sebastos 0 Posté(e) le 12 avril 2007 Bonjour à tous de ColomBie. Des voisins paysans ont trouvé ce matin un très jeune pic (de ceux qui nichent dans les trous d'arbre : ventre jaune flancs bruns et le dos rouge ) Les gamines jouaient avec dans une petite cage. Je leur ai acheté (en leur faisant la morale) pour parer au plus pressé. Si je le remets en liberté près de son nid présumé ils le rattraperont. Je ne sais pas comment (fréquence, horaires, quantité) ni avec quoi le nourrir. Je peux trouver des vers de bois, des lombrics, qqs insectes. Dois-je lui donner à boire, comment ? Vite ! J'essaye de me renseigner ici en colombie mais c'est si lent qu'il sera mort avant... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sebastos 0 Posté(e) le 12 avril 2007 TROP TARD Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 13 avril 2007 Ne regrette rien. Tu n'aurais pas pu sauver cet oiseau. Il devait être déjà trop affaibli et stressé. Sinon pour identifier un oiseau, essaie ici: http://www.oiseaux.net/liste/famille.oiseaux.html Il te faut au moins un guide ornitho pour l'Amérique du Sud, avec une clé qui te permet d'identifier au moins la famille (ici, les piciformes)... Ensuite tu cherches et tu vérifies sur oiseaux point net. Il y a des photos. Mais les informations (générales) concernant l'alimentation ne te permettront pas toujours de résoudre ce genre de problèmes. Ca va sinon? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sebastos 0 Posté(e) le 13 avril 2007 Bonjour et merci pour le coup de main mais c'est malheureusement trop tard. Hier la situation était hallucinante : d'un côté je tenais d’une main la caméra pour filmer les preuves de l'épandage de pesticides sur les champs de patates en bordure de rivière juste devant chez moi, de l’autre, portable en main je tentais de trouver une solution pour récupérer le pic aux mains des voisins paysans. J’ai dû me résoudre à acheter l’oiseau mais il n’aura survécu qu’une heure… mort de stress et de déshydratation peut-être ou du fait justement de l’épandage massif de pesticides depuis des semaines. J’ai déposé une plainte (il y a 2 mois) auprès des autorités environnementales mais c’est laborieux. Pour te donner une idée pourtant de l’énormité de l’affaire, ces cultures sont en pleine zone de réserve forestière (donc interdites aux cultures) et sur les rives d’une rivière qui approvisionne Bogotá en eau (la loi protège une frange de 30 m minimum le long des rivières). Même ainsi il n’y a pas eu moyen pour l’instant de stopper le processus (épandages presque toutes les semaines). Et encore, j’ai le privilège d’être en contact direct avec la chef du bureau de protection de l’environnement. En tout cas, plus un papillon, les colibris à longue queue ont disparu et il y a des insectes agonisants un peu partout. Vive l’agriculture ! à part ça, ça peut aller... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites