Michel23 0 Posté(e) le 2 janvier 2007 Dans le cade de la Lettre d'information de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage - Gestion adaptative de la population de loup en France : du monitoring à l’évaluation des possibilités de prélèvements Contexte de la démarche : Depuis la première observation confirmée en France en 1992, le loup colonise essentiellement l’arc alpin du sud vers le nord. Composée en 2005 de 14 meutes, ainsi que de zones de présence stabilisée et d’individus en dispersion, cette population s’accroît actuellement d’environ 10 à 30 % selon les années, que ce soit sur le plan numérique ou spatial (Figure 1). Cette expansion engendre inévitablement des interactions avec les activités humaines, principalement l’activité pastorale extensive. Le retour du loup a été accompagné par la mise en oeuvre de deux programmes techniques Life successifs (Poulle et al., 2000 ; Duchamp et al., 2003), ainsi que des réflexions issues des travaux d’une commission d’enquête parlementaire (Assemblée Nationale, 2003). Les analyses alors disponibles ont conduit l’État à élaborer un document cadre intitulé « Plan d’Action Loup 2004-2008 », basé sur le principe de la conciliation d’un développement contrôlé de la population de loup avec un accompagnement de la filière de l’élevage face aux contraintes induites par sa présence. Ce contrôle est subordonné à la possibilité de mise en oeuvre des clauses dérogatoires au statut de protection intégrale de l’espèce telles que définies par l’Article 16 de la Directive Habitat (Conseil de l’Europe, 1992). Parmi ces clauses, figure la nécessité de ne pas nuire au « statut de conservation favorable » de l’espèce. La notion de « favorable » est reliée, selon l’article 1 de cette Directive, à une évolution positive en matière de viabilité démographique, et à l’évolution de l’aire de répartition. Les données de terrain recueillies par le réseau « Grands Carnivores » animé par l’ONCFS servent donc de base à l’évaluation de ce statut de conservation. Les expertises ainsi fournies constituent un des éléments de l’élaboration de l’action de l’État en matière de quotas de prélèvements de loups, et sont mises à jour annuellement dans le cadre plus général d’une stratégie de gestion adaptative. La Suite => ICI Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites