Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
orever

Capture des 3 loups du Mercantour - colliers émetteurs

Messages recommandés

Au moins 3 loups devraient être capturés et équipés d'un collier radio émetteur, dans le Mercantour.

Selon les agents du PNM, les meutes de la Haut Tinée et du Haut-Var seraient concernées.

Les données collectées resteraient confidentielles, strictement scientifiques ... Les déplacements hors du Parc ne seraient pas enregistrés scratchscratch

Un spécialiste canadien viendrait poser les pièges fin octobre / début novembre.

A suivre ...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Un vaste programme, prédateur proie etait déjà en place en Hte Tinée, avec marquage de proies potentielles etsuivi de celles ci, l'eventualité de capturer des loups avait été envisagée. Malheureusement, le technicien de l'ONCFS qui coordonnait ce programme avec le Parc est décédé cet été. C'est une bonne chose que le flambeau soit repris, pour sa mémoire et pour la connaissance.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Vous savez que l'état (avec tout ce que cela implique DDAF, préfecture,...) est en droit, d'accéder à tous les renseignements qui peuvent être recueillis...et ne pas s'en servir qu'a des fins scientifiques !!!
Allez !! le côté parano qui ressort....mais MadMad

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
C'est sur, mais d'un autre coté, radio pister quelques loups qui se déplacent majoritairement en ZC du parc, ça a plus d'intérêt pour comprendre les déplacements que pour fliquer les bestiaux, non ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Comprendre ...... es tu certain que ces gens la soient "équipé" pour comprendre ? Je doute ...
malheureusement d'ailleurs.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le Dauphiné Libéré édition des Hautes-Alpes - du 4/10/2006 a écrit:


UNE PREMIÈRE EN FRANCE : Des colliers posés sur le grand canidé
Un trappeur pour capturer trois loups
L. A-M.

PARC DU MERCANTOUR Trois loups vont être capturés dans les prochains mois au sein du Parc national du Mercantour, afin d'être équipés de colliers permettant un suivi télémétrique de leurs mode de vie et habitudes alimentaires, une première en France.

Le lancement de cette expérience interviendra à la mi-octobre, avec l'arrivée dans le Mercantour (Alpes du sud) d'un trappeur américain spécialisé dans la capture des loups, l'une des étapes les plus délicates de l'opération.

Un trappeur "pionnier"

Carter Niemeyer, réputé pour avoir joué un rôle pionnier dans la réintroduction et l'étude de ces animaux aux Etats-Unis, effectuera un séjour de trois semaines pour former une équipe française au piégeage du prédateur.
«Nous espérons pouvoir les capturer d'ici fin avril, mais ce n'est pas gagné», reconnaît Benoît Lequette, chef du service étude et gestion du patrimoine au Parc national du Mercantour.
Entre vingt et trente loups passent l'hiver dans les montagnes du Mercantour, où le prédateur a fait sa réapparition il y a une dizaine d'années.

Un lacet à la patte

«L'être humain est présent jusque dans la zone centrale du Parc du Mercantour: ça rend le loup plus méfiant et le piégeage plus délicat que dans les grands espaces américains déserts», poursuit-il.
Les scientifiques français tenteront leur chance avec la seule technique de capture homologuée en Europe: un lacet prenant l'animal à la patte. Aux Etats-Unis, des mâchoires souples, conçues pour ne pas blesser l'animal, sont utilisées pour le piéger. La méthode est généralement jugée plus efficace.
Une fois attrapés, les loups seront équipés, selon leur poids, de matériel VHS, avec transmission de données par ondes hertziennes, ou GPS, avec transmission des informations par satellite via un téléphone GSM.

Un cadre strictement scientifique

L'expérience, qui associe le ministère de l'Environnement, le Parc national du Mercantour et l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), s'inscrit dans le cadre d'une étude lancée en 2001 pour évaluer les conséquences de la présence du loup sur les ongulés sauvages - cerfs, chamois, chevreuils, mouflons. Parmi ces derniers, une quarantaine d'individus sont déjà équipés de colliers émetteurs destinés à renseigner les scientifiques. Les associations de défense de l'environnement n'ont pas tardé à faire connaître leurs réserves: «Est-ce qu'au-delà de la bonne foi des scientifiques, l'opération ne servira pas à "marquer" des loups pour le jour où il sera décidé d'en éliminer de nouveau?», craint la fédération France nature environnement (FNE), interrogée par l'AFP, tout comme l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas).
«Aucun risque», affirment le parc du Mercantour et l'ONCFS, «le cadre de l'étude reste strictement scientifique».


Je ne suis pas le seul a avoir des inquiétudes bisous Lorsqu'on voit que la préfecture des alpes maritimes donne des autorisations de tirs à des éleveurs !!! sans contrôle par l'ONCFS Evil or Very Mad
Je pense que l'on peut être septique quant à l'utilisation des données recueillies...dans un premier temps scientifique...ouais...mais ensuite...??
N'importe comment et ce n'est pas d'aujourd'hui les promesses n'ont jamais été tenues Twisted Evil

Le commentaire de Jouffrey :

Le Dauphiné Libéré édition des Hautes-Alpes - du 4/10/2006 a écrit:

Jouffrey :
« Je me dis que la France est un pays riche… »
Nul besoin de faire venir un trappeur américain. Joseph Jouffrey, le président de la fédération départementale ovine, prétend avoir capturé
quatre loups avant de les avoir relâchés près de grandes villes.
Personne (ou pas grand monde) ne le croit, mais l’éleveur de Ribeyret persiste et signe : « Le loup est un animal très discret ». Si discret qu’il n’a pas donné de signe de vie là où il aurait été prétendument lâché.
Deux plaintes avaient été portées contre lui par deux associations de défense de la nature, l’Aspas et l’Aves. A ce jour, l’affaire n’a connu aucune évolution.
Alors, que pense le syndicaliste de l’expérience tentée dans leMercantour ? « Je me dis que la France est vraiment riche. Elle a les moyens de faire tout et n’importe quoi, y compris de faire venir un spécialiste américain. Mettons plutôt des colliers-émetteurs aux brebis et on verra leur itinéraire quand elles sont prédatées par le loup. Quant à
moi, je reste fidèle à ceux qui se sont battus avec des haches, des fourches et des tromblons pour se débarrasser du loup, comme on l’a fait
au début du siècle ».
L A-M.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Vous avez lu "le cercle des loups", de Nicholas Evans ? ça me rapelle un peu ça. En tous cas, je rejoins Michel, L'ASPAS et la FNE. Ils galèrent pour trouver les loups quand ils ont décidé d'en dégommer un. Là, ce sera plus facile en les suivant sur le GPS.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Bon, vous m'etonnez un peu là !
Je vous rappelle quand même que dans les Alpes Maritimes, le Parc national a refuser que les tirs de loups soient orgnisés en zone centrale (moindre mal me direz vous), a refuser de communiquer ses données à l'ONCFS pour guider le protocole de tir et a refuser que ces agents qui ont pourtant le même statut que ceux de l'ONCFS participent à cette mascarade.
A mon avis, c'est une grande avancée qu'on puisse enfin mener une étude sérieuse sur la mobilité des loups, sur l'étendue et l'utilisation de leur territoire.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je n'ai pas dit que dans l'instant c'était mal, au contraire cela peut (éventuellement) leur sauver la vie, une étude doit pour être valable, étalée dans le temps, donc sur plusieurs années.
Mais...petit rappel

Loup :

Suite à l'observation des premiers loups dans les Alpes maritimes en 1992, le réseau de correspondants a été mis en place en 1993 à la demande du Ministère chargé de l'Environnement, avec les objectifs suivants :
- expertiser les cas de prédation sur le cheptel domestique pour organiser la compensation financière des dommages de loup,
- collecter et vérifier les indices de présence pour étudier l'évolution de la répartition du loup.

En 2003, le réseau s'étend sur huit départements : Alpes maritimes, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes Alpes, Drome, Isère, Savoie, Haute Savoie et Var.

Fusion des deux réseaux en 2000 sur le plan technique

Avant l'année 2000, le réseau loup et le réseau lynx fonctionnait de façon indépendante. Sur le massif alpin, dans la mesure où les deux espèces « lynx » et « loup » étaient l'une et l'autre présentes, les deux réseaux ont été fusionnés pour constituer le réseau « Grands Prédateurs - loup-lynx»

Sur ce massif, la procédure de constats de dommages a été homogénéisée pour les deux espèces pour permettre de juger de la responsabilité d'une attaque par l'un ou par l'autre des prédateurs. De même des fiches communes ont été mises au point pour le recueil des indices de présence.

La surveillance de l'aire de répartition de chacune de ses espèces dans les différents massifs s'appuie sur la collecte et la vérification technique de données rapportées par les correspondants formés à cet effet dans chaque département et centralisé au niveau national par l'ONCFS.

Ces réseaux sont placés sous la responsabilité de chaque Direction départementale de l'agriculture et de la forêt sur le plan administratif, et du CNERA Prédateurs - Animaux déprédateurs (ONCFS) sur le plan technique. Les correspondants sont des agents des établissements publics (ONCFS, ONF, Parcs nationaux), des parcs régionaux, des fédérations des chasseurs et comprennent quelques particuliers


Les informations, regroupées dans un fichier informatique centralisé, sont donc accessibles à tout momment par les instances de l'état...DDAF, préfecture...ils n'ont besoin de la permission de personne...et c'est surtout cela qui inquiète...La loi informatique et liberté n'existe pas pour Canis Lupus..
Je ne discute pas la finalité de l'opération...qui c'est vrai peut s'avérer très intéressante, mais encore une fois "ILS" n'ont jamais tenu leurs promesses bisous
Et puis le sauvage avec du collier émetteur, est-ce vraiment du sauvage ?? Mais c'est un autre débat !!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Réfléchissons une seconde : quel intérêt y aurait-il à équiper 3 loups pour mieux les abattre ? Si c'était le but, tant qu'on les tient, on les zigouille, c'est plus simple, non ?
Et ce serait bien coûteux, outre qu'avec trois loups je vois pas bien comment on "contrôlerait" une population.

Allez, un peu moins de parano. On en équipe 3 pour connaître leurs déplacements à ces trois là, pour mieux comprendre les mœurs et besoins de l'espèce.
Pour ça, il est normal aussi qu'on centralise et croise les infos, qui restent rares.

Mieux connaître l'espèce servira peut être un jour à limiter ses populations, on ne peut jurer de rien, mais dans l'immédiat ça servira surtout à la protéger et à opposer la connaissance à l'imbécilité des préjugés.

L'ONCFS a fait la même chose il y a 20 ans avec les Tetraonidés dans le Mercantour : d'un côté on peut déplorer que ça ait été pour étudier des espèces gibier prestigieuses, d'un autre côté ça a permis d'argumenter pour contrôler les prélèvements et protéger les habitats ; je crois savoir que globalement ces espèces se portent mieux aujourd'hui... Mieux connaître leurs besoins écologiques et les menaces qui pèsent sur elles (la chasse n'en est qu'une parmi d'autres) a été bénéfique.

Quant à l'autre bas du front de Jouffrey, il fait bien de la ramener. Il est probable que toute l'opération coûte moins à l'Etat que les aides agricoles qu'un agriculteur beauceron reçoit en un an, et ça a beaucoup plus d'utilité pour la collectivité que de subventionner le renouvellement des 4x4 dans nos campagnes... Evil or Very Mad

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bon, z'avez pas tout compris Smile de ce que je voulais dire...je ne parle pas des trois loups...ceux là Ok comme je l'ai dit tranquilles pour un momment. Seront-ils d'une même meute ? Surement pas !
Lorsqu'ils annoncent que les déplacements hors parc ne seront pas pris en compte, "Mon oeil", sinon a quoi servent les colliers emetteurs, si les loups vont faire une incursion en Italie cela ne sera pris en compte ! Il ne faut pas nous prendre pour des idiots !
Donc tous leurs déplacements seront notés, décortiqués, leurs tanières repertoriées, leurs lieux de repos dans la journée, car les loups ont des tanières "annexes"ou, lorsqu'ils sont loin de la tanière principale, ils peuvent se reposer pendant la journée.
Donc tout cela sera noté, longitudiné, latidufié, marqué sur la carte IGN, ordinatorifié, rentré en base de donnée quoi !!
Quoi de plus facile ensuite pour retrouver une meute puisqu'il suffira de consulter ses habitudes ...de la meute.
Et comme des journées et les nuits, de personnel de l'ONCFS et de gardes de parc, de louvetiers coûtent cher !!!! pourquoi ne pas aller au plus facile...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Je crois que tu noircis un peu trop le tableau, Michel. Les loups seront tous capturés en Haute Tinée, donc il y a de fortes chances qu'ils appartiennent tous à la même meute ou à deux meutes mitoyennes.
Ce secteur, bien qu'il connaisse des attaques sur troupeaux tous les ans, n'est pas le plus sensible (peu de pâturages, montagnes fort escarpées ...) à ce niveau. De plus, l'étude est bornée dans le temps, ce sera une "photo" de la ou les meutes à un moment précis. qui permettra de comprendre le mode de fonctionnement mais pas de fliquer les loups, d'ici à ce que quelques malfaisants aient besoin de ces données, l'emplacement des tannières et leiux de repos aura sans doute evoluer.
Mais soyons prudent et vigilant, pour ça d'accord.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
univers-nature a écrit:
10-10-2006 Capture de loups dans les Alpes

En dépit de la présence du loup depuis une dizaine d’années en France, les données scientifiques sur ce prédateur restent rares. Pour étudier son impact dans l’écosystème alpin sur les populations de cerfs, chevreuils, chamois et bouquetins, une quarantaine d’ongulés a été équipée de colliers émetteurs, tandis qu’à partir de la mi-octobre, 3 loups, de la meute située dans la zone centrale du parc national du Mercantour (Sud des Alpes), devraient être capturés.

Selon leur poids, avant d’être relâchés, ces animaux seront équipés de colliers émetteurs VHS, avec transmission de données par ondes hertziennes, ou GPS (pour les individus de plus de 30 kg) permettant un suivi par satellite plus efficace.
Si dans les espaces ouverts Nord américains, on sait que la présence du prédateur a un effet positif sur les populations d’ongulés, que cela soit en terme d’effectif ou de 'qualité', dans des milieux plus fermés comme les Alpes aucune étude n’a été encore menée. Aussi, les 4 à 5 années d’études à venir devraient permettre d’en apprendre un peu plus sur les déplacements, modes de vie, habitudes alimentaires et donc impact des loups sur les herbivores sauvages.

Pour la bonne réussite de l’opération, Carter Niemeyer, un ancien trappeur américain qui a participé à la réintroduction et au suivi des loups dans le parc national de Yellowstone, aux USA, va durant 3 semaines former une équipe française au piégeage du loup, avec l’espoir de parvenir à capturer 3 animaux d’ici la fin avril. A l’inverse des USA, où un piège à mâchoires souples est utilisé, en Europe la seule technique de capture autorisée est le lacet à la patte, considérée comme moins efficace.
Ceci étant, les pièges seront posés sur les lieux de passage et de vie affectionnés par le loup, et seront vérifiés au moins une fois par jour ou surveillés à distance dans un affût.
Les personnels mis à contribution proviennent des 3 partenaires de l’opération, à savoir le parc national du Mercantour, l’ONCFS (office national de la chasse et de la faune sauvage), et les représentants des chasseurs locaux. Toutefois, sachant que la meute de loups visée par l’étude est transfrontalière, le suivi pourrait être assuré ponctuellement par des gardes italiens de l’autre côté de la frontière.

Pour le moment, dans l’attente des résultats de cette étude, les méthodes traditionnelles semblent confirmer le rôle positif du prédateur sur l’écosystème alpin, tant au niveau flore (avec le retour de plantes qui avaient disparu) qu’au niveau faune. Ainsi, même les populations de mouflons introduites par les chasseurs et peu adaptées à évoluer dans un milieu montagnard en hiver, après avoir fortement chuté sous la prédation du loup, sont stabilisées, voire en expansion selon le parc national du Mercantour.
Pascal Farcy


Il en mettent du temps pour s'apercevoir de la véracité du dernier paragraphe !! Very Happy
En espérant que cette étude ouvre définitivement les yeux...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Existe-t-il de articles qui montrent cet impact sur l'écosystème alpin ?
j'aimerais tant avoir encore plus de répondant et de pertinence face à certains .......

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Ben, pour les resultats publiés il faudra attendre. Comme je le disais plus haut, le technicien ONCFS qui coordonnait le programme, s'est tué cet été en montagne. Le choc a été rude et il faut laisser un peu de temps pour reprendre le boulot sereinement.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
OK, pas de problème Loulou ! J'attendrais, avec impatience, mais j'attendrais !
Mais pouvoir enfin montrer des résultats, en France, de l'utilité d'une espèce comme le loup........ j'ai vraiment hate !!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Libération - Mardi 17 octobre 2006 a écrit:
Comment piéger un loup, et sans le blesser ? C'est ce que Carter Niemeyer, l'homme qui a réintroduit cet animal dans le parc du Yellowstone et dans l'Idaho, va tenter d'enseigner dans le parc national du Mercantour. Arrivé dimanche en France, l'expert américain va contribuer, en transmettant son savoir-faire sur le piégeage des loups, à l'étude scientifique «prédateurs-proies». Un programme de recherche qui associe depuis 2001 le ministère de l'Ecologie, le parc national du Mercantour, l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et la Fédération départementale des chasseurs des Alpes-Maritimes.

Ongulés. «L'objectif , précise Thierry Boisseaux, directeur du parc du Mercantour, est d'étudier l'impact du retour du loup sur les ongulés sauvages : cerfs, chamois, mouflons et chevreuils.» L'étude, qui durera six ans, doit permettre de répondre à une série de questions générées par le retour d'un prédateur disparu de France depuis des décennies. Par exemple, certains chasseurs redoutent que les loups déciment les populations d'ongulés (ces espèces constituent 80 % du régime alimentaire annuel de Canis Lupus ). Du côté du parc du Mercantour, on s'interroge aussi. «En 1979, à la création du parc, il y avait un millier de chamois, ils sont 10 000 aujourd'hui , explique Thierry Boisseaux. Quel sera l'impact du loup sur eux ? Ou sur les mouflons, introduits dans le Mercantour en provenance de Corse ?»
Le programme est mis en oeuvre sur deux sites : le parc du Mercantour, dans lequel les loups sont revenus depuis 1992 et où la population est estimée aujourd'hui à une trentaine d'individus, et un site témoin, le massif des Bauges, où ils n'ont fait que de récentes incursions. L'expérience a commencé par la capture d'une quarantaine d'ongulés à l'automne 2004 dans le Mercantour. Ils ont été équipés de colliers VHS permettant de les localiser. «En suivant les proies, on va pouvoir étudier leur taux de survie et leur comportement, et comparer ces données avec celles recueillies dans les Bauges», explique Christophe Duchamp, ingénieur biologiste, chargé pour l'ONCFS du suivi du loup dans les Alpes.
Avec Niemeyer, débute l'étape du piégeage de trois loups qui seront équipés de colliers GPS. «En corrélant leurs déplacements avec ceux des proies, on va pouvoir arriver très vite auprès des carcasses, avant d'autres animaux», espère Christophe Duchamp. Autre objectif : savoir si le loup est sélectif avec ses proies, s'il s'attaque plutôt au moins bien portantes comme cela a été observé au Yellowstone.
«Feeling». Niemeyer restera trois semaines en France. Le temps de former gardes du parc et agents de l'ONCFS et, si la chance se présente, de capturer un loup. Mais la tâche est ardue. La forte présence de l'homme dans le Mercantour rend l'animal bien plus méfiant que dans les grands espaces américains. De plus, en Europe, on ne peut utiliser les pièges à mâchoires souples utilisés aux Etats-Unis. Seul est homologué un piège à lacet prenant l'animal à la patte. «Mais auprès de Niemeyer, qui a capturé dans sa vie quelque 400 loups, c'est surtout le feeling de terrain qu'on vient chercher», dit Christophe Duchamp. Les chercheurs se donnent jusqu'à fin avril 2007 pour capturer les trois loups, date à laquelle l'autorisation accordée par le ministère expirera.


Ce qui me gène là-dedans, c'est la derniere organisation :

Un programme de recherche qui associe depuis 2001 le ministère de l'Ecologie, le parc national du Mercantour, l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et la Fédération départementale des chasseurs des Alpes-Maritimes

Niemeyer, la passion du prédateur :

Eliane PATRIARCA - Mardi 17 octobre 2006 a écrit:

Un «amoureux» du loup. C'est ainsi que le directeur du parc national du Mercantour définit Carter Niemeyer. Expert mondialement reconnu du piégeage des loups, Niemeyer est l'un des pionniers de la gestion de cette espèce dans l'Ouest américain. Biologiste, diplômé en 1973, il a débuté sa carrière comme trappeur pour l'Etat du Montana, avant de se consacrer à la protection de l'espèce au sein du service de la faune sauvage du ministère de l'Agriculture. Il est l'artisan de la capture des loups canadiens et de leur réintroduction dans le parc du Yellowstone en 1995 et dans l'Idaho en 1996. Niemeyer a aussi pris en charge les enquêtes associées aux déprédations de Canis Lupus sur les troupeaux domestiques. A la retraite depuis janvier, il reste sous contrat avec l'Etat de l'Idaho pour lequel il cordonnait depuis 2000 le programme Wolf Recovery.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Cet homme m'a l'air bien.
Je suis peut-être devenue parano, mais j'espère qu'il ne devoilera pas sa recette magique !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bon, ça fait trois jours que j'ai un article de Nice Matin là dessus sous le coude et que j'ai la flemme de le scanner. Embarassed

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Loulou a écrit:
Bon, ça fait trois jours que j'ai un article de Nice Matin là dessus sous le coude et que j'ai la flemme de le scanner. Embarassed
Fonctionnaire va... :rire:

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Mon point de vue:
Si l'objet de la recherche est l'impact de la présence du loup sur les populations d'ongulés sauvages DANS le Mercantour où les chasseurs n'ont pas le droit de chasser, c'est très intéressant.
N'oublions pas cependant le principal effet déjà réalisé et qui lui ne sera donc pas mesuré par radiotélémétrie (mais on peut comparer avec les données de comptage précédant 1992) : la dispersion des grandes concentrations d'ongulés sauvages.
Sur un territoire limité mais protégé, le loup les fait sortir et cela se traduit par une baisse du nombre observé dans la zone. Ce qui ne signifie pas l'effondrement des populations mais leur dispersion sur un territoire plus vaste.
Ce serait intéressant d'avoir ces chiffres et leur explication ici, à disposition pour argumenter.

Les loups vivent en meute: équiper "tous" les membres (trois, c'est pas loin de 100% de l'effectif d'une meute française pour ce que l'on sait déjà) permettra d'avoir une cartographie précise du territoire d'une meute. C'est plus précis que le suivi naturaliste, basé sur la recherche d'indices, toujours soumis aux conditions de déplacement (enneigement)...

Si ces loups sont effectivement protégés par le Parc (en espérant qu'ils ne le quittent pas définitivement), comme Loulou l'a rappelé, je ne vois donc que des avantages à cette étude qui permettra, dans une certaine mesure (3 loups, ce n'est pas beaucoup pour tirer des conclusions d'ordre général) de "clouer le bec" aux professionnels de la rumeur et de la propagande...

Que l'étude soit confiée en partie par l'ONCFS ne me choque et ne m'inquiète pas plus que sa participation au suivi des ours...

Si on peut craindre pour la vie des loups équipés, aisément repérables, on peut y voir aussi une protection : une dissuasion de l'empoisonnement de carcasses par les éleveurs dans la région.
Un loup "immobile" sera plus vite retrouvé et plus facilement autopsié...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Pour répondre à Ugatza par rapport aux populations de chamois (entre autre). Avant 1992, les populations etaient en phase de croissance due à l'effet reserve mis en place depuis seulement 1979 (officiellement, techniquement 80/81) et d'ailleurs le sont toujours. D'autre part, vu qu'on est pas passé du jour au lendemain de 0 à 30 loups mais que la croissance a été relativement lente, on ne voit strictement aucun impact du loup sur le chamois qui continue son développement. Plein d'autres facteurs viennent interagir (meutes transfrontalières, espace parc pas entièrement occuppé par les loups, chasse des chamois en immédiate zone périphérique avec effet "aspirateur" des populations marginales ... ...)
On atteint près de 10000 chamois sur grosso modo les 69000 Ha du parc et il semblerait que les populations continuent doucement d'augmenter.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Merci...
Ce que c'est que le "service public", tout de même... Wink

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le sujet présent m'avait échappé, sans doute parce qu'il a été posté le jour de mon départ (sorry).
En ce qui concerne l'impact du loup sur les populations d'ongulés (sauvages), non seulement dans le PNM, mais aussi dans le reste des Alpes, je reste perplexe sur les chiffres qui peuvent être avancés. Nous savons tous que des chiffres ne seront jamais que des chiffres et que certains organismes qui y trouvent un intérêt peuvent les manipuler pour en tirer un profit qui ne reflète pas la réalité, on peut donc envisager que si à un certain moment une espèce est en diminution, par exemple le mouflon, la responsabilité du loup peut être mise en avant par des fédérations de chasseurs, ou par le syndicat des éleveurs, alors que tout simplement cette réduction est due à une, ou à plusieurs autres raisons.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Article paru dans La Provence hier... (bon ok c'est la provence.. Laughing mais l'info est la)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Merci powow pour ces informations Smile
Je viens d'aller faire un tour sur la meute.org, dans le topic qui parle du m^me siujet, il y en a qui sont vraiment toujours égaux à eux-mêmes... c'est à dire qu'il est vraiment difficile de comprendre leur prose...ne t'inquiète donc pas Powow tu n'es pas la seule Laughing
Il n'ont pas le "service public" en ligne là-bas :rire:

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Merci Michel tu me rassure Laughing !! il a pas du se comprendre lui meme dailleurs etant donné quil a pas redondu.. drunken

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La Provence a écrit:
"Nous avons attrapé que des renards que nous avons relâché" a expliqué Antoine Nauchy…/…

Je trouve étrange que ce monsieur n'ait pas mentionné le fait qu'en plus de quelques renards il a été capturé un chien errant. Le fait d'avouer la capture d'un chien discréditerait-il les détracteurs du loup en confirmant le fait que les chiens divagants sont bien plus nombreux que ce qu'ils veulent bien l'admettre ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Carter Niemeyer, piégeur de loup

Carter Niemeyer a été l’un des principaux artisans de la réintroduction du loup dans les Rocheuses pour le Fish and Wildlife Service. Il vient de prendre sa retraite et travaille maintenant comme consultant (notamment pour l’Idaho où il vit, l’un des trois états concernés avec le Wyoming et le Montana). Il est à la fois homme de terrain, de bureau, biologiste et trappeur, artisan de la réintroduction de meutes et gestionnaire, y compris régulateur de loups. Il a notamment insisté sur l’avantage qu’il y avait aux USA d’avoir concentré en une seule personne les pouvoirs de décider des translocations, de la négociation avec les éleveurs, de l’éventuelle élimination de loups, le tout dans le cadre bien sûr des lois fédérales et du protocole de gestion.

[...]

A suivre....

http://ours-loup-lynx.info/spip.php?article806

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
C'est rassurant de savoir que nos loups ont certainement gardé un esprit de liberté plus large que ce qu'aurait pu immaginer cet expert américain.
Enfin, je n'ai pas d'info quand à l'efficacité de son intervention, si ce n'est qu'elle a eu un coût pour les contribuables que nous sommes!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
didzou a écrit:
...Enfin, je n'ai pas d'info quand à l'efficacité de son intervention, si ce n'est qu'elle a eu un coût pour les contribuables que nous sommes!


Effectivement pour l'instant, ce monsieur n'a pas eu de résultat tout au moins a ma connaissance. Mais il faut lire quand même cela tiré de "la Buvette des Alpages" :

http://www.loup-ours-berger.org/2006/03/mathieu_erny.html

Témoignage d'un Berger Mathieu Erny :

Des gardes du parc du Mercantour m'ont affirmé qu'il serait matériellement impossible de réussir un programme de pose de colliers émetteurs. Or je viens d'apprendre que dans le parc Algonquin, dans l'Ontario au Canada 92 des 200 loups portent ce collier et dans ce pays, comme aux USA, on part du principe qu'il faut donner au loup une forme "d'éducation à la cohabitation" et cette idée porterait ces fruits. Voici qui pourrait enrichir les recherches sur la cohabitation. Pourquoi cette idée est elle absente du débat en France ?


Une expérience a déjà été tentée :

Le 25 octobre 2005, un jeune loup mâle né au printemps a été capturé par une équipe de recherche du Progetto Lupo Piemonte de la province de Cunéo (Piémont) et équipé d’un collier émetteur avant d’être relâché.

En bonne santé et pesant 24 kilos, ce loup appartient à la population des Alpes Liguriennes et Martimes, évoluant sur un territoire de 200 km² à cheval entre la France et l’Italie. Il est nommé M18 puisque c’est le 18ème loup mâle à être équipé d’un collier émetteur en Italie depuis les années 1970.

Son collier émetteur permet à l’équipe de recherche de suivre constamment ses déplacements et ses activités ; il permettra également d’étudier la prédation du loup sur les ongulés sauvages et d’évaluer l’efficacité des moyens de prévention des troupeaux domestiques pendant la période d’été afin de les améliorer.


Cette expérience a réussi a prouver que ce loup par ses propres moyens a réussi à franchir les Alpes et a venir en France, ce qui est un argument de poids pour son retour naturel.

Je ne pense donc pas que l'argent du contribuable soit bêtement dépensé Very Happy Si cela pouvait permettre moins de prédation sur les troupeaux, les loups seraient peut-être un peu plus tranquilles...dans les montagnes Smile

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Ils avaient un trou à boucher, Nice-matin ????
Mon petit doigt m'a dit que lorsque la neige voudra bien se mettre à tomber en quantité suffisante, les opérations de piégeage reprendront.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Very Happy Je suis trop content. Même si les opérations reprennent, je ne veux vraiment pas voir des loups en liberté avec des colliers. Very Happy

Surtout qu'après, on dira: "trois, ça suffit pas, rappellez Niemeyer, qu'il en équipe trois autres".

Et quid du loup, est-il fait vivre avec un collier? Seuls bergers et éleveurs seront fiers de répondre "oui".
Retournez chez vous monsieur Niemeyer, nous vous avons assez grassement payé pour rien.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Didzou a écrit:
Je suis trop content. Même si les opérations reprennent, je ne veux vraiment pas voir des loups en liberté avec des colliers


T'as pas l'air d'avoir compris grand chose... Laughing

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
orever a écrit:
Nice Matin 28/12

Nice-Matin a écrit:
…/…Résultat de sa campagne : six renards, un corbeau et…un chien de chasse appartenant au Président de la société de cynégétique de St-Etienne-de-Tinée !.../…

:rire: :rire: :rire:
Tu vois Loulou, que mes sources étaient bonnes Wink !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Michel a écrit:
Didzou a écrit:
Je suis trop content. Même si les opérations reprennent, je ne veux vraiment pas voir des loups en liberté avec des colliers


T'as pas l'air d'avoir compris grand chose... Laughing


L'avenir nous montrera certainement qui n'a pas compris!
A chacun ses limites et ses cautions!
Tu cautionnes l'action menée par cet américain sous bienveillance de l'état, c'est ton droit. Je ne le cautionne pas, permet moi de le faire, ni de payer pour que cela se fasse!
Mais je suis très content d'en voir les résultats!

Si tu veux m'obliger à croire en la bienveillance de cette action, saches que c'est peine perdue. J'en suis d'autant plus surpris que venant d'une personne qui refuse toute présence d'un loup dans un parc, cette personne accepte de mettre un collier à un animal (un loup, dans ce cas particulier) pour défendre sa liberté.
Et bientôt, au lieu d'aller prendre des photos dans les parcs, il y aura une foule de phographes autour des loups balisés. Si il en reste encore, bien sur, après que les éleveurs aient éliminés les 99% qu'ils auront repérés grace aux balises! Ils les empoisonnent déjà, d'ailleurs!
Et ils n'ont pas besoin, ni de toi, ni de moi! Au contraire, on leur fournit de quoi se rire de nous facilement par nos dissonnances.
Et tu fais quoi de plus que moi, pour que celà ne se reproduise pas...! Rien de plus!
Puisque celà existe encore!
Si on pouvait unir nos forces sur les priorités, au lieu de regarder et toujours dire "AMEN"
J'aurais au moins le mérite, si je n'ai pas compris grand-chose, de ne pas être le seul!

A bon entendeur...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Avant de te mettre en colère, lis les posts précedents,.... Very Happy Ce n'est pas parce qu'un loup aura un collier avec une balise qu'il se laissera approcher, va crapahuter peu dans la montagne, au lieu des allées des parcs...tu comprendras peut-étre, mon pauvre didzou... LaughingLaughing

Mais à chacun ses idées, la pose des colliers émetteurs c'est normalement fait pour étudier et comprendre le comportement du loup dans la nature et ainsi je dis bien peut-être à condition que tout le monde joue le jeu, favoriser son expansion, mais pas dans les parcs...
Et ainsi avec de la patience et du courage, car il en faut du corage pour passer plus d'une semaine entre 1500 et 2000 m et se payer tous les dénivelés... tu pourras en photographier dans la nature sans collier emetteur, puisqu'ils seront plus nombreux...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Je ne suis pas en colère, je m'exprime.
Et j'ai lu les posts précédents!
Sinon, je n'aurai pas répondu.

Ma semaine entre 1500 et 2000m, elle est programmée, mais elle durera trois mois, ou elle ne durera pas (c'est une sacrée organisation). J'ai déjà retardé mon départ de 2007 à 2008.

Quand à l'apport de ces colliers, je reste plus que contre.
Mais j'accepte aussi que tu sois sois pour, même si cela me surprend.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
CANIS a écrit:
orever a écrit:
Nice Matin 28/12

Nice-Matin a écrit:
…/…Résultat de sa campagne : six renards, un corbeau et…un chien de chasse appartenant au Président de la société de cynégétique de St-Etienne-de-Tinée !.../…

:rire: :rire: :rire:
Tu vois Loulou, que mes sources étaient bonnes Wink !

non non non non non non non, les chiens errants dans les alpes, c'est une légende... les chiens de chasse ne se perdent jamais, c'est quoi ce journal qui dit n'importe quoi encore ? bisous

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
tite drine a écrit:
c'est quoi ce journal qui dit n'importe quoi encore ? bisous

Ah ça ! tu ne crois pas si bien dire.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
tite drine a écrit:
CANIS a écrit:
orever a écrit:
Nice Matin 28/12

Nice-Matin a écrit:
…/…Résultat de sa campagne : six renards, un corbeau et…un chien de chasse appartenant au Président de la société de cynégétique de St-Etienne-de-Tinée !.../…

:rire: :rire: :rire:
Tu vois Loulou, que mes sources étaient bonnes Wink !

non non non non non non non, les chiens errants dans les alpes, c'est une légende... les chiens de chasse ne se perdent jamais, c'est quoi ce journal qui dit n'importe quoi encore ? bisous


Et ceux sont quels chiens qui attaquent les moutons alors (puisque ceux ne sont pas des loups)...???!!! Suspect
Les chiens errants sont pas forcément des chiens de chasse...
(après je ne dis pas que le journal ne dit pas n'importe quoi!! Very Happy)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Michel a écrit:

Mais à chacun ses idées, la pose des colliers émetteurs c'est normalement fait pour étudier et comprendre le comportement du loup dans la nature et ainsi je dis bien peut-être à condition que tout le monde joue le jeu, favoriser son expansion, ...


Voila un exemple de l'utilisation des colliers émetteurs...

Citation :
Suivi télémétrique du loup : étude des capacités de déplacement des loups et de leurs rythmes d'activités L'équipe de W. Jedzejewski a étudié les rythmes d'activités des loups entre 1996 et 1999 grâce à un très fort investissement de suivi télémétrique à Bielowieza en Pologne (pointages effectués toutes les 30 min pendant 360 jours). Les résultats sont en ce sens uniques en matière d'étude des déplacements des loups en Europe.

Les distances de déplacements quotidiens varient de 0,4 à 64 km/jour. La moyenne est de 22,1 km/jour. Les jeunes individus non reproducteurs se déplacent moins que les animaux dominants et se déplacent plus en Janv-Mars (rut) qu'en mai (reproduction).

Si la quantité de neige n'a pas d'influence, en revanche, les loups réduisent leur mobilité de 26% après avoir tué une proie. Enfin, les loups utilisent environ 9% de leur territoire quotidiennement (21,4 km2) en effectuant apparemment des rotations pour l'exploitation des différents secteurs de leur territoire. Les auteurs interprètent ce résultat comme une adaptation biologique permettant d'éviter une surexploitation des proies.

Jedzejewski et al (2001), Can J. Zool 1979
.

Ce qui permet de faire des relevés très précis sur les déplacements, pas pour permettre aux touristes de les photographier :

Sur les 10 années de suivi génétique de la population française, 13 animaux ont été identifiés à plusieurs endroitsdifférents (tableau 1 et figure 3), permettantde les classer dans la catégoriede disperseurs. Les ouvements les plus caractéristiques sont celuid’une femelle partie du Mercantour (Alpes Maritimes) pour aller s’installerdans les Monges (Alpes de Haute Provence)via le massif intermédiaire des3 Evéchés (Alpes de Haute-Provence). Nous observons aussi lacolonisation du massif du Queyras et du Béal-Traversier à partir de 2 animauxvenus de la Vésubie en 1997 et 1998. La plus grande distance de dispersionrelevée est celle d’un mâle détecté en 1997 et 1998 dans le Mercantour(Vésubie) pour s’installer dans le massif de Belledonne depuis 1999(Isère) avec une distance linéaire de 157 km. Le loup tué à Allevard-38, en 2000 était en Vanoise en 1999. Les mouvements des individus détectésdans les différents secteurs du Mercantourà partir de la Vésubie-Tinée(premier site de colonisation français) explique bien l’histoire de colonisation des secteurs par bond (dans l’ordre) de la Roya, de la Haute Tinée, puis de la moyenne Tinée. Quelques animaux ont observé des tentatives de dispersion (explorations) pour revenir dans leur meute d’appartenance (G77, G60, G71). Aucun des animaux identifiés dans le Vercors (Drôme-Isère) au travers de leurs excréments n’a été détecté les années précédentes sur un autre secteur en France, de même qu’à Canjuers (Var) ou dans les Pyrénées. L’analyse des degrés de parenté est ici nécessaire pour relever la dispersion de jeunes dont les parents ourraient être localisés récédemment sur un autre site (animal qui serait né dans ce secteur). Les cartes couleurs des mouvements de dispersion sont disponibles sur le site www.loup.environnement.gouv.fr.
Christophe DUCHAMP


Cet extrait est tiré du bulletion loup N° 11 de juin 2004 , on peut comprendre ici l'intérêt de le pose de colliers emetteurs...pour comprendre les déplacements du loup, sa colonisation, la création de nouvelles meutes et donc prevoir la proctection des troupeaux et par contre-coup la protection de canis lupus, mais comme mes arguments n'ont pas l'air de convaincre certains.... Smile Je ne suis pas pour la pose de colliers emetteurs dans le but de permettre "aux Parisiens ou Bretons ou Belges" de pouvoir venir dans le Mercantour photographier le loup dans la nature, comme on peut le faire dans les parcs...ou alors je me suis mal expliqué sur mon combat... Laughing

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
didzou a écrit:
Et bientôt, au lieu d'aller prendre des photos dans les parcs, il y aura une foule de phographes autour des loups balisés

Je te rassure là dessus, didzou, les colliers sont munis d'un appareil (dit émetteur) qui émet sur une certaine fréquence et pour pouvoir connaître la zone dans laquelle se trouve l'animal muni de ce collier il faut avoir un récepteur, en forme d'antenne râteau, qui est lui-même réglé sur cette fréquence et tu peux me croire ce récepteur tu ne le trouves pas au coin de la rue dans un super marché. Ce n'est donc pas demain et surtout pas à cause de ces colliers que nos loups auront une meute de touristes ou même de photographes à leurs fesses.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Je te rassure Michel, je te suis à 100% dans ton raisonnement.

Déjà, de quoi parle-t-on ? De 4 loups (au grand maximum car je pense que si un loup est pris d'ici avril 2006, ce sera déjà le bout du monde) sur la centaine présent dans les Alpes. C'est un suivi expérimental seulement. De toute façon, mais si on le voulait, ce sera absolument irréalisable de vouloir suivre tous les loups. Pas de soucis là dessus donc.

J'ai eu la chance de pouvoir faire du suivi télémétrique pendant 10 semaines dans le Mercantour justement, au printemps dernier, et je peux vous assurer que c'est scientifiquement une méthode géniale pour ceux qui s'intéressent à la biologie et la dynamique des populations animales.
Mais comme tout, il faut se fixer quelques règles de départ. Comme de ne pas utiliser ces animaux "localisables" pour d'éventuelles décisions de tirs.
Mais connaissant la conscience professionnelle des agents du Parc du Mercantour, je peux vous assurer que ce ne sera jamais le cas.

Je ne sais pas si c'est à cause du renforcement de l'ours dans les Pyrénées mais il y a une sorte de fantasme autour de la télémétrie...
Comme l'a très bien dit Canis, un tel appareil récepteur ne se trouve pas au coin de la rue. Seules des personnes formées de l'ONCFS ou du Parc national du Mercantour pourront assurer ce suivi.
De plus, la localisation d'un animal n'est pas chose aisée, je peux vous le confirmer. Il suffit que l'animal passe une crête, se trouve dans un creux d'un vallon, pour qu'on ne capte plus son signal... Sans parler de l'écho dans des vallées montagnardes encaissées : on est sûr de localiser l'animal sur un versant et en fait, il était sur l'autre... Ca necessite des heures de travail de terrain. Je suivais des bouquetins, j'ose à peine imaginer suivre un loup, au territoire autrement plus étendu que celui d'un ongulé sauvage.

Comme l'a dit Michel, la télémétrie ne pourra être qu'un plus pour un meilleur suivi du loup en France, de sa colonisation et de son acceptation.

Et qui sait, peut-être qu'un loup équipé aura la bonne idée de disperser vers les Pyrénées...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Un loup, plus exactement une louve, a été capturée ce matin vers 1h sur la commune de St. Martin de Selvage. Après lui avoir posé un émetteur qui permettra d’effectuer son suivi, le canidé a immédiatement été relâché.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...