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CANIS111

"Désirée"

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monaco info a écrit:

20/07/07 - 15:15
« Désirée » vivra t'elle ?


La Principauté est en émoi. Un jeune rorqual encore en phase de sevrage s’est égaré le long des côtes monégasques. Alternant les allers-retours entre Menton et Villefranche-sur-mer ses jours sont comptés. Sans sa mère, très affaibli, déshydraté, ses chances de survie sont extrêmement minces. Opération dernière chance en ce moment même !

par Nicolas Massa




Il fallait voir la tête déconfite des journalistes de retour de 4 heures passées en mer à la recherche de « Désirée » le jeune baleineau esseulé au bord du littoral azuréen ! En vain ! A mi-chemin entre l’écarlate et le verdâtre, la fatigue dans les yeux et le ventre criant famine les reporters de l’extrême en Principauté n’en pouvaient plus ! Cellule de crise au Yacht Club, présence des grandes instances de la Principauté, mobilisation des autorités françaises jouxtant le pays pour une affaire qui tourne au mélodrame animal le tout couronné par les volontés du Prince qui en fait une affaire quasi personnelle ! Waouh ! A défaut de sauver Willy, il va falloir maintenant tout mettre en œuvre pour sauver « Désirée » ! 8 mètres de long, 4 tonnes à 6 mois c’est ce que l’on appelle communément un beau bébé ! Le problème est que « Désirée » encore en phase d’allaitement, n’a pas eu le temps de suivre sa mère en plongée pour apprendre à se nourrir. A cet âge là, le jeune rorqual reste en surface et attend que maman ramène de la nourriture. Impossible pour lui donc de procéder par mimétisme et reproduire la méthode des adultes. Perdu, il souffre de malnutrition et de déshydratation.







Une trentaine de personnes mobilisées !
Ainsi, 4 plongeurs apnéistes (dont Pierre Frolla) assistés de 4 autres avec bouteilles, vont essayer tant bien que mal « à la mano » d’amener le baleineau à un endroit où ils auront pied pour pouvoir le mettre dans un brancard flottant spécialement conçu pour l’occasion. A partir de là, (et ce qui va suivre n’est que pure spéculation étant donné qu’il n’est pas évident que l’opération arrive jusqu’à cette étape !), une équipe de scientifiques pratiquera une sonde gastrique afin d’alimenter « Désirée ». Non pas en lait de baleine, impossible à reproduire, mais avec une soupe de poisson à base de sprat (petits poissons bleus communs dans les fonds méditerranéens) gentiment mis à disposition par le musée océanographique ! Mieux encore, une crème solaire à base d’oxyde de zinc est prévue pour que « Désirée » n’attrape pas un coup de soleil. Aux petits oignons certes, mais pas trop car il ne faut pas qu’il s’habitue de trop à l’assistance humaine. Pas question de le chouchouter ! Il faudra l’aider doucement, pas à pas, sans se montrer trop là tout en restant vigilant ! Pour les membres présents à la conférence de presse, passer 24 heures en sa compagnie à le soigner serait un véritable exploit dans un premier temps. Si l’opération échoue, il ne lui restera, tout au plus, qu’une dizaine de jours à vivre. Une trentaine de personnes se mobilisent, l’action est soutenue par Accobams, la Direction des Affaires Maritimes, la DEUC (Direction de l’Environnement, de l’Urbanisme et de la Construction) la Fondation Prince Albert II de Monaco, le Musée Océanographique, la Police Maritime, le RIMMO (Réserve Internationale Maritime en Méditerranée Occidentale), les Sapeurs Pompiers, l’Ecole Bleue, le Conseil Général des Alpes Maritimes. Y’a plus qu’à espérer !

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Voilà typiquement un beau geste humaniste, venant du coeur, qui non seulement ne sert à rien mais en plus coute un pognon fou !
C'est la dure loi de la nature qu'un baleineau ayant perdu sa mère meure. Celà s'inscrit dans un certain ordre des choses !
Tout cet argent pourrait être dépensé sur bien des volets bien plus efficaces pour la préservation et/ou la restauration des écosystèmes et des espèces et ce n'est pas les chantiers qui manquent en méditerranée !
Mais peut on laisser mourrir un baleineau sur les plages de la Cote d'Azur au mois de juillet ?

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