Michel23 0 Posté(e) le 4 juin 2006 Sylvain Vingant - FRAPNA Loire a écrit: Etude scientifique Campagne d'inventaire des mares : le point Deux années d’études De tout temps, les activités humaines ont modifié le paysage et les milieux naturels présents dans la nature ordinaire qui nous entoure. Cette modification s’est considérablement accélérée ces 50 dernières années entraînant avec elle des risques d’extinction des populations d’espèces animales et végétales. Ce risque d’extinction augmente au fur et à mesure que l’espace vital d’une population se rétrécit, c’est à dire quand l’habitat d’une population se fragmente en différentes parcelles, contribuant ainsi à l’isolement de plusieurs mini-populations relictuelles les unes des autres ainsi qu’à l’augmentation des risques de collision avec les véhicules. Les objectifs « Mare, où es-tu ? » campagne menée depuis deux ans par la FRAPNA Loire vise dans un premier temps à localiser et inventorier de façon précise les différentes populations d’amphibiens présentes à l’échelle d’une commune. Ces mares sont des milieux bien particuliers. En effet, elles sont généralement de tailles modestes et de par leurs caractéristiques bien particulières (absence de prédateurs tels que les poissons). Elles représentent dans le milieu naturel les berceaux de natalité chez les amphibiens. De plus, ces mares se doivent obligatoirement de fonctionner en réseau. Cet échange assurant ainsi un brassage génétique suffisamment important pour permettre le maintien d’une population viable. Ces sites de reproduction doivent être reliés et re-connectés entre eux par des corridors biologiques. Ces mêmes corridors ont depuis des années été rompus par les aménagements routiers et autoroutiers. Récréer ces «couloirs d’échange» entre les différents populations d’amphibiens tel est l’objectif de cette campagne. Depuis deux ans avec l’aide de nombreux stagiaires, nous avons établi, l’inventaire dans vingt et une communes du département .Voici les résultats. En savoir plus Communes et nombre de mares inventoriées Bonson 14 Chambles 111 Cordelle 382 Dargoire 13 Fraisses 4 Montagny 186 Pélussin 70 Roche la Molière 34 St Bonnet les Oules 102 St Cyprien 67 St Genest Lerpt 30 St Joseph 68 St Martin la Plaine 66 St Victor sur Loire 87 Tartaras 29 Unieux 18 Usson en Forez 62 Veauchette 55 Villars 18 Villemontais 116 Vivans 114 Sylvain Vigant - chargé de la campagne "Mare où es-tu ?" Contact mail : sylvain.vigant@frapna.org Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 4 juin 2006 Voilà un travail VITAL, concret et dans lequel tout le monde peut facilement s'investir. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
CANIS111 0 Posté(e) le 4 juin 2006 Question qui peut paraître stupide pour certains Quels sont les critères qui entrent en jeu pour différencier, marre, étang, et lac ? Je suppose la superficie, la profondeur, mais encore ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 4 juin 2006 Il n'y a pas de critère universel, accepté par tous. Généralement une mare est un petit plan d'eau. Mais petit, c'est très subjectif. Moi, j'ajouterais sans poissons dedans et alimenté en eau naturellement. Mais tout le monde n'est pas d'accord là dessus. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Loulou34 0 Posté(e) le 4 juin 2006 D'accord avec Ugatza, les termes employés se recoupent et il est difficile de s'y retrouver. Toutefois lorsque l'on parle de plans d'eau naturels, on banni le terme etang qui est forcement le resultat d'un aménagement humain. On parle plus volontier de mares, qui peuvent avoir un caractère temporaire (les célébres mares temporaires acidophiles de la forêt de Fontainebleau par exemple) ou non et qui sont effectivement de tout petits milieux. Ou bien de lacs (exemple des lacs de verrou glaciaire ...) mais il existe de nombreux autres exemples de plans d'eau naturels comme les noues des méandres recoupés dans les fleuves de plaine par exemple. pfiou ! à la relecture, ça ne me semble pas super clair, dites moi si vous n'y comprenez rien Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
stéphane41 0 Posté(e) le 4 juin 2006 Je rajouterais la lavogne que l'on trouve dans le sud Cantal, la Lozère et l'Aveyron. Les lavognes sont des dépressions naturelles que l'on appelle les sotchs, au fond argileux et imperméable. On s'en sert comme abreuvoir pour les brebis. Naturelles à l'origine, elles sont souvent empierrées de manière à en faciliter l'accès pour les brebis. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
CANIS111 0 Posté(e) le 5 juin 2006 Ou là là… Bon pour les étangs ça va, j'ai pigé, par exemple les retenues d'eau que l'on trouve en montagne et qui servent à alimenter les canons à neige des stations de skis (si chères à Ugatza ) sont des étangs puisque aménagés par l'humain. Mais les lacs et les marres …un petit lac pourrait être éventuellement une grande mare en quelque sorte ? Et voilà-t-il pas que comme je m'y perdais déjà avec tout ça stéphane vient me rajouter la lavogne. Merci, t'es toi. Merci quand même à vous trois pour ces explications. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
stéphane41 0 Posté(e) le 5 juin 2006 Autrement, je suis d'accord avec Ugatza : dans une mare, il y a des tétards, et dans un lac, des poissons. Et de façon plus personnelle : sur une mare, je ne peux pas faire de canoé alors que sur un lac, oui ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
tite drine 0 Posté(e) le 5 juin 2006 Marrante cette liste, j'habite juste à côté de la plupart de ces villages mais je ne savais pas qu'il y avait autant de mares ! Mais moi aussi, j'ai un peu de mal avec la définition.... si je tombe sur ce qu'on appelle par ici un "gouia" dans le plus pur patois auvergnat, c'est à dire un endroit où il y a quelques 30 cm d'eau sur quelques m2 alimenté par quelques sources, c'est considéré comme une mare ? Parce qu'ici, il y a beaucoup de zones marécageuses, et si c'est bien des mares ce que je rencontre régulièrement, alors en effet il y en a beaucoup... Stephane, il y a des tétards, mais si on renconte aussi des petits poissons, ça l'élimine de la liste des mares ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
stéphane41 0 Posté(e) le 5 juin 2006 La question à se poser, c'est "comment sont arrivés ces petits poissons ??? " Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 5 juin 2006 Est ce que les petits poissons, ou tout au moins leurs oeufs ne peuvent pas arriver dans une mare en étant transporté par les ailes ou les pattes des canards ? ou de tout autre oiseau qui peut venir s'y poser ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
stéphane41 0 Posté(e) le 5 juin 2006 J'ai même entendu parler des fientes des canards vu que le système digestif de ceux-ci est assez rudimentaire, il arriverait parfois qu'ils ressortent tel quel... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Loulou34 0 Posté(e) le 5 juin 2006 Là je suis sceptique, pour ne pas dire incrédule. Non, les poissons arrivent par la main de l'homme. A part l'anguille qui est capable de faire plusieurs centaines de métres à sec pour aller coloniser un plan d'eau. Il y a un élément qui permet de differencier un lac d'une mare. C'est lié à la profondeur et à la température. Dans les lacs suffisament profond il y a des phénoménes de compartimentation des eaux en fonction de leurs température avec des courants saisonniers du fond vers la surface et vice versa, ce qu'on ne retrouve pas dans les mares. Mais on nomme Lac tous les plans d'eau d'origine glaciare de l'étage alpin alors que certains l'hiver gèlent jusqu'au fond et ne connaissent pas ce phénoméne. De même les lacs alpins sont bien des lacs mais la grande majorité, privé d'éxutoire de surface n'ont jamais été colonisés par les poissons. Bon, j'arrette là, c'est à devenir fou ces histoires de dénomination des plans d'eau Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
tite drine 0 Posté(e) le 6 juin 2006 Mais, Loulou, dans ce dont je parle, il en part un petit petit ruisseau qui va alimenter une rivière plus loin, dont, pas besoin de se déplacer à sec pour les rejoindre. Même si c'est juste quelques cm d'eau, il y en a ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
glaurung 0 Posté(e) le 6 juin 2006 Loulou a écrit:on banni le terme etang qui est forcement le resultat d'un aménagement humainDonc en champagne ardenne ont ne devrait pas dire le lac du der mais l'étang du der vu qu'il a été créé par l'homme !!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
stéphane41 0 Posté(e) le 6 juin 2006 tite drine a écrit:Mais, Loulou, dans ce dont je parle, il en part un petit petit ruisseau qui va alimenter une rivière plus loin, dont, pas besoin de se déplacer à sec pour les rejoindre. Même si c'est juste quelques cm d'eau, il y en a ! Dans ce cas là, ne serait-ce pas une source ??? et pour les fientes de canard... je doute aussi beaucoup... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Loulou34 0 Posté(e) le 6 juin 2006 tite drine a écrit:Mais, Loulou, dans ce dont je parle, il en part un petit petit ruisseau qui va alimenter une rivière plus loin, dont, pas besoin de se déplacer à sec pour les rejoindre. Même si c'est juste quelques cm d'eau, il y en a ! On a donc affaire sans doute à une source ou une résurgence qui "nait" dans une depression et qui donne naissance à un cours d'eau. ce n'est plus tout à fait une mare alors Glaurung a écrit:Donc en champagne ardenne ont ne devrait pas dire le lac du der mais l'étang du der vu qu'il a été créé par l'homme !!! Ben en fait un très grand étang on appelle aussi ça un lac mais c'est un vice de language, je le concéde. Bon on peut donc en revenir à ce que l'on disais au début, vraiment difficile de définir une régle pour l'appellation des plans d'eau naturels ou artificiels, tout les termes se chevauchent, sont plus ou moins synonimes, de quoi s'arracher les cheveux. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
tite drine 0 Posté(e) le 6 juin 2006 Loulou a écrit: On a donc affaire sans doute à une source ou une résurgence qui "nait" dans une depression et qui donne naissance à un cours d'eau. ce n'est plus tout à fait une mare alors ben j'avais cru comprendre que lorsqu'un endroit est alimenté naturellement en eau, c'était une mare, et pour une alimentation naturelle en eau, à part les flaques après une averse, je ne voyais que une ou des sources... Bon, c'est des "gouia" d'eau, ou des "boutasses", mais je ne sais pas s'il faut les classer "mares". En effet de quoi s'arracher les cheveux ces noms, j'en reste au bons vieux termes patois !! En tous cas, y'en a plein vers chez moi, et pour les voir (et peut-être mettre un nom dessus) : Vene vé la Tsamboune, sera bienvingu !!!!!!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
CANIS111 0 Posté(e) le 7 juin 2006 Je ne voudrais surtout pas rajouter de l'huile sur le feu, mais loulou, comme tu as dit loulou a écrit: Toutefois lorsque l'on parle de plans d'eau naturels, on banni le terme etang qui est forcement le resultat d'un aménagement humain Ste. Croix, St. Cassien, St André, sont des étangs alors, puisqu'il y a aménagement humain ? Et même si ils restent alimentés par des rivières. ... --- ... Chuis paumé là. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Loulou34 0 Posté(e) le 7 juin 2006 Loulou a écrit:Ben en fait un très grand étang on appelle aussi ça un lac mais c'est un vice de language, je le concéde. Je rajouterais qu'on utilisera plutôt le terme d'étang pour une retenue collinaire, alimentée par dérivation d'un cours d'eau ou par un reseau. Alors qu'on utilisera le terme lac pour les retenues au fil de l'eau avec barrage type grandes retenues hydroélectriques. Mais je repette, il n'y a pas de régle, la seule régle c'est le terme lac pour un plan d'eau suffisament profond pour qu'il y ai un thermocline et des courants de convection. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Guido Lupo 0 Posté(e) le 9 juin 2006 Je crois que c'est plutôt ça en effet : Si ça fait plus de 4 m de profondeur, avec thermocline, c'est un lac Si ça fait moins, c'est un étang. Il me semble aussi qu'un étang est forcément sans aucun courant, et que donc un plan d'eau traversé par un cours d'eau est toujours un lac, jamais un étang ? Par contre, pour la main de l'homme, pas trop d'accord, vu le nombre de lacs artificiels qui ne sont pas des étangs... Tous les lacs de barrages hydroélectriques par exemple, effectivement. Et cheux nous on ne dit pas "étang" pour les retenues collinaires, on réserve le terme aux étangs de la plaine. Ca doit pouvoir se vérifier facilement dans le dico d'écologie (je regarderai) Quand aux mares on va dire que c'est des plans d'eau de très faible superficie (quelques mètres-carrés). Et dans la Loire comme ailleurs, il y en a de moins en moins, beauseigne ! :184: Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
CANIS111 0 Posté(e) le 10 juin 2006 Guido Lupo a écrit:Quand aux mares on va dire que c'est des plans d'eau de très faible superficie (quelques mètres-carrés). Et dans la Loire comme ailleurs, il y en a de moins en moins, beauseigne ! :184: Voilà qui, je suppose, peut soulever une nouvelle question, celle de savoir le pourquoi de cette disparition. Mais j'ai très peur d'en deviner la raison ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Loulou34 0 Posté(e) le 12 juin 2006 Allez pour finir de tous nous embrouiller, un peti cas concret. Deux ou trois details : alt. 2300m, prof. 1m, géle jusqu'au fond en hiver, séche en été, pas de poissons (évidemment), des insectes aquatiques y font leur développement larvaire. Quel nom lui donneriez vous. (L'IGN ne se mouille pas, ils ont oublier de le/la baptiser) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Guido Lupo 0 Posté(e) le 12 juin 2006 Une grosse flaque ? Allez, une mare temporaire ? Autre colle : vers 400-600 m, une ornière de tracteur en foret, en eau 4 mois par an, qui peut abriter 3-4 Sonneurs à ventre jaune, et donc faire un beau site natura 2000 ! C'est quoi ? (moins d'un mètre carré). Et dans le fond d'une carrière d'argile, dans des mares (flaques ?) de quelques dizaines de mètres-carrés sans un végétal, minérales, moches de moches, j'en ai vu des centaines de ces crapelets ; avec en plus un couple de Grands Ducs qui nichait à 2 m du sol sur un éboulis... Y a des friches industrielles qui valent la visite ! (note : pas dans les mares, les Grands Ducs !) Pour rebondir sur la question de Canis : les mares des champs, il y en a de moins en moins notamment parce que leur fonction première, l'abreuvement du bétail, est en perte de vitesse. Les parcelles sont plus vastes (moins de points d'eau nécessaires), et les tonnes à eau avec abreuvoir automatique, c'est vrai que c'est plus hygiénique. Les vieilles mares quand elles ne sont pas comblées volontairement ne sont plus entretenues : le piétinement et la broussaille les rebouchent, colmatent les arrivées d'eau... Il fallait les curer et les recreuser régulièrement. C'est bien dommage pour toute la petite faune aquatique (insectes, mollusques et batraciens notamment), et pour les garagnats qui ne peuvent plus pêcher les gargouillous (y-z-ont plus que la Nintendo pour s'amuser le dimanche, les pôvres grabottes, y savent plus faire des vivariommes pleins de barbarottes). :184: Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Loulou34 0 Posté(e) le 15 juin 2006 Ben son nom c'est "le petit lac sous la cayolle" Pour les exemples de Guido, moi j'appellerais ça des mares temporaires. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
damou78 0 Posté(e) le 9 août 2011 Bonjour à tous j'avais fais une mini thèse :p puis un oral dans mon école d'ingénieur sur Comment et pourquoi préserver une mare forestière, en me focalisant plus particulièrement sur la mare d'Epinay se situant en haute normandie, à coté de Rouen Dans un livre il me semble avoir lu, que la "densité" des mares avait un rôle (parmis tant d'autre) de permettre à certain animaux aquatique surtout amphibien je crois, de passer de mare en mare. Mais je ne voyait pas vraiment à quoi cela pouvais servir, à part dans certain cas d'effet de masse, ou de ressource limitante ! Et je n'ai strictement rien trouver sur internet ^^est ce que quelqu'un en saurais plus à ce sujet Merci beaucoup d'avance Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 9 août 2011 Heu...ta question n'est pas très claire.La densité des mares est favorable entre autres, aux amphibiens, aux odonates et à d'autres insectes aquatiques...N'est-ce pas ce qui compte? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Loulou34 0 Posté(e) le 9 août 2011 Bonjour,Cela permet d'ouvrir des corridors et donc évite de cloisonner les populations et favorise donc les mélanges inter-population et la diversité intra-spécifique.De plus pour les amphibiens si on conserve un maximum de possibilité de trouver des zones de reproductions cela est favorable à la conservation et à l'expansion des espèces. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
damou78 0 Posté(e) le 10 août 2011 Merci beaucoup pour vos réponses a tous les deux c'est vrai que ma question n'était pas très clair Du coup sa me fait rebondir sur une autre question, est ce vraiment une bonne chose de favoriser la diversité intra-spécifique entre deux milieux différents ? Je veux dire par la que cela pourrais causer en autre des abâtardissements ou des mutations de gênes pas forcément favorable a la vie de l'écosytème enfin je ne sais pas trop si vous voyer ce que je veux dire ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 10 août 2011 Non pas du tout encore.Que signifie "favoriser la diversité intra-spécifique entre deux milieux différents ?" Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Loulou34 0 Posté(e) le 10 août 2011 Une mare n'est pas LE milieu de vie des batraciens mais un milieu nécessaire à deux phases particulières : la reproduction et la vie larvaire. Préserver ces milieux au sein DU milieu de vie d'une population en favorise la pérennité.Ensuite, favoriser la diversité intra-spécifique permet d'augmenter la capacité d'une espèce à résister aux changements de son environnement car chaque individu possède des capacités propres qui le rendent plus ou moins adaptable par rapport à ses congénères et du coup garantit une plus forte plasticité de l'espèce.L'isolement des populations et donc l'appauvrissement de la diversité intra-spécifique, si elle peut favoriser la spécification à long terme dans un environnement stable et constant, est par contre un grand danger d'extinction dans des environnements dynamiques et/ou perturbés.Merci Charles (entre autre) ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 11 août 2011 Oui, mais ça ne définit pas la proposition "favoriser la diversité intra-spécifique entre deux milieux différents " en termes d'action (c'était le sens de ma question).La variabilité à l'intérieur d'une espèce est NATURELLE, c'est à dire qu'on (l'Homme) n'agit pas dessus, sauf pour la diminuer (mais pas dans CE but) quand il extermine, puisqu'il réduit plus ou moins graduellement lez nombre d'individus.Triste exemple: Ursus Arctos pyrenaïcus. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Loulou34 0 Posté(e) le 12 août 2011 Pour ça il suffit de mettre les deux populations en contact ! Ou plutôt de conserver ou restaurer les capacités du milieu à faire se rencontrer des populations différentes. Et le maintien d'un réseau de mares dense en forêt y est propice.C'est un peu comme le camelot ou le transhumant qui arrivait dans une vallée reculée des Alpes au siècle dernier, il avait intérêt à assurer parce qu'il y avait une sacré demande de brassage ;-) !!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites