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Lou d'Arabie

Incompatibilité entre l'ours et l'AOC.

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Tous les procédés sont bons pour éliminer l'ours, toute la mauvaise foi, toute l'imagination du monde de l'élevage ovin travaille en ce sens.
Quand une AOC ne peut être envisagée à cause de l'ours...... Shocked
"La brebis " Barégeoise " était une race sur le déclin pour ne pas dire la disparition au profit de la Tarasconnaise qui présentait des qualités différentes en matière de rusticité en particulier. Les éleveurs du Pays Toy ont eu à cœur de sauvegarder cette race spécifique de la vallée comme d'autres se lancent dans le développement de la chèvre des Pyrénées ou de la brebis de race " lourdaise ".
Pour valoriser la viande produite avec la barègeoise il a été imaginé Rolling Eyes la création d'une appellation d'origine contrôlée (AOC), comme le vin ou autres produits agricoles tout en fixant les règles et conditions de l'élevage de cette race.

L'article 4 du décret d'AOC " Barèges-Gavarnie " prévoit que :
" Une période estivale, au cours de laquelle les animaux sont conduits sur des pâturages appelés " estives " tels que délimités à l'article 2. Les animaux y pâturent en liberté totale de jour comme de nuit.
" Le pâturage en estive est obligatoire pour la totalité du troupeau au minimum du 15 juin au 31 août, à l'exception des animaux sortis de l'estive pour abattage. "

Il est clair que les animaux sont en liberté jour et nuit. Le fait des regrouper la nuit dans un parc à proximité d'une cabane et gardé par un berger est exclue. De même le fait qu'un berger conduise le troupeau sur un parcours de son choix est à exclure. C'est la brebis qui décide, pas le berger.
Cette règle (et les autres) a été puisée dans le passé par des recherches historiques sur l'élevage dans les vallées du Barège. Jadis, l'ours ne faisait que passer exceptionnellement et il y avait peu ou pas de prédation. De plus, les quelques vaches que chaque famille possédait pour produire du lait à des fins de consommation familiale étaient gardées (il fallait les traire tous les jours et descendre régulièrement au reste de la famille) sur des estives inférieures à celle des brebis. Ceci permettait d'avoir néanmoins une présence humaine permettant une observation lointaine des brebis en intervenant qu'un fois par semaine comme c'est le cas actuellement sans pour autant être présent en permanence.
L'élevage a évolué avec la scolarisation des enfants (les enfants gardaient les bêtes dés 12 ans), la réduction du nombre de jeunes dans les vallées, conséquences de deux grandes guerres (1914 puis 1939), l'évolution du niveau de vie n'acceptant plus de vivre dans des cabanes de pierre sèche sur un lit d'herbes sèches et l'absence d'hygiène, etc…. L'élevage s'est adapté au fil du temps. Dans le même temps nous pouvions constater la réduction du nombre d'ours. Là aussi l'élevage s'est adapté.
Mais dans le cas des vallées du Barège (Pays Toy), l'ours n'a jamais été un gros problème jusqu'à l'arrivée de Papillon en 2003/2004, venu du Béarn pour s'installer et se servir jusque dans les villages (Sers). Jamais, historiquement, la vallée n'avait connu autant de prédations qu'en 2001 au-dessus de Betpouey au milieu des granges foraines dont certaines sont habitées. Il se dit, selon les anciens, que par le passé, l'ours allait du Béarn au Luchonnais en passant par le versant sud. Mais aujourd'hui ce versant sud est un grand parc touristique avec des stations de ski, des parkings (Ordessa), etc… qui font que l'ours n'y trouve plus la tranquillité indispensable.
Conclusion, il a changé d'itinéraire et les conditions d'un bon accueil sur le nouvel itinéraire ne sont pas remplies.
Parmi ces conditions il y a les règles de pâturage dans les estives qui sont parfaitement décrites dans le décret ministériel de manière très officielle après une longue démarche de récherche, études, discussions de plusieurs années.

Aujourd'hui, les éleveurs du Pays Toy se font critiquer parce qu'ils ne veulent pas changer leurs vieilles méthodes d'élevage, pire,dles associations écologiques prétendent que les troupeaux sont abandonnés.
Abandonnés ?
Non, sûrement pas.
Prétendre de telles choses c'est être ignorant des méthodes d 'élevage et de l'histoire de ces vallées. Mais encore pire, nous avons vu en cette fin d'été 2005 que même un troupeau gardé au Saugué pouvait faire l'objet d'une prédation.
Alors, est-ce les méthodes d'élevage qui sont la conséquence des prédations ou la seule présence d'ours à laquelle personne n'est habitué ?
Une chose est certaines : il existe un décret ministériel qui est incompatible avec la présence de l'ours ou inversement. Et tout ceci est le fait de l'Etat français et du même gouvernement. Qu'est-il proposé pour régler ce problème ?
Rien !
"
Voyons la suite!
C'est tout vu, c'est vraiment tordu! Twisted Evil
Ce serait si grave que ça si l'ours prélevait un peu de brebis AOC ?
Non, alors pourquoi forcer les "responsables" à faire un choix? Rolling Eyes

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C'est une abberation aussi bien sur le plan economique qu'écologique de laisser des brebis en montagne sans les guider, c'est du grand n'importe quoi Evil or Very Mad

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Est-ce moi qui délire ou quoi ?
Lou où as-tu eu ces infos ?
Et surtout qui est à l'origine de ces conditions en ce qui concerne l'A.O.C. ?

Lou d'Arabie a écrit:
Les animaux y pâturent en liberté totale de jour comme de nuit.

En quoi le fait de les parquer la nuit influe-t-il sur la qualité de la viande ? A rien non ? Alors pourquoi avoir mis cette condition pour l'obtention de l'A.O.C. Suspect ?
Lou d'Arabie a écrit:
De même le fait qu'un berger conduise le troupeau sur un parcours de son choix est à exclure. C'est la brebis qui décide, pas le berger.

Et alors où est le problème ? Les rôles n'ont qu'à être inversés, le berger suit les bêtes, là où elles veulent bien aller, et le problème est résolu.
Non, non, le véritable problème est qu'il semblerait que certaines personnes montent la moindre petite chose en épingle pour justifier leur désir d'éradication de l'ours !

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J'ai trouvé cette complainte à laquelle je n'ai pas changé la moindre virgule hier soir en cherchant sur Google des renseignements sur la "castration des ovins"! Embarassed
Je vais essayer de la retrouver, mais je ne garantis rien.
Internet c'est parfoid l'Aventure! homme

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Vous affolez pas les gars, les filles! C'est du pipeau...
Le texte a été signé après 1996 (premiers relâchers), la Directive Habitat et la Convention de Berne...
Si les éleveurs se sont engagés à ne pas garder leurs troupeaux (pour faire du meilleur fromage daffy ) c'est POUR LEUR POMME...:184:
Il fallait réflèchir avant.
Ils ne peuvent s'appuyer sur ce texte...
Ils n'ont le droit que de traire leurs brebis EN SILENCE.
Ou de renoncer à l'AOC et garder leurs troupeaux.

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L'appellation d'origine contrôlée (AOC) n'est attribuée qu'après plusieurs années d'observation, de suivi de la race et de contrôle sur les pratiques. Les modes d'élevage font l'objet d'une recherche par des chercheurs qui vont fouiller dans l'histoire (archives, bibliographie ancienne, etc...)
Pour la Barégeoise (race ovine) il a fallu prés de 10 ans de suivi préalable à l'optent ion de l'AOC. Le début de la démarche date d'avant la première introduction.

Par ailleurs la première introduction 96/97 a été faite sur l'idée que les ours resteraient sur une zone limitée autour de Melles. Nous connaissons la suite....
La convention de Berne était connue et prévoit une consultation préalable. Les premiers refus d'introduction datent d'avant 1993 et les consultations ont toujours été faites après la décision et n'ont jamais porté sur l'opportunité d'introduire mais sur les moyens à mettre en oeuvre pour faire face à l'ours.

Aujourd'hui, même les ministères concernés le reconnaissent discrètement mais il y a eu, à la base, tromperie et lobbying ayant mené à une décision conduisant au conflit.
Aujourd'hui les discussions portent sur le cantonnement des ours pour limiter les conséquences de cette introduction y compris le coût du suivi.

Tout un dossier ici : http://www.pyrenees-pireneus.com/Ours_des_Pyrenees.htm

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1)Ce qui compte, aux yeux de la loi, ce n'est pas le début d'une démarche dont on ne peut préjuger de l'issue.

2)Il n'a jamais été écrit par contrat que les ours relâchés resteraient cantonnés. Ce serait parfaitement ridicule...Ce ne sont pas les ours qui ont signé.

3) L'objectif de ces relâchers, tout comme la création de l'IPHB, est et a toujours été le renforcement de la population d'ours, pourqu'elle puisse se reproduire...ce qui implique nécessairement que l'aire de répartition géographique des ours s'étende dans les Pyrénées.

Certains éleveurs veulent parquer les ours sauvages et laisser errer à leur guise les animaux domestiques...C'est un peu, tout de même, les choses à l'envers...
M'enfin libre à eux d'essayer...
En s'appuyant sur cette AOC, je leur souhaite...bonne chance!

Ugatza

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Ugatza écrit :
2)Il n'a jamais été écrit par contrat que les ours relâchés resteraient cantonnés. Ce serait parfaitement ridicule...Ce ne sont pas les ours qui ont signé.

Non mais ça été expliqué ainsi dans tous les documents de l'époque (à cette époque je ne les connectionnais pas, aujourd'hui j'ai pris mes précautions). C'est sans doute la raison pour laquelle nous sommes passé de 80% de personnes favorables à 80% de défavorables sur les territoires concernés (ne me ramenez pas les sondages bidons). Même le maire de Melles (commuine de lâchers de l'époque) a fait des critiques sévéres sur le rôle des fonctionnaires de la DIREN et continue à en faire. Comme Bonrepaux aujourd'hui il avait proposé en 2000 je crois de faire un grand Parc animalier sur sa commune.
Curieux, non ?

Ugatza écrit :
3) L'objectif de ces relâchers, tout comme la création de l'IPHB, est et a toujours été le renforcement de la population d'ours, pourqu'elle puisse se reproduire...ce qui implique nécessairement que l'aire de répartition géographique des ours s'étende dans les Pyrénées.

La charte de l'IPHB n'a jamais parlé de réintroduction mais de protection de l'existant. Donc pas de renforcement. Et c'est l'IPHB qui a proposé un renforcement en Béarn en 1999 alors que le PNP l'avait suggéré en 1994 je crois.
Nous sommes en pleine incohérence des services de l'état et des associations écologistes qui travaillent avec eux (ADET + FIEP à cette époque)
Il est plus facile aujourd'hui d'en faire suporter la responsabilité par les autres. Mais à mon avis cela ne durera pas aussi longtemps que les impôts.

Pour en revenir à l'AOC, à cette époque (1993) l'étude était à ses débuts. De nombreux services de l'Etat y ont participé pour déposer un dossier à l'INAO avec recherches historiques sur les pratiques pastorales menées par des universitaires et partenir à un décret ministériel en 2003.
C'est aussi une des nombreuses incohérences qui ne fait que confirmer les pratiques pastorales de la vallée : pas de berger permanent mais une surveillance en régime de liberté des brebis.
Mais cela, personne ne veut le dire et l'accepter ouvertement sauf les éleveurs. Ce serait démontrer la manifeste incompétence des survices de la DIREN dont la culture pastorales semble pour le moins limité.

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Louis a écrit:


La charte de l'IPHB n'a jamais parlé de réintroduction mais de protection de l'existant. Donc pas de renforcement. Et c'est l'IPHB qui a proposé un renforcement en Béarn en 1999 alors que le PNP l'avait suggéré en 1994 je crois.

http://iphb.free.fr/Charte%201.htm
Extrait de la Charte:
Citation :
Art. 1 :
La présente charte constitue un contrat, à l’échelle des vallées béarnaises, par lequel les signataires s’engagent à partir d’une stratégie commune, à mener un certain nombre d’actions concourant au développement durable des vallées béarnaises ainsi qu’à la protection et dans une deuxième phase éventuelle au renforcement de la population d’ours.

Rappelons que le nombre d'ours a diminué sous la responsabilité de l'IPHB.
En novembre 2004, Cannelle, la dernière femelle du Haut Béarn était abattue...

Citation de Jean Baylaucq, maire de Bielle (vallée d'OSSAU)
Citation :

"L'an 1993 vit arriver la droite au pouvoir ; François BAYROU Président du Conseil Général des Pyrénées Atlantiques fut nommé Ministre de l'Education Nationale. Il invita Monsieur Michel BARNIER au Parlement de Navarre à Pau ; celui-ci promit d'annuler les réserves Lalonde. Cela fut fait mais en revanche il fit promettre aux élus béarnais la mise en place d'un plan de préservation et de développement de la population oursine des Pyrénées.
C'est ainsi qu'avec le concours actif du Préfet de l'époque Monsieur Denis, et d'un parvenu au pays recalé de quelque ministère Monsieur Ollagnon fut mise en place une association baptisée " Institution
Patrimoniale du Haut-Béarn ".

Source http://www.bielle-en-ossau.com/ossau_ours_01.htm


Etonnant, non?

Maintenant nous reparlons de l'AOC Barèges, si vous le voulez bien...?
Vous êtes une fois de plus hors sujet

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Vous êtes une fois de plus hors sujet


Sauf que je ne suis pas à l'origine des propos sur l'IPHB. Alors difficile de dialoguer surtout lorsqu'il y a de nombreuses iterférences.

Ceci dit, votre dernier post ne dit rien de l'AOC.
On discute de quoi maintenant ?

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Et bien, de l'AOC! :rire:
Je n'ai évoqué l'IPHB que pour rappeler ceci: personne ne pouvait ignorer dès 1994 que l'avenir de l'espèce devait être assuré d'une manière ou d'une autre (à partir des Pyrénées Centrales ET du Haut Béarn)

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