Ugatza 1 Posté(e) le 15 avril 2007 Ce soir rediffusion... Vous en pensez quoi? Pour moi il donne une bonne définition de la liberté...bien que les femmes y aient un très mauvais rôle. Je me demande si des jeunes peuvent comprendre ce qu'il montre et de quoi il parle. Ce que nous avons perdu... Moi, j'ai connu, enfant, un peu de ce monde là...quand j'allais à la pêche. Quand on pouvait exister. Ce film m'a fait mal en me le rappelant, peut être parce que j'en ai un peu plus marre que d'habitude. Je fais un bras d'honneur à tous ceux qui ont dénigré ce film à sa sortie, refusant que l'on s'interroge sur ce qu'on a le culot de qualifier de progrès. Le progrès, c'est pas ça... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Loulou34 0 Posté(e) le 16 avril 2007 J'adore ce film mais en même temps il me dérange. Il me dérange parce que j'avais un grand père qui est né dans une cabane en planche où la famille (nombreuse et immigrée) vivait de petits boulots comme dans le film. Et même s'il nous faisait réver en nous racontant son enfance, je sentais bien qu'il s'evertuait à cacher toute la rudesse de son enfance miserable à nos yeux d'enfants. Pourtant, c'est vrai, il nous décrivait une sorte de liberté absolue, de vie au près de la nature, en en usant sans en abuser. Malgré tout, je reste persuadé qu'il n'aurait pour rien au monde voulu que l'on vive ce qu'il a vécu enfant ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 16 avril 2007 Et s'il était encore là, tu crois qu'il dirait toujours la même chose? Le prix à payer pour devenir de moins en moins libre (dans le "confort") n'est-il pas le dernier marais? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Loulou34 0 Posté(e) le 16 avril 2007 Je crois que le film idéalise un mode vie très rude. La petite fille ne meurt pas mais combien d'enfants vivant dans ces conditions n'ont jamais soufflé leur dixième bougie ? Cette même petite fille, si elle n'avait pas épousé un médecin, si elle avait passé toute sa vie là, aurait elle été nostalgique ? Bien sur, notre société de consommation tentacumaire réduit tout à néant, bien sur nous tombons dans une extrème pauvreté intellectuelle en laissant massacrer notre environnement. Mais ces gens là, n'avait il pas droit au "minimum syndical" de la décence et du confort. Je crois que les choses sont bien moins manichéennes que le film le laisse transparaitre, mais j'accorde volontier ce travers à la licence poétique. Pour mon grand père, l'endroit où il vivait enfant (il est né en 1911) est aujourd'hui un des endroit où le prix du métre carré est le plus élevé en France (entre le bord de mer et le village d'Eze (06) à flanc de montagne. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 16 avril 2007 Tu sais combien d'enfants meurent aujourd'hui de détresse respiratoire (asthme, bronchiolites mal soignées) pour cause de pollution??? Le film dit plutôt qu'on perd sa liberté en devenant plus nombreux, en s'entassant... Je le pense aussi. Attention: je ne veux pas dire qu'il faut une sélection "naturelle"... Simplement que le nombre génère l'interdiction ou /et la destruction. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
