Ugatza 1 Posté(e) le 8 juin 2006 France 2 vient de faire un sujet au JT sur des traces d'ours(traces montrées, aucun doute) relevées dans un village de Haute-Garonne à 30 km de...Toulouse... en plaine... Il s'agirait de Baloo : ils disent que l'émetteur de radio-tracking ne fonctionne pas et que personne ne sait où il est... Je suis perplexe. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 8 juin 2006 t'end j'ai vu un article, il faut que je le retrouve Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ysengrin 0 Posté(e) le 8 juin 2006 je l'avais ... un article de la dépèche du midi et comme j'ai pas pu connecter sans que ça coupe X fois, j'ai oublié de le mettre ce soir... tant pis pour vous NA! http://www.ladepeche.com/aff_art.asp?Ref=200606082439 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 8 juin 2006 ben voilà c'était celui là Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 8 juin 2006 Univers Nature - 08/06/2006 - Alex Belvoit a écrit: Balou, le dernier ours réintroduit serait en plaine Les quelques ours présents en France se cantonnent normalement dans la zone montagneuse des Pyrénées. Néanmoins, il semblerait que le dernier ours slovène réintroduit, le jeune mâle Balou, ne l’entende pas de cette manière, puisque ses traces ont été observées à Auribail, à une trentaine de kilomètres au Sud de Toulouse. Cette présence n’a rien d’étonnante, puisque la soixantaine de kilomètres qui sépare la commune d’Arbas, où il a été lâché, du lieu où ses traces ont été repérées, constitue une distance ridicule pour un ours, en 6 jours. D’autre part, ce comportement n’est pas anormal pour un jeune mâle introduit dans un milieu qu’il ne connaît pas et qui est, à ce titre, à la recherche d’un territoire pour s’installer. Par ailleurs, rappelons que les forêts de plaine constituent l’habitat originel de l’espèce. En France, ce n’est pas la première fois qu’un ours fait une incursion en plaine, mais leur présence n’y est pas souhaitée, ce milieu n’étant plus un habitat favorable à l’espèce, de part son artificialisation. Balou est le seul ours réintroduit à ne pas pouvoir être suivi avec précision par GPS, le collier initialement prévu ayant été dérobé par des anti-ours en février 2006. Les délais de fabrication et de livraison de ce type de matériel sont tels que cet ours n’a pu en être équipé lors de son lâcher, le 2 juin dernier. Toutefois, le plantigrade a été équipé d’un émetteur radio VHF qui devrait permettre à l’équipe technique ours de le localiser, dans un rayon de 10 km, pour le ramener vers les forêts de montagne… s’il n’en retrouve pas le chemin tout seul. Avez vous lu le dernier paragraphe ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Loulou34 0 Posté(e) le 8 juin 2006 Hé oui, on rejoint ce que l'on dit sur le sujet de la manif de Toulouse, il va bien falloir se décider à se faire entendre autrement que comme de bucoliques doux réveurs Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ysengrin 0 Posté(e) le 9 juin 2006 article de Sud Ouest Citation :OURS.--Les bergers de l'Ouzom sont en colère. Un troupeau a été attaqué mercredi sur le col d'Izou et trois brebis tuées. Probablement par l'ourse slovène Franska signalée en Béarn depuis quatre jours L'attaque attise la colère :Xavier Sota Les bergers ont déposé les trois brebis devant le cabinet d'un vétérinaire nayais ayant pris part à la réintroduction avant de le prendre violemment à partie. PHOTO JEAN-LOUIS DUZERT. Une brebis et deux agnelles appartenant à Pierre Canton ont été retrouvées éventrées hier en fin de matinée, sur une estive du col de l'Izou, sur les hauteurs de la commune de Bruges. L'attaque était vraisemblablement récente. Les agents de l'Office Nationale de la Chasse et de la faune sauvage dépêchés sur place n'ont pu expertiser les trois cadavres en raison de la présence d'éleveurs anti-ours. Toutefois les premières constations laissent apparaître qu'il s'agirait bien d'une attaque d'ours. « La présence dans la zone de l'ourse Franska rend la chose relativement probable », explique-t-on à la Sous-Préfecture d'Oloron. Cette ourse slovène qui avait été lâchée le 28 avril dernier à Bagnères de Bigorre a été repérée le 6 juin à Louvie Juzon. L'événement a soulevé la colère des bergers. Une cinquantaine d'entre eux se sont retrouvés en début de soirée à Nay devant le cabinet de vétérinaire de Nicolas Delamarche. Ce dernier a pris part au programme de réintroduction de l'ourse slovène. Un peu après 19 h 30, les trois brebis ont été déposées sous ses fenêtres. Le vétérinaire était là encadré par deux gendarmes. Il a essuyé la tempête. Des propos vifs, peu amènes parfois insultant. L'expression d'une violente colère. « L'ours est ingérable » Par l'intermédiaire du vétérinaire, c'est à Nelly Olin, à la ville, à ceux qui ont voulu ce programme que l'on s'adressait : « On lui laisse 48 heures pour la tuer. Sinon, c'est nous qui allons faire le travail », dira un berger. Jean-Louis Birou, le président du groupe pastoral de Bruges estime quant à lui : « Nous avons pris toutes les mesures depuis les attaques de Nérée il y a trois ans : trois patous, des pistes d'accès, rien n'y fait. La présence de l'ours est ingérable. Ces brebis, il les a tuées pour s'amuser, elles n'ont pas été mangées ». Dans la foule un peu en retrait, Xavier de Canet, le maire de Bruges : « Le problème dans cette affaire, c'est que le maire de Bagnère de Bigorre qui a voulu des ours en a pris tous les avantages, financiers notamment, mais les inconvénients ils sont pour moi et les bergers. » La pression est montée d'un cran en Béarn. http://www.sudouest.com/090606/images/090606/l/Q6400202.jpg Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ysengrin 0 Posté(e) le 9 juin 2006 la bagarre va reprendre Ariège ou Haute garonne même combat Citation :ARIEGE - POLÉMIQUE. DEPUIS QUELQUES JOURS, «BOUTXI» ET SES AMIS S'ÉTAIENT CALMÉS. «BALOU» REMET LE FEU AUX POUDRES. Sur les traces du plantigrade Comme nous l'avons écrit dans notre édition d'hier, l'équipe du comité de suivi avait prévu hier de survoler les secteurs du Couserans, du Comminges, voire de la frontière espagnole à la recherche de «Balou», l'ours qui s'est aventuré en plaine du côté de la Haute-Garonne, et dont on a perdu la trace. Au-delà de cette simple recherche et des craintes nées rétrospectivement dans les esprits des zones traversées par l'animal, c'est le dispositif de la réintroduction dans son ensemble qui se voit aujourd'hui particulièrement contesté. D'un côté, on lira ci-dessous la réaction des anti-ours qui évoquent les menaces pour les populations. De l'autre, nous publions également la position des pro-ours après cet événement qui, pour leur part, évoquent un comportement qui n'a rien « d'anormal ». Les experts trancheront. A l'heure où l'Ariège fête tous les week-ends ses transhumances (Massat le week-end dernier, le Biros le week-end prochain, d'autres encore ensuite), les politiques ont le plaisir, comme on le lira , de ne pas inviter la ministre de l'Écologie et du développement durable à ces festivités pourtant joyeuses et bon enfant. C'est dommage, elle y aurait certainement eu une approche différente des Pyrénéens et de leur comportement. UN RAPPORT SUR LE COÛT DES RÉINTRODUCTIONS En revanche, à Paris, le dossier reste ouvert, et la commission des finances, de l'économie et du plan a décidé de confier le rapport sur le coût de la réintroduction à… Augustin Bonrepaux. Faisons-lui confiance, chaque centime d'euro qu'aura coûté cette affaire va être passé au crible. Loin de cette agitation, il est probable que «Balou» continue à chercher son terrain de vie, probablement en Ariège. D'ici à ce qu'il rencontre «Boutxi» et que les deux compères s'entendent, l'été dans le département s'annonce clairement sous le signe des plantigrades. Et une nouvelle introduction d'ours doit encore avoir lieu avant l'été. Jean-Christophe Thomas « Ce n'est pas anormal » Pour. L'Adet communique : « Les traces d'un ours ont été observées à Auribail, à une trentaine de kilomètres au Sud de Toulouse. L'équipe technique ours, chargée du suivi des ours dans les Pyrénées, a authentifié cette observation. Il s'agit probablement de l'ours «Balou», lâché le 2 juin dernier. «Balou» est le seul ours dont le collier ne transmet pas les localisations « GPS », le collier initialement prévu ayant été volé par un commando d'opposants à l'ours dans la nuit du 10 au 11 février 2006 dans les locaux de l'équipe technique ours à Villeneuve-de-Rivière. Les délais de fabrication et de livraison de ce matériel sont tels que le collier commandé en remplacement n'est pas encore disponible. «Balou» est toutefois équipé d'un émetteur-radio VHF qui doit permettre de le localiser (dans un rayon de 10 km environ). Dès son arrivée, «Balou» a pu se diriger vers le nord-est, et poursuivre cette direction en suivant les corridors forestiers. Ce n'est pas la première fois qu'un ours fait une incursion en forêt de plaine. Ce comportement n'est pas anormal pour un jeune mâle juste lâché à la recherche d'un nouveau territoire, les forêts de plaine étant un habitat originel de l'ours brun. Elles ne constituent toutefois plus un habitat favorable pour l'ours qui doit retrouver la montagne. L'équipe technique ours doit maintenant le localiser, et le déplacer vers les forêts de montagne, s'il n'en a pas déjà retrouvé le chemin tout seul. » LES ASSOCIATIONS RÉAGISSENT À LA VISITE D'UN OURS EN PLAINE. « Un manque sérieux » Contre. La Coordination Pyrénéenne communique : « Suite à la présence avérée d'un ours à une trentaine de kilomètres de Toulouse : Nous dénonçons la présence de l'ours, qui reste un fauve potentiellement dangereux, menace non seulement des troupeaux mais aussi des populations, avec des passages et des dégâts de plus en plus répétés dans les villages et maintenant à proximité de grandes villes comme Toulouse. Le programme est artificiel : on sait que les ours, qui viennent de Slovénie, sont nourris là-bas. On veut nous faire croire qu'il s'agit d'écologie naturelle mais il faut bien comprendre qu'ici, ils ne sont pas capables de se débrouiller tout seuls. Ils ne craignent pas l'homme, et il faut sûrement s'attendre à des visites de plus en plus fréquentes de l'ours sur nos lieux de vie, même proches des villes. Nous demandons que la localisation des ours soit divulguée en temps réel. Il n'est pas normal que les populations concernées ne soient pas prévenues des risques de rencontre. Dans son manque de transparence, l'État continue de banaliser et minimiser le danger potentiel que représente les ours dans notre région. Il existe une mauvaise maîtrise de la réintroduction : depuis le début, les équipes de suivi nous donnent l'impression de toujours courir après leur ours, sans jamais vraiment savoir où ils sont. Ce sont souvent les éleveurs et les bergers, au fur et à mesure des dégâts, qui fournissent les éléments de localisation. Un émetteur qui ne fonctionne pas traduit réellement un manque de sérieux et la sensation que l'État joue avec des ours, de manière approximative, sur le dos des populations locales. IMMIGRATION CHOISIE ? Sébastien Kihn (épinal) >>> Peut-être « Boutxi », peut-être un autre : pourquoi pas une immigration choisie pour les ours ? ET SI LES ANCIENS AVAIENT LA RÉPONSE ? Michel Cire (Tarascon-sur-Ariège) >>> (Ndlr : Michel Cire a trouvé ce qui suit dans ses archives personnelles. Il a souhaité en nourrir le débat...) Il en était déjà question au début du XIXe siècle. Le préfet Brun, en 1805, en parlait dans son manuscrit de 170 pages « Idée générale du département de l'Ariège ». « À la fin de septembre de l'année passée (1804), un ours, d'une grosseur extraordinaire, eut l'art d'attirer dans une forêt voisine une génisse qui s'était trop écartée du troupeau. Les bergers, s'en étant aperçus, y accoururent avec un gros chien, mais la nuit avançant et n'étant que deux, ils n'osèrent point s'aventurer dans le bois. Le chien seul y entra. On entendit longtemps le beuglement de la génisse et les aboiements du fidèle gardien. Ensuite, les cris de la jeune vache cessèrent, mais on entendit toute la nuit les cris de colère et de rage que poussait le chien, ils se prolongèrent bien avant dans la nuit. Sur le matin, les bergers de différentes cabanes s'étant réunis allèrent dans la forêt, armés de fusils. Bientôt, ils trouvèrent la génisse morte et à moitié dévorée, à côté l'ours abreuvé de sang et de carnage dormait. Les bergers, s'avançant avec précaution, firent usage de leurs armes pour donner ensemble la mort à l'animal carnassier et dévastateur qui fut ainsi puni de sa férocité. Ce n'est pas seulement sur les bestiaux que ces animaux cruels exercent leurs ravages, ils descendent quelques fois dans le voisinage des habitations et y répandent l'épouvante, la terreur. L'ours ravage les récoltes et pille dans les ruches le miel, ils en sont très friands. En montagne ariégeoise, les paysans ont trouvé un moyen fort simple d'écarter des champs cultivés ces sortes d'animaux, ils construisent un levier qu'ils placent à peu près en équilibre sur un point d'appui fixé au moyen d'une charnière, une extrémité du levier est en forme de gros marteau destiné à frapper sur une planche placée là exprès, l'autre extrémité est faite comme une cuillère dans laquelle tombe goutte à goutte l'eau de quelques sources voisines. Lorsque la cuillère est pleine, l'équilibre se rompt, le levier penchant du côté de la cuillère, l'eau de celle-ci se répand et alors le marteau l'emporte par son poids et va frapper sur la planche posée à cet effet ; la cuillère se remplit à nouveau, soulève le marteau, lequel retombe après, lorsque la cuillère s'est vidée et ainsi de suite, toujours de même. Cette machine frappe cinq à six coups à la minute, ce qui est suffisant pour tenir éloignés ces plantigrades. » la fin me laisse pantoise... on en finira jamais des racontars à la mord moi l'oeil! et Bonrepeaux en commissaire aux comptes... le choix est judicieux... on a pas fini d'en entendre des stupidités, déjà qu'il fait fort avec les amis de son parti... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 9 juin 2006 1) Les ours attaquent les troupeaux et mangent du mouton... Première nouvelle! 2) Pour un mouton, quelle différence entre être bouffé par un ours slovène ou par un ours pyrénéen (exterminés par le lobby pastoralo-cynégétique) ...? 3) Pas de différence notable de comportement entre ces ours "étrangers" et ceux du "terroir"... Conclusion : de qui se moque-t-on? Les éleveurs touchent de l'argent au titre de la protection de l'ours, mais ils ne veulent plus d'ours... Si on leur supprimait l'argent? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites