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Michel23

Le tir d'un loup autorisé en Isére

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communiqué de presse du 23 août 2006 a écrit:


Le tir d'un loup autorisé en Isére

Communiqué de la préfecture de l'Isère

Autorisation de prélèvement d'un loup 22 août 2006

L'alpage de Périoule, sur les communes d'ALLEVARD - PINSOT et LA CHAPELLE DU BARD, a été le lieu de plusieurs attaques attribuées au loup, malgré les mesures de protection et d'effarouchement mises en place par l'éleveur. Depuis le mois de juillet dernier, six attaques ont fait l'objet de constats dressés par des agents assermentés : 21 moutons ont été tués. Conformément aux dispositions prévues par le protocole national de gestion du loup pour l'année 2006, et après avoir recueilli l'accord du groupe départemental compétent, le Préfet de l'Isère a pris ce jour un arrêté autorisant un tir de prélèvement d'un loup à proximité des troupeaux ayant fait l'objet des attaques sur cet alpage. Les Lieutenants de louveterie et des gardes particuliers assermentés sont chargés de l'intervention, sous le contrôle du service Départemental de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.


L'ASPAS réagit

L'éleveur touché par ces attaques n'est autre que Jean-Pierre Jouffrey, l'homme qui s'est vanté d'avoir tué un loup en 2000. Les poursuites à son égard, menées par l'ASPAS, avaient été classées sans suite par le Tribunal de Grenoble malgré les aveux du prévenu. Aujourd'hui, il affirme avoir mis en place les mesures de protection conseillées. Il dit rentrer ses moutons dans des enclos et posséder deux chiens patous. Seulement M. Jourffrey détient un troupeau de 3500 têtes et il semble évident que les patous ne sont pas assez nombreux pour protéger efficacement un troupeau si grand.

Les mesures de protection définies par l'Etat devraient être plus précises et mentionner un nombre de chiens patous adapté aux diverses tailles de troupeaux.

Contact presse :
Julie Danet - Chargée de communication - Tél. : 04 75 25 10 00
Mail : info@aspas-nature.org

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Citation :
L'éleveur touché par ces attaques n'est autre que Jean-Pierre Jouffrey, l'homme qui s'est vanté d'avoir tué un loup en 2000. Les poursuites à son égard, menées par l'ASPAS, avaient été classées sans suite par le Tribunal de Grenoble malgré les aveux du prévenu

Tribunal français : "Tu as volé et tué"
Accusé : "oui, c'est vrai, c'est bien moi"
Tribunal français : "bon, ben affaire classée sans suite.........."
NoNoNobisous
silent

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Communiqué de presse,
Le 15 novembre 2006

L'ASPAS poursuit en justice le Préfet de l'Isère, responsable de l'abattage illégal d'un loup.

En septembre dernier, le Préfet de l'Isère avait organisé l'abattage d'un loup sur le massif de Belledonne en application du ³plan loup 2006/2007² établi par les ministères de l'Ecologie et de l'Agriculture. La traque s'était soldée par la mort non pas d¹un, mais de deux loups. Selon l'ASPAS, une mauvaise organisation des opérations est à l'origine de cette "bavure".

Le 7 septembre 2006, à 8h25, un tireur abattait une jeune femelle et prévenait l'équipe d'intervention de la mort de cette louve. Pourtant, quelques minutes plus tard, un de ses collègues, posté derrière un ressaut rocheux, tirait un mâle. Or le "plan loup" impose dès la destruction d'un loup la suspension des opérations de prélèvement pendant au moins 24 heures. Pourquoi le second tireur a-t-il donc fait feu? Simplement parce qu¹il n¹a pas été averti du premier tir... son téléphone ne passait pas !

D'après le compte-rendu des opérations, les tireurs utilisaient des téléphones portables pour entrer en communication, et ce malgré l'évidente inefficacité du réseau téléphonique en zone montagneuse. Le Préfet avait pourtant l'obligation légale de s'assurer de la bonne organisation de cette opération conduite sous sa responsabilité et son contrôle.

L'ASPAS demande donc aujourd'hui réparation auprès du Préfet pour destruction illégale d'espèce protégée. Cette destruction est d'autant plus préjudiciable que seuls deux individus avaient été recensés par l'ONCFS avant cette opération, une opération responsable de l'éradication de Canis lupus en Belledonne.

Parallèlement, afin de permettre à la population lupine de se reconstituer sur ce massif, l'ASPAS demande à la Ministre de l'Ecologie et du développement durable, Nelly Olin, de retirer le département de l'Isère du "plan loup" et ce durant les cinq prochaines années.

Contact presse : Julie Danet - Chargée de communication ASPAS
Mail : info@aspas-nature.org

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