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Michel23

Le travail du berger

Messages recommandés

Les Alpages de Savoie a écrit:
Le métier de berger au quotidien

Une journée dans la vie d’un berger

Les rôles du berger au sein d’une exploitation sont variés : traite, entretien et nettoyage du matériel, conduite du troupeau, alimentation, soins vétérinaires, entretien des parcs (protection des zones de captage, limitation de l’embroussaillement et des risques d’avalanche)… Par cette activité agropastorale, le berger a aussi contribué au façonnement du paysage à travers la déforestation et en maintenant des pelouses naturelles et des milieux ouverts bénéfiques à la faune et à la flore.

Le métier de berger peut se résumer en six principaux points.

Etre berger, c’est :

Travailler en équipe pour les bergers bovins et/ou travailler seul (de moins en moins vrai avec l’emploi d’aide-bergers dans les zones de prédation) pour les bergers ovins durant les 100 jours de la période d’estive.
Vivre en plein air en altitude et s’adapter aux conditions de milieux de montagne (il n’est pas rare de se retrouver avec des chutes de neiges dès le mois de juillet sur les alpages).
Avoir la garde et la responsabilité d’un troupeau de vaches, de moutons ou de chèvres, et en assurer le bien être (notamment par les soins).
Gérer un alpage vaste et varié : avoir suffisamment d’herbe pour le troupeau pendant toute la saison sans compromettre les années futures.
Assurer une production de qualité :
- Grâce aux compétences et aux formations de chacun
- Grâce aux suivis techniques
- Grâce aux formations internes.
Dans certains cas, informer voire accueillir les visiteurs et les randonneurs de passage et renforcer l’image de l’agriculture de montagne

Avec un troupeau d'ovins :

Dans un premier temps, il est important de décrire rapidement les types d’élevage présents sur le département savoyard.
Il existe deux types différents : les gros troupeaux transhumants ou non qui ont dépassé le seuil économique permettant d’embaucher des salariés et les petits troupeaux savoyards qui ne sont pas gardés mais surveillés de manière épisodique par l’alpagiste.

Lorsque le troupeau est gardé de manière continue, le berger a un emploi du temps relativement fixe.

La première étape est appelée "premier repas".
Au lever du soleil, le troupeau quitte le parc de nuit pour se diriger vers la zone de pâturage.

Aux heures de la journée les plus chaudes, c’est la chôme : les moutons cessent de s’alimenter.
C’est durant cette étape que le berger en profite pour réaliser les travaux de soin sur le troupeau ou d’entretien de l’alpage.

Enfin, la dernière étape est le second repas : après la chôme, le troupeau est dirigé vers une nouvelle zone de pâturage, jusqu’au coucher du soleil, moment où le troupeau se dirige vers le parc de nuit.

Le métier berger s’est modernisé dans l’ombre. Le berger est devenu un technicien d’alpage. Ces dernières années, des formations au métier de berger se sont développées.
Les besoins en formation, exprimés par les bergers eux même, sont représentatifs d’une prise de conscience, celle d’exercer un métier à la fois basé sur des traditions (culture pastorale) mais devenu très technique (évolution de la traite, transformation du lait, soins vétérinaires, chiens de conduite, gestion d’un alpage, tenu d’un cahier des charges, espace partagé, mesure agri-environnementales...).
Ainsi, même si le métier de berger nécessite un savoir faire extrêmement important acquis par l'expérience, la formation, à l’instar de n’importe quel métier, est devenu nécessaire. L’image du vieux berger barbu, avec son béret, isolé dans la montagne, n’est plus en adéquation avec la réalité.

Prenons comme exemple les paroles de Delphine Oggeri, bergère et présidente de l’association des bergers : «Pour la plupart des gens, on correspond encore à une image d’Epinal : le berger qui part le matin avec son chien, tranquille, qui se ballade toute la journée avec son troupeau, et qui rentre le soir. En fait, désolé, mais c’est pas ça du tout. Le métier s’est modernisé ; on est des techniciens de l’alpage avant tout, même si on s’appuie sur les savoir-faire, des habitudes, des connaissances, que nos ancêtres connaissaient déjà».


Cela correspond-il à l'image que l'on peut avoir du berger ?

Il y a tout de même un aveu dans ce texte c'est que les petits troupeaux ne sont pas gardés !!! Ils n'indiquent pas la taille du"petit troupeau"...

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Michel a écrit:
Les Alpages de Savoie a écrit:
Dans certains cas, informer voire accueillir les visiteurs et les randonneurs de passage

:rire: :rire: :rire: :rire:
A grands coups de bâton… Hein Michel ! Wink

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Ton post m'énerve, Michel, il m'énerve profondement ... parce que qu'il dit des vérités dont on s'est rendu compte depuis 20 ou 30 ans et que pratiquement personne n'a encore intégré.
Ca s'appelle des plans de pâturage élaborés grace à la connaissance fine du milieu, en prenant en compte la faune et la flore locale, les dégats antérieurs commis, ... ...
Et en 2005 on en est toujours à refaire les mêmes études, à en tirer les mêmes conclusions.
Mais quand est ce qu'on passera à l'action qu'on appliquera ou fera appliquer strictement ces modes de gardiennage. Twisted Evil

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Loulou a écrit:
Ton post m'énerve, Michel, il m'énerve profondement ... parce que qu'il dit des vérités dont on s'est rendu compte depuis 20 ou 30 ans et que pratiquement personne n'a encore intégré.


Ben, oui je sais tout ça. C'est bien pour ça que j'en fais profiter tout le monde. Cela pourrait permettre de discuter avec des éleveurs et de leur poser les bonnes questions :
- Pourquoi n'appliquent-ils pas ou ne font-ils pas appliquer ces plans de pâturages ?
- Pourquoi ne reconnaissent-ils pas à sa vrai valeur la profession de berger ?
Tu ne crois pas ? Au lieu de toujours rabâcher les mêmes choses...
Le berger ne doit pas être présent seulement pour le loup. Il y en a qui l'oublie trop facilement...
Car beaucoup, ici est ailleurs, n'ont aucune idée de ce que peut être le métier de berger...je ne parle pas du "métier" d'éleveur...

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Et je surrenchéri en faisant cette citation : Laughing

Marc Mallen a écrit:
Base de la domestication, clef de voûte de la symbiose homme-herbivore, la recherche du pâturage a occupé dans l’histoire de l’humanité et des rapports qu’elle entretient avec le monde, via l’animal, une place fondamentale, génératrice d’une immense diversité de solutions, de savoir-faire, d’organisations collectives, de races, de paysages, de représentations, de conflits et – d’échanges. Sous cet angle de la quête de l’herbe, de la multitude des paramètres qui la conditionne – édaphiques, climatologiques, altitudinaux, zootechniques,
historiques, économiques, sociaux, culturels… –, le choix que fera le berger, dans l’infinité des combinaisons possibles, est générateur de biodiversité. La nature l’enregistre et la révèle mais les causes, bien évidemment, sont toujours culturelles.

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