans plusieurs cas de leur ADN.

Le premier livre de la série est consacré aux perruches
moineaux ou touis (parution fin 2008).

Ces oiseaux sont
particulièrement intéressants pour ceux qui n’ont pas
beaucoup de place. A part la perruche céleste très
populaire avec ses nombreuses mutations, d’ailleurs
décrites et photographiées dans notre livre, il en existe
d’autres plus ou moins rares en captivité et donc d’un
grand intérêt pour l’aviculture. Il est impératif de bien
identifier chaque espèce pour éviter les hybridations. Il
est vrai que des femelles de plusieurs espèces se
ressemblent énormément, mais tous les mâles ont des
signes distinctifs.


Le second livre concerne les conures du genre
Pyrrhura,


soit 23, 29 ou 32 espèces ainsi qu’un certain
nombre de sous-espèces (parution fin 2009). Cette
disparité concernant le nombre d’espèces provient des
désaccords entre ornithologues et différentes
organisations. Un des acteurs principal des changements
est le comité de la classification sud américain (South
American Classification Committee ou SACC). Mais les
différentes propositions de changement sont loin de faire
l’unanimité. Pour compliquer le tout, les noms communs
français débutent par « conure », comme d’autres genres comme Aratinga,
Nandayus, Myiopsitta… et peuvent prêter à confusion, surtout quand ils sont
suivis par une coloration d’une partie du corps.
Les Pyrrhura forment un groupe d’espèces facilement identifiable. Elles sont
colorées, d’un tempérament curieux et affectueux. Elles sont faciles d’entretien
et se reproduisent facilement si elles sont détenues dans de bonnes conditions.
Quelques espèces possèdent plusieurs mutations décrites et photographiées
dans cet ouvrage. Les petits désavantages sont un manque de dimorphisme
sexuel et le fait qu’elles aiment bien crier un peu, mais rien à voir avec
certaines conures qui crient toute la journée.


.Les aras


Pendant très longtemps, les aras ont été classés en seulement trois genres. Les
genres Anodorhynchus et Cyanopsitta comprenaient les aras bleus et le genre
Ara regroupait toutes les autres espèces. En étudiant la morphologie, le
comportement et la voix, le genre Ara a été divisé en 4 genres. Nous trouvons
maintenant deux genres monotypiques, Orthopsittaca et Diopsittaca, le genre
Propyrrhura avec 3 espèces et les espèces restantes dans le genre Ara. Ce qui
distingue nettement les aras des autres psittacidés, ce sont les lores nus.
A côté des noms des espèces sauvages, nous trouvons maintenant d’autres
noms de aras qui sont donnés à des hybrides réalisés en captivité, comme par
exemple Catalina (ara rouge x ara bleu) ou harlequin (ara chloroptère x ara
bleu). Les premiers hybrides ont été obtenus involontairement, parce que deux
oiseaux d’espèces différentes étaient logés ensemble, ensuite, ces
accouplements contre nature ont été réalisés pour obtenir de nouvelles
couleurs.
Nous avons divisé les 17 espèces de aras en deux volumes (parution mai 2010),
un consacré uniquement aux espèces du genre Ara et un autre avec les autres
espèces. Dans ce denier ouvrage, nous avons additionné le genre Rynchopsitta
qui apparaît proche des aras.


Les Pionus (parution mai 2010).

Le genre Pionus est constitué de 7 ou 8 espèces vivant
en Amérique centrale et du sud. Leur habitat couvre les
forêts de haute altitude aux forêts tropicales pluvieuses
de basse altitude. Ce sont des oiseaux de taille moyenne
et légèrement trapus. Ils se distinguent des autres genres
qui leur sont proches par certaines caractéristiques
physiques comme de grands yeux entourés d’un cercle
oculaire nu, une queue courte de forme presque carrée,
une couleur rouge sur les couvertures du dessous de la
queue et les jeunes différent des adultes dans leur
coloration du plumage.
Comme autres caractéristiques, ils n’ont pas de dimorphisme sexuel, c'est-àdire
que la coloration du plumage est identique chez le mâle et chez la femelle,
ont une proéminente encoche dans la mandibule supérieure et une cire nue bien
visible.
Par le passé, quand les piones étaient des oiseaux sauvages capturés, ils
amenaient avec eux leurs maladies potentielles. Ajouter au stress des captures,
voyages et une nouvelle alimentation pas toujours adaptée, le taux de mortalité
était élevé. Aujourd’hui, ce sont des oiseaux issus d’élevage captif, ayant une
très bonne santé et qui sont très robustes. Ils se sont adaptés à la captivité et à
l’alimentation fournie par les éleveurs.


Les 14 espèces de caïques (parution mai 2010).

Officiellement, il existe aujourd’hui deux espèces
appartenant au genre Pionites, le caïque maïpouri ou à
tête noire présent sur la partie nord de la rivière
Amazone et le caïque à ventre blanc présent dans la
partie sud de la rivière Amazone. Mais de plus en plus
d’auteurs et d’ornithologues pensent qu’en réalité, il ne
devrait y avoir qu’une seule espèce avec plusieurs sousespèces.
Car les différences sont uniquement dans les
couleurs du plumage. Il n’y aurait qu’une espèce de
caïque avec 5 variations principales du plumage –
« mutations de couleurs » - : 2 races de caïques à tête
noire et 3 races de caïques à ventre blanc. Ils ne seraient que des
melanocephalus.
En captivité, nous ne connaissons presque uniquement que les deux espèces de
caïques appartenant au genre Pionites.

Mais en fait, il existe beaucoup plus
d’espèces sous ce nom générique, appartenant à d’autres genres dont les noms
actuels sont les suivants :
- caïque mitré : Pionopsitta pileata
- caïque vautourin : Pyrilia vulturina
- caïque à capuchon : Pyrilia haematotis
- caïque à joues roses : Pyrilia pulchra
- caïque de Barraband : Pyrilia barrabandi
- caïque de Bonaparte : Pyrilia pyrilia
- caïque à tête noire : Pyrilia caica
- caïque chauve : Pyrilia aurantiocephala
- caïque à ailes noires : Hapalopsittaca melanotis
- caïque à face rouge : Hapalopsittaca amazonina
- caïque de Fuertes : Hapalopsittaca fuertesi
- caïque de Salvin : Hapalopsittaca pyrrhops
- caïque à queue courte : Graydidascalus brachyurus
Bien que l’essentiel de ce livre soit consacré aux deux espèces du genre
Pionites, tous les autres caïques sont abordés avec soit des photos
essentiellement prises à l’état sauvage, soit des dessins.

Loris et loriquets
Devant le nombre important d’espèces (54 espèces classées en 12 genres), nous
avons choisi de toutes les aborder avec photos, ou dessins pour quelques
espèces non disponibles en captivité.
Tome 1 : petites espèces (parution fin 2009).
Tome 2 : grandes espèces (parution fin 2009).
Les loris et loriquets appartiennent à la sous famille Loriinae. La différence
entre les deux termes est aléatoire et varie selon la langue française et anglaise.
Le terme « loriquet » correspond plutôt à des espèces ayant une longue queue,
tandis que le terme « lori » est appliqué pour les espèces ayant une queue
courte et arrondie. Ce sont des oiseaux de taille moyenne à petite. Ils sont
originaires de beaucoup d’îles tropicales dans le sud de l’océan pacifique, dont
l’Indonésie, la Nouvelle-Guinée et la Polynésie. Contrairement à ce que
certains pensent, l’Australie n’abrite seulement que quelques espèces.

Les loris et loriquets sont des oiseaux très colorés, possédant des couleurs vives
et chaudes, mais souvent bruyants.
Ce qui distingue le plus les loridés des autres psittacidés, c’est la structure
particulière de leur langue qui est parfaitement adaptée à leur mode
alimentaire, le pollen des fleurs. Son extrémité est composée de papilles qui se
dressent quand la langue est pleinement sortie, ressemblant à une brosse. La
structure du bec est aussi particulière, essentiellement la mandibule supérieure,
qui est beaucoup plus étroite et plus pointue que les autres psittacidés. Suite à
leur nourriture molle, ne nécessitant pas de broyage particulier, le gésier est très peu dévellopé.[/b]

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