Michel23 0 Posté(e) le 9 octobre 2006 edicom.ch/fr/news/suisse a écrit: Un trentaine de moutons tué par un loup en Valais Un loup s'est attaqué à un troupeau de moutons sur un alpage de Collombey, tuant une trentaine de bêtes. L'identité du prédateur a pu être établie grâce à des analyses d'ADN effectuées à l'Université de Lausanne. Le chef du service valaisan de la chasse Peter Scheibler a confirmé l'information. Le troupeau était parqué dans un enclos en compagnie d'un âne dont la présence est destinée à éloigner les prédateurs. L'enclos était entouré d'une barrière électrifiée. Une réunion est prévue avec l'Office fédéral de l'environnement pour décider des mesures à prendre, a précisé M. Scheibler. Une décision pourrait tomber dans la semaine. Une autorisation de tir n'est cependant pas synonyme d'animal abattu. Une telle autorisation avait été délivrée contre le loup qui a sévi dans la vallée de Conches en été. Malgré l'ouverture de la chasse il y a trois semaines, le prédateur court toujours. L'autorisation de tir est valide jusqu'à mi-novembre, suite à quoi le loup retrouvera son immunité. Je suis peut-être bête, et même surement, mais je croyais que la présence d'un âne c'était juste pour prévenir de l'arrivée du prédateur...avec ses braiements...les crocs d'un âne à part sur foin...quant à charger le loup pour l'aligner avec une ruade, il faut être Suisse ou Belge (c'est pour rire...) pour le penser... :rire: mais ne rions pas les ânes peuvent être de bons signaux d'alarme, mais encore faut-il que le berger soit présent... La "barrrière électrifiée" était-elle un vrai filet anti-loup, car si c'est 2 fils de fer espacés de 40 cm ce n'est pas très efficace contre un canidé de toute sorte... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Powow 0 Posté(e) le 9 octobre 2006 ouais et puis alors UN loup qui tue TRENTE brebis ca parrait gros aussi.. et ils disent pas sur quelle fourchette de temps cela s'étale...ca prouverait qu'il n'y avait aucune surveillance..mis a part ce pauvre âne.. :rire: Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 9 octobre 2006 Powow a écrit:ouais et puis alors UN loup qui tue TRENTE brebis ca parrait gros aussi.. et ils disent pas sur quelle fourchette de temps cela s'étale...ca prouverait qu'il n'y avait aucune surveillance..mis a part ce pauvre âne.. :rire: Tu sais, il ya un phénomène qui s'appelle "over Killing" c'est assez rare mais cela peut se produire...30 brebis c'est vrai ça paraît assez important...Il fallait vraiment que le troupeau soit aucune surveillance, car le loup ne peut pas faire cela en 10 mn... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Alain41 0 Posté(e) le 9 octobre 2006 C'est vrai que l'over killing existe, surtout dans un endroit clos ou la panique générale s'installe, et dans ce cas, le loup peut faire plus de victimes, mais ce n'est pas par plaisir, vu l'agitation générale, il est probable que le Loup est aussi pris de panique, et tue probablement par sentiment d'auto défense. Mais 30 brebis, cela me semble aussi énorme. :loup: Au fait, qui a pratiqué les relevés d'ADN? Et l'âne, il s'en est bien sorti, non, face à ce Loup terminator. Si je me souviens bien, je pense qu'il existe une race de chiens destinés à protéger des Ours, alors pourquoi un Âne lorsque l'on laisse le troupeau sans surveillance et pas un tel Chien. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Lou d'Arabie 0 Posté(e) le 9 octobre 2006 C'est bien un âne que vous voyez sur cette photo? Je peux vous dire que dès qu'il a aperçu mon chien il a dévalé sa prairie au grand galop, très énervé, et seuls les barbelés l'ont empêché de le courser! D'ailleurs mon chien a fait profil bas en passant devant le grand méchant âne, il n'était pas du tout rassuré... Celui-ci aurait mis en fuite n'importe quel loup, c'est un excellent âne de garde! A part ça, oui, un chien ou un loup peut péter les plombs au milieu d'un troupeau de moutons affolés mais immobilisés, un berger me l'a affirmé. Sinon tout le monde court, le poursuivant poursuit les poursuivis, tout est dans l'ordre des choses et calculé d'avance. :study: Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Guido Lupo 0 Posté(e) le 9 octobre 2006 L'âne comme animal de protection du troupeau Des gens très sérieux le disent... http://www.loup-ours-berger.org/2005/01/ane_protection.html Et même... Le lama comme animal de protection du troupeau http://www.loup-ours-berger.org/2005/01/lama_protection.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 10 octobre 2006 Oui, mais vous êtes terribles, on a bien vu les limites d'un âne... s' il n'est pas associé à un ou plusieurs autres moyens de protection. Ou tout au moins à la présence du berger. J'ai vu, ce qu'un chien errant avait fait à une jument pourtant qualifiée de "pas souple" et ce n'était qu'un chien...de bonne taille certes...il avait emporté 20 cm de chair en circonférence sur au moins 3 à 4 cm de profondeur...heureusement que le proprio de la jument n'était pas loin... 1 âne pour 100 brebis, il y en avait combien ? Il faudrait aller les compter... les brebis Mais je ne suis pas contre les ânes ou les lamas pour défendre les troupeaux... si les conditions énumérées dans loup-ours-berger sont remplies, mais encore une fois associées à d'autres... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Lou d'Arabie 0 Posté(e) le 10 octobre 2006 Il doit y avoir ânes et ânes! Le petit gris tout mignon est trop doux pour qu'on lui confie ce genre de mission. Mais celui-ci, nerveux, sportif, comparct, musclé, avait l'air d'être un drôle de zèbre (il avait d'ailleurs une rayure bien dessinée autour du cou), et ses proprios nous ont bien spécifié que c'était un âne de garde.... J'aurais du insister pour en connaitre la race ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
glaurung 0 Posté(e) le 10 octobre 2006 Lou, sur ta photo ton ane il a pas l'air très énervé... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Loulou34 0 Posté(e) le 10 octobre 2006 En general, les anes gris avec une croix noire sur le dos et les epaules, ce sont des anes de Provence. Lou, on te parle du gardiennage aidé par les anes en général, pas spécifiquement de l'ane que tu as rencontré toi Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Lou d'Arabie 0 Posté(e) le 10 octobre 2006 Je te rappelle que sur le forum Loup.org j'ai été la première à parler des ânes en tant que gardiens de troupeaux, au cas où tu l'aurais ...occulté! Voilà le même qui déboule pour évaluer la situation. Il n'a rien d'un âne de provence! Et je continue à affirmer qu'il y a des ânes pour la garde! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Powow 0 Posté(e) le 10 octobre 2006 Ya un truc super efficace aussi pour la garde c'est les oies :rire: Ok pour les anes qui auraient des competences pour garder des troupeaux et dissuader les prédateurs d'approcher..mais comme l'a dit michel c'est inutile s'il n'y a que ca.. la preuve avec cette attaque en Suisse (meme si certains elements sont douteux...) Et pour ton âne Lou d'Arabie il pourrait bien être un âne de provence.. http://www.traitsdegenie.com/anes_provence.html vais voir si d'autres races ont les memes caracteristiques mais bon.. Edit: apparament l'âne commun ressemble parfois à l'âne de provence. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 11 octobre 2006 Israelvalley.com/news/2006 a écrit: News: Israël Syrie NATURE - Les loups du Golan - Avec une centaine de loups, le Golan est la région du monde où il y a le plus de loups au km2. oct 11 2006 Rubrique: Actualité Avec une centaine de loups, le Golan est la région du monde où il y a le plus de loups au km2. Le reste du pays n’en manque pas, car on compte quelques centaines de loups qui se sont développés depuis que l’Autorité des Parcs et la Préservation de la Nature a voulu rétablir ces prédateurs du haut de l’échelle, pour préserver l’écosystème. Néanmoins, du fait de la proximité des zones d’élevage, de la prolifération des zones de décharge et d’un gibier non chassé (gazelles, ibex…), la nourriture est abondante et les louves ont des portées de 8 au lieu de 4. Les autorités ont autorisé l’abattage de loups, soit une quarantaine l’an dernier.- Source: Y.B. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 11 octobre 2006 Des nouvelles du Canton du Valais : Romandie-News a écrit:Loup en Valais: de 5 à 10 prédateurs pourraient arpenter le canton SION - De cinq à dix loups pourraient arpenter le canton du Valais selon le spécialiste Raphaël Arlettaz. Doté d'une capacité de survie impressionnante, le prédateur est présent dans la vallée de Conches, au Simplon, dans le val d'Hérens et dans le Chablais. "En Valais, on peut compter entre cinq et dix spécimens à l'heure actuelle", a indiqué dans une interview parue dans "Le Nouvelliste" le biologiste, président de Fauna.vs et auteur du rapport "Le prix du loup", Raphaël Arlettaz. Sa récente apparition dans le Chablais n'a dès lors, selon lui, rien d'exceptionnel. Car là où il y a de nombreux cerfs, comme notamment dans le val d'Illiez, le loup n'est jamais bien loin. Concernant la récente attaque du prédateur dans le Chablais, M. Arlettaz ne se prononce pas sur les mesures de protection prises mais précise qu'au milieu de moutons paniqués, le réflexe de tuer prend forcément le dessus. Le biologiste dévoile aussi que le loup tiré en 2000 dans le val d'Hérens n'était pas l'auteur des attaques qui avaient conduit à délivrer son autorisation de tirs. "On a pu établir, grâce à la génétique, que deux autres loups étaient présents dans cette région à la même époque", précise Raphaël Arlettaz. Quant à une cohabitation entre le loup et l'homme, le spécialiste la résume à une "question de concurrence". "L'homme n'aime pas qu'un autre prédateur marche sur ses terres", explique M. Arlettaz. "En revanche, l'homme tolère volontiers ce qu'il crée et génère". Et Raphaël Arlettaz d'évoquer les chiens, apprivoisés par l'homme mais qui se rendent parfois coupables d'actes terribles contre lesquels on hésite à prendre des mesures. "Si le loup s'était rendu coupable de tels agissements, ses jours seraient comptés", conclut-il. Dans la nuit du 26 au 27 septembre, un loup s'est attaqué à un troupeau de moutons sur un alpage de Collombey (VS), dans le Chablais, tuant une trentaine de bêtes. Une décision sur son sort devrait tomber d'ici la fin de la semaine. Une autorisation de tir est déjà en vigueur pour un autre prédateur sévissant dans la vallée de Conches. (ats / 11 octobre 2006 10:27) Canis Lupus a l'air de bien coloniser l'arc Alpin Peut-être vont-ils aussi finir par comprendre que tuer un ou deux loups cela ne sert à rien...c'est beau de rêver Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 12 octobre 2006 Feuilleton Suisse...suite Romandie news a écrit: Loup du Chablais: autorisation de tir délivrée BERNE - Le loup qui a attaqué un troupeau et tué une trentaine de moutons dans la nuit du 26 au 27 septembre sur un alpage de la commune de Collombey (VS) pourra être abattu. L'Etat du Valais a délivré mercredi une autorisation de tir. La commission intercantonale a estimé mardi que les conditions pour un tir de l'animal étaient remplies. Le prédateur a tué au moins 25 animaux dans un laps de temps inférieur à un mois malgré des mesures de prévention adéquates, a communiqué l'Etat du Valais. L'autorisation est valable pour une période de 60 jours. Les analyses ont permis de déterminer qu'il s'agit d'un loup de souche italienne. Une analyse plus poussée est en cours pour savoir si ce loup serait l'un de ceux qui ont déjà été repéré en Valais ou s'il aurait un lien de parenté avec l'un d'eux, a précisé le chef du service de la chasse Peter Scheibler. Ce loup est le quatrième dont la présence est actuellement attestée en Valais, sauf si les analyses montrent qu'il s'agit d'un des trois loups déjà connu. Les trois autres ont été repérés dans le Haut-Valais entre la région du Simplon et la vallée de Conches, a précisé M. Scheibler. Selon le biologiste Raphaël Arlettaz, cinq à dix loups doivent rôder en Valais. Ils sont attirés notamment par les cerfs en grand nombre. M. Scheibler ne se prononce pas sur le nombre mais précise cependant qu'à son avis la présence de loup n'est pas permanente. Dans le Haut-Valais, la louve qui sévit dans le Zwischbergental semble ne séjourner du côté valaisan que 10% du temps, sinon elle est en Italie, a précisé M. Scheibler. Il estime qu'il peut en être de même pour les autres spécimen. Le loup de la vallée de Conches, contre lequel une autorisation de tir avait été délivrée il y a un mois, n'a d'ailleurs plus été décelé depuis. Il n'est pas certain qu'il soit encore en Valais, aucune carcasse de gibier n'ayant été découverte malgré les deux semaines de chasse, a précisé M. Scheibler. L'autorisation de tir contre le loup de Conches s'éteindra à mi-novembre. Si le prédateur n'a pas été abattu d'ici là, il recouvrera son immunité jusqu'à un nouveau massacre. (ats / 12 octobre 2006 16:21) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 13 octobre 2006 NOUVELOBS.COM | 12.10.06 | 10:48 a écrit: Une vaccination stratégique pour sauver le loup d’Abyssinie (Nature) L a rage menace le canidé le plus rare de la planète. Il ne reste que 500 loups d’Abyssinie dans les montagnes du parc national de Ballé, en Ethiopie. Pour sauver cette espèce menacée d’extinction, des chercheurs britanniques proposent une stratégie de vaccination sélective, plus facile à mettre en œuvre et moins coûteuse qu’une vaccination globale de tous les loups. Ils publient aujourd’hui les résultats de leur modélisation dans la revue Nature. En 1992 et en 2003 deux épidémies de rage ont sévi au sein de la population de loups d’Abyssinie (Canis simensis). Le virus est transmis par les chiens domestiques, qui se rapprochent des animaux sauvages avec la progression de l’habitat humain. Les hommes s’installent de plus en plus haut dans la montagne pour faire paître le bétail. D’autres virus, comme celui de la maladie de Carré, passent également des chiens aux loups. Depuis plus de 10 ans des chercheurs britanniques se préoccupent de la sauvegarde du loup d’Abyssinie, via le programme EWCP (Ethiopian Wolf Conservation Programme (EWCP). Cependant vacciner toute la population de loups, qui vit dans des zones montagneuses reculées, est trop compliquée. En revanche, vacciner les animaux qui vivent près des corridors qui relient les différents groups de loups permet de contenir une épidémie, affirment Dan Haydon et ses collègues. Il suffirait donc de vacciner environ 30% de la population de canidés sauvages pour un coût d’environ 30.000 euros. Cécile Dumas - (12/10/06) Reste a trouver les 30 000 €, et les bonnes volontés pour exécuter la vaccination... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Lou d'Arabie 0 Posté(e) le 13 octobre 2006 Pourquoi les vaccins-appâts largués par voie aérienne (avions ou hélicoptères) à raison de 15 à 25 appâts au km2 ne marcheraient pas en Ethiopie???? C'est bien avec cette méthode que la rage des carnivores a été éradiquée dans plein d'autres pays, associée évidemment à la vaccination des chiens de troupeaux, c'est la moindre des précautions à prendre d'urgence! Ils ne sont pas très doués les chercheurs britanniques, si cette situation dure depuis 10 ans! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 13 octobre 2006 Lou d'Arabie a écrit: [...]Ils ne sont pas très doués les chercheurs britanniques, si cette situation dure depuis 10 ans! Ecole Nationale Vétérinaire de Lyon 1, avenue Bourgelat B.P. 83, 69280 Marcy l’Étoile www.vet-lyon.fr Les vétérinaires se mobilisent pour le Loup d’Abyssinie Le Loup d’Abyssinie (Canis simensis), Canidé le plus rare au monde (il n’en reste que 500 individus, tous en Ethiopie) est gravement menacé par une épizootie de rage. Une campagne de vaccination a été lancée sur place qui nécessite une aide financière. La rage, transmise des chiens aux loups, a été responsable de la mort de 65 individus (soit près de 13% de la population totale) entre fin septembre 2003 et janvier 2004. La plupart des loups d’Abyssinie résident dans le Parc National des montagnes de Bale, au centre de l’Ethiopie. Pour l’UICN1 (Union mondiale pour la nature), cette espèce est en voie d’extinction. C’est pourquoi une attention soutenue et des programmes spécifiques visant sa conservation sont à l’œuvre sur le terrain. Le principal de ces programmes est conduit par l’Ethiopian Wolf Conservation Program (EWCP) dont le coordinateur est le Dr Stuart WILLIAMS. L’EWCP travaille en collaboration avec l’Ethiopian Wildlife Conservation Organisation (EWCO), la WILDCRU (Wildlife Conservation Research Unit, dirigée par le Pr. David MACDONALD) et un comité de spécialistes. EWCP récolte les données de terrain et s’occupe également de la vaccination antirabique du Loup et des chiens vivant à son contact. Seule la vaccination est en mesure de protéger le Loup d’Abyssinie d’une probable disparition. Des dons peuvent contribuer à cet effort de conservation, effort indispensable pour que le Loup survive. Des vétos font donc appel à d’autres vétos pour participer au financement de la campagne de vaccination… Cet appel est lancé par : Club Faune Sauvage ENVL - groupe loup d’Abyssinie Retrouvez la campagne sur le portail pour l’Ecologie et la Conservation des Carnivores : www.carnivoreconservation.org/loupabyssinie …avec la SFEPM et la CEPA Une seule adresse pour l’envoi de vos chèques : SFEPM (Société française pour l’étude et la protection des mammifères) Opération “ Loup d’Abyssinie ” IBAN SFEPM : FR33/20041/01012/0182480N033/30 (virements)Muséum NaturelleParc Saint-Paul - 18000 Bourges Il n'y a pas que les chercheurs Anglais qui ne sont pas doués...apparemment Si ils disent ça c'est qu'il doit y avoir des raison non ? Pour toute demande de précision s'adresser à l'école vétérinaire de Lyon l'adresse est en haut merci... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Lou d'Arabie 0 Posté(e) le 13 octobre 2006 Je suis allée voir tout ceci de plus près. La demande de subventions pour cette vaccination a été relayée par FERUS et date du 1er juillet ...2005! Depuis ce temps il doit y avoir des résultats je suppose, mais personne ne sait jamais combien les "fonds" sont profonds..... J'ai appris des choses intéressantes sur ce loup très spécial. "Il est curieux de constater que ce canidé se nourrit essentiellement de proies qu'il chasse seul (rongeurs), alors que les groupes sociaux se forment généralement en vue d'une coopération permettant de chasser des grosses proies. Il déroge ainsi à la règle. Les groupes sont bien déterminés et les conflits sont fréquents." En fait, rien ne les oblige à vivre en meutes, mais ils le font quand même contrairement au loup d'Arabie qui vit seul sans problème.... Ce serait le canidé le plus rare du monde, mais impossible de savoir de source sûre si les parcs à loups en détiennent. Wipikedia dit que non, alors que d'après un site à loupsil y en aurait un peu partout qui seraient "tenus au chaud.", au cas où.... Il parait aussi qu'à force de croisement avec les chiens locaux plus ou moins sauvages la race serait parfois "polluée".... Il y a vraiment de quoi devenir enragé si on n'est pas vacciné..... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 13 octobre 2006 Il n'y a pas de résultat, car tout le monde s'en fou. Le 1 er article que j'ai mis en ligne ne date pas de juillet 2005, mais d'octobre 2006...donc les Anglais sont toujours sur le problème Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 17 octobre 2006 Nouvel épisode : Le loup tueur de moutons aurait récidivé dans le Chablais ESTELLE BRESSOUD - Publié le 17 octobre 2006 a écrit: COLLOMBEY-MURAZ (VS) Le cheptel voisin de celui de Conche a été attaqué dans la nuit de dimanche à lundi. Tout porte à croire qu’il s’agit du même prédateur. «Ça devient grave», lâche Jean-Louis Cathélaz. Chargé de veiller sur un cheptel de quelque nonante moutons, cet éleveur a fait une macabre découverte hier matin dans son alpage d'Onnaz, sur la commune de Collombey-Muraz. Une brebis et deux agneaux gisent au sol, égorgés, deux autres ovins manquent à l'appel et quelques autres présentent des lésions. L'attaque est survenue dans la nuit de dimanche à lundi, à 1850 mètres d'altitude et à 200 mètres seulement du chalet. «Je n'ai rien entendu», confie le berger. La présence de chiens n'y a rien fait non plus. Au moment des faits, les ovins n'étaient entravés par aucune clôture. Une mesure qui devait leur permettre de sauver leur peau en cas d'assaut du loup. Blessures comparables C'est peu dire que la menace était proche: l'alpage de Conche, où l'animal a sévi dix-neuf nuits plus tôt, n'est situé qu'à un seul kilomètre. De là à lui imputer cette nouvelle tuerie, il n'y a qu'un pas, que Jean-Louis Cathélaz franchit sans grande hésitation. Il en veut pour preuve des blessures comparables à celles infligées sur le troupeau de son voisin Jérôme Vannay. L'intéressé acquiesce, tout en fulminant: «Elever des moutons et les voir se faire massacrer, c'est un comble!» A défaut d'expertise, le Service de la chasse, de la pêche et de la faune du canton n'était pas en mesure, hier, de se prononcer sur l'auteur de l'agression. Le constat prévu aujourd'hui sur les lieux devrait en révéler l'identité. Quoi qu'il en soit, le tir du loup du Chablais ne sera pas autorisé avant la date fixée initialement, soit au début de la semaine prochaine. Une décision qui par ailleurs n'a pas fait l'objet de recours jusqu'ici. Je ne crois pas les chiens soient des patous...!! Et je vais finir par croire que les histoires qui courrent sur les Suisses et les Belges sont véridiques... Ne pas mettre des filets anti-loup pour permettre aux brebis de s'échapper C'est vrai que la nature a fait une redoutable machine à tuer... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 24 octobre 2006 24 heures.ch a écrit: Le WWF pourrait s’opposer à l’abattage du loup Chablais E.B. Publié le 24 octobre 2006 A la question de savoir si le WWF Suisse s'oppose à la décision d'ouvrir le feu sur le loup du Chablais, Joanna Schönenberger avait hier soir une réponse que d'aucuns estimeraient explicite: «C'est possible…» La responsable des grands prédateurs de l'organisation écologiste annoncera une décision cet après-midi. Le délai qui l'autorise à réclamer un effet suspensif échoit aujourd'hui. Cette mesure ne reviendrait cependant pas à gracier le loup. A supposer que le WWF Suisse se manifeste, sa requête doit être acceptée par le Tribunal cantonal. Ce n'est qu'à cette condition que les défenseurs de la nature peuvent déposer un recours, ceci durant un délai de trente jours. Dans le cas inverse, le prédateur deviendrait la proie des gardes-chasses et leurs auxiliaires d'ici demain. Si le WWF Suisse se montrait hier si dubitatif, c'est que le cas de Collombey-Muraz reste nimbé de zones d'ombres. «Il est possible que plusieurs loups, disons deux, soient en cause dans le cas qui nous occupe. Il est dès lors difficile d'interpréter le Concept Loup Suisse, notre base légale ( n.d.l.r.: comme l'autorisation d'abattre le loup à partir de vingt-cinq moutons morts en un mois ).» Joanna Schönenberger attend par ailleurs de savoir si les dispositions en matière de protection des troupeaux ont été prises dans le cas chablaisien. Eh oui, ce loup aurait "massacré" 31 moutons dans la nuit du 26 ou 27 septembre à Collombey-Muraz mais si il y en plusieurs cela change la donne car je crois qu'en Suisse pour qu'une autoristion de tir soit délivrée il faut que le loup ait tué 20 brebis en un mois... Concernant la récente attaque du prédateur dans le Chablais, M. Arlettaz ne se prononce pas sur les mesures de protection prises mais précise qu'au milieu de moutons paniqués, le réflexe de tuer prend forcément le dessus. Romandie News a écrit:Le biologiste dévoile aussi que le loup tiré en 2000 dans le val d'Hérens n'était pas l'auteur des attaques qui avaient conduit à délivrer son autorisation de tirs. "On a pu établir, grâce à la génétique, que deux autres loups étaient présents dans cette région à la même époque", précise Raphaël Arlettaz. Ils avaient déjà fait une "boulette"...mais c'est comme en France on s'en rend compte...après !! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 25 octobre 2006 24heures.ch a écrit:Le WWF sort du bois - LIEN Site du WWF Suisse Source : http://www.24heures.ch/vqhome/edition/vaud/wwf_et_loup_251006.edition=rc.html LOUP : L’organisation entend bloquer la traque au prédateur du Chablais, le temps d’étoffer les preuves. Irrecevable, rétorque Jean-René Fournier. Le WWF Suisse a pris position, hier, au sujet du loup tueur du Chablais. Elle demande de suspendre l'autorisation de tir délivrée par le canton du Valais le 11 octobre. Et n'exclut pas à terme de déposer un recours demandant la grâce du carnassier. Le dossier s'avère trop lacunaire à ses yeux pour en appeler au Concept Loup Suisse et aux sanctions qui y sont prescrites. Argument principal: l'impossibilité en l'état de déterminer si l'attaque d'ovins à Collombey-Muraz était le fait d'un seul ou de plusieurs individus. «Il y a de bonnes chances pour que les analyses ADN lèvent ce doute», indique la responsable des grands prédateurs Joanna Schönenberger. Le WWF s'interroge aussi sur la pertinence de la protection du cheptel alors mise en œuvre. «Un âne pour 500 moutons, cela n'a aucun effet, encore moins en présence de plusieurs loups. Nous ne mettons pas en cause l'éleveur, mais nous visons à soutenir les mesures de protection des troupeaux.» Pour Jean-René Fournier, chef du Département des finances, des institutions et de la sécurité, ces arguments sont irrecevables. C'est à ses collègues du Conseil d'Etat qu'il appartient de trancher, sur préavis de la Chancellerie. Le WWF a l'air d'accord avec mon analyse les ânes pour avertir d'accord, pour chasser le(s) loup(s) j'en doute, même après avoir vu (en photo) l'âne de provence de Lou d'Arabie (Rome a été sauvée oar des oies...pourquoi pas des moutons, par les braiements d'un l'âne à condition que le berger ne soit pas loin...) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Lou d'Arabie 0 Posté(e) le 25 octobre 2006 Celui-là bramait et attaquait! Grand, musclé, compact, il est arrivé au galop sur mon chien dès qu'il l'a vu, et le sol tremblait sous l'impact de ses sabots qu'il aurait utilisé pour ruer par devant et par derrière sans hésiter; le tout assorti de braiements retentissants effrayants! C'est bon, ne vous enfuyez pas :rire: , il est resté là-bas avec ses brebis, mais heureusemenrt qu'il y avait une clôture! En ce qui concerne les patous les randonneurs se donnent des tuyaux pour éviter les troupeaux gardés par eux, car ils sont souvent confrontés à leur agressivité, ça ne leur plait pas du tout, surtout qu'il n'y a personne avec eux, ou pire encore, le berger se garde bien d'intervenir, et le résultat c'est qu'ils téléphonent en suivant à la mairie d'en bas pour se plaindre. Un malabar de 1m90 que nous avons rencontré venait de se faire trouer le pantalon au niveau du mollet par un de ces patous qui a surgi devant lui au sommet d'une butte sans qu'il ait soupçonné la présence d'un troupeau derrière. Nous sommes donc passés au large, mais dorénavant quand des promeneurs se rencontrent en montagne ils ne parlent plus de la pluie et du beau temps, mais s'inforement en priorité sur les dangers des mauvaises rencontres.... Ours? Loups? Pas du tout, les patous ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 26 octobre 2006 tsr.ch -Jeudi 26/10/2006 a écrit:Pas de sursis pour le loup du Chablais Le WWF n'a pas fait plier le Valais sur le loup du Chablais Le gouvernement valaisan a refusé jeudi de reporter l'autorisation de tir délivrée le 12 octobre contre le loup du Chablais. Le WWF avait fait cette demande mardi, afin d'être sûr que les attaques soient le fait d'un seul animal. Dans un communiqué diffusé jeudi, l'Etat du Valais argumente sa décision par la défense de l'intérêt public. Il constate que les conditions de tir posées par le Concept Loup Suisse sont remplies et que ce constat a été posé par une commission intercantonale dans laquelle siègent des experts fédéraux. Concept Loup respecté Contrairement à l'avis du WWF suisse à l'origine de la requête, le canton estime que le risque de nouvelles attaques n'est de loin pas exclu. Ceci d'autant plus que le prédateur a agi alors que les mesures de protection préconisées par le Concept Loup Suisse étaient en vigueur. Le WWF voulait malgré tout attendre le résultats des analyses génétiques pour savoir si les attaques contre un troupeau de moutons impliquent un seul ou plusieurs prédateurs. L'organisation avait donc demandé une suspension de l'autorisation de tir mais sans déposer de recours, lequel «reste possible», selon le WWF. Plusieurs loup au Valais? Dans une interview au «Nouvelliste» le 11 octobre, le biologiste Raphaël Arlettaz, professeur à l'Université de Berne, avait estimé que cinq à dix loups pouvaient arpenter le territoire valaisan. Le WWF estime donc que si un garde-chasse abat un loup, il n'y a pas de certitude qu'il s'agisse bien de l'animal qui a attaqué les moutons. Le WWF maintient que les mesures de protection sont efficaces et rendent possible une cohabitation entre prédateurs et activités pastorales. Le troupeau de moutons, dont une trentaine d'individus avaient péri dans l'attaque de la nuit du 26 au 27 septembre sur un alpage au-dessus de Collombey (VS), était cependant accompagné d'un âne qui n'a pas suffi à faire fuir le ou les prédateurs. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
CANIS111 0 Posté(e) le 26 octobre 2006 Michel a écrit:tsr.ch -Jeudi 26/10/2006 a écrit:Pas de sursis pour le loup du Chablais Le WWF n'a pas fait plier le Valais sur le loup du Chablais Le gouvernement valaisan a refusé jeudi de reporter l'autorisation de tir délivrée le 12 octobre Je n'en attendais pas moins de la part de la Suisse, les quelques pauvres Suisses qui sont pour la protection des prédateurs, doivent se sentir bien seuls dans cette communauté. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 27 octobre 2006 Romandie.com a écrit:]Un loup a été abattu dans la vallée de Conches (VS) BERNE - Un loup a été abattu dans la vallée de Conches (VS), par un garde-chasse professionnel dans la nuit de mercredi à jeudi. Il s'agit d'une femelle qui a été transférée immédiatement au Tierspital de Berne afin d'être autopsiée. Le prédateur a été repéré après qu'un faon mort eut été trouvé à l'intérieur du périmètre de tir, a communiqué vendredi l'Etat du Valais. L'autorisation de tir contre le loup de la vallée de Conches a été délivrée le 30 août. L'animal avait abattu 33 moutons entre le 1er juillet et le 24 août. (ats / 27 octobre 2006 11:13) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 30 octobre 2006 24 heures.ch a écrit:PEUR La présence avérée du canidé dans la région préoccupe les éleveurs de moutons et de chèvres de l’Est vaudois. Certains préconisent d’armer les bergers. Par JÉRÔME LATHION Publié le 30 octobre 2006 INQUIETS: Jean Ansermoz et Marcel Devaud, à la tête de deux syndicats d’éleveurs de petit bétail du Chablais, déplorent leur situation défavorisée face au loup. / CHANTAL DERVEY Une bête abattue dans le Haut-Valais, une autre mise à prix dans les montagnes valaisannes du Chablais: Messire Loup s'est invité à sa manière au traditionnel concours du Syndicat du menu bétail de Bex et environs, qui s'est déroulée samedi au Châtel-sur-Bex. Sans pourtant gâcher véritablement la fête populaire, du meilleur aloi en ce soixantième anniversaire. Reste que la proximité du prédateur et sa probable prolifération à l'avenir jettent un froid. «Mes bêtes sont épargnées pour l'heure. Mais si le loup devait les attaquer, j'arrête l'élevage», déclare tout de go le président du syndicat Marcel Devaud. Qui précise: «Il faut vingt ans pour sélectionner des bêtes de qualité. Et le loup ne choisit pas ses proies!» «Manque de courage politique» A ses côtés, Jean Ansermoz acquiesce. A la tête du Syndicat de la plaine du Rhône, l'homme parle d'autorité. Impliqué dans le concept lynx il y a quelques années, il défend aujourd'hui les éleveurs dans le cadre du Concept loup. Et fustige l'inconscience des cercles favorisant le retour du canidé, comme les dispositions en vigueur. L'homme pense sur le long terme: quand les éléments isolés formeront une meute, comment protégera-t-on les troupeaux? Sa solution: «Il faudrait armer les bergers et leur accorder le droit de tirer en cas d'attaque. Mais le courage politique manque pour aller dans ce sens.» Dans ce contexte, l'éleveur reconnaît aussi une part de responsabilité à ses pairs, dans une Suisse où la stabulation libre est une voie souvent choisie, au détriment de la surveillance temporaire ou permanente. «Les éleveurs réagissent souvent quand il est trop tard», déplore-t-il. Bon exemple italien Indemniser les bêtes égorgées et autoriser le tir du loup après un quota de ravages. Telle est la situation helvétique, à laquelle Jean Ansermoz oppose l'exemple italien, qu'il a analysé lors d'un récent séjour d'étude dans les Abruzzes. Bergers permanents et chiens autorisent là-bas la coexistence. Las, la Suisse n'est pas l'Italie… «Le salaire des bergers permanents est pris en charge intégralement par le Ministère de l'Agriculture. Chez nous, il faut se satisfaire d'une subvention fédérale», explique-t-il. Les chiens? Une présence dissuasive mais contraignante: si personne n'est là pour assurer leur nourriture quotidienne, ils risquent de se transformer en prédateurs. Leur engagement doit être en outre proportionnel au nombre de loups, non à celui du bétail, insiste Jean Ansermoz: «Tant qu'on ne sait pas combien de loups occupent la région, l'efficacité totale n'est donc pas garantie. Or, actuellement, on en est chez nous aux estimations.» Et là encore, gare aux transpositions simplistes inapplicables. Les terrains de pâture croisent souvent dans notre pays des sentiers de randonnée touristique et les bons chiens de garde peuvent se montrer menaçants. Les données de l'équation sont connues. Les éleveurs attendent dès lors une aide leur épargnant le spectacle décourageant de bêtes tuées ou mutilées. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 30 octobre 2006 Le Matin.ch a écrit:Est-ce vraiment le bon loup? VALAIS : impossible de savoir si la louve est bien l'animal responsable de la mort d'une trentaine moutons dans le Haut-Valais. Quant au loup du Chablais, il court toujours: le WWF Valais n'a toujours pas digéré la décision du canton d'abattre l'animal CHRISTINE SAVIOZ 27 octobre 2006 Quinze jours avant la fin du délai de tir pour le loup du Haut-Valais, un prédateur sillonnant la vallée de Conches (VS) a été abattu. L'animal, une femelle, a été tué par un garde-chasse dans la nuit de mercredi à jeudi, dans le périmètre autorisé. La surveillance y avait été renforcée, suite à la découverte d'un faon mort. Mais ce loup est-il vraiment responsable de la perte d'une trentaine de moutons dans le Haut-Valais en juillet et août dernier? La question risque bien de demeurer sans réponse, comme l'explique Luca Fumagalli, responsable du laboratoire de biologie de la conservation à l'Université de Lausanne: «Les échantillons reçus après les attaques de moutons ne nous ont pas permis d'établir le profil ADN du prédateur. Nous ne pourrons donc pas les comparer avec ceux de la louve.» La nouvelle de la mort d'un loup dans le Haut-Valais n'a pas étonné le WWF Valais. «Tôt ou tard, cela devait arriver. On regrette simplement qu'il ne se soit pas tenu assez à carreau pour éviter les tirs», souligne Sébastien Carruzzo, le secrétaire régional. Alors que la louve sera bientôt empaillée, un autre loup est dans le collimateur du Valais: le prédateur du Chablais responsable de la mort de 33 moutons au-dessus de Collombey (VS) à la fin septembre. L'Etat du Valais a en effet décidé mercredi de ne pas reporter l'autorisation de tir, allant à l'encontre de la demande du WWF. Sébastien Carruzzo n'a toujours pas ravalé sa colère. «J'ai vraiment l'impression que c'est une décision idéologique malsaine: le loup ne nous plaît pas, alors, on le tue. On dirait que Jean-René Fournier (n.d.l.r. le chef du Département des institutions), chasseur invétéré, ne supporte pas la concurrence», ironise le secrétaire du WWF Valais. «La décision de l'Etat du Valais n'a rien à voir avec la défense des intérêts des bergers, mais poursuit surtout des objectifs électoralistes. Les élections sont pour bientôt! L'Etat dit qu'il veut protéger les moutons, mais ils sont presque tous en plaine. Alors, on veut protéger qui ou quoi, à part les intérêts politiques de M. Fournier?» Quant à Jean-René Fournier, il n'a pas donné suite à nos nombreux appels. D'un pays à l'autre ça ne change pas tellement Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
tite drine 0 Posté(e) le 31 octobre 2006 oui, parfaitement adaptable à la France tout ça... Trop difficile pour un berger de garder son troupeau, on tire sur des loups à tort et à travers sans savoir s'il est responsable de quoi que ce soit......... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Leis oursoun 0 Posté(e) le 31 octobre 2006 Il y a tout de même une nuance de taille, c'est que la France a attendu 12 ans et une population d'une centaine de loups, pour pouvoir tirer "officiellement" ... Depuis, 1-2 loups sont tirés chaque année (2 en 2004, 1 en 2005 et 2 en 2006) sur la centaine présent en France. D'ailleurs, je n'arrive toujours pas à comprendre l'attitude des suisses vis-à-vis du loup, quand on voit tout ce qu'ils ont fait sur le lynx (2 populations, formation d'une 3° en cours). Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 31 octobre 2006 Ou il est prouvé que le loup s'attaque aux troupeaux non protégés Agrihebdo a écrit:Parution semaine 43, 2006 Vallée de Conches: arrivée du loup La chronologie des faits depuis le mois d'avril. Mardi 3 avril. Le garde chasse Hugo Guntern découvre pour la première fois, sur le territoire haut-valaisan, un faon mort avec des blessures typiques... Un loup! Dès avril, on le devine alors régulièrement, grâce aux cadavres de gibier qu'il laisse sur son passage. Sa présence discrète est confirmée dans la vallée de Conches, sur les deux côtés du Rhône, mais jusqu'à la fin du mois, d'énormes quantités de neige repoussent la sortie des moutons et sa trace semble se perdre... Après plus d'un mois de silence, alors que les moutons commencent enfin leur pâture sur les alpages, le loup réapparaît. C'est un 1er juillet, entre le col de la Furka et le col du Nufenen, que la première attaque a lieu. Sur les alpages du côté sud du Rhône, territoire préféré du grand prédateur, les propriétaires de moutons réfléchissent à la manière de faire face à cette nouvelle réalité. Si 25 moutons sont tués en un mois, une autorisation de tir peut être octroyée par le canton. Faut-il protéger les troupeaux ou attendre que 25 brebis meurent pour lancer l'assaut au grand prédateur? Après deux semaines de calme, le loup s'oriente vers l'ouest et attaque un troupeau non gardé, sur l'alpage de Moosmatte. Tous les deux jours, les moutonniers trouvent des brebis mortes ou blessées. Une semaine après, des bergers d'aide d'urgence, du groupe d'intervention pour la protection des troupeaux, engagés par Agridea Lausanne, arrivent avec des chiens de protection. Grâce à eux, le loup s'éloigne à nouveau vers l'est. Le nombre de moutons tués se monte alors à... 14. Dix jours plus tard, le 8août très exactement, le plus grand troupeau de la région, 1400 bêtes au total, présente une nervosité que les moutonniers ne connaissent pas. Des réflexions s'engagent sur la manière de gérer cette situation, car la complexité de la topographie ne permet pas une intervention avec des chiens de protection. Mais alors que la situation semble désespérée, les téléphones pour une aide d'urgence recommencent à sonner... pour un autre lieu cette fois. Le loup s'est soudainement déplacé très vite vers l'ouest. Après avoir franchi l'alpage de Moosmatte, défendu par les chiens de protection et le district franc de Reckingen, il arrive au Ritzichummä. Là, le voilà face à un magnifique troupeau de Nez Noirs et de Blancs des Alpes bien engraissés. Avant que les chiens de protection ne puissent être introduits, il tue suffisamment de brebis pour que le Service de la chasse donne l'autorisation de tir. Les bergers d'aide d'urgence sont arrivés trop tard. Après l'intervention des bergers et l'intégration des derniers Maremmes-Abruzzes et d'un Patou encore disponibles, le loup s'en va. La dépouille d'un chamois indique que sa direction a encore changé. La chasse est ouverte le 18septembre. Une centaine de chasseurs se lancent à la poursuite du loup dans la région! Mais malgré un suivi de l'animal pendant tout l'été, c'est principalement sur le hasard qu'ils comptent pour le trouver à temps, avant que la neige ne se dépose sur les pentes d'alpage et les forêts de mélèzes de la vallée de Conches... Daniel Mettler et Tal Shani, AGRIDEA Lausanne rendez-vous nature sp Ou il est prouvé que le loup s'attaque aux troupeaux non protégés. Mais la louve a été tuée... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
CANIS111 0 Posté(e) le 31 octobre 2006 Leis oursoun a écrit:Il y a tout de même une nuance de taille, c'est que la France a attendu 12 ans et une population d'une centaine de loups, Malheureusement je pense que tu surestimes un peu la population lupine de France. Leis oursoun a écrit:Depuis, 1-2 loups sont tirés chaque année (2 en 2004, 1 en 2005 et 2 en 2006) sur la centaine présent en France. Le problème c'est que chaque année les autorisations de tir concernent plus que 1,66 loups, moyenne tirée depuis 2004. Donc si diverses raisons n'étaient pas intervenus depuis 2004, il y aurait eu beaucoup plus de 1,66 loups tirés en trois ans. Pour un animal protégé par un traité, honte à la France. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 31 octobre 2006 CANIS a écrit:Malheureusement je pense que tu surestimes un peu la population lupine de France. Leis oursoun a écrit:Depuis, 1-2 loups sont tirés chaque année (2 en 2004, 1 en 2005 et 2 en 2006) sur la centaine présent en France. Le problème c'est que chaque année les autorisations de tir concernent plus que 1,66 loups, moyenne tirée depuis 2004. Donc si diverses raisons n'étaient pas intervenus depuis 2004, il y aurait eu beaucoup plus de 1,66 loups tirés en trois ans. Pour un animal protégé par un traité, honte à la France. Je ne pense pas que la population de loup soit surestimée et tant mieux...on doit maintenant avoisiner à quelques unités près la centaine de loups Par contre là ou je suis entièrement d'accord c'est que l'Aspas, la SPA ou d'autres assos ont fait annuler bon nombre d'arrêtés Préfectoraux concernant le tir de loup, sinon on en serait a plus de cinq ce qui est déja beaucoup... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Leis oursoun 0 Posté(e) le 31 octobre 2006 Non, je ne suis pas d'accord. Quand on voit que l'effectif hivernal (sachant que c'est la saison où l'effectif est au plus bas, vu que les jeunes sont partis à l'automne) des seules zones de présence permanente fut de 56-67 au cours de l'hiver 2005/2006, l'effectif total est très largement supérieur à la centaine. Un agent de l'ONCFS avec qui je discutais parlait de 200. Là, c'est sans doute sur-estimé. Mais le chiffre de 100 me semble encore sous-estimé. D'ailleurs, c'est le résultat d'une étude menée par l'ONCFS à partir du taux d'accroissement. De plus, quand on voit que dans les Alpes, la population s'accroît numériquement et spatialement depuis des années, que le loup s'aventure dans le Massif Central et les Pyrénées, c'est bien la preuve que la colonisation continue. Je me qualifie de "pro-loups", je suis des plus sceptiques par rapport aux tirs vraiment inutiles, mais je ne pense pas que c'est une raison pour me voiler la face : La population de loups augmente, tant mieux, ne boudons pas notre plaisir ! C'est par parce que je reconnais cela que je dis pour autant qu'il faille ouvrir la chasse aux loups demain ! Le loup reste une espèce rare, vulnérable mais (heureusement !) en augmentation constante en France. Quant aux tirs, je vais surement me faire taper dessus, mais bon, c'est aussi tout l'intérêt d'un forum que de pouvoir échanger ! Tout le monde sait qu'ils sont inutiles. Ca, c'est clair. C'est la raison pour laquelle je suis sceptique car on les présente comme une solution pour lutter contre la prédation alors que c'est faux. Maintenant, il faut aussi reconnaître que ce n'est pas en tuant 2 loups ou même, allez grossissons les chiffres, 5 loups, qu'on mettra en danger la population de loups en France. Alors si ces tirs - inutiles - arrivent à rétablir une "paix sociale" dans les vallées et limitent le recourt au braconnage ou au poison, alors je ne m'y oppose pas. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 31 octobre 2006 Leis oursoun a écrit:Non, je ne suis pas d'accord. .../... Alors si ces tirs - inutiles - arrivent à rétablir une "paix sociale" dans les vallées et limitent le recourt au braconnage ou au poison, alors je ne m'y oppose pas. Tu n'es pas d'accord avec qui ? avec CANIS ou Moi ? Pour moi la population de loup avoisine la centaine... Pour ce qui est des tirs, "inutiles" car les loups tués sont aussitôt remplacés par d'autres...la nature n'aime pas les "vides"...j'y suis opposé car c'est la porte ouverte a tout les abus, en légalisant les tirs auprès de bergers...et cela ne les empêchera pas de mettre du poison...et de continuer leur braconnage...il ne faut pas de se leurrer !! L'accent, et l'argent devrait plutôt être mis pour préparer le retour du loup, dans les départements que tu cites, car effectivement quelques individus commencent à s"y aventurer, pas que là d'ailleurs... ce n'est pas dévoiler un secret que le loup commence a coloniser tout azimut, la plaine autour du Vercors... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Leis oursoun 0 Posté(e) le 31 octobre 2006 Je parlais de l'effectif, donc c'était avec Canis ! Je me suis peut-être mal exprimé. Je ne suis pas favorable au tirs. Quand j'apprends qu'un loup est tiré, je suis triste. Quand je sais qu'un arrêté a été cassé par un tribunal, je suis content. Ce que tu dis est tout à fait vrai : ils sont complètement inutiles. Je voulais surtout dire que ça ne me choque plus, vu l'état actuel de la population. De mon point de vue (c'est donc tout à fait subjectif), il vaudrait mieux se battre contre le braconnage et les empoisonnements. A ce titre, je suis indigné que les deux personnes impliqués dans le braconnage d'un loup dans le massif de Bauges en juillet 2005 s'en soient s'y bien sortis. Citation :L'accent, et l'argent devrait plutôt être mis pour préparer le retour du loup, dans les départements que tu cites, car effectivement quelques individus commencent à s"y aventurer, pas que là d'ailleurs... ce n'est pas dévoiler un secret que le loup commence a coloniser tout azimut, la plaine autour du Vercors... Entièrement d'accord avec toi. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
CANIS111 0 Posté(e) le 31 octobre 2006 Allez OK pour la centaine , mais guère plus, car même si le comptage des loups est fait par un personnel sérieux, il manque la plupart du temps lors de ces comptages la présence de personnes représentant des organismes comme l'ASPAS ou AVES France ce qui me fait douter de l'intégrité de certaines personnes qui peuvent être appelées à effectuer ces comptages. Qui plus est, le loup étant un animal très discret, il se peut fort que le même animal soit comptabilisé plusieurs fois. En ce qui concerne les tirs, je les trouve tout simplement scandaleux, puisqu'ils ne trouvent leur utilité que dans le fait de satisfaire une majorité d'éleveurs, ce qui, comme vous le soulevez, n'empêche pas les braconnages. De plus les loups braconnés ne sont pas pris en considération par les préfets pour refuser des autorisations de tirs et ils viennent rarement en diminution du nombre de tirs annuels accordés par le gouvernement. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Leis oursoun 0 Posté(e) le 31 octobre 2006 Il n'y a pas qu'un comptage mais des multiples sorties du Réseau Grands Prédateurs (loup-lynx), tout l'hiver, 48 heures après des chutes de neige. Dans chaque Zone de présence permanente, on note l'effectif maximum hivernal. Par exemple : Sur une zone X, plusieurs sorties sont effectuées au cours de l'hiver. On note des traces de : 1 loup 6 fois, 2 loups 3 fois, 3 loups 3 fois, 4 loups 2 fois et 5 loups une fois. L'effectif retenu sera de 4 loups. Ces comptages ne se basent donc pas sur des observations visuelles mais des relevés de traces dans la neige. Il est impossible de se tromper. Comme les loups se déplacent souvent seuls ou en petites sous-unités au sein même d'une meute, l'effectif retenu peut parfois être sous-estimé. Les accusions sur l'intégrité de ce Réseau sont totalement injustes et infondées. Heureusement qu'il est là pour qu'on puisse - tous - en savoir un peu plus sur le loup en France Je fais moi même partie de plusieurs Associations de Protection de la Nature (FERUS, FIEP, LPO, CRAVE). Mais heureusement que l'on attend pas les APN pour estimer les populations de loups, car on ne saurait pas grand chose de lui. Au passage, tout le monde peut faire partie du Réseau Loup. Il suffit de s'y inscrire et de participer à une session de formation. C'est dommage qu'il y ait si peu de membres d'associations... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
CANIS111 0 Posté(e) le 31 octobre 2006 Leis oursoun a écrit:Les accusions sur l'intégrité de ce Réseau sont totalement injustes et infondées... Maintenant c'est moi qui me suis mal exprimé. Je ne mets pas en doute l'intégrité du Réseau "Grands Prédateurs", ni d'aucun autre, mais celle de certaines personnes de l'ONCFS, non sans raisons mais après avoir entendu des propos de quelques unes d'entre elles. CANIS a écrit:il manque la plupart du temps lors de ces comptages la présence de personnes représentant des organismes comme l'ASPAS ou AVES France Je parlais donc bien de l'absence de membres de ces organismes lors de comptages effectués par ONFCS. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 31 octobre 2006 CANIS a écrit:Je parlais donc bien de l'absence de membres de ces organismes lors de comptages effectués par ONFCS. Non ce n'est pas tout à fait vrai, des bénévoles font partis du réseau Loup ou Lynx, j'en connais 3 il y en a 2 qui font partis de la Frapna et 1 de mille-trace...et il collaborent comme le dit leis, en recueillant les indices traces, excrèments dans la neige il le font bien souvent tou suel car habilités à le faire. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
CANIS111 0 Posté(e) le 31 octobre 2006 CANIS a écrit:il manque la plupart du temps Michel, la plupart du temps. Je déplore que lorsque des comptages sont fait par l'ONFCS les organismes qui opèrent pour la défense du loup ne soient pas systématiquement conviés. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Leis oursoun 0 Posté(e) le 31 octobre 2006 Non, Canis, il n'y a pas de comptages au sens où on l'entend tous, comme pour le chamois, le bouquetin, le tétras, les aigles... où effectivement des personnes peuvent être invitées : rdv à telle heure, répartition des personnes, puis compte-rendu le soir... C'est un suivi continu qui est fait par des membres du réseau tout au long de l'hiver. Ce suivi peut être collectif mais également individuel. Un correspondant Lambda décide de partir en randonnée dans un secteur et note les indices de présence. On ne peut donc pas reproché aux asso de ne pas être conviés. A ce titre, personne ne peut être invitée. Ce sont les correspondants du Réseau qui y participent. Et comme le dit Michel, il y a des adhérents d'associations qui y participent. Mais ils sont - je pense - trop peu nombreux. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
CANIS111 0 Posté(e) le 31 octobre 2006 Leis oursoun a écrit: Mais ils sont - je pense - trop peu nombreux. C'est bien mon avis. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Leis oursoun 0 Posté(e) le 31 octobre 2006 Mais il ne tient qu'à eux d'y participer en participant aux nombreuses sessions de formation au Réseau organisés chaque année dans les Alpes. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 31 octobre 2006 Leis oursoun a écrit:De mon point de vue (c'est donc tout à fait subjectif), il vaudrait mieux se battre contre le braconnage et les empoisonnements. A ce titre, je suis indigné que les deux personnes impliqués dans le braconnage d'un loup dans le massif de Bauges en juillet 2005 s'en soient s'y bien sortis. Justement des nouvelles : Le tribunal correctionnel de Chambery (73) relaxe MM Denis et Duperier Pierre pour les faits de destruction d'espèce protégée, chasse sans permis et chasse en temps prohibé (loup tué par un berger le 01/07/05 en Savoie). L'ASPAS fait appel de ce jugement, l'audience devant le cour d'appel de Chambéry aura lieu le 30/11/06 à 16H00...à suivre Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 1 novembre 2006 CANIS a écrit:CANIS a écrit:il manque la plupart du temps Michel, la plupart du temps. Je déplore que lorsque des comptages sont fait par l'ONFCS les organismes qui opèrent pour la défense du loup ne soient pas systématiquement conviés. CANIS, les débuts du réseau LOUP et son fonctionnement est expliqué dans les premiers numéros du "Bulletin Loup", tous les numéros parus sont dans le topic qui est en post-it Composition du réseau en juin 2005 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Guilbeuche 0 Posté(e) le 5 novembre 2006 Pour résumer : le loup est indésirable en Suisse. Nos amis suisses tolére le lynx car c'est leur invention. Ils sont à l'origine de la réintroduction. Le Loup lui n'a pas de permis de travail et encore moins de permis de résidence. Alors qu'il tue un faon ou un agneau pour un petit Suisse c'est pareil. Ils font parler la poudre et tuent tout ce qui passe sans même savoir si c'est l'animal responsable des dégats au troupeau. Nos amis suisses ont une conception toute personnellle de la Bio diversité. En espérant que les mentalités changent....... mais sur l'échelle de la création, il faudra encore de la patience. Gardons l'espoir que certains loups arrivent à subsister dans ce pays connu pour sa neutralité ...mais pas en ce qui concerne les grands prédateurs. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 8 novembre 2006 journal du Jura-ch a écrit:ITALIE : «Extermination» des loups en Europe Un ministre dénonce la Suisse L'Italie a dénoncé hier «l'extermination» des loups en Europe. Rome critique notamment la Suisse, qui a autorisé l'abattage le 27 octobre d'une louve dans la vallée de Conches (VS). «En Italie, les loups sont protégés. En Suisse et en France, ils sont abattus. C'est inacceptable», dénonce le ministre italien de l'Environnement Alfonso Pecoraro Scanio dans le quotidien «La Repubblica». «En Suisse, on abat avec une précision chronométrique tous les loups à qui l'on attribue la mort de plus de 25 animaux d'élevage», renchérit Damiano Di Simine, responsable à l'Observatoire des Alpes de l'association de défense de l'environnement Legambiente. Selon lui, ce critère constitue «de fait une autorisation de tir totale». Le vice-directeur de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) Willy Geiger a défendu l'idée d'une «gestion des populations» de grands prédateurs. «Une protection absolue n'est pas rentable, à moins d'avoir d'immenses espaces vierges à disposition, ce qui n'est pas le cas en Suisse», a-t-il déclaré. La politique helvétique se base à la fois sur la Convention de Berne, signée par tous les Etats européens, et par le Concept Loup suisse, qui pose un certain nombre de conditions pour pouvoir tirer un loup. Cela a été confirmé en juillet lors de la signature par la Suisse, l'Italie et la France d'un protocole d'accord sur la gestion des populations alpines de loups, a précisé M. Geiger. Dans le cadre de la Convention de Berne, la Suisse espère par ailleurs toujours obtenir le déclassement du loup d'espèce «strictement protégée» en «espèce protégée», a indiqué M. Geiger. La demande est actuellement pendante et une décision devrait tomber d'ici à la fin de l'année. Le comité permanent de la Convention de Berne a déjà ajourné à deux reprises, en 2004 et 2005, sa décision sur ce sujet. L'Italie ne l'entend en revanche pas de cette oreille. Alfonso Pecoraro Scanio entend soulever le problème du loup lors de la conférence ministérielle de la Convention des Alpes jeudi à Alpbach (Autriche). La Suisse sera représentée par le président de la Confédération Moritz Leuenberger. Le ministre italien a aussi évoqué cette question avec ses collègues de l'UE et avec le commissaire européen à l'environnement Stavros Dimas. Celui-ci devrait proposer une directive pour la protection des espèces transfrontalière, a-t-il ajouté. «l'UE finance la sauvegarde du loup et des pays membres le tuent», s'indigne-t-il. (ats) Le WWF enchaîne derrière 24 heures en ligne.ch a écrit:Le WWF veut sauver la peau du loup du Chablais -------------------------------------------------------------------------------- RECOURS A l’heure où l’Italie dénonce «l’extermination» de l’espèce en Suisse, l’association a annoncé hier qu’elle s’opposera à l’abattage du canidé présent dans le Chablais. Le loup reste traqué tant que le Tribunal cantonal du Valais ne s’est pas prononcé. / CHRIS BLASER Le WWF Suisse n'en démord pas. L e Conseil d'Etat valaisan rejetait fin octobre sa demande de reporter l'autorisation de tir du loup du Chablais. L'animal s'est attiré les hostilités, rappelons-le, depuis qu'il a tué 33 ovins dans un alpag e de Collombey-Muraz. L'association écologiste vient de recourir contre cette décision auprès du Tribunal cantonal. Et radicalise du même coup sa position, affirmant qu'elle s'opposera à son abattage. Un recours en ce sens sera déposé d'ici la semaine prochaine auprès du Gouvernement. Explications de Walter Vetterli, responsable «Alpes» du WWF Suisse: «Le potentiel de dégâts n'est plus là, les moutons sont redescendus des alpages.» Cela revient-il à remettre le Concept Loup en question? L'écologiste s'en défend, évoquant des problèmes d'application: «Il faut adapter ce document aux situations qui se présentent.» Il entend se prémunir contre les déconvenues qui ôteraient la vie à un individu de l'espèce, et non au loup massacreur. Nulle trace en revanche dans ce plaidoyer de l'hypothèse émise initialement par le WWF selon laquelle deux loups seraient en cause. «Ce n'était pas un élément clé», rétorque Walter Vetterli. Renseignement pris auprès du Service de la chasse, l'ADN ne tranchera pas la question, l'analyse s'étant heurtée à des limites techniques. L'expertise ADN menée à la suite de l'attaque perpétrée sur l'alpage voisin d'Onnaz – qui a causé la perte de cinq moutons – a en revanche livré ses résultats: l'auteur est un loup de souche italienne. Le combat du WWF trouve un écho en Italie. Le ministre italien de l'environnement a dénoncé hier «l'extermination» de l'espèce en Europe. Il a critiqué en particulier l'attitude de la Suisse, qui a autorisé l'abattage de la louve dans la vallée de Conches. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 21 novembre 2006 24heures.ch a écrit:Loup du Chablais: http://www.24heures.ch/vqhome/le_journal/vqnews.detailcateg.YXRzLmNoOjIwMDYxMTIxOmJyZjAzMA==.3.0.html le WWF dépose une plainte contre J-R FournierSION (ATS) Le WWF a déposé une plainte administrative contre le conseiller d'Etat valaisan Jean-René Fournier. Il lui reproche de ne pas appliquer une décision du Tribunal cantonal concernant le recours contre l'autorisation du tirer le loup du Chablais.Dans sa plainte, le WWF demande au Conseil d'Etat de prendre une décision collégiale obligeant le chef du Département cantonal des finances, des institutions et de la sécurité (DFIS) à respecter l'ordonnance du TC et à suspendre immédiatement l'ordre de tir, a indiqué le WWF dans un communiqué.Le WWF et Pro Natura ont déposé la semaine passée un recours au Conseil d'Etat valaisan contre l'autorisation de tirer le loup qui avait tué une trentaine de moutons dans le Chablais. Elles argumentent notamment que le potentiel de dégâts n'est plus présent sur les alpages puisque les moutons ne s'y trouvent plus.Un autre recours concernant le tir du loup du Chablais est pendant, auprès du TC celui-ci. Le WWF l'avait déposé une semaine auparavant pour s'opposer au refus du gouvernement valaisan de suspendre l'ordre de tirer ce loup.L'exécutif valaisan avait, conformément au concept loup, délivré le 12 octobre une autorisation de tirer le loup qui a tué une trentaine de moutons dans la nuit de 26 au 27 septembre sur un alpage de Collombey. Le WWF avait demandé la suspension de cette autorisation, ce que le conseil d'Etat a refusé.Or, dans une ordonnance du 9 novembre, le TC relève que le recours bénéficie de l'effet suspensif jusqu'à ce que le TC ait statué. Le WWF reproche au conseiller d'Etat Jean-René Fournier de ne pas s'être conformé à cette ordonnance du TC. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites