OC65 0 Posté(e) le 1 septembre 2007 Bonjour à tous, le néophyte que je suis réagit à un post que j'ai vu je sais plus où concernant le travail de sa souche. je souhaiterais donc connaître vos méthodes de sélection ainsi que votre travail pour fixer et créer votre souche enfin, si c'est pas top secret Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
OC65 0 Posté(e) le 1 septembre 2007 donc je commence voilà ce que je fait (biensur vous pouvez critiquer positivement ou négativement, moi j'apprends ) je part de 2 males au phénotype idéal (tout du moins à ce que je crois )avec 2 femelles. ensuite je croise les petits en reprenant les males d'origine, je croise entre eux les produits obtenus et enfin je reprends les femelles que je met avec les derniers produits bref, du taf sur 4 ans en selectionnat les phenotype optimum à vous Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
TJ-show-racer 0 Posté(e) le 1 septembre 2007 Salut OC, Je ne pense pas qu'il y ait de méthodes infaibles. Sans doute un héritage de mes études de sciences, je n'aime pas beaucoup la cosanguinité. Bien sûr elle permet de fixer un type, mais elle accroit également les risques de tares rédibitoires et surtout, elle appauvrit le patrimoine génétique. Je préfère donc de loin le travail en lignées. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
OC65 0 Posté(e) le 1 septembre 2007 ben explique moi TJ Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
M Loubet1 0 Posté(e) le 1 septembre 2007 je suis à 100% d'accord avec toi TJ et après il y a le filling, le flair qui fait que l'on met le bon mâle avec la bonne femelle, qui sont bien complementaires Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
OC65 0 Posté(e) le 1 septembre 2007 oui mais d'accod, ok l'oeil de l'éleveur qui fait correspondre les bon phénotype mais alors quid du génotype on m'as souvent répété qu'il est inutile de "rentrer" des pigeons nouveaux dans sa volière sous prétexte d'apporter du phénotype mais bel et bien de "fixer" son génotype par, il est vrai un peu de consanguinité, exprimée par des unions cousins/cousines, oncle etc .... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
M Loubet1 0 Posté(e) le 2 septembre 2007 ben le génotype pour moi c'est le flair qui fait qu'on trouve le bon à mettre avec l'autre bon c'ets ce qui fait la différence entre le bon éleveur et le très bon, on fait parfois des couples qui réussissent mais on ne sait pas toujours comment l'expliquer il faut faire des essais d'accouplement et des résultats obtenus tu en tireras des conclusions tu apprendras, je pense que cela ne s'acquiert que par l'expérience Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
TJ-show-racer 0 Posté(e) le 3 septembre 2007 OC65 wrote:ben explique moi TJ Salut OC, Je vais te donner ma façon de penser, qui je te le répete, relève des techniques d'elevage en général, et qui s'applique à toutes les éspèces. Cette façon de voir les choses, est le fruit de mon cursus en biologie d'une part et de ce que l'on pourrait appeller le sens de l'élevage d'autre part. (Nous pourrons revenir sur ce dernier point, qui me tiens particulièrement à coeur, pour ceux que ca interesse ...) Elle est peut être éloignée de ce qui se fait habituellement en colombiculture mais a ceci d'interessant qu'elle est sans a priori et n'est en aucune façon influencée par les traditions et les mauvaises habitudes qui peuvent régner dans le milieu de l'elevage du pigeon. Un individu est donc caractérisé par un ensemble de gênes propres à son éspèce. Pour chaque gêne, il existe des centaines de variations. Chaque individu est donc unique et possède un capital ouvrant une possiblité de combinaisons pratiquement illimitées lors de la reproduction. Ceci est très important. Car plus le patrimoine génique est riche et plus l'organisme possède alors un nombre d'outils important pour s'adapter à un environnement donné. Prenons l'exemple de la synthèse des protéines. Plus il y a de moules à disposition et plus l'organisme sera capable de produire de protéines différentes. Dans le cas de la production d'anticorps, plus nombreuses sont les variétés produites et plus les chances de répondre spécifiquement à un pathogène sont grandes et plus les chances de survie s'acroissent. Ce qui va de pair avec ce que l'on peut appeller la rusticité. Chaque fois que tu réalises un croisement cosanguin, tu réduis les possibilités de combinaison. Et en diminuant les possibilités de variabilité génétique, tu appauvrit le génotype. L'individu est alors moins adaptable à son environnement et donc moins réactif aux agressions. A chaque génération, les individus sont génétiquement de plus en plus proches les uns des autres. Le phénotype s'uniformise. Le type est fixé. Mais à quel prix ? Je pense que le travail de l'éleveur est en premier lieu de travailler sur la rusticité de sa souche. C'est de tradition dans tous les élevages sauf, curieusement dans l'aviculture en général et dans la colombiculture en particulier. Et c'est pourquoi je pense qu'il vaut mieux travailler en lignées. Cela permet à la fois de travailler en légère cosanguinité quand cela est nécéssaire, tout en conservant l'indispensable pool de gênes nécéssaire à la pérénnité d'un élevage. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
OC65 0 Posté(e) le 3 septembre 2007 oui lignée ou souche, en fait c'est un "jeu" de mot derrière lequelse cache pas loin la même chose. Ton raisonnement et celui exposé au début ne sont pas éloigné en fait car tout est dans ta conclusion: garder un peu de consanguinité nécessaire et donner un coup de fouet par l'apport d'un nouveau sang Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
TJ-show-racer 0 Posté(e) le 3 septembre 2007 Pas exactement. Si tu ne fais pas attention à garder des lignées différenciées, rapidemment à force de croisement, tu te retrouves avec des sujets tous apparentés ce qui t'oblige à importer de nouveau sujets. Si tu travaille en lignées, tu gardes au moins trois branches d'origines différentes qui te permettent de travailler. En ce qui me concerne, j'évite donc les croisements proches. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Burgard M 0 Posté(e) le 3 septembre 2007 bravo pour vos explications , de nouveau appris quelque chose , je suis d'accorrd aussi avec tj et m loubet Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
OC65 0 Posté(e) le 3 septembre 2007 TJ wrote:Pas exactement. Si tu ne fais pas attention à garder des lignées différenciées, rapidemment à force de croisement, tu te retrouves avec des sujets tous apparentés ce qui t'oblige à importer de nouveau sujets. Si tu travaille en lignées, tu gardes au moins trois branches d'origines différentes qui te permettent de travailler. En ce qui me concerne, j'évite donc les croisements proches. ben j'essaie de bosser qu'avec 2 souches déleveur à chaque foi et tant qu' à faire complémentaire ex: mes strassers argentés viennent de 2 éleveurs, 1 les a très court mais il manquent un peu de volume , l'autre les a très volumineux mais trop long de plus je prends aussi des bleu chez un des éleveurs afin d'élever le niveau de mes argentés, ça aussi changent le sang Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
TJ-show-racer 0 Posté(e) le 4 septembre 2007 C'est une bonne façon de faire. Mais d'ici quelques génération, comment vas tu procéder ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
OC65 0 Posté(e) le 4 septembre 2007 j'injecte du bleu Thiery tous les ans je fait travailler un male argenté différent avec une nouvelle femelle bleue et tous les 2 ans je travaille à l'inverse pour me faire des bleus porteur d'argenté que je remet sur des femelles argentés et ainsi de suite, de fait ça revient à travailler avec 2 origines mais 3 ou 4 souches Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites