Michel23 0 Posté(e) le 27 novembre 2006 L’homme, l’ours et la Terre selon Cazetien ·Avec "l’homme qui vivait parmi les ours" l’écrivain béarnais poursuit son combat pour la cohabitation de l’homme avec l’ours André Cazetien a été pendant 18 ans maire communiste de la ville nouvelle de Mourenx. Instituteur, il fut aussi chasseur de palombes et pratique encore la pêche à la truite. Ami d’Eric Pétetin, indéfectible combattant contre le tunnel du Somport et pour la préservation de la vallée d’Aspe, c’est un Occitan béarnais et amoureux du Pays Basque. Non croyant et frère de lutte des prêtres ouvriers, aujourd’hui militant Vert et soutien de Dominique Voynet, condamné par le Tribunal de Pau et décoré de la Légion d’honneur, André Cazetien est tout sauf un personnage falot ou inconsistant. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages : La terre n’appartient qu’aux hommes, Arrête de courir (autobiographie), Des camions et des hommes, La palombière, Soleil noir, soleil bleu, Des villes pour changer le monde. Il est aussi l’auteur de la chanson "Cannelle, chanson pour l’homme et pour l’ours". L’homme qui vivait parmi les ours est son deuxième roman . ....La suite => ICI Je crois que je vais aller l'acheter Ou si vous voulez me faire un cadeau pour la Noël Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Lou d'Arabie 0 Posté(e) le 27 novembre 2006 OK, je vais te faire plaisir, je vais ME l'acheter! Merci beaucoup pour ton idée de cadeau de Noël Michel! Surtout que lui et moi on a du connaitre les mêmes paysages, les mêmes bergers, les mêmes écolos (Pététin and Co), les mêmes troupeaux..... Mais vivre à Mourenx n'est pas un cadeau, je connais aussi la ville industrielle et ses odeurs bizarres, j'y suis passée sans jamais m'y arrêter, en me bouchant le nez... Je comprends son imagination, son désir de pureté et d'évasion, même si la pêche et surtout les palombières....Mais bon, passons! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 27 novembre 2006 Amoureux des Pyrénées, ami des ours, pêcheur de truites, athée, instituteur, militant contre le tunnel du Somport, allié de Pétetin etc...Ca me rappelle vaguement quelqu'un... :184: Je vais le lire, c'est sûr! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 22 décembre 2006 Ca y est, je l'ai... A peine eu le temps de l'ouvrir, scrogneugneu... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 25 décembre 2006 Voilà, je l'ai lu...d'une traite (de brebis!)...Quand je l'ai pris, je n'ai pu le laisser.Ce livre m'a profondément ému. J'y ai retrouvé mon enfance et ma jeunesse, une communauté de souffrance...Une belle histoire triste..et en même temps un document pour comprendre un peu ce que les Pyrénéens ont dans la tête: le pire comme le meilleur, parfois chez les mêmes...et d'autres n'ayant que le pire.On y retrouve aussi l'influence de Marcel Pagnol avec les personnages et le thème de "Manon des sources", mais aussi l'amour du petit Marcel pour ses collines... Citation :Extrait de "L'homme qui vivait avec les ours" p10-11"Cette forêt de Terana, Peirot ne s'en lassait jamais. Le sentier longeait le plus souvent le torrent qui avait tracé, au fIl des siècles, sa pente la plus naturelle. C'était les arbres magnifiques, les hêtres et les sapins, qui parfois cachaient le ciel. C'était la maison de l'ours, rarement aperçu mais dont la présence certaine était pour Peirot une source toujours renouvelée d' émotion et de plénitude. Lo Mossu - le monsieur - c'est ainsi qu'on appelait l'habitant de ces lieux, Peirot ne l'avait vu qu'une fois, au bord du gouffre de Réquidor, l'endroit le plus sauvage de la montée en forêt. Cela datait de quatre ou cinq années seulement. Il avait contemplé pendant quelques instants qui lui avaient semblé ne jamais finir, la noble bête sauvage, énorme, formidable, dressée sur ses pattes arrière. Le torrent les séparait. Il n'y avait pas de risque de rencontre. Peut-être l'ours le savait-il autant que l'homme. Il avait tranquillement regardé Peirot puis s'était remis sur ses quatre pattes et avait disparu derrière les arbres. Une sorte de complicité s'était établie, soudainement, entre les deux êtres vivants, tous les deux dressés, comme égaux, face à face. L'Homme venait de voir l'Ours et l'Ours venait de voir l'Hornrne. Qui pouvait dire quelle mémoire serait la plus fidèle? Peirot n'effaça jamais cette image et devait toujours ressentir de la fierté au souvenir de cette reconnaisance. Il avait éprouvé ce jour-là un sentiment inattendu. Au lieu d'une crainte du puissant animal dit sauvage, il avait été sécurisé par la présence d'un compagnon de vie dans la forêt profonde et mystérieuse, loin de la civilisation humaine. La solitude, parfois pesante certains soirs d'orage, devenait moins difficiIe à supporter parce que l'ours était lui aussi, tout à côté, attentif aux éclairs qui illuminaient la montagne." :coeur2: Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 25 décembre 2006 Bon ça, va puisque le père Noël ne me l'a pas apporté je vais courrir ne me l'acheter Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 24 août 2010 Toujours là...http://www.sudouest.fr/2010/08/21/une-lutte-solidaire-166113-4020.php Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites