Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Michel23

Baromètre de la qualité des eaux ?

Messages recommandés

Y a-t-il un pêcheur dans la salle ?

France Nature Environnement a écrit:


Mise à jour le 27/04/06

Le nombre de pêcheurs, calculé d’après le nombre de taxes piscicoles acquittés (exigée pour pratiquée cette activité), a baissé de 5,10% en 2005. Entre 1995 et 2005, ce sont 30,68% de pêcheurs en moins sur les rives des cours d’eau.

Si cette baisse d’effectifs peut avoir de nombreuses causes, il ne faut pas négliger cependant que le nombre de pêcheurs peut constituer un indicateur intéressant de la qualité des rivières : plus les rivières seront saines, plus elles seront riches en poissons, et plus il y aura de pêcheurs !

Amis pêcheurs, seriez vous les annonciateurs d’un état des eaux qui aurait bien du mal aujourd’hui à atteindre le niveau de qualité exigé par la Directive-Cadre sur l’Eau en 2015 ?


Effectivement je ne pense pas que la première cause de la baisse des effectifs soit due a une prise de conscience, que prélever une quantité non négligeable de poissons dans nos torrents et rivières est vraiment néfaste pour la nature

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les pêcheurs ont leur part de responsabilité dans le mauvais etat des cours d'eau. Si on cherche un peu plus loin que les paramétres physico-chimiques de l'eau pour évaluer le bon etat écologique, la pertinence des peuplements piscicole par rapport à la typologie théorique de celui ci par exemple, on s'apperçoit que les déversements et réempoissonnements à des fins halieutiques ont sérieusement et durablement bousculé les peuplements modifiant profondemment les biocénoses, entrainant la raréfaction de certaines espèces à faible valeur halieutique au profit d'espèces soit exogénes, soit déplacées des zones amont vers les zones aval (truite).

S'il y a moins de pêcheurs, paradoxe, c'est aussi que nombre d'entre eux ne se retrouve pas dans la gestion "patrimoniale" des cours d'eau qu'on veut leur imposer. Il est plus facile de capturer des poissons déversés la veille que d'aller chercher le poisson natif et sauvage, du coup la bredouille redevient fréquente et le "pêcheur" se décourage.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La baisse du nombre de pêcheurs semble effectivement comme l'écrit FNE plutôt liée à la dégradation de la qualité des cours d'eau.

La gestion "patrimoniale", sans lâchers d'empoissonnements, ne diminue pas les populations pêchables, qui se reconstituent de façon très satisfaisante si les conditions de milieu sont correctes. Il n'y a donc que les "viandards" qui courent derrière le camion de réempoissonnement que ça peut gêner. Il est vrai qu'il a fallu convaincre les pêcheurs que les réempoissonnements étaient inutiles dans les rivières de bonne qualité, mais l'expérience a parlé.

Loulou, tu as des exemples de "déplacements de zones amont vers l'aval (truite)" réels qui aient posé problème ? dans nos moyennes montagnes, c'est plutôt la dégradation des milieux qui se généralise (rejets d'effluents domestiques + agricoles), et la truite a plutôt tendance à morfler en premier, vu ses exigences, qu'à conquérir les milieux de plaine... Pollution + fermeture des ruisseaux par la végétation, malgré les contrats de rivière + poursuite de l'exode rural expliquent la chute des effectifs de pêcheurs chez nous.

:184:

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Quand on décide, arbitrairement, en zone de plaine de classer des cours d'eau en première catégorie pour satisfaire les desirs des pêcheurs de truite. on introduit bien des truites en zone aval puisque qu'elles ne sont naturellement pas présentes. Même si la truite n'est pas un poisson strictement piscivore, elle est territoriale et sa présence bouscule les peuplements, faisant fuir ou disparaitre certaines autres espèces. Ce d'autant plus que la truite ne retrouve pas dans ces cours d'eau les conditions pour réaliser son cycle. Pour conforter la population, on introduit donc masse d'individus à tous les stades et surtout au stade adulte. Un exemple ? certains affluents de la Dordogne dans le dep 33.

De plus, je crois que la vision bucolique du pêcheur respectueux de la nature est franchement à revoir, ce qui importe pour la majorité des pêcheurs, c'est d'attrapper du poisson point barre. Qu'il vienne "du camion" ou de la rivière ils s'en foutent. Pour preuve, le nombre de pêcheurs acquittant la taxe piscicole pour pêcher en eau libre diminue sans cesse mais celà n'empêche pas les étangs privés proposant des pêches où la "récolte" est sure de proliférer et de fonctionner très bien.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Loulou a écrit:
De plus, je crois que la vision bucolique du pêcheur respectueux de la nature est franchement à revoir, ce qui importe pour la majorité des pêcheurs, c'est d'attrapper du poisson point barre. Qu'il vienne "du camion" ou de la rivière ils s'en foutent. Pour preuve, le nombre de pêcheurs acquittant la taxe piscicole pour pêcher en eau libre diminue sans cesse mais celà n'empêche pas les étangs privés proposant des pêches où la "récolte" est sure de proliférer et de fonctionner très bien.

Voilà une des raisons qui m'ont fait, il y a maintenant plus de 30 ans, arrêter la pratique de la pêche en rivière. J'en avais assez d'attraper des truites arc en ciel, alors qu'au tout début où je pratiquais ce sport il n'y avait que des farios. La responsabilité de tout ceci est la sur pêche des cours d'eau, et aussi le manque de civisme des pêcheurs, qui sont incapables de se contenter de 2 ou 3 truites et qui ne remettent pas à l'eau le surplus pêché.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...