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glaurung

épidémie chez les dauphins

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Citation :
Victimes d'une épidémie les dauphins s'échouent sur la côte

Le jeune dauphin qui erre depuis hier dans le port de La Seyne est mourant, victime de l'épidémie de morbillivirus qui frappe actuellement les dauphins bleus et blancs. Le diagnostic, posé par le Dr Franck Dupraz, vétérinaire membre du « réseau échouage », est sans appel.

« Depuis le début de la semaine, c'est le cinquième animal qu'on nous signale sur les côtes françaises. Il y a en a eu un à Cannes, un à Giens, un à Bandol et un autre à Port-de-Bouc. Les autopsies ont confirmé qu'il s'agit de ce virus. Quand ils arrivent près de la côte, ils sont en phase terminale, on ne peut vraiment rien faire », poursuit le vétérinaire.

Soixante-quatre morts depuis juillet dernier

Depuis le début de cette épidémie, à la mi-juillet dernier, le « réseau échouage » a déjà recensé soixante-quatre dauphins bleus et blancs morts sur le littoral français méditerranéen.

La maladie, qui frappe périodiquement cette espèce, avait fait des ravages en 1990-1991, tuant 148 dauphins près des côtes méditerranéennes françaises, entre septembre 1990 et février 1991. « Habituellement, nous enregistrons une cinquantaine d'échouages par an, toutes espèces de dauphins confondues, dont 90 % de dauphins bleus et blancs », précise le responsable du réseau échouage, le Dr Franck Dhernain.

En attendant, toute la journée d'hier, la présence de l'animal, un jeune d'environ un mètre dix, très amaigri, a réjoui les badauds ignorant son triste sort, venus en nombre tenter d'apercevoir le gentil dauphin. Certains ont tenté de s'en approcher. L'hiver, heureusement, a refroidi les ardeurs et il n'a pas eu à subir le bain de foule imposé l'été dernier au baleineau échoué sur une plage à Fréjus.

D'autres ont voulu à tout prix tenter quelque chose pour le sauver, et ont assailli toute la journée le standard des sapeurs-pompiers.

Si le dauphin est encore là aujourd'hui, il n'y aura plus qu'une chose à faire, indique Franck Dupraz : « Le laisser mourir en paix. »

C. Martinat

Source
Est ce que quelqu'un en a déjà entendu parler et sais en quoi consiste cette épidémie???


duc

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Citation :
d. Exemple du Morbillivirus :

L'épidémie de Morbillivirus en Méditerranée à tué en masse les dauphins en particulier les dauphins bleu et blanc (Stenella coeruleoalba). Au moins 450 dauphins collectés en Espagne, 150 en France et 280 en Italie sont morts durant 1990 à 1992. Ce virus est similaire à la maladie de Carré d'origine canine chez les carnivores. Le Morbilivirus provoque essentiellement des lésions de l'appareil respiratoire et du système nerveux ainsi qu'une congestion généralisée des organes.

Depuis 1987, plusieurs populations de mammifères marins ont été touchées par des infections provoquées par des Morbillivirus. Toutes les questions n'ont pas encore été élucidées, mais en Méditerranée, des hypothèses sont à apparues :

- mauvaises conditions climatiques durant l'hiver 1989-1990 entraînant une diminution alimentaire.

- une contamination importante par les PCB et DDT et métaux lourds.

- un agent causal : le Delphinoid Distemper Virus, se répandant chez les animaux affaiblis et immunodéprimés par les PCB et métaux lourds.

- la survenue d'affection secondaire chez les animaux affaiblis.

- la progression de la maladie entre individus ou groupes temporaires et facteurs sociaux.

- le dauphin bleu et blanc (Stenella coeruleoalba) était la plus touché, dû à sa sensibilité ? son explosion démographique ? Elle une espèce répandue malgré ses pertes abondantes et va combler en quelques années les pertes subies lors de la maladie.

Cette épidémie est révélatrice des seuils de pollution de la Méditerranée.


http://www.marchaldauphins.com/conference_stbg.htm


http://www.sosgrandbleu.asso.fr/jour/actualites/virus/virus1.htm




Citation :
Le morbillivirus est bien connu des scientifiques. Le virus s’attaque au système
immunitaire, fragilise l’organisme et favorise le développement de toute une
série d’infections secondaires qui peuvent s’avérer mortelles. Le morbillivirus
s’observe chez des chiens et de petits mammifères marins. C’est lui qui est la
cause de la disparition de nombreux dauphins et marsouins dans l’Atlantique
nord et en Méditerranée. A la fin des années 80, il a décimé 18000 phoques en
mer du Nord, soit les 2/3 de la population recensée. Les vétérinaires liégeois
de l’équipe du Professeur Freddy Coignoul ont également détecté la présence
du morbillivirus dans la baleine à fanons qui s’est échouée à Raversijde le 1er
novembre 1997. L’information avait fait grand bruit car c’était la première fois
que l’on pouvait démontrer avec certitude que le virus s’attaquait également
aux grands cétacés.
Par ailleurs, l’effet des polluants intrigue tout particulièrement les scientifiques.
Ils constatent que c’est dans les eaux les plus polluées par les métaux lourds,
les PCB, … que l’on observe une forte incidence des maladies infectieuses qui
déciment les populations de mammifères marins. Par exemple, les fortes
concentrations de PCB et de mercure de la mer du Nord semblerait intervenir
dans la faiblesse du système immunitaire des petits cétacés
. Dans quelle
mesure les mammifères marins se montrent-ils particulièrement sensibles aux
différentes formes de pollution ?
Des études complémentaires sont encore nécessaires pour répondre à ce genre
de questions. C’est là tout l’intérêt de la prochaine conférence de l’ECS qui, en
réunissant vétérinaires, toxicologues, biologistes, chimistes, … permettra
d’examiner les dangers qui pèsent sur les mammifères marins dans une
perspective globale.

http://www.presse.ulg.ac.be/communiques_new/files/marins.pdf

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