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Michel23

Les éleveurs s'en prennent à G. CAUSSIMONT

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FERUS a écrit:
Ours : violation du domicile de Gérard CAUSSIMONT et menaces de mort
vendredi 9 juin 2006

Réaction de G.Caussimont à la violation de son domicile et aux menaces de mort proférées à son encontre le 9 juin 2006.

A l’issue de la manifestation organisée par des éleveurs anti-ours à Oloron devant la sous préfecture le 9 juin. Une trentaine d’entre eux s’est arrêtée au domicile de G.Caussimont responsable du FIEP Groupe ours Pyrénées et ont tenté d’introduire la carcasse d’une brebis morte dans la maison. Sa femme et l’un de ses enfants les en ont empêché et ils ont laissé la brebis dans le jardin et ont proféré des menaces de mort à l’encontre de G.Caussimont annonçant qu’ils reviendraient chaque fois que l’ours tuerait une brebis.

Réaction de G.Caussimont

Nous sommes face à des méthodes de type « fasciste ». Une vie en société ne peut se concevoir dans une démocratie et un état de droit que dans le respect des biens et des personnes. Ce type d’attitude, 30 personnes contre une femme et un jeune, cela les déshonore. On peut ne pas être d’accord et s’exprimer en respectant les autres. Si les responsables politiques et syndicaux locaux ne se démarquent pas très nettement de ce type d’agissements, c’est qu’ils les cautionnent ou qu’ils les encouragent afin d’en retirer ensuite les bénéfices comme médiateurs. J’attends des condamnations fermes. Pour ma part, je dépose une plainte auprès de la gendarmerie. Moralement, ces personnes ne respectent même pas une personne bénévole qui sur son temps libre a crée ou fomenté la plupart des mesures de compensation de la présence de l’ours en faveur des bergers : indemnités de dérangement aux bergers, héliportages gratuits de matériel pastoral, réseau de radiotéléphones, demande des mesures agri-environnements, incitation au muletage, etc., sans compter la marque de fromage « Pédescaous » où l’image de l’ours permet à des bergers de mieux vendre leur fromage, sans oublier la participation aux travaux de l’IPHB pendant 10 ans qui ont permis de rénover 60 cabanes aux normes européennes, des salles de fabrication, des sources aux normes, etc., bref d’améliorer la vie des bergers. Qui d’entre eux aurait consacré 28 ans de sa vie à cela ? C’est tout simplement écœurant ! Enfin, en tant qu’adultes, quel exemple donnent ces personnes à la génération de leurs enfants ? Pas celui du respect et de la tolérance en tous cas. J’ai honte pour eux.



La plainte déposée va-t-elle aboutir ? J'en doute bisous

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Citation :
Univers Nature - Alex Belvoit :

Les anti-ours franchissent une nouvelle étape…

Si les pro-ours peinent à rassembler leurs troupes (un petit millier début juin à Toulouse), ce n’est pas le cas des opposants aux plantigrades qui ne relâchent pas la pression. Après avoir dissuadé les pro-ours de venir manifester à Luchon, en leur signifiant leur volonté de perturber violemment ce rassemblement, ils se sont de nouveau illustrés vendredi dernier.

Le 9 juin, à la suite de la manifestation d’éleveurs anti-ours à Oloron, une trentaine d’opposants à l’ours ont fait une halte au domicile de Gérard Caussimont, Président du FIEP (Fonds d’intervention éco-pastoral), pour tenté d’y introduire la carcasse d’une brebis, symbole de la prédation des ours sur les troupeaux. Sa femme et l’un de ses enfants les en ayant empêchés, les "courageux opposants" ont laissé la brebis dans le jardin, se contentant de proférer des menaces de mort à l’encontre de G. Caussimont.
L’intéressé, absent au moment des faits, estime faire "face à des méthodes de type « fasciste »." et vouloir déposer plainte contre cette agression, d’autant que le petit groupe a annoncé son intention de revenir à chaque fois qu’une brebis serait tuée par un ours.

Suite aux violences précédentes (commune d’Arbas, etc.), les anti-ours extrêmes ont franchi une nouvelle étape, en s’attaquant à une des personnes qui, certes, a œuvré et œuvre encore au maintien de l’ours, mais apporte aussi à un soutien important au pastoralisme. Ainsi, en partie grâce à l’action du FIEP, les bergers bénéficient de mesures de compensation dues à la présence de l’ours, d’héliportages gratuits de matériel, d’un réseau de radiotéléphones, d’une soixantaine de cabanes d’alpage rénovées, etc. autant de mesures destinées à améliorer leur vie.
Ainsi, début juin, le FIEP a installé comme chaque année, un relais radio dans le cadre de son programme de prêt gratuit de radiotéléphones pour les bergers de la zone à ours du Haut Béarn. Les 24 radiotéléphones, attribués gratuitement aux estives de la zone à ours, visent à rompre l'isolement et permettre des éventuels appels de secours. A ce titre, des numéros abrégés permettent de joindre directement le Parc National des Pyrénées en cas de dégâts dus aux ours, ou encore la protection civile, un médecin, un vétérinaire, la gendarmerie, le domicile du berger. Par ailleurs, ce service, financé par le fonds éco-pastoral, permet aux proches des bergers, restés dans la vallée, de les contacter facilement, les radiotéléphones pouvant être appelé de n'importe quel téléphone des réseaux publics.
Alex Belvoit

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