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sebastos

Ultrapastoraux : de nouvelles pratiques d'élevage

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Sur un autre site, resPYRation a écrit:

Citation :
Dans un précédent post, j'écrivais: Pour l'"idéologue" anti-ours de service, le pastoralisme pyrénéen se porte bien et son avenir est assuré à condition qu'on ne lui mette pas d'ours dans les roues.. (Pourtant, aussi loin qu'on regarde derrière soi on n'aperçoit que disparitions de petites exploitations et baisse cataclysmique de la population agricole, situations pour lesquelles l'ours n'est strictement pour rien, mais enfin, il faut bien trouver un "ours"émissaire!). C'est d'une simplification enfantine..





En effet, nous sommes passés de petits éleveurs-bergers qui prenaient soin de leurs troupeaux à des ultrapastoraux new-look friqués faisant de l'élevage comme job d'appoint en plus de leur boulot réel, et visitant une fois par semaine au plus à la jumelle et en 4x4 leurs troupeaux de milliers de bêtes divagant sans surveillance dans la montagne.

Résultat de cette pratique : surpâturage, pertes importantes, brebis en souffrance car non-soignées et bien sûr rejet catégorique des prédateurs qui rendent cette solution de facilité un peu moins viable. À noter au passage que l'ours est en effet un "ours-émissaire" car la grosse majorité des prédations est due aux chiens errants comme chacun le sait. Mais qui serait assez bête pour le mentionner quand l'ours rapporte tant en subventions diverses.

Pour en revenir à cette tendance, ResPYRation oublie de préciser , qu'à mesure que le nombre d'éleveurs diminuait, le nombre de brebis, lui, connaissait un boum extraordinaire. C'est bien le résultat de la capitalisation de ce secteur par les ultrapastoraux.

Qu'elle est loin l'image d'Épinal du vieux berger sympa attaché à ses bêtes qu’il connaît par leur nom ! Quelques producteurs de fromage la perpétuent encore mais pour combien de temps ? Les aides vont malheureusement aux gros.

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ResPYRation a aussi écrit:

Citation :
Odeur acre, sentiers défoncés, alpages et meme sommets recouverts d'excréments, je doute que ce soient là les ingrédients naturels que viennent rechercher les amateurs de plein air et de montagne en été!
Et curieusement ces renseignements ne figurent que rarement sur les guides de randonnées.. Est-ce parce qu'il faudrait les amputer des deux tiers des ballades disponibles?
On comprend parfaitement dans ces conditions que l'ours gène les éleveurs qui aspirent à faire de nos Pyrénées une zone d'élevage en batterie en plein air. Vouloir l'éradiquer et avec lui la quasi totalité de la faune et de la flore de moyenne (et meme de haute!) montagne devient donc parfaitement logique.




À ce propos, d’après Corinne Eychenne, dans le dernier numéro de Pyrénées magazine consacré au pastoralisme: «Depuis 1972, le nombre d’ovins a augmenté de 80 % sur l’ensemble de la chaîne pour arriver au chiffre de 573000 et le nombre de bovins a augmenté également de 80 % pour arriver à 102000.» En même temps, le nombre d’éleveurs diminuait et les pratiques pastorales changeaient, c'est-à-dire nettement moins de bergers et peu de garde des troupeaux surtout en zone à viande. Donc plus de brebis et vaches et moins de personnes pour les conduire et les garder.»

extrait de : "La fin de la guerre des moutons?"

c'est ici : http://www.loup-ours-berger.org/2006/09/guerre_moutons.html

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