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Michel23

Loup - Repeuplement du Massif Central - Dernières infos

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Et nous amène à nous poser naturellement la question : Le Vercors sera-t-il le tremplin pour la colonisation du massif Central ? Car il faut savoir que les premiers contreforts du massif cévenol ne sont qu’a 50 km a vol d’oiseau.

Le loup et le Massif Central

Oui, le loup est bien présent dans le Massif Central, mais comment y est-il arrivé ? :

Le texte qui va suivre n’est qu’une simple hypothèse de travail et ne se veut en aucun cas le reflet exact de la réalité.

La suite si cela vous interesse :

Le Loup et le Massif Central

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stéphane a écrit:
Mince, je n'arrive pas à l'ouvrir.


je te l'envoie par mail sous le format .doc si tu veux Laughing

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Michel a écrit:
je te l'envoie par mail sous le format .doc si tu veux Laughing


Je veux bien, parcequ'Adobe me dit que "there is un truc interne qui merde" et qu'il ne "can not open" Razz
Merci.

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J'ai bien reçu, merci Michel Wink

juste un petit correctif :

Citation :
, deux animaux ont été tués dans le Massif central en 1995 dans le Cantal et 1999 en Lozère


Il me semble que le premier, c'était en 1997, dans le Cantal, écrasé par une auto. Et le second, en 1999, c'était dans le Puy de Dôme, tué par un paysan.

Il y a aussi le couple de l'automne-hiver 2004/2005 qui n'a pas été validé par l'ONCFS et qui serait remonté limite Puy de Dôme/Allier. (moi j'y crois Wink ) et enfin le couple de l'automne-hiver 2005/2006 dans l'Aubrac.

Mais cela ne m'étonnerait pas qu'on apprenne de nouvelles choses au printemp.
Ce que l'on peut remarquer, c'est que les loups sont toujours repérés en automne et que l'info n'est médiatisée qu'au printemps suivant, juste avant l'estive. Je pense que c'est peut être une volonté de laisser les loups tranquiles l'hiver et de les préserver des chasseurs en mal de trophés, mais de tout de même prévenir le monde pastoral au printemps, avant qu'ils ne sortent leurs troupeaux. Histoire de se décharger un peu en cas de prédations et de dire "on vous l'avait signalé, c'est pas de notre faute".

C'est vrai actuellement, il n'y a pas eu d'installation confirmée de loups en Auvergne, et ceux qui étudient pensent qu'actuellement c'est surtout un passage entre Alpes et Pyrénées... Que les animaux ne sont que de transit dans la région. Mais Ils s'accordent tous à penser que l'Auvergne sera le prochain Massif recolonisé... alors patience... Very Happy

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Juste une remarque. J'ai du mal à comprendre pourquoi les loups ne feraient que passer depuis 10 ans dans le MC. Il me paraît ya voir tout autant d'espaces susceptibles d'accueillir des meutes de loups que dans les Pyrénées; En fait, je ne comprends pas. Sont-ils déjà tout aussi bien implantés que dans les Pyrénées mais plus difficiles à remarquer. Pour moi, c'est un grand point d'interrogation. Le fait que le MC ne soit qu'un lieu de passage ne me convaint pas. Mais le débat est intéressant.

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Le Massif Central est assez "plat" en comparaison des Alpes ou Pyrénées. Et surtout la montagne est ... "lisse". Tout ça pour dire qu'en fait il n'y a pas ou vraiment très peu de zones difficiles d'accès pour l'homme. Il y a certes peu de monde dans cette région, mais il y a du monde partout et en toute saison. Il n'y a pas de zone vraiment tranquile dans le Massif Central. Je ne pense pas que la région soit assez "sécurisante" pour des loups pour l'instant. Peut-être que quand la densité de loup aura augmenté en France, ils viendront, mais pour l'instant ils ont encore le choix d'aller ailleur, plus au calme.
A mon avis, pour avoir pas mal bourlingué dans tout le "grand Massif", je verrais plus le Nord-est de la Lozère (Margeride-Gévaudan) comme zone propice, mais je ne suis pas un loup... Smile

Il y a en projet de mettre le massif du Sancy en "zone protégée" (je ne me souvient plus du status exact) et certain disent déjà que c'est en autre pour limiter l'activité humaine, touristique et favoriser ainsi le retour du loup. Je suis sceptique.

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rhoo, je me demandais comment j'avais pu zapper la petite erreur que te signale Stephane, et en fait je viens de me rendre compte que je n'avais pas exactement la même version Razz !!

Vous ai-je parlé d'une rumeur qui court vers chez moi (Dans le Forez, pas l'auvergne) ? Un troupeau de cochons aurait été attaqué, ainsi qu'un poney par un grand canidé ! et première idée qui vient aux gens : c'est un loup !
Bon, même si c'est dit en rigolant à la base, je suis pas sûre que tous rigolent vraiment....

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tite drine a écrit:
rhoo, je me demandais comment j'avais pu zapper la petite erreur que te signale Stephane, et en fait je viens de me rendre compte que je n'avais pas exactement la même version Razz !!



Est ce qu'il y en a qui aurait des trucs en avant première ? Laughing

A une question qui m'a été posée Smile A côté de chez moi, il y avait un élevage d'autruches (ils ont déménagé maintenant) mais il y a eu des autruches, qui étaient en liberté dans de vastes enclos, trouvées mortes et à moitié dévorées, le mystère rete entier... Laughing Chien ? Loup ?

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Michel a écrit:

A une question qui m'a été posée Smile A côté de chez moi, il y avait un élevage d'autruches (ils ont déménagé maintenant) mais il y a eu des autruches, qui étaient en liberté dans de vastes enclos, trouvées mortes et à moitié dévorées, le mystère rete entier... Laughing Chien ? Loup ?

Des autruches...! Alors c'était une hyène. lol!

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La réalité sur ce que les services concernés savent réellement sur la présence ou non de loups dans le Massif Central est très très très difficile à connaître et je pense qu'il doit falloir très bien connaître une personne du "milieu" pour qu'il ne laisse transpirer quelques infos. Ils sont muets comme des carpes ! et ça se comprend, même si on aimerait en savoir beaucoup plus.
En revanches les "on dit", "j'ai entendu que ..." et toutes autres rumeurs, ça on en entend tous les jours !!! et plus rocambolesques les unes que les autres. Mais on n'arrive jamais à en trouver la source ou a prouver quoi que ce soit. L'année dernière, je m'étais intéressé à une soit disante attaque sur des poulains à viande dans le sud du massif du Sancy. Après pas mal de recherches et de contacts sur le terrain, au bout d'un moment, les gens ne savaient même plus où ça s'était passé et finalement on ne savait pas du tout qui avait été attaqué. C'était untel qui l'avait dit, et quand tu allais voir M. Untel, il ne savait plus qui exactement lui avait dit... Rolling Eyes Mais tous étaient catégoriques : "c'était bien arrivé !!! ..." De toute façon, c'est clair que maintenat dès qu'on parle du loup avec quelqu'un, tout de suite il a une anecdote à nous racconter. Et ça, ça fini par être casse pieds et même désespérant. On essaie de faire changer le regard que portent les gens sur le loup, et j'ai parfois l'impression que c'est de pire en pire...

Alors j'envie ceux qui ont de vrais infos en avant première, parce que moi je n'arrive jamais à rien qui tienne la route... et pourtant j'essaie de fouiller, mais peut-être pas aux bons endroits, ni avec les bonnes personnes.

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stéphane a écrit:
La réalité sur ce que les services concernés savent réellement sur la présence ou non de loups dans le Massif Central est très très très difficile à connaître et je pense qu'il doit falloir très bien connaître une personne du "milieu" pour qu'il ne laisse transpirer quelques infos. Ils sont muets comme des carpes ! et ça se comprend, même si on aimerait en savoir beaucoup plus.
En revanches les "on dit", "j'ai entendu que ..." et toutes autres rumeurs, ça on en entend tous les jours !!! personnes.


Tout a fait d'accord avec toi :

La rumeur de réintroduction

Je l'ai déjà lu et en ai entendu parlé au sujet du massif Central, de cette rumeur, une fois ça n'a pas suffit...

Il faut bien reconnaître que la discrétion excessive des autorités françaises (Ministère de l'Environnement et Parc national du Mercantour) autour des premières observations réelles ont contribuées pour beaucoup dans l’expansion de la rumeur. le citoyen lamda a pensé : Quelle est la raison de ce silence si ce n’est la réintroduction ?…

Mais j'ose espérer que le réseau loup, fera part des observations qu'il aura pu effectuer, ce qui apparement et le cas lite les derniers Quoi de neuf ? Bulletin loup.

Ne soyons pas trop pessismistes... Smile

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C'est sur que le retour en massif cental est un sujet de discussion Smile
il y passe, c'est sur, mais y reste t'ils ? y'a quand même pas mal de coins assez peu fréquentés et 1 petite meute pourrait surement s'installer sans qu'on e remarque tout de suite. Il y'a des attaques de chiens de temps en temps, à ce que j'entends, ca pourrait semer le doute quelques temps.

Selon ceraines personnes (sylvain macchi), ils sont déja installés. Je serais peut etre pas si certain, mais y'a pas à dire, c'est un coin favorable quand meme.

Une bonne nouvelle quand meme, j'ai rencontré un éleveur lors d'une fete dans le cantal, qui m'a affirmé que plusieurs de ses voisins éleveurs s'étaient équipés de patous pour contrer les attaques de chiens. C'est donc un bon point, les patous commencent à avoir une bonne réputation d'efficacité et meme sans présence de loups, des éleveurs en prennent pour limiter les attaques, ce qui sera bénéfique lorsque le loup sera officiellement de retour Smile

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je n'avais pas vu ce topic encore, désolé je viens moins souvent. Je suis sur le sujet depuis quelques années déjà, et effectivement il est très difficile d'obtenir des informations fiables et verifiés.
Pour moi, à l'heure actuelle le loup "transite" par le massif central entre Alpes et Pyrénées.
Est il installé dans le massif central ? le cas d'une ou plusieures meutes me parait impossible, trop reperable. Par contre, le loup percuté par la voiture dans le Cantal était connu par certains depuis longtemps. Sans doute un solitaire installé.
La presence signalée et verifiée près de Nasbinals est très interessante, car ce couple de loups était à portée de "hurlements" de ceux du parc du gevaudan.... pourtant visiblement ils n'on pas pris racines dans le secteur. (J'y suis passé plusieures fois)
D'autres informations dignes de foi (de scientifiques) signalaient une observation d'un loup près de Monfranc. Sur le terrain, j'ai passé quelques jours pour me rendre compte que la region est parsemée d'élevages de moutons, Roquefort oblige.
J'ai egalement poursuivi la route par les monts de Lacaune et le Carroux Espinouse ...mais rien de très concret encore.
Je retourne bientôt .... Laughing

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D'après Nice-Matin du 13 mars.
Nice-Matin a écrit:

Des traces de loups repérées dans le Parc national des Cévennes


Des traces de loups ont été repérées en Lozère et dans le nord du Gard, accréditant l'idée que ces animaux seraient en train d'intégrer le Parc national des Dévennes situé à cheval sur ces deux départements, ont indiqué, hier, des garde-forestiers.

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CANIS a écrit:
D'après Nice-Matin du 13 mars.
Nice-Matin a écrit:

Des traces de loups repérées dans le Parc national des Cévennes


Des traces de loups ont été repérées en Lozère et dans le nord du Gard, accréditant l'idée que ces animaux seraient en train d'intégrer le Parc national des Dévennes situé à cheval sur ces deux départements, ont indiqué, hier, des garde-forestiers.


Peux-tu nous scanner l'article ou nous en faire une photo avec ton joli appareil ? Very Happy Merci

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C'est du light, mais c'est mieux que rien !!
J'en connais un qui sera content...

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vendredi 16 mars 2007 : Des loups en Lozère ?

http://www.aves.asso.fr/breve.php3?id_breve=133

« Les loups sont-ils présents dans la région Languedoc-Roussillon ? Certains médias affirment que le loup aurait fait son apparition en Lozère, bien que ces informations n’aient pas été confirmées à ce jour par les membres des équipes de l’ONCFS. Nous apprenons également que deux pattes de loup auraient été déposées devant une gendarmerie du Gard. Nous allons tenter d’en apprendre plus et nous réservons la possibilité de porter plainte contre X, dans le cas où des loups auraient pu être abattus. »

Dans ce contexte, si le loup s’installait dans le Massif central, qui abrite 60 % du cheptel ovin national, que risque-t-il de se passer Quel accueil de la part des autochtones ?

Nous avons peut-être un début de réponse fourni par AVES France !
Les faits laissent en tout cas penser que le loup pourrait, après l‘arc alpin, s'installer maintenant dans le Massif-Central.

Des événements ont interpellé les éleveurs ardéchois dans le courant de l'été. Une attaque de grand canidé a eu lieu sur une brebis de l'estive collective du Tanargue. Les analyses n'ont cependant pu être faites dans les conditions requises, le cadavre de l'animal ayant été déplacé puis attaqué par les charognards.

Mais, l'hypothèse d'une attaque de loup n'est pas exclue. Les éleveurs ardéchois doivent donc se préparer. De leur côté, les éleveurs lozériens restent vigilants. Christophe Roux, de la FDSEA de Lozère, confirme : « nous avons alerté les Pouvoirs publics, car les plateaux de l'Aubrac sont une zone d'estives et les éleveurs craignent des attaques sur les veaux naissants. Nous suivons le dossier du loup en étroite collaboration avec l'ONCFS, la DDAF et la chambre d'agriculture ».

Quelle est donc la position des habitants de ces régions ? Tout d’abord les « Verts » du département de l’Ardèche qui lors d'une Assemblée Générale du 18/10/98 avaient pris plusieurs positions concomitantes sur la question de la réapparition du loup :

Voilà quelques unes des raisons :

http://www.lesverts05.org/html/dossiers/loup/ardeche.html

La décision de s'opposer à la venue "naturelle" du loup peut surprendre venant de la part d'écologistes. Pourtant cette décision s'est imposée "naturellement" à la plupart d'entre nous. Plusieurs séries d'arguments nous motivent dans ce choix.
Habitants des bourgs, des villages et des hameaux, résidant dans un pays à l'habitat extrêmement dispersé, la plupart du temps au contact d'espaces "sauvages", mais faisant aussi vivre la montagne par notre travail d'aménagement, nous ne nous sentons pas prêts à accueillir cet animal.[…]

L'agriculture et l'élevage de montagne connaissent de grandes difficultés qui viennent s'ajouter aux contraintes de vie difficiles propre au milieu montagnard. La présence du loup ne serait qu'une difficulté de plus parmi d'autres, mais une difficulté de trop. La goutte d'eau qui fait déborder le vase.[…]

Il ne suffit pas de démontrer que le retour du loup ne pose pas de problème. C'est oublier que l'être humain ne fonctionne pas exclusivement sur le rationnel mais aussi sur son imagination, ses fantasmes. Or le loup, de par la place qu'il occupe dans la mémoire collective est propre, à tous les fantasmes.[…]

Enfin, nous sommes confrontés à un très fort mouvement CPNT (Chasse, Pêche, Nature et Tradition). Celui-ci terrorise les élus et la population au point de menacer la réalisation du Parc Naturel Régional, le classement du Mont Mézenc, Natura 2000, la randonnée, etc.[…]

[…]Il ne s'agit pas donc pas d'un choix entre "deux types de sociétés", mais du long et incertain cheminement des hommes pour une maîtrise plus complète de leur avenir. Jeter de l'huile sur le feu n'apportera rien, ou servira seulement à des " lobbys ". Mieux vaut s'asseoir autour d'une table, comprendre les contraintes et les aspirations de chacun, écouter ce que les spécialistes ont à dire sans en faire pour autant une religion et essayer d'avancer ensemble. Ensemble, c'est-à-dire tous ceux qui, ruraux ou urbains, aspirent à une campagne vivante.
Pour les Verts, cela signifie s'interroger en termes de concept, de stratégie et de méthodologie, pour promouvoir en même temps dans les territoires en difficultés, la protection de l'environnement et le développement local.


En 1999, un texte rédigé par D. Carel pour les verts du Var (83) et P. Garnon pour les verts des Alpes-Maritimes (04) demandait déjà "la régulation de la présence du loup" (c'est-à-dire que l'on abatte cet animal lorsqu'il s'avère trop agressif ou trop nombreux), ceci parmi bien d'autres mesures.

Le 15 Novembre dernier, le Groupe de l’Union pour l’Auvergne (UMP et apparentés) du conseil régional proposait un texte contre le retour du loup en Auvergne. Pourquoi le loup, pourquoi en Auvergne ? Le texte explique :

« De récents événements ont mis en évidence les dangers que représente le loup en France pour l’élevage ovin. Par exemple, en juillet 2004, 140 brebis, attaquées par un loup dans les Alpes, se sont précipitées du haut d’un ravin et se sont tuées À priori, l’Auvergne n’est aujourd’hui pas concernée. Bien que rien ne nous permette de confirmer que des loups sont actuellement présents dans le Massif Central, des analyses génétiques nous ont apporté la preuve que récemment, les loups, certains en provenance des Alpes, soient passés dans le Massif. Ainsi, un loup d’origine italienne a été tué lors d’une collision avec une automobile dans le Cantal, le 9 octobre 1997. Un autre, a été abattu par un éleveur du Puy-de-Dôme en juillet 1999.
Toutefois, les spécialistes s’attendent à un retour du loup en Auvergne d’ici à 10 ans, ce qu’a confirmé récemment dans une interview à La Montagne le député communiste André Chassaigne.
Aussi, le Conseil Régional d'Auvergne ,conscient de ces dangers, s’oppose à toute réapparition du loup dans le Massif Central. Il souhaite que le Gouvernement reprenne dans le futur projet de loi sur la biodiversité les propositions du rapport de la Commission d’enquête parlementaire, notamment celle permettant de déterminer des seuils de compatibilité, entre l’élevage et la présence de loups et délimiter des territoires
où la protection serait intégrale ,des territoires où le loup pourrait être prélevé sous certaines conditionset des territoires où sa présence ne devrait pas être tolérée. »


Ce texte n’a pas été admis par la majorité du conseil régional (majorité qui n’est pas du m^me bord politique), gênée par l’idée de se déclarer opposée « à toute réapparition du loup en Auvergne ». Sage décision

Enfin sans vraiment parler du loup, ils ont dit à l’assemblée générale de la Fédération Départementale Ovine (FDO) s’est tenue le jeudi 11 janvier

- Alain Mercier, conseiller régional d’Auvergne
«Malgré une filière très organisée, le revenu des éleveurs ovins pose problème. Les prix ne suffisent pas à faire du revenu, il faut aussi des soutiens...»
- Bernard Favodon, conseiller général en charge de l’agriculture
«Nous avons la volonté politique d’accompagner l’élevage ovin, dernier rempart avant la désertification».


Nous avons donc affaire a des personnes déterminées, qui constatent que l’ élevage ovin n’est pas au mieux de sa forme et qui n’accepteront sûrement pas que des contraintes supplémentaires viennent se greffer sur le problèmes existants !

Parlons un peu des chasseurs :

Le département du Gard comporte 40 chasseurs pour 1 000 habitants, la Lozère 104, le Cantal 60, l’Auvergne 33, l’Héraut 33 soit une moyenne pour ces 5 département de 54 chasseurs pour
1 000 habitants soit plus du double de la moyenne du territoire national qui est de 22.
En Ardèche un candidat de CPNT a été élu en 2000 avec 10 % des voix aux élections régionales !

Croyez-vous que le loup soit le bienvenu dans le Massif Central, moi j’en doute fortement…et je vous renvoie à la déclaration d’AVES France du début…à suivre…dans le cas d’un dépôt de plainte…

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Ben, des traces, aux limites de l'Ardèche et la Lozère, y a un an j'en ai trouvé des "qui auraient bien pu".

Depuis, à 3-4 km de là, il y a eu (en juillet dernier) une attaque sur un troupeau, et une bergère qui a prétendu en avoir vu 3. Un garde ONCFS du Vercors est venu plusieurs jours après, après une pluie, il a pas pu confirmer... (c'est pas sur le forum que traînait l'info ?)

Il paraît que le PNR des Monts d'Ardèche a commencé à travailler sur les mesures d'accompagnement de l'élevage pour le retour du loup.

Un petit collègue ayant vu un drôle de canidé, en forêt dans le même secteur en octobre, j'y suis allé à la première neige, pas de bol il y avait encore des grocs en maraude pas loin, ce qui fait que les traces que j'ai suivies, qui poursuivaient un sanglier, c'étaient peut-être celles de deux chiens...

L'hiver précédent, la présence de loups en Lozère a bien été confirmée par ADN sur crottes.

La proportion de chasseurs dans la population du massif central est peut être supérieure à la moyenne (pas beaucoup d'activités culturelles, dans certains coins perdus), mais vu la densité de population sur la Lozère, le Cantal, la Haute-Loire, l'Aveyron..., à mon avis ils sont pas nombreux au mètre-carré, c'est ça qui compte. Et y a plein de coins perdus où on peut avoir des populations lupines pépères sans que personne le sache. Bon, les UMP du Conseil Régional Auvergne feraient aussi bien de voter une motion contre la sécheresse, tant qu'ils y sont, ça serait tout aussi efficace.

guido

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Eh ben Guido !!!! Ca fait plaisir depuis le temps....Et je ne serai pas le seul a être content Laughing

lol!

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Salut Mike, c'st un plaisr aussi.

Bon, faut pas m'en vouloir, j'ai peu de temps et pas toujours le goût au forum.

Vivement ce printemps, je me programme une semaine de solitude dans le Royans. Et j'espère une ou deux en juillet... Je mets des bières au frais, à tout hasard ?

guido

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Guido Lupo a écrit:
Salut Mike, c'st un plaisr aussi.

Vivement ce printemps, je me programme une semaine de solitude dans le Royans. Et j'espère une ou deux en juillet... Je mets des bières au frais, à tout hasard ?

guido


Avec une ou deux crottes, ce sera parfait tchintchin

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Ben alors là, comment j'ai pu zapper ton post de vendredi Michel ???
Moi qui suis attentivement ce sujet d'habitude......

Bon, tu veux que je te dise ce qui me choque, non pas que les chasseurs soient contre le retour du loup, à quelques exceptions près ( Very Happy mon père, et encore) je le savais, non pas que les bergers pensent que cela va compliquer leurs affaires, bien que je pense que ce sera moins compliqué dans les zones de moyennes montagne auvergnates que dans les alpes pour mettre en place des moyens de protection efficace, mais ce qui m'a mise sur le cul (heureusement que j'étais assise) c'est ça :

Citation :
La décision de s'opposer à la venue "naturelle" (c'est quoi ce vieux doute ? )du loup peut surprendre venant de la part d'écologistes. Pourtant cette décision s'est imposée "naturellement" à la plupart d'entre nous. Plusieurs séries d'arguments nous motivent dans ce choix.
Habitants des bourgs, des villages et des hameaux, résidant dans un pays à l'habitat extrêmement dispersé, la plupart du temps au contact d'espaces "sauvages", mais faisant aussi vivre la montagne par notre travail d'aménagement, nous ne nous sentons pas prêts à accueillir cet animal.[…](et au nom de quoi je vous prie ? )

L'agriculture et l'élevage de montagne connaissent de grandes difficultés qui viennent s'ajouter aux contraintes de vie difficiles propre au milieu montagnard. La présence du loup ne serait qu'une difficulté de plus parmi d'autres, mais une difficulté de trop. La goutte d'eau qui fait déborder le vase.[…](discours de base de tout berger.... mais des verts, là je pige pas ? )

Il ne suffit pas de démontrer que le retour du loup ne pose pas de problème. C'est oublier que l'être humain ne fonctionne pas exclusivement sur le rationnel mais aussi sur son imagination, ses fantasmes. Or le loup, de par la place qu'il occupe dans la mémoire collective est propre, à tous les fantasmes.[…](Allez, je mets une petite couche de peur irrationnelle...)

Enfin, nous sommes confrontés à un très fort mouvement CPNT (Chasse, Pêche, Nature et Tradition). Celui-ci terrorise les élus(c'est bien connu, CPNT font suivre leurs fusils quand ils se déplacent) et la population au point de menacer la réalisation du Parc Naturel Régional, le classement du Mont Mézenc, Natura 2000, la randonnée, etc.[…]

[…]Il ne s'agit pas donc pas d'un choix entre "deux types de sociétés", mais du long et incertain cheminement des hommes pour une maîtrise plus complète de leur avenir. Jeter de l'huile sur le feu n'apportera rien, ou servira seulement à des " lobbys ". Mieux vaut s'asseoir autour d'une table, comprendre les contraintes et les aspirations de chacun, écouter ce que les spécialistes ont à dire sans en faire pour autant une religion et essayer d'avancer ensemble. Ensemble, c'est-à-dire tous ceux qui, ruraux ou urbains, aspirent à une campagne vivante.
Pour les Verts, cela signifie s'interroger en termes de concept, de stratégie et de méthodologie, pour promouvoir en même temps dans les territoires en difficultés, la protection de l'environnement et le développement local.
et donc selon les verts, on rejette le "concept" d'un retour naturel d'un animal qui recolonise ses anciens territoires


Sérieux, il faut arrêter les conneries là, j'en devient malpolie, mais bon sang, je comprend pas ce que c'est ces verts qui consentent à tous les sacrifices en période électorale : allez, on va sacrifier une espèce pour pas trop se faire gueuler dessus par les chasseurs et les éleveurs. Et un vrai dialogue, constructif, sans dire oui à tout ?
Purée, mais que ça m'énerve....... attendez, c'est qu'il y a en Lozère 104 chasseurs pour 1000 habitants, si on rajoute les femmes et les enfants, ça fait un électorat de poids.... et on fait monter la pression autour du loup....
Allez, j'arrête, ça me saoule.............

EDIT : je vais leur envoyer ça à ces verts pales, pour leur montrer au dela de leurs fantasmes ce que c'est que vivre avec le loup : http://www.saez.ch/pdf/2001/2001-11/2001-11-116.PDF

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Tout beau, 'Drine, si j'ai bien lu il date de ... 1998 ce texte des verts (d'ailleurs ils disent qu'ils craignent une opposition à la création du PNR, qui existe depuis 2000 ou 2001...). Si c'était électoral, c'était dans l'autre millénaire.
Faut dire aussi que l'Ardèche, c'est spéce (genre Corse intérieure), que les chasseurs y sont (en majorité) tout particulièrement grattinés, et les zécolos guère moins excités, ce qui met une ambiance très particulière (fallait voir une "responsable" des chasseurs faire le coup de poing contre les ornithologues, au col de l'Escrinet, à la grande époque). Et dans le haut pays, les "Bourrus" des communautés d'après 68 n'ont pas tous très bien supporté le grand air et la solitude, même s'il y a de fort honorables réussites... dans l'élevage notamment.

Pour Mike

Citation :
Avec une ou deux crottes, ce sera parfait

J'en ai justement mis une de côté aujourd'hui, particulièrement odorante (première sortie Royans depuis janvier). Tchin !


guido

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Moi c'est ceci qui me pose problème...
De toute façon, la nature instrumentalisée (fût-ce pour des raisons conjoncturelles d'opportunité...politicienne), ce n'est plus la nature.
Juste un...marché pour le...développement durable.

Citation :

Notre réflexion de fond : associer protection de l'environnement et développement local

Au-delà du problème spécifique du loup, les Verts doivent se poser des questions autour des concepts et des modes opératoires qui ont pour objectif la préservation des espèces et des espaces sensibles.
En présentant la question du loup comme un conflit entre "deux choix de société", certains de nos amis se trompent. En développant une conception "fondamentaliste" qui proclame que l'homme doit céder le pas au "sauvage", ils rejoignent, sans en avoir conscience, les néo-libéraux qui affirment que seul le marché compte et que les éleveurs de montagne non rentables doivent disparaître.

La question est plus complexe. Pour la première fois, l'homme va devoir à la fois préserver la biodiversité menacée, condition de sa survie sur le long terme en tant qu'espèce et aménager le territoire à l'extrême pour assurer un niveau et une qualité de vie suffisant à une population mondiale qui atteindra probablement 10-11 milliards d'individus.

Dans cette optique, en France et en Europe, sociétés très industrialisées et urbanisées, on en est venu à devoir protéger de nombreuses espèces. Mais l'on connaît encore mal les problèmes de régulation et les effets sur l'ensemble du système socio-économique et naturel. D'où de nombreux conflits dans les départements qui sont encore capables d'accueillir des espèces sauvages ou faisant l'objet de mesures de protection (sangliers, chevreuils, cormorans, hérons cendrés, etc.) Nous vivons donc une période de tâtonnements dont nous ne sortirons pas de sitôt.

Les populations rurales et montagnardes ont, dans l'ensemble, moins bénéficié que d'autres des facilités de vie que la croissance économique a apportées. Elles s'accrochent difficilement à leur bout de montagnes ou de vallée. Elles connaissent les difficultés de l'isolement. Tout d'un coup, les voilà baptisées "gardien de la bio-diversité", avec les contraintes réelles ou imaginaires que cela implique. Autrement dit, agissant sous la pression et la conscience de gens souffrant des affres du sur-développement, des décideurs imposent une série de mesures à d'autres gens subissant les duretés du sous-développement. Hiatus ! Terrain idéal pour CPNT.

Il ne s'agit pas donc pas d'un choix entre "deux types de sociétés", mais du long et incertain cheminement des hommes pour une maîtrise plus complète de leur avenir. Jeter de l'huile sur le feu n'apportera rien, ou servira seulement à des " lobbys ". Mieux vaut s'asseoir autour d'une table, comprendre les contraintes et les aspirations de chacun, écouter ce que les spécialistes ont à dire sans en faire pour autant une religion et essayer d'avancer ensemble. Ensemble, c'est-à-dire tous ceux qui, ruraux ou urbains, aspirent à une campagne vivante.

Pour les Verts, cela signifie s'interroger en termes de concept, de stratégie et de méthodologie, ( Rolling EyesRolling EyesRolling Eyes )pour promouvoir en même temps dans les territoires en difficultés, la protection de l'environnement et le développement local.


Surtout le développement.
On a beau habiller cela de jolis mots, il s'agit d'un choix fait contre la nature.
Ils sont c....ces loups, ils pourraient attendre que les Verts aient vaincu CPNT et résolu les problèmes des paysans, non?
Encore un peu de patience... rire

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Ben moi, je suis globalement d'accord avec ce texte (je chipote pas, pour une fois)...
...Et j'en conclus l'inverse d'eux : c'est pas le loup qui va bouleverser l'économie de la montagne ardéchoise (le jour où il sera là, hein, note bien qu'il y est pas encore, hein). Ils manquaient peut-être de connaissances, il y a 10 ans.

Mais hors la conclusion, y z ont pas forcément tort, c'est vrai que les positions fondamentalistes sont justes bonnes à mettre les chiens en foire (là-haut, ils sont spécialistes), et pas productives du tout (vieux débat entre nous, U.), et les décisions burocrato-techno-écolo vite mises sur le dos de l'Europe, et juste bonnes à faire monter le CPNT . C'est pas la trouille électoraliste, en l'occurrence, je m'en bats les joyeuses, c'est la volonté d'être constructif plutôt que planté ad vitam aeternam sur ses ergots sans faire avancer le schmilbilik et en foutant le feu inutilement aux campagnes (note bien que le loup, lui, s'en fout, il fait ce qu'il a à faire, pendant ce temps).

Sujet de rédaction (vous avez deux heures) : la sacralisation fondamentaliste est-elle la seule réponse possible à une instrumentalisation destructrice de la nature ? N'est-elle pas une chimère antinomique, le sacré étant une invention culturelle, dont le grand U. nous a abondamment par ailleurs commenté les obligatoires dérives négatives ?
guido

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Et concrètement cela signifie quoi, Monsieur le pragmatique?
On attrape les loups et on les renvoie d'où ils viennent?
On les flingue?

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attend, je sais que ce texte date de 1998, mais si tu vas sur le site des verts ardèche, que tu tapes loup, tu tombes là dessus aujourd'hui !!
et l'electorat, je pensais pas particulièrement aux élections de cette année, c'était plus général.
Tu me dis que les chasseurs sont particulièrement gratinés en Ardèche : est-ce que tu crois que parce que l'ennemi est plus dur, on dois retourner sa veste ???
Les loups lozériens sont quand même pas très loin.... et si dans cette région, même les zécolos sont contre leur venue, les seuls qui auraient pu aider à l'acceptation, eh ben ON EST PAS SORTIS DU SABLE !!!!

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On dirait que cette présence se confirme de jour en jour

Ferus a écrit:
La présence du loup confirmée dans le Gard !
vendredi 16 mars 2007

http://ours-loup-lynx.info/spip.php?article908

Le loup poursuit ses excursions en dehors des Alpes. Après le Cantal, la Lozère ou encore les Pyrénées-Orientales, la présence de l’espèce a été confirmée dans le département du Gard. L’ONCFS communiquera prochainement à ce sujet.


Agrisalon.com a écrit:
Des traces de loups repérées en Lozère et dans le nord du Gard

http://www.agrisalon.com/06-actu/article-18328.php

[ 13/03/2007 18:30 ] Des traces de loups ont été repérées en Lozère et dans le nord du Gard, accréditant l'idée que ces animaux seraient en train d'intégrer le Parc national des Cévennes situé à cheval sur ces deux départements, ont indiqué lundi des garde-forestiers.

Des traces de loups ont été observées sur le Mont Lozère, près de Genolhac (Gard) et sur le "truc de Fortunio", une montagne près de Rieutort-de-Randon (Lozère), où est plantée une antenne hertzienne pour tout le département, a-t-on précisé de même source.
D'autres traces ont été découvertes sur la commune de
Saint-Laurent-de-Muret, sur le massif de l'Aubrac, là où un couple avait été vu en janvier 2006. La femelle avait déjà été identifiée grâce à sa carte génétique dans les Alpes italiennes en 2004.
Un apparail photographique à déclenchement automatique a été installé sur les lieux de passage de ce couple afin de vérifier s'il s'est ou non reproduit.
Le Parc national des Cévennes, installé pour sa zone centrale sur plus de 91.000 ha et 52 communes, est un point d'attraction pour les loups qui y trouvent beaucoup de nourriture, notamment des chevreuils
.

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La suite des réactions des verts :

Note à l'attention des commissions "Agriculture et Monde Rural" et "Environnement" du Conseil Régional Rhône-Alpes par Eric ARNOU - Mars 2003

Conseiller Régional Rhône-Alpes (Ardèche) au sein du groupe des Verts, Président de la Commission "Développement Rural et Agriculture" au Conseil Régional, Vice-Président du Parc Naturel Régional du Vercors (délégation à la biodiversité), Membre du CNIR, Eric Arnoux nous propose dans cette note les principaux éléments du débat.[…]

En octobre 1998, les Verts-Ardèche, attaqués sur ce sujet dans les journaux agricoles, prennent une position contre un éventuel retour du loup dans "leur" département (c'était un peu naïf, le loup ne sait pas lire les panneaux indicateurs !). La position était nuancée, dénonçait les manipulations de la FNO et parlait de régulation. Mais les "pro-loups" Verts et le MATE ne retenait qu'une partie du discours pour le combattre (aboutissant à la désastreuse intervention de D. Voynet à l'AG de l'ANEM à Villard-de-Lans).[…]

En 1999, un texte rédigé par D. Carel (83) et P. Garnon (04) pour les Verts de ces départements demandait déjà "la régulation de la présence du loup" (c'est-à-dire que l'on abatte cet animal lorsqu'il s'avère trop agressif ou trop nombreux), ceci parmi bien d'autres mesures.[…]

En novembre 1999, les Verts Région Savoie admettent que "des mesures de restriction en direction du loup seront peut-être nécessaires après avoir arrêté ce plan et le niveau de population capable d'assurer la survie de l'espèce".[…]

Tous les textes cités, issus de réflexions collectives dans notre mouvement :
affirment que les activités agro-pastorales jouent un rôle indispensable économique, social et environnemental ;
admettent une possible régulation du loup.[…]

Enfin, les positions des uns et des autres évoluent avec le temps et en fonction de l'augmentation ou de la diminution des dégâts sur troupeaux attribués au loup. D'une manière assez banale (mais aussi pas très bonne pour l'image des Verts), les choses se passent en deux temps : avant ou au début des attaques de loup, la position est plutôt "pro-loup"; au bout d'un certain temps, on se met à nuancer et à parler de régulation comme l'expose les textes cités infra.
Pour conclure cette partie, nous devons prendre acte que de nombreux militants et élus Verts ont été en désaccord soit entre eux, soit avec la position officielle de leur parti (ou supposée comme telle). Et nous devons donc reprendre le travail[…]

Je pense donc que les propos de J-P Raffin sont justes. Depuis que je parle de cela, des scientifiques acquiescent, des agents de l'ONC et de L'ONF, et même des "ruraux de base" commencent à en convenir. De ce fait, je crois que si des dérogations à la Convention de Berne étaient admises (la régulation, pas l'éradication), cela ne conduirait pas à la fin du loup. D'ailleurs, le loup est tiré clandestinement en Italie (et probablement ailleurs) et il n'a pas disparu.[…]

Je suis contre la présence du loup dans les zones de moyennes montagnes parce que cette présence est difficilement compatible avec les systèmes d'exploitation ovins, pas seulement ceux des grands transhumants mais aussi et surtout ceux des petites et moyennes exploitations de pentes. Elle est une goutte d'eau qui fait déborder le vase des difficultés actuelles de l' élevage ovin. Elle rend la vie très difficile aux bergers qui sont acculés au surtravail et à l'anxiété permanente (leur exaspération vient autant de ces facteurs que des pertes elles-mêmes).[…]

Tout cela est peu réaliste. Il se peut que d'ici de là des "îlots d'acceptation du loup" se créent (il faudra alors les aider financièrement car de toutes manières les contraintes sont fortes). Mais dans la plupart des cas, la régulation qui consistera à repousser les loups vers les "grandes solitudes" devra probablement être mise en oeuvre.
Dans le cas contraire, le pugilat qu'il en résulterait pourrait causer beaucoup de dégâts aux autres procédures agri-environnementales et les risques de pratiques d'empoisonnement deviendraient élevés avec toutes les énormes conséquences que cela aurait sur une partie de la faune sauvage.

P.S. : sur la question de la biodiversité, je m'interroge. En effet, si la présence du loup conduisait à stopper les transhumances dans la réserves, nous aurions un envahissement par les pins à crochets et une disparition de la pelouse d'altitude qui est aussi un réservoir de bio-diversité (idem plus bas pour les prairies de pentes et donc leurs orées). Question aussi vis-à-vis des coqs de bruyères (dérangements et attaques pendant l'hiver). Finalement, les défenseurs acharnés du loup ne sont-ils pas en train de faire un choix emblématique parmi diverses configurations possibles de biodiversité ?



Donc apparement Monsieur Arnoux, Chef de file des Verts dans la région Rhône-Alpes sans être franchement contre n'est pas franchement pour ! Il indique clairement qu'il n'est pas pour la présence du prédateur en moyenne montagne...Quid du devenir des loups, si ceux-ci commencent à coloniser le massif central ?

Les verts 2004 - Mais les Verts regrettent la décision ministérielle d’autoriser le tir de 3 à 4 loups. Ce point du plan « loup » est contradictoire avec le reste des mesures et donne la désagréable impression que le Ministre a cédé aux pressions d’un lobby opposé à la présence du Loup en France. L’efficacité d’une telle mesure est de plus tout à fait contestable et le dommage sur le déjà faible nombre de loup sera difficile à supporter pour la population totale de loups.

Les verts 2005 - Les Verts continuent de souhaiter une protection totale du loup et la coexistence entre le loup et un pastoralisme de qualité.
Mais - sans être formellement opposés aux tirs de défense, dès lors que toutes les mesures de protections et d’effarouchements ont été effectivement mises en oeuvre sans succès - les Verts 05 regrettent l’élargissement des possibilités de tirs qui résulte des nouvelles dispositions. Le tir mortel doit être le dernier recours et autoriser les tirs par les éleveurs eux-mêmes, ou par des personnes désignées par eux, est une décision dangereuse, qui ouvre la porte à tous les dérapages et tous les excés.


Les verts 2006 - Croire de plus que c’est en s’attaquant au loup que l’on réglera la crise de l’élevage est une lourde erreur. Les éleveurs ne doivent pas pour autant être abandonnés au face à face avec le loup. C’est en repensant l’agriculture et l’élevage en montagne que la cohabitation entre humains et faune sauvage sera rendu possible, par le développement de l’encadrement des troupeaux, la multiplication des actions d’effarouchement.
Nos voisins européens ont réussi ce pari de la cohabitation, c’est avoir bien peu d’ambition pour la montagne que de répondre sporadiquement par des prélèvements. Le monde de la montagne est écartelé entre abandon et terrain de jeu hyper envahi par l’homme.
Il est grand temps de repenser la politique "montagne", pour que nos territoires deviennent des espaces équilibrés et partagés entre leurs différents usages.


On voit comme toujours chez eux qu'il n'y a aucune politique claire vis à vis de cet animal, les avis sont diffèrents de départements en départements et ce jusqu'aux instances nationales !!

Il est quand même exact que les chasseurs ardéchois, Lozériens, Gardois et du Cantal, issus à 90 % du monde rural (élevage en grande partie) font régner (leur) la loi sur les contreforts des cévennes et le plateau de l'Aubrac.

J'ai lu la chartre du Parc régional des monts de l'ardèche, à part l'article 10, qui est vraiment l'article passe partout, qui veut tout dire et rien dire :

Article 10 Gestion de la faune et de la flore

Le Parc peut initier ou encourager les initiatives en faveur du maintien, du renforcement ou du retour d'espèces animales ou végétales sur son territoire. Il peut également participer à la recherche de solutions pour la gestion des espèces et la maîtrise des impacts sur les activités économiques (la question des espèces gibier est traitée dans le chapitre
sur la chasse). Le Parc peut encourager les études préalables et pérations de renforcement de population ou réintroduction à la demande des associations de protections de la nature, de chasse ou de pêche, en coordination avec ses partenaires institutionnels (DIREN, Région, département, Parc National des Cévennes, etc.), et après accord des socioprofessionnels.
Pour ce faire, il prend préalablement l'avis de son comité scientifique. Il participe au suivi des populations réintroduites ou en cours de colonisation (marmottes, chamois, etc.).
Le Parc privilégie cependant les opérations de restauration des milieux d'accueil.
Le Parc peut, à la demande de la DIREN, participer à la mise en place de mesures de protection des cultures lorsque des dommages imputables à des espèces protégées par la Loi du 10.07.1976 sont reconnus.


Je n'ai trouvé nulle trace, d'un quelconque article, comme c'est le cas dans le PNR du Vercors donnant au loup droit de cité.
Encore moins d'articles parlant de mesures d'accompagnement de l'élevage, c'est bien dommage car tout le monde est conscient que canis lupus a déja franchi le Rhône...(voir l'article d'Agrisalon, l'ONCFS en serait à poser des appareils photo, pour voir si il n'y a pas eu reproduction...) Et la guerre va reparti de plus belle...désolant !!!

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L'article 10 Gestion de la faune et de la flore
On s'assied dessus Wink , il ne donne pas le droit, à qui que ce soit, d'en faire à sa guise, en ce qui concerne un animal protégé par une convention signée par l'état français.

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Radiofrance.fr a écrit:


LIEN

Des loups dans le parc.

C'est désormais une certitude. Les loups observés durant l'hiver 2005 sur l'Aubrac, non loin de Saint-Laurent-de-Muret, n'étaient pas simplement de passage. D'autres ont été observés récemment ailleurs en Lozère et même dans le Gard. Un appareil photo à déclenchement automatique est installé depuis jeudi dernier sur une zone de passage du loup, non loin de Saint-Laurent-de-Muret. Une opération discrète, voire secrète, mais confirmée par des sources sûres désirant conserver l'anonymat, menée en partenariat entre l'office national de la chasse et de la faune sauvage et la fédération des chasseurs. Le couple en provenance d'Italie, observé de façon certaine l'hiver dernier et officialisé en mai par le préfet, a donc choisi de s'installer sur place, sans que l'on sache encore s'il a fait des louveteaux, ce qui plaiderait pour une présence pérenne de canis lupus en Lozère. Par ailleurs, un ou plusieurs loups auraient été observés au truc de Fortunio, non loin du lac de Charpal, dans le Gard, aux alentours de Génolhac et sur le mont Lozère dans le parc national des Cévennes, un secret de polichinelle depuis plusieurs années, assurent en souriant les gardes du parc et de l'office national des forêts. Il est vrai que ce dernier secteur est réputé pour l'abondance du gibier, en particulier le chevreuil, proie favorite du loup. Mais les autorités exigent des rares observateurs la plus grande discrétion. Elles redoutent en effet que des agriculteurs mal informés ne réclament à grands cris l'extermination du loup ou pire, se chargent eux-même de traquer cet animal protégé. F. Capelier

Des loups en Cévennes !

L'office national de la chasse et de la faune sauvage de la Lozère a confirmé hier après-midi l'information que nous vous donnions lundi. Un appareil photo à déclenchement automatique a bien été installé voilà une semaine du côté de Saint-Laurent-de-Muret, sur l'Aubrac, dans l'espoir de surprendre un couple de loups observé de façon certaine au cours de l'hiver 2006. Mais l'Office refuse de confirmer qu'un ou plusieurs loups auraient été aperçus sur le mont Lozère, au truc de Fortunio ou aux environs de Génolhac. On apprend en revanche que deux pattes de loup, appartenant à un même individu de souche italienne, ont été anonymement déposées au mois d'août dernier devant les gendarmeries de Revens, dans le Gard, et de Saint-André-de-Vésines dans l'Aveyron.


Ca commence !!!!

"Mais les autorités exigent des rares observateurs la plus grande discrétion"

Et c'est là que je ne comprends plus !!! Le Mercantour ne leur a pas suffit !!

Pourquoi ne pas mettre en place maintenant tout ce qui peut tourner autour du retour du loup, et faire une information claire et nette !!

Je redoute le pire paleaffraid

Je viens de transmettre le dossier à l'ASPAS, j'attends une réponse...

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F. Capelier - France Bleu - Gard-Lozère a écrit:


LIEN

Deux loups auraient été observés en janvier dernier par des témoins dignes de fois sur la partie ardéchoise du Parc national des Cévennes, à Laval-d'Aurelle. Mais, alors qu'à la suite de révélations de la presse, les langues commencent à se délier, les autorités recommandent aux témoins la plus grande discrétion. Les deux chasseurs, l'un instituteur, l'autre ingénieur de France Télécom, qui ont cru observer assez longuement et à deux occasions deux loups à Laval-d'Aurelle, à un jet de pierre de la Lozère, étaient prêts à recevoir les journalistes. Ils en ont été dissuadés par les autorités de l'Etat. De même pour deux bergères de Borne, à quelques kilomètres de là, qui se sont plaintes de la perte de sept brebis. L'appareil photo à déclenchement automatique installé sur le passage supposé de loups à Saint-Laurent-de-Muret, sur l'Aubrac lozérien, a pris 7 clichés. Lesquels se trouvent actuellement en cours de développement, assure-t-on à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage dont le directeur régional a reporté sine die un rendez-vous avec les journalistes. Lors d'une réunion hors-agenda tenue lundi soir, le sous-préfet de Florac a demandé aux services de l'Etat de lui faire remonter d'urgence toutes les informations concernant le loup, ne souhaitant pas les obtenir tardivement par la presse. Quant au conseiller général de Villefort, village situé aux confins du Gard, de l'Ardèche et de la Lozère, Jean de Lescure, il se souvient pour sa part de témoignages concordants datant de la fin des années 90. Le parc national des Cévennes l'avait alors distraitement écouté. Mais M. de Lescure l'affirme : "Si le loup n'est pas encore chez nous, il y sera bientôt, ce qui constituera un échec pour la politique de gestion des espaces ouverts". F. Capelier

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Michel, j'ai modifié la mise en page de tes posts, les liens étaient un peu long, et j'ai la flemme de l'index sur la roulette.

Bon, peut-être que je me trompe, mais je pense que les autorités ne veulent pas cacher qu'il y a des loups, mais plutôt l'endroit exact où ils sont.... Amon avis, histoire d'éviter au max le braconnage.
En tous cas, ils se rapprochent...
Tant que les chasseurs penseront que l'arrivée du loup est une manipulation grossière des zecolos, juste pour les faire ch*** eux, ben, je pense que ce seront les principaux ennemis du loup, plus que les bergers...

sinon, je comprend pas l'echec de la politique de gestion des espaces ouverts... ??????????

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Un article de la Buvette au sujet du Braconnage :

La Buvette des Alpages a écrit:
Enquête après la découverte de restes de loup devant des gendarmeries

Les gendarmeries de Lozère, du Gard et de l'Aveyron ont ouvert une enquête après la découverte de restes de loup déposés devant les locaux des gendarmeries de Trèves (Gard) et de Rivière-sur-Tarn (Aveyron), a-t-on appris mardi auprès des gendarmes.

Deux pattes arrière semblables à celles d'un loup avaient été retrouvées en juillet 2006 devant les locaux de ces deux gendarmeries. Après une analyse ADN, dont le résultat est connu depuis la semaine dernière selon l'Office national de la chasse et de la faune sauvage de la Lozère (ONCFS), elles se sont avérées être celles d'un loup d'origine italienne, repéré auparavant dans les Alpes et dont une carte génétique avait été dressée.

Les ONCFS des départements du Gard, de la Lozère et de l'Aveyron ont également lancé une enquête pour déterminer où l'animal avait été tué. Mi-mars, des gardes forestiers avaient annoncé que des traces de loups avaient été repérées en Lozère et dans le nord du Gard, accréditant l'idée que les loups étaient dans le Parc national des Cévennes situé à cheval sur ces deux départements
.

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Un article du Midi-Libre


Midi-Libre - Edition du 21 Mars 2007 a écrit:


Le retour du loup n'est pas forcément bien vu

Midi-Libre, le 21 Mars 2007

Dimanche 11 mars, nous indiquions que des traces de loups auraient été repérées sur le Truc de Fortunio, dans le Gard vers Genolhac, mais aussi sur le mont Lozère.

La préfecture de la Lozère, mais aussi l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) sans démentir l'information expliquent :
« Nous ne sommes pas en mesure de confirmer ces informations car nous n'avons pas d'informations concrètes, ni même de traces probantes.
Nous ne savons pas non plus où ces animaux auraient été vus. Nous invitons ceux qui auraient des renseignements à se mettre en contact avec nous, pour que nous trouvions des traces qui nous permettraient de confirmer la présence du prédateur
».

L'an dernier un réseau loup a été activé en Lozère quand deux loups, sur l'Aubrac, ont été repérés par les services de l'État. Le préfet avait annoncé, à l'époque, que la plus grande transparence sur ce dossier sensible serait mise en œuvre. Pour Jean De Lescure, conseiller général de Villefort, ce n'est pas une bonne nouvelle. « Ce n'est pas la première fois que nous entendons parler du retour du loup. Dans les années 90 des agents du PNC avaient fait remonter de telles informations. Très récemment cela a recommencé. On nous a signalé le loup à Bornes en Ardèche, mais aussi à Laval-d'Aurelle (un tir de loup a été autorisé cet été par le ministre en Ardèche, NDLR). C'est une mauvaise nouvelle ! Cela voudrait dire que les milieux se referment et que nous aurions perdu la bataille contre l'embroussaillement. Si le loup est là, nous allons aller vers une situation tendue entre le Parc et les agriculteurs. »

En quelque sorte, un aveu d'échec de la politique agricole et de la gestion des milieux.

En Ardèche, deux bergères affirment avoir vu l'animal à Bornes. À Laval-d'Aurelle, là encore, un contact aurait été confirmé. Pour ces deux observations, il aurait été demandé la plus grande discrétion ! Les premières photos prises par l'appareil automatique installé non loin de Nasbinals sont au développement. Si le loup était confirmé par l'un de ces sept clichés, c'est promis, les services de l'État vont communiquer.

Hugues Fuzeré, le sous-préfet de Florac en charge du pôle cynégétique, a organisé, lundi soir, une réunion informelle : « Pour faire le point sur la situation et être certain que toutes les informations remonteraient sur ce sujet du loup. » Il a été demandé que réseau loup soit en relation avec tous les départements limitrophes de la Lozère pour suivre l'évolution du prédateur.

En février, le réseau apprenait que deux pattes de loups avaient été découvertes dans le Gard et l'Aveyron, l'information datait du mois de juillet.



J.-P. A.

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Hé oui, tuer le loup, c'est résoudre le "problème" de l'embroussaillement... affraidrire
Pour revenir à la discussion sur les Verts de l'Ardèche...
Est-ce que les Verts sont contre la pluie? scratch

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bon, je dois être vraiment stupide, mais je ne comprend pas cette phrase :
Citation :
C'est une mauvaise nouvelle ! Cela voudrait dire que les milieux se referment et que nous aurions perdu la bataille contre l'embroussaillement. [...]En quelque sorte, un aveu d'échec de la politique agricole et de la gestion des milieux.

La politique agricole si tu veux, mais la gestion des milieux ????? le retour d'un prédateur naturel = une mauvaise gestion des milieux, c'est bien ça ??

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tite drine a écrit:
bon, je dois être vraiment stupide, mais je ne comprend pas cette phrase :
Citation :
C'est une mauvaise nouvelle ! Cela voudrait dire que les milieux se referment et que nous aurions perdu la bataille contre l'embroussaillement. [...]En quelque sorte, un aveu d'échec de la politique agricole et de la gestion des milieux.

La politique agricole si tu veux, mais la gestion des milieux ????? le retour d'un prédateur naturel = une mauvaise gestion des milieux, c'est bien ça ??


Ce mec "de Lescure" il est, maire de Saint-André-Capcèze, "Divers droite", Apiculteur, Vice président du conseil général de Lozere, fait parti de la commission environnement du conseil général et, est président de je ne sais plus laquelle...

Quand il dit "Echec de la politique agricole et la gestion des milieux" cela veut dire que si le loup obtient le droit de cité et n'est pas éradiqué de suite, cela se traduira par ce qu'il annonce (catastrophe écologique geek )...Car ce Monsieur veut assurer son siège et donc caresse les agriculteurs et les chasseurs dans le sens du poil...

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OK, un politique de plus.... (et dans ma bouche ou sous mes doigts, c'est pas un compliment)
dernières nouvelles :
FERUS PORTE PLAINTE

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J'ai cherché sur une carte les différentes localisations où on été repérés des loups, et un truc m'intrigue : Saint Laurent de Muret.... Pensez vous que la présence toute proche du parc à loup du Gévaudan est une simple coïncidence ou que ça a pu jouer dans le choix de leur installation ?

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En voyant le post de Drine au sujet de la plainte de Férus...

Deux pattes arrière semblables à celles d'un loup avaient été retrouvées en juillet 2006 devant les locaux de ces deux gendarmeries. Après une analyse ADN, dont le résultat est connu depuis la semaine dernière selon l'Office national de la chasse et de la faune sauvage de la Lozère (ONCFS), elles se sont avérées être celles d'un loup d'origine italienne, repéré auparavant dans les Alpes et dont une carte génétique avait été dressée.

Les ONCFS des départements du Gard, de la Lozère et de l'Aveyron ont également lancé une enquête pour déterminer où l'animal avait été tué


La dedans, il y a quelque chose qui m'interpelle fortement aucune plainte n'a été déposée de la part de l'ONCFS quelqu'un peut-il m'expliquer ? Une enquête certe mais pourquoi pas de plainte contre X auprès du procureur ?

Et puis c'est une bonne question...la localisation Laughing

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Citation :
Et puis c'est une bonne question...la localisation Laughing

En fait vive l'anthropomorphisme, mais je m'imagine bien un truc du genre "ouais, y'a des copains dans le coin, il doit y avoir à manger à volonté vu le nombre, allez, on se pose là !!!!"

Quant à t'expliquer pourquoi l'ONCFS n'a pas déposé plainte, ça dépasse mon entendement... je suppose que le loup ne fait peut-être pas partie pour eux des espèces strictement protégées.... Rolling Eyes

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Purée, j'arrête pas de répondre à mes propres posts.... brave bête...
J'en reviens aux verts : sur le site ornithomédia.com, y'a une interview de D. Voynet : http://www.ornithomedia.com/magazine/mag_art339_1.htm

Citation :
Que pensez-vous du retour du loup ? Etes-vous favorable à une élimination de certains individus à la demande des populations locales ? Et que pensez-vous du programme de réintroduction de l'ours dans les Pyrénées ?

La présence de grands prédateurs sur notre territoire est pour moi tout à fait importante. Contrairement à ses détracteurs, je pense que la présence du loup, de l'ours et du lynx est loin d'être anecdotique. Ils sont utiles car ils sont en bout de chaîne alimentaire et jouent un grand rôle dans le contrôle des équilibres entre différentes espèces.
Je me réjouis d'ailleurs de la création de l'association FERUS, fusion des associations loup france et ARTUS (protection de l'ours). Je soutiens naturellement les programmes de réintroduction de ces grands prédateurs. Je suis contre l'élimination de certains individus: Cela ne sert qu' à apaiser la colère des "anti", et n'obéit à aucune logique de conservation des espèces.

Faudrait qu'il se mettent d'accord...... bounce

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Dame Voynet est tellement crédible, qu'elle fait au moins 1 % d'intention de vote dans les derniers sondages...allez je rajoute 0,5 rire

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Vous avez un problème de vocabulaire au niveau juridique.
Les agents de l'ONCFS sont des agents chargés de certaines missions de ploice judiciaire. Comme la police ou les gendarmes, ils ne déposent pas plainte mais dresse procès verbal. Et s'ils enquêtent, c'est que le procureur est saisi de l'affaire puisque c'est lui qui déclenche ce que l'on appelle l'enquête préliminaire mais il ne peut le faire qu'après un procès verbal pour se faire une idée la la pertinence de la poursuite de l'affaire.

En résumé ONCFS->PV->proc.->enquête préliminaire->ONCFS (ou gendarmerie)->rapport d'enquête->proc->poursuite ou classement.

Capito

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Loulou a écrit:
Vous avez un problème de vocabulaire au niveau juridique.

En résumé ONCFS->PV->proc.->enquête préliminaire->ONCFS (ou gendarmerie)->rapport d'enquête->proc->poursuite ou classement.

Capito


Ben voilà, tout s'éclaire je savais que tu répondrais à ma question Laughing

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AUBRAC. LES RESTES, DÉPOSÉS DEVANT DEUX GENDARMERIES , PROVIENNENT D'UN NOUVEL INDIVIDU.

Deux pattes confirment la présence du loup

Qui a bien pu déposer, en juillet dernier, devant la brigade de gendarmerie de Trêves (Gard) et, plus près de nous, à la porte de celle de Rivière-sur-Tarn (au sud du département), une patte de loup ? Est-ce la même personne qui, auparavant, a occis l'animal, au mépris de la convention de Berne (1979) faisant du lupus canis une espèce protégée ?

D'ailleurs, celui qui, probablement d'un coup de fusil, a expédié la bête au pays de ses ancêtres est activement recherché. Il serait intéressant de connaître les motivations de cet individu qui a visiblement voulu faire savoir son geste aux autorités. Geste qui sonne comme un avertissement : « On ne veut pas de loup chez nous ! »[...]

La suite=>La dépêche du Midi

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