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Ugatza

Biocarburants et...Biodiversité

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Ca fait des mois que je le cri, personne ne m'écoute, je passe pour un enragé jamais content.
Ouf, j'suis plus le seul.


grenouille

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Ben, ouais, pour le cas précis, toute la SAU de la planete ne suffirait pas pour produire l'équivalent de ce que l'on crame actuellement en essences. En plus si c'est pour se retrouver avec des champs de colza ou tournesol transgénique à perte de vue pour pouvoir continuer a utiliser sa petite bagnole bein égoïstement ...
A ce propos, j'suis allé à Poitiers pendant ces vacances. Nice Poitier en train 2 jours (Nice Paris couchette et Paris Poitier le lendemain ou la même chose encore plus long avec Bordeaux à la place de Paris) et un prix tellement élevé que j'y ai renoncé et ne l'ai même pas retenu. Bilan, j'y suis allé en bagnole, pas très fier mais comment faire autrement ??? ??? ???
Si on ne repense pas (entre autre) les moyens de locomotion de fond en comble, on pourra toujours rouler à l'ester de colza, ça changera rien à rien au problème, car la demande est exponentielle et on ne fait rien pour l'endiguer.

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non-sens énergétique
mais aussi
non-sens économique

rendements décevants
coûts de production délirants

Rassurez-vous : aucun industriel, aucune banque 'sérieux' ne se lancera dans cette histoire ....

Pour une fois que je fais confiance au secteur privé Embarassed

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Ugatza a écrit:
Tu oublies la FNSEA et son banquier: l'Europe.


Les 2 n'appliquent pas vraiemnt les lois du marché Suspect

Ouais, bien sûr, on va remplacer du pinard par du colza dans le midi viticole mais de là à généraliser..

Suis plus inquiet sur d'autres aspects de la politique énergétique : la croissance des besoins en électricité, le tout routier, ..

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Je suis entièrement d'accord avec toi, intervenir à la source, revoir la politique energetique globale mais malheureusement, on voit bien que nos politiques résonnent à court terme et font des effets de manche en nous bassinant avec le Brésil et son carburant à la canne à sucre en se gardant bien de préciser d'une part que les systèmes agricoles sont imcomparables etd'autre part quelle catastrophe pour la nature représente le défrichement et la culture de la canne à sucre au Brésil ... et ce n'est qu'un exemple ...

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orever a écrit:
Ugatza a écrit:
Tu oublies la FNSEA et son banquier: l'Europe.


Les 2 n'appliquent pas vraiemnt les lois du marché Suspect

Ouais, bien sûr, on va remplacer du pinard par du colza dans le midi viticole mais de là à généraliser..

Suis plus inquiet sur d'autres aspects de la politique énergétique : la croissance des besoins en électricité, le tout routier, ..

Mais c'est ça la loi du marché.
La loi, c'est pas de loi. Tout s'achète, tout se vend.
Même l'Etat.
Le lobbying des multinationales de l'agro-alimentaire.

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La solution n'étant pas là, et "ils" le savent aussi bien que nous, ce qui m'inquiète c'est : que nous préparent-ils ? De quelles espèces "d'arbres" les "biocarburants" ou "agrocarburants" font-ils partie pour cacher quels types de "forêts" ?

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Peut être qu'il faudrait leur préparer quelque chose? Cool

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Oui, depuis que Champollion ma donner La pierre de Rosette, tu sais Rosette….! Wink

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Ugatza a écrit:
Qué Rosette? Very Happy

Rosette ce n'est pas le diminutif de notre Roseline nationnale...?

Pour redevenir un peu plus sérieux, aujourd'hui l'écologie est à la mode tout le monde s'en empare et s'en sert le mot est porteur mais combien sont convaincus...? Tout les partis politiques ont ce mot à la bouche on retrouve même ce lite motif dans les publicités, tous se disent conscients du problème écologique mais après les élections qu'en restera-t-il ?

Suis-je pessimiste ou réaliste !?

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Loulou a écrit:
Je suis entièrement d'accord avec toi, intervenir à la source, revoir la politique energetique globale mais malheureusement, on voit bien que nos politiques résonnent à court terme et font des effets de manche en nous bassinant avec le Brésil et son carburant à la canne à sucre en se gardant bien de préciser d'une part que les systèmes agricoles sont imcomparables etd'autre part quelle catastrophe pour la nature représente le défrichement et la culture de la canne à sucre au Brésil ... et ce n'est qu'un exemple ...



Ce sommet est celui des producteurs d’huiles végétales, réunis à Madrid en Espagne ce mardi 17 avril 2007. Ces derniers estiment que la généralisation des biocarburants pour remplacer le pétrole n’est pas une solution adéquate pour l’avenir de la planète. Venant de la part des producteurs d’huiles, c’est étonnant, c’est comme si les grandes pétrolières affirmaient que l’avenir n’est pas dans l’essence et le pétrole. Un communiqué diffusé à l’occasion du colloque des producteurs d’huiles végétales par deux ONG affirme : «La fabrication et la consommation de soi-disant+biocarburants+ font peser des menaces sur la conservation des forêts tropicales, sur le climat et sur la sécurité alimentaire». Ça ressemble à une biocatastrophe en devenir.

La suite : => http://www.la-vie-rurale.ca/contenu/12077

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Les huiles végétales sont "la solution"... et non les esters au bilan énergétique de production très douteux ... (et on ne parle même pas de l'alcool)

Total veulent nous rendre dépendant des esters, et l'industrie automobile aussi, ce sont les plus gros actionnaires des groupes pétroliers...et ils savent très bien que sortir des moteurs 100% compatible HV (et non esters) risque de leur faire perdre leur monopole... c'est trop facile de produire de l'HV.

Il n'y a pas d'autre alternative vraiment valable à opposer à l'Huile végétale... si vous en trouver une ..dites moi quoi..!??

La vraie revendication que devraient avoir les partisans écolo, serait de faire limiter par le gouvernement, la conso des véhicules de tourisme....par ex: de 2 à 3ltr / 100km maximum...et d'huiles végétales produitent de la manière la plus écolo-responsable. Donc pas un véhicule consommant plus de 2,5 ltr (par ex) ne devrait circuler (sauf les pds lourds).

VW ont déjà un proto à 1ltr/100 3 places ... mais gazout ...facilement convertible avec les meilleurs techniques actuels...bougies de chauffe céramiques pilotées..sonde ultra-son...etc.. smart ont un proto 2,5 ltr/100 et hybride gazout /électrique...

C'est la seule issue possible... produire notre carburant en auto-conso...mais c'est au gouvernement de légiférer, sinon on va droit dans le mur.

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Gros loup a écrit:
Les huiles végétales sont "la solution"... et non les esters au bilan énergétique de production très douteux ... (et on ne parle même pas de l'alcool) [...]

Il n'y a pas d'autre alternative vraiment valable à opposer à l'Huile végétale... si vous en trouver une ..dites moi quoi..!?? [...]

C'est la seule issue possible... produire notre carburant en auto-conso...mais c'est au gouvernement de légiférer, sinon on va droit dans le mur.


1 er post de ce topic Smile

http://www.lpo.fr/comm/2006/comm2006-10-18.shtml

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Puis tant que ce qu'on cultive, on le bouffe, ou le donne à bouffer aux animaux, il y a quand même des limites au saupoudrage de saloperies en tous genres, ne serait-ce que physiologiques. Mais quand ça doit brûler dans la tuture... Pas demain que les carbus exigeront des produits bio. Donc bonjour les sols, les rivières, les coccinelles (non VW) et les zoizos du ciel...

Sans parler que physiquement, ça ressemble furieusement aux machines en trompe-l'œil d'Escher



Depuis des années, je dis aussi que c'est une c... majeure. Allez, U cuite



guido

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Michel a écrit:
[quote="Gros loup]

1 er post de ce topic Smile

http://www.lpo.fr/comm/2006/comm2006-10-18.shtml


Ce topic est truffé de bétises....ex l'alcool ..c'est une m**de il ne faut pas faire d'alcool le bilan n'est pas génial ....je suis le premier à le dire, mais ils est moins couteux énergétiquement de produire 1ltr d'alcool qu'un ltr de gas-oil...(certe la diff est minime) et pourtant il y en a un qui déclare que c'est un non-sens Shocked ...

Pour vous en convaincre, suivez simplement le parcour du pétrol et son traitement pour le gas-oil + transport jusqu'à la pompe....et essayer de faire 1ltr de goutte titrant 55°...facile (j'en ai fait)... pour la ramener à un %tage proche du 100% ce n'est pas un gros prb non plus...on peut l'assècher facilement avec du tamis molléculaire.

Mais l'alcool n'est pas une solution car il y a bien mieux....et nettement moins énergivore.. ---> c'est l'HV.

Un pôte Allemand du côté de Berlin bosse dans la ferme de ses parents (il est ingé agronome)...c'est une immense exploitation avec beaucoups de terres..ils produisent 80m3 d'HVB /an uniquement pour leur auto-conso ...8 tracteurs TDI, des moteurs de dernière génération transformés pour l'HV...et ça marche sunny ...vous auriez préfèré qu'ils brûle du gas-oil..?????

Leur huile est parfaitement normée et analysée...chez eux, tout le monde trouve çà normal, en France peu de gens croient que c'est possible.

Les 80 m3 d'HV de colza , représente une très faible proportion de leur production...pas d'quoi affamer le peuple

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http://www.manicore.com/documentation/carb_agri.html

Sur la base des rendements bruts des cultures utilisées pour les diverses filières évoquées ci-dessus, nous pouvons déjà tenter un premier calcul d'ordre de grandeur des surfaces qu'il faudrait mobiliser pour remplacer l'intégralité du pétrole utilisé pour les transports, soit 50 millions de tonnes (notées 50 Mtep) :



source : rapport DIREM/ADEME sur les biocarburants, 2003

Notons, incidemment, que la possibilité même de ce "remplacement" est discutable aujourd'hui :

les "biocarburants" sont actuellement utilisés comme des additifs minoritaires aux produits pétroliers. Sans produits pétroliers, on ne peut même plus les utiliser sous leur forme actuelle !

les seuls qui soient utilisables "tels quels", les huiles, sont justement ceux qui ont le plus mauvais rendement brut,

pour utiliser de l'alcool pur, il faut modifier les moteurs : cela nécessite donc de remplacer progressivement le parc.

Mais revenons à nos surfaces. Les pourcentages ci-dessus, calculés sur la base de production brutes, sont déjà significatifs : nous comprenons tout de suite que nous ne roulerons jamais totalement au colza ou au tournesol, car sans même parler des "pertes en cours de route", cela nécessiterait des disponibilités en terres arables qui sont totalement hors de portée.

[...]

Pour produire 50 millions de tonnes équivalent pétrole, il faut donc mobiliser, en ordre de grandeur, 3 à 4 fois les terres agricoles actuelles. Bien évidemment cela n'est pas possible, et même satisfaire 10% de la consommation actuelle des transports avec des biocarburants nécessite la mobilisation de 30 à 40% des terres agricoles actuelles, sans parler de substituer le moindre pétrole pour le chauffage.

On voit bien que les filières actuelles des biocarburants ne permettent pas d'espérer substituer "un jour" ce que nous consommons aujourd'hui comme pétrole, ni même une fraction significative de celui-ci. En clair, considérer que ce n'est pas grave d'avoir un mode de vie étroitement dépendant de ce combustible liquide, parce que "le jour venu" nous pourrons tous rouler et nous chauffer au biocarburant tel qu'il est produit aujourd'hui, est hélas se bercer d'illusions.


Tout ça ce n'est pas moi qui le dit mais Jean-Marc Jancovici

Jean-Marc Jancovici est un ingénieur polytechnicien français, expert climatique et consultant auprès de divers organismes publics ou privés. Il est connu pour son travail de vulgarisation et de sensibilisation sur le changement climatique, l'effet de serre et la crise énergétique
d'après Wikipédia...

Et je serai plutôt de son avis... Laughing et je ne pense pas être le seul sur le forum Very Happy

La question n'est pas de savoir si les biocarburants sont mieux que les énergies fossiles ( il n'y a pas photo Very Happy ) mais de savoir si les biocarburants vu la complexité de leur production...et tout ce que cela entraine au niveau de la sauvegarde de la biodiversité n'est pas le miroir aux alouettes ?

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Citation :
et je ne pense pas être le seul sur le forum Very Happy


Certes Mike (quoique je ne sois pas toujours d'accord avec Jancovici...)
Sans parler, j'insiste, du type d'agriculture que ça sous-entend : bonjour les pesticides en masses et/ou OGM, sans risque pour le consommateur qui voudra faire avancer sa tire au meilleur prix.

Y a une grosse différence entre trouver localement une solution intéressante pour une activité particulière, et dire que c'est LA solution au problème des carburants automobiles (on peut aussi schlitter le bois en montagne avec des poneys Merens, ça fait pas du petit cheval des pyrénées notre transport de demain Sad (pensée émue pour feu mon Ozal et son copain Oc).

guido

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Guido Lupo a écrit:
[ (on peut aussi schlitter le bois en montagne avec des poneys Merens, ça fait pas du petit cheval des pyrénées notre transport de demain Sad (pensée émue pour feu mon Ozal et son copain Oc).

guido


Je compati, mais ma ponette, espiègle (petit cheval ariègeois) se porte heureusement a merveille - fin du HS - Smile

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La vie etant un eternel recommencement ... ... ...

Pour produire l'équivalent pétrole en biocarburant, au rythme où on le consomme aujourd'hui, toute la SAU de la planéte n'y suffirait pas ! Ca veut dire que pour continuer à rouler avec nos zolis totomobiles et faire marcher nos (vos !) clim à fond les manivelles, les tomates il faudra aller les faire pousser sur la lune ! Sans compter le gigantesque problème que soulève Guido Lupo avec lequel je suis 100% d'accord !
Les nécrocarburants (surnom donnés par l'assoc. kokopeli) sont une fausse solution à un vrai problème.

A mon avis dans un premier temps, il faudrait peut être réflechir à comment consommer de moins en moins d'énergie et parallelement chercher des energies alternatives quitte à renoncer au bon vieux moteur à explosion ! On a bien réussit à se passer de la machine à vapeur. Perrorer sur les nécrocarburant, moi je trouve ça petit bras, écolo de salon, pour tout dire un peu grenelle de l'environnement (au passage quelle connerie, même le nom franchement, av de Grenelle, c'est le ministère du travail, celui de l'environnemen, il est av de Ségur. Pourquoi pas un ségur de l'environnement)
Je ne me déchaine pas après toi, Gros Loup, ne t'en fait pas, ne t'en va pas en courant ! mais je déverse tout d'un coup comme ça j'ai pas à y revenir après !

Ca me fait doucement marrer quand même, cette propagande médiatique pour ça, je suis sur qu'il y a de la FNSEA la dessous, tiens d'ailleurs nos chers céréaliers français ont obtenus de l'UE la levée temporaire des jachère pour lutter contre l'inflation du prix des céréales, on sort un peu du sujet mais je le reredis encore une fois : les denrées alimentaires ne peuvent pas, ne doivent pas être soumises à la loi du marché !

Bon, aller, je me calme un peu parce que à ce rythme là le pace maker me guette avant 40 ans !

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Shocked ...vous prenez Janco comme ref....on est pas sorti de l'auberge....c'est justement pas une référence, aucuns huileux ne regarde ses chiffres.. c'est déjà un pro-nucléaire de la première heure, alors pensez qu'il ne va pas dire du bien des bio-carburants.

Citation :

les "biocarburants" sont actuellement utilisés comme des additifs minoritaires aux produits pétroliers. Sans produits pétroliers, on ne peut même plus les utiliser sous leur forme actuelle !


Ah bon ..? pourquoi Suspect ... ça marche très bien pourtant..il a jamais du essayer ShockedLaughing

Citation :

les seuls qui soient utilisables "tels quels", les huiles, sont justement ceux qui ont le plus mauvais rendement brut,


l'alcool est aussi utilisable tel quel... mais bon, exit l'alcool on a dit.

il ne précise déjà pas quel mauvais rendement ???...c'est n'importe quoi d'affirmer des choses pareils.. l'HV est justement le carburant qui a le meilleur rendement énergétique de production, au moins 5 fois supérieur au gas-oil ... ensuite rendement à quoi..??? à l'utilisation dans un moteur ShockedShocked encore faux..archi faux..en équivallent puissance délivrée par rapport à un volume, il n'y a pratiquement pas de différence avec le gas-oil... a condition d'une bonne adaptation moteur. Bien sûr les courbes ne sont pas tout à fait identique, il y a plus de couple à bas régime ...mais on le paye à hauts régime.

S'il tente de comparer les joules d'un côté et de l'autre alors il est mal parti ...ce qui compte le plus c'est le résultat final...puissance délivrée et volume consommé....
l'éthanol est effectivement plus énergétique, mais demande des motorisations très spéciales pour en tirer parti... il permet des taux de compression nettement plus important car il est nettement moins auto inflamable que l'essence (d'ailleurs il y en a dans l'essence pour diminuer l'indice d'auto-inflamabilité), la pression du turbo peut aussi être augmentée sans crainte d'explosion dans l'admission, le monde de la F1 en a profité pendant quelques années.. jusqu'à ce que la fisa apose sont veto (trop de puissance, c'était du méthanol, l'éthanol a presque les mêmes caractéristiques ).

Citation :

Pour produire 50 millions de tonnes équivalent pétrole, il faut donc mobiliser, en ordre de grandeur, 3 à 4 fois les terres agricoles actuelles. Bien évidemment cela n'est pas possible, et même satisfaire 10% de la consommation actuelle des transports avec des biocarburants nécessite la mobilisation de 30 à 40% des terres agricoles actuelles, sans parler de substituer le moindre pétrole pour le chauffage.


Oui peut être, mais il oublie de préciser: Tout celà avec la consommation actuel gargantuesque...clairement organisée et orchestrée par les pétroliers de connivence avec les constructeurs ....14 milliards d'euros de benefices si ça vous dit quelque chose.... et on parle bien de bénefs là, pas du chiffre. ShockedShocked

Il faut des véhicules à moins de 2ltr/100 et hybrides électriques pour que ce soit possible. Il oublie aussi de préciser la surf des jachères inutilisées...le tournesol est très bien pour les jachères.

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Le problème n'est pas seulement le bilan énergétique, les surfaces agricoles et les rendements.
C'est aussi et surtout dans quarante ans (c'est à dire très vite) 9 à 10 millards d'humains à nourrir et...à faire rouler?
La motié en plus de ce qu'il y a aujourd'hui.
Avec des terres émergées en recul à cause des effets du Réchauffement Climatique: la montée du niveau de la mer et la désertification qui annule les effets du dégel des sols près du Cercle Arctique.
Le projet des constructeurs: au moins une voiture pour chaque terrien.
Le projets des entreprises de travaux publics : construire les routes qui vont avec (au nom du Développement Durable, bien sûr).

Et tout le monde s'accroche à la voiture en espérant qu'elle va devenir suffisamment "propre"... pour ne pas voir la réalité en face.
Il faudrait prendre dès maintenant (car ce sera long) les décisions politiques pour sortir le plus vite possible du "tout voiture" et du "tout camion".
Mais ça dérange tout le monde.
Les lendemains n'ont pas fini de chanter!

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Elisabeth Bravo – RISAL – Réseau d’Information et de Solidarité avec l’Amérique Latine a écrit:


Qui tire profit de l’utilisation des biocarburants ?

[…]L’industrie biotechnologique a vu dans les biocarburants une occasion d’élargir son champ d’action et, surtout, de rester longtemps en affaires, en dépit de l’opposition des consommateurs du monde entier qui ont refusé les produits transgéniques dans leur nourriture.
L’utilisation de cultures transgéniques dans l’élaboration de biocarburants permettra à l’industrie biotechnologique de redorer son image, qui s’est considérablement détériorée ces dernières années. Après les nombreuses promesses qu’elle n’allait jamais pouvoir tenir, cette industrie propose aujourd’hui de développer de nouvelles variétés transgéniques mieux adaptées à la production d’énergie.
Le soja RR sera la principale matière première pour la production de ‘biodiesel’ dans le Cône Sud et peut-être aussi dans d’autres pays de la région. Cette culture couvre déjà de vastes étendues en Argentine, au Paraguay, en Uruguay et au Brésil.
L’utilisation du soja transgénique pour la production de biocarburant a été présentée par le président Lula comme une solution à la polémique sur le soja transgénique au Brésil : au lieu de le manger, on en fera du biodiesel et la voiture ne va pas s’y opposer.
Le principal bénéficiaire de cette affaire sera la société Monsanto, qui percevra des redevances sur la vente de ses semences transgéniques brevetées et sur le produit de la récolte (dans ce cas, le biocarburant), comme elle le fait déjà dans le cas de l’huile de soja produite avec du soja RR. D’autres bénéficiaires seront, par exemple, Cargill, Bunge et ADM, qui se chargeront de la commercialisation.
En outre, la plupart du maïs utilisé aux États-Unis pour la production d’éthanol est sans doute d’origine transgénique. Chaque litre d’éthanol vendu grossira les recettes des entreprises biotechnologiques détentrices des brevets sur les semences de maïs transgénique, telles que Monsanto, Syngenta, Bayer et Dupont.
Un autre oléagineux utilisé pour la fabrication de biocarburants est le colza. La Confédération des industries agro-alimentaires de l’Union européenne (CIAA) a demandé à la Commission européenne d’autoriser l’importation de nouvelles variétés de colza génétiquement modifié pour l’industrie du biodiesel.
D’autre part, on commence à essayer des variétés transgéniques spécifiquement conçues pour la production de biocarburants. Ainsi, la société Syngenta a mis au point un enzyme alpha-amilase exprimé dans le maïs 3272 qui, mélangé à du maïs traditionnel, est destiné à la production d’éthanol. Or, l’enzyme alpha-amilase a été identifié comme un allergène important. Si les gènes qui le synthétisent réussissent à s’introduire dans la chaîne alimentaire, nous nous retrouverons devant une protéine susceptible d’avoir sur la physiologie humaine des effets inattendus.
Les entreprises alimentaires nord-américaines se sont opposées à l’introduction dans l’environnement de cultures transgéniques non destinées à l’alimentation, parce qu’elles craignent une éventuelle contamination génétique de leurs produits.
L’industrie pétrolière est encore un secteur qui tirera profit des biocarburants. Les sociétés pétrolières, en Europe surtout, ont décidé de s’engager dans l’affaire des produits « respectueux de l’environnement » pour répondre à la demande de leurs clients et s’adapter aux nouveaux objectifs de la Commission européenne en matière d’énergies renouvelables. Parmi celles qui ont le mieux diversifié leurs activités figurent Total, BP et Shell.
La société française Total obéit aux politiques de son pays, fortement favorable aux énergies renouvelables. La France est le deuxième producteur de biodiesel et d’éthanol de l’Europe. Total possède dans ce pays 4 500 stations-service et elle a une place importante en Espagne et en Italie, où elle exploite respectivement 1 740 et 1 400 stations-service. Elle prévoit aujourd’hui d’ouvrir de nouvelles usines en Afrique et en Amérique du Sud.
Les cas de BP et de Shell sont différents car, quoique le Royaume-Uni et les Pays-Bas ne s’efforcent pas de promouvoir les biocarburants, ces sociétés ont des stations-service dans des pays où les consommateurs les demandent. Par exemple, BP exploite 2 700 stations-service en Allemagne (premier producteur de biodiesel de l’Europe) ; Shell en a 2 200 en Allemagne et 1 000 en France.
Royal Dutch Shell vise à développer une deuxième génération de biocarburants, et elle a fait des essais de raffinage de bioéthanol à partir de lignine et de cellulose en coopération avec l’entreprise canadienne Iongen. Un autre associé stratégique de Shell est l’entreprise allemande Choren Industries, avec laquelle elle travaille à la production de carburant à partir de la biomasse forestière.
Pour ce qui est des entreprises nord-américaines, Chevron a créé une unité d’affaires en technologies avancées pour profiter des opportunités de production et de distribution d’éthanol et de biodiesel aux États-Unis. Cette unité sera située à Galveston, Texas, et aura une capacité de production annuelle de 100 millions de gallons de biodiesel par an. Chevron produit 300 millions de gallons d’éthanol par an aux États-Unis.
En Amérique latine, le Venezuela, malgré les grandes réserves de pétrole qu’il possède, s’apprête à rejoindre l’Argentine et le Brésil dans le développement de combustibles d’origine végétale pour la production d’énergie. La recherche de technologies pour la production de carburants de remplacement, dont le biodiesel, fait partie également d’un accord récemment passé par le Venezuela et treize autres pays des Caraïbes, qui a donné lieu à la création de Petrocaribe. Au Brésil, la moitié des carburants qui contiennent de l’alcool à l’état pur ou mélangé sont produits par les raffineries de Petrobras, l’entreprise pétrolière étatique.
La société espagnole Repsol, qui fabrique déjà du biodiesel en Espagne, investira 30 millions de dollars dans sa première usine de biodiesel en Argentine, dont la construction commencera en 2007. Au départ, la capacité de production sera de 120 000 mètres cubes par an, qui seront intégrés au gazole dans la proportion de 5 %.
Et finalement, il y a l’industrie automobile, responsable de la plupart de la consommation de combustibles fossiles et de l’effet de serre au niveau mondial, mais elle aussi commence à suivre la nouvelle vague des biocarburants.
Au Brésil, toutes les grandes marques internationales d’automobiles se sont adaptées à la production de véhicules qui utilisent de l’alcool. La moitié des voitures vendues au Brésil en 2004 sont faites pour fonctionner à l’alcool pur ou mélangé à de l’essence.
Ailleurs, ces entreprises se sont associées à d’autres dans des projets conjoints afin d’améliorer leur image de marque, de se transformer du point de vue technologique et de continuer dans les affaires pendant longtemps encore. La société allemande Volkswagen AG, par exemple, a annoncé qu’elle allait augmenter la période de garantie des voitures qui fonctionnent avec du biodiesel (B5) mélangé au carburant. Cette annonce fait partie d’un projet conjoint de deux ans avec la transnationale de l’alimentation Archer Daniels Midland Company (ADM), que les deux sociétés ont entrepris après avoir évalué ce biocarburant pendant un an.
De son côté, la société Toyota a annoncé une coopération stratégique avec BP pour produire de l’éthanol avec de la cellulose extraite des déchets au Canada.
D’autres entreprises ont suivi la même voie. Ce n’est pas qu’elles s’inquiètent de l’avenir de la planète : elles doivent s’adapter aux nouveaux besoins des consommateurs et aux obligations internationales que certains pays ont contractées en vertu du Protocole de Kyoto.
Dans le monde entier on préconise l’utilisation de biocarburants et plusieurs pays ont commencé à mettre en oeuvre des programmes nationaux, ont approuvé des lois et ont créé des comités consultatifs à ce sujet. Les arguments utilisés sont, parmi d’autres, que la prolifération de cultures énergétiques telles que la canne à sucre, le palmier à huile, le soja et d’autres peut être un facteur de développement rural important, et que la substitution des combustibles fossiles par des biocombustibles va contribuer à diminuer le réchauffement de la planète.
Or, l’affaire des biocombustibles contribuera plutôt à mieux positionner l’industrie biotechnologique, à renouveler les industries pétrolière et automobile et à augmenter les profits des entreprises qui commercialisent les biocarburants.
Cela ne veut pas dire que ce qui précède s’applique à l’utilisation d’huiles végétales, de bagasse de canne à sucre ou d’autres déchets agricoles ou forestiers pour satisfaire la demande en énergie de petites communautés locales. Il s’agit d’une question d’échelle : nous parlons des problèmes qui se posent lorsqu’il faut répondre à la demande de consommateurs qui veulent maintenir leur niveau de vie fondé sur le gaspillage, et qui ont bonne conscience lorsqu’ils mettent dans le réservoir de leur véhicule 5,75 % de biocarburant, sans regarder s’il provient des forêts amazoniennes du Brésil, des terres paraguayennes d’où les paysans ont été violemment expulsés ou de leurs propres terres agricoles.
À moins de changer le modèle de développement et de nous engager sur la voie d’une transition vers une société post-pétrolière où les modes de consommation de l’énergie seront différents, les biocarburants ne seront pas le moyen d’enrayer le changement climatique.
Devant cette situation, nous devons continuer de lutter pour une société qui encourage et respecte la souveraineté alimentaire et énergétique de tous les peuples.


Citation :
Biocarburant en Argentine le soja a la côte.

Le soja est l'émeraude précieuse de l'Argentine : il lui rapporte 11 milliards de dollars à l'exportation, soit la première source de devises pour ce pays de tradition agro-alimentaire. La Chine est son premier client. En 2007, la production de soja devrait atteindre les 45,5 millions de tonnes contre 35 millions en 2002. A l'avenir, la production pourrait atteindre les 60 millions de tonnes. Les surfaces destinées à cette culture sont de plus en plus importantes : en 1997, 6 millions d'hectares, en 2007, 15 millions. L'Argentine peut dire merci aux biocarburants ! Jorge Weskamp, président de la Bourse de commerce, explique que "la demande de biocarburants, éthanol et biodiesel, ne feront que renforcer cette tendance, véritable opportunité de développement pour l'Argentine. Les experts ne croient pas que le maïs dont le prix a pourtant doublé en un an vienne détrôner le soja dans ses bastions de la "pampa" argentine. La vocation de l'Argentine dans le domaine des biocarburants, c'est le soja." Les problèmes rencontrés par les producteurs de soja : l'interventionisme du gouvernement, les taxes qu'il leur impose (chaque tonne de soja exporté est taxée à hauteur de 27,5%, ce qui rapporte environ 2,75 milliards de dollars par an) et les aléas climatiques de plus en plus fréquents (3,5 millions d'hectares de terres cultivées ont été inondés début avril dans la province de Santa Fe). Le soja sera chouchouté : c'est l'or vert latin.
Source : AFP


Citation :
Argentine: les forêts reculent, les champs de soja progressent

La Direction nationale des Forêts à Buenos Aires a tiré la sonnette d'alarme cette semaine en soulignant que quelque 1.108.669 hectares de bois avaient été détruits de 2002 à 2006, soit presque deux fois de plus que sur les quatre années précédentes, à un rythme de 821 hectares par jour.

L'Argentine fait ainsi figure de mauvais élève, la déforestation ayant tendance à se stabiliser dans les autres régions du monde, selon un rapport de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Outre les conséquences pour la bio-diversité, cette déforestation brutale engendre aussi des déséquilibres climatiques. Les forêts permettent la régulation des pluies, et avec leur disparition, les inondations se multiplient, souligne ainsi l'organisation écologiste Greenpeace sur son site internet.

Les destructions de forêts se situent principalement dans le nord et l'est, où la terre est souvent défrichée pour laisser la place a des champs de soja. Dans la province de Salta (nord-ouest), non loin de la frontière bolivienne, le gouvernement régional a lancé une procédure pour faire arracher à des fins agricoles près de 200.000 hectares de forêts, selon Greenpeace.

Pourtant, un projet de loi visant à mieux protéger les forêts existe, mais "il dort dans les tiroirs", a encore souligné l'association, dénonçant le lobby des cultivateurs de soja sur les députés provinciaux.

L'Argentine n'est pourtant pas le pays ou ce phénomène est le plus grave. Le continent sud américain voit chaque année disparaître 4,3 millions d'hectares de forêts, principalement détruits par l'exploitation systématique de l'Amazonie au Brésil et au Pérou.

publiée le 1/07/2007
source: Le Monde


Il en est de même au Brésil, ou la forêt en plus des coupes de bois, doit maintenant subir de la déforestation pour dégager de l’espace pour ses cultures intensives et bourrées d’OGM

Automobile et écologie a écrit:


http://ecologie.caradisiac.com/Malgre-certaines-etudes-l-ADEME-reste-favorable-aux-biocarburants-729

[…] Conclusion de l’article

Alors, qui croire à la fin ? Les études se multiplient et ne se ressemblent pas. Même si l'agriculture américaine est bien plus intensive que les modes de production européens, il est évident que les émissions à effet de serre engendrées par les biocarburants ne font pas l'objet d'une information claire et précise. Quand les intérêts économiques affrontent les intérêts environnementaux, on suppose malheureusement le gagnant... Et les biocarburants apparaissent davantage comme une alternative pour relancer l'économie agricole qu'une solution écologique.


Franchement je ne crois pas que le problème de la mise en place des biocarburants traité à l'échelle mondiale par les Socités précitées soit la solution d'avenir Crying or Very sad

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FNE
Citation :
Rapport de l’OCDE sur les agrocarburants : Un remède pire que le mal ?

Dans un rapport discuté aujourd’hui à Paris lors d’une table ronde sur le développement durable, l’OCDE fait part de ses inquiétudes sur le développement des agrocarburants, jugeant « très limitée » la capacité des agrocarburants à couvrir les besoins énergétiques des transports « sans nuire aux prix alimentaires ou à l’environnement ». Si la fédération France Nature Environnement (FNE) se félicite de cette analyse, elle émet cependant quelques réserves sur les propositions formulées. En pleines négociations du Grenelle de l’environnement, FNE rappelle enfin que le principal remède au changement climatique reste la sobriété énergétique.
[...]
SUITE ICI

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Le problème vient du fait que l'on cherche à résoudre les problèmes actuels avec les idées qui les ont créés.
Un mode de vie basé sur la bagnole.
Plus de pétrole? affraid
Vite, un produit pour le remplacer: à n'importe quel coût écologique.
L'écologie, le monde physique réel, la nature continuent de ne pas exister.
Le plus important c'est de ne rien changer, de conserver ses habitudes.

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Citation :
De l'or vert encore pire que le noir
Au grenelle de l'environnement, faute de consensus on écarte les biocarburants. Ils annoncent pourtant une catastrophe écologique et sociale sans précédent.


Article complet à lire dans le charlie hebdo de cette semaine.


duc

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C'est vraiment la cata ces agro-carburants qui sotn loin d'être bio et non-polluant, et bientôt, la question sera : entre manger ou conduire, il faut choisir...

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Oui.
A Haïti, le peuple mange des galettes d'argile parce que le cours des céréales a "flambé" (la cause: le développement des cultures pour les agro-carburants).
Citation :
La concurrence avec les cultures alimentaires peut aussi être nuisible aux plus pauvres, en poussant les prix alimentaires à la hausse.

C'est un "petit inconvénient" de la loi du marché.
Heureusement, nous ne sommes pas Haïtiens.
Eux, ils meurent de faim, nous, on veut rouler.
Hein, Nemrod?
Voilà une belle trouvaille de la Science pour "nous" sortir du pétrin de la "pénurie" de pétrole.

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