tite drine 0 Posté(e) le 26 janvier 2008 On vient de me faire passer ce texte.... http://www.senat.fr/rap/r07-168/r07-168_mono.html#toc369 Citation :2. Réguler les prédateurs a) Assouplir la réglementation protégeant les prédateurs * La réglementation actuelle Les grands carnivores présents en France, tels que le loup et l'ours, sont des espèces protégées par des dispositions internationales -notamment la convention de Berne de 1979-, par la directive communautaire Habitats et par des dispositions nationales inscrites plus particulièrement dans le code de l'environnement. La protection instaurée par ces normes et conventions tend à la conservation de ces espèces, voire à leur restauration. Selon ces textes, la régulation de ces espèces -c'est-à-dire l'élimination délibérée de certains de leurs membres en vue d'atteindre un volume défini de bêtes- est interdite. Par dérogation à ce principe général d'interdiction, des prélèvements de loups sont toutefois possibles sous réserve du respect de conditions strictes (bon état de conservation de la population, motif valable telle la prévention de dommages importants aux troupeaux, absence d'autres solutions alternatives). Le dispositif français autorise dans les départements concernés à prélever des animaux, par tir à balles, en cas de dégâts aux troupeaux et sous réserve du respect d'un quota national d'animaux à prélever. En 2004, ce quota était fixé à quatre individus et deux loups furent abattus. Depuis 2005, le quota national est passé à six individus, avec un loup prélevé en 2005 et deux en 2006. Les tirs de prélèvement organisés sous le contrôle de l'ONCFS, comme les tirs de défense auxquels sont autorisés individuellement les éleveurs titulaires d'un permis de chasser valide, en cas d'attaques répétées malgré la mise en oeuvre de mesures de protection de leur troupeau et le recours à l'effarouchement, n'ont pas pour objectif de réguler la population de loups, mais d'apporter une aide aux éleveurs confrontés à des dommages récurrents. Entre 2005 et 2006, afin de tenir compte des dégâts occasionnés aux troupeaux dans les années antérieures, le seuil autorisant le recours au tir létal a été abaissé. Il est passé de quatre attaques faisant au moins une victime indemnisable suivie de trois semaines d'effarouchement effectif en 2005 à deux attaques suivies d'une semaine d'effarouchement en 2006. Depuis 2006, pour les troupeaux protégés, l'effarouchement (par source lumineuse ou sonore aussi bien que par tir à la grenaille) n'est plus soumis à autorisation. Le protocole d'intervention sur le loup pour 2007-2008, qui a reçu un avis favorable du conseil national de protection de la nature, reconduit au niveau national les seuils, modalités et conditions définies en 2006. * Le « déclassement » de l'espèce Si des mesures strictes de conservation sont parfaitement compréhensibles, et même souhaitables, pour des populations animales dont l'équilibre démographique est précaire, ce n'est plus aujourd'hui le cas d'une espèce comme le loup. Dès lors, il conviendrait, au sein de la convention de Berne, de « sortir » le loup de la catégorie dans laquelle il est actuellement classé. Il s'agirait ainsi de déclasser le loup de l'annexe II à l'annexe III de ladite convention, soit d' « espèce totalement protégée » à « espèce protégée », un statut autorisant des tirs de régulation de l'espèce. La France, en adoptant une telle position, ne serait d'ailleurs pas isolée : des pays comme la Suisse, la Finlande ou la Norvège demandent aujourd'hui le déclassement de l'espèce. L'écriture du second plan loup, pour la période 2008-2013, devrait être l'occasion de fixer des objectifs précis de régulation de cette espèce. * L'assouplissement des conditions de prélèvement Si le déclassement de l'espèce s'avérait impossible, il serait néanmoins envisageable d'élargir les possibilités de prélèvement des prédateurs. Depuis janvier 2007, le guide interprétatif sur la protection stricte des espèces animales d'intérêt communautaire par la directive Habitats valide en effet, la possibilité de mettre en oeuvre des mesures dérogatoires, à titre préventif, sans attendre que des dommages aient lieu dans les cas où il est vraisemblable qu'ils se produisent. Il serait donc opportun de permettre aux éleveurs de prélever eux-mêmes des prédateurs, sans attendre une quelconque attaque mais dès lors qu'ils se situent dans des zones à risque. Ce qui n'empêcherait pas, parallèlement, la reconduite des actions de prélèvement collectives menées sous l'autorité de l'ONCFS. b) Rééquilibrer les financements respectifs des prédateurs et des ovins L'importance des montants accordés aux programmes de gestion des grands prédateurs -plus de 6 millions d'euros chaque année- émeut de nombreux éleveurs ovins. Ceux-ci doivent en effet en supporter les conséquences sur leurs troupeaux, alors que leur filière connaît une situation de crise et que ses revenus n'ont cessé de diminuer en valeur relative au cours des dernières décennies. Il y a bien quelque chose, sinon d'indécent, du moins d'incohérent, à constater les montants alloués à la préservation de prédateurs -dont le caractère sauvage empêche d'ailleurs que le public puisse les voir- alors que les éleveurs qui en supportent les méfaits peinent à « joindre les deux bouts ». Si vos rapporteurs ne souhaitent pas remettre en cause, dans son principe, la politique de conservation des espèces menacées, ils sont cependant d'avis qu'un rééquilibrage entre les crédits lui étant alloués et ceux bénéficiant à des filières concourant, au moins tout aussi efficacement, à la préservation de la biodiversité et à la qualité des paysages, serait un signal politique fort auprès de professionnels oscillant aujourd'hui entre incompréhension, découragement et colère. Par ailleurs, le système d'indemnisation des éleveurs victimes d'attaques de prédateurs devrait être révisé, en vue de le rendre plus souple, plus rapide et plus efficace. Prises en compte dans la mesure "T" des CAD, puis dans la mesure 323C du plan de développement rural hexagonal (PDRH), ces indemnisations s'élèvent en moyenne à 140 euros par animal. Elles varient beaucoup en fonction de son statut (s'il s'agit d'une brebis, d'une brebis gestante, d'un agneau ou d'un bélier), de l'année et de la valeur de la viande ovine sur les marchés. Il serait donc de bonne politique de conforter le montant des indemnisations, de les harmoniser, de faire preuve de plus de souplesse dans leur octroi et d'accélérer le traitement des dossiers. c) Renforcer les moyens de défense des troupeaux De nombreux moyens de défense « passive » -que l'on opposera à la défense « active » que constituent les prélèvements- existent et font l'objet d'aides au financement publiques. Cependant, leur efficacité pourrait être renforcée, tandis que de nouveaux moyens de protection pourraient être expérimentés. Il serait d'abord utile d'adapter les dispositifs de défense actuels. Par exemple, les chiens de garde des troupeaux contre le loup, dits « patous », ont pu causer des problèmes, en s'attaquant parfois à des touristes ou des randonneurs s'étant approchés des bêtes qu'ils protégeaient. A cet égard, un accompagnement de leur usage par les ministères en charge de l'agriculture et de l'écologie serait une bonne chose. D'autre part, de nouveaux dispositifs devraient faire l'objet d'une réflexion. Si les chiens de bergers ont pu prouver, sous certaines réserves, leur rôle positif, les ânes sont une ressource qui n'a pas encore été exploitée comme elle le pourrait. Des expériences pilotes ont montré leur efficacité comme animaux de protection aussi bien en présence de lynx qu'en présence de chiens errants, leur caractère préventif face au loup restant en revanche incertain. Peu coûteux, ils n'ont, contrairement aux chiens de protection, pas besoin d'une nourriture spécifique et peuvent sans problème être laissés seuls avec le troupeau. Par ailleurs, à cause de sa grande taille, le gros bétail n'est en général pas la proie des lynx et qu'exceptionnellement celle des loups. Les pâturages mixtes avec des boeufs pourraient donc également constituer une mesure de protection adaptée. La possibilité de mettre en place de nouvelles formes de pâture avec du gros et du petit bétail pour la protection de petits troupeaux de moutons et de chèvres devrait faire l'objet d'essais à l'avenir. La mise en place d'enclos électriques, pratiquée en Italie, serait également un moyen efficace de protéger les troupeaux contre le loup, l'ours ou le lynx. Ces dispositifs y ont en effet fait leurs preuves, qu'il s'agisse de clôtures de l'ensemble des surfaces pâturées permanentes ou de parcs de nuit pendant les périodes d'estivage. Dans les secteurs où la mise en place de mesures de protection s'avère inopérante -c'est-à-dire dans les zones de montagne accidentées et pour les petits troupeaux- ou incompatible avec la pratique de loisirs et du tourisme -présence de chiens patous-, il serait judicieux de mettre en place des zones d'exclusion. Et à l'inverse, il ne semble plus possible de faire l'économie d'une réflexion de fond sur l'opportunité d'aménager de grandes réserves naturelles, vastes de plusieurs dizaines d'hectares où les prédateurs qui bénéficieraient de lâchers de proies afin de pourvoir à leur nourriture, pourraient trouver des conditions de vie proches de celles qu'ils auraient naturellement. je vous a retranscrit la mise en page la plus fidèlement possible, et pas facile les yeux embués................ Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Olivier39 0 Posté(e) le 26 janvier 2008 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 26 janvier 2008 Putain, ça a l'air de vrais paysans, ils disent exactement le contraire de ce qu'il faudrait faire.... Grave les deux vieux... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
CANIS111 0 Posté(e) le 26 janvier 2008 C'est à ce :banghead: . J'ai noté (entre autre) : Citation :Dans les Alpes-Maritimes, 403 moutons ont péri le 20 juillet 2002 sur la commune de Moulinet, directement victimes d'une attaque de loups. 20 juillet 2002 ! Dites moi...! Cela ne vat pas faire 6 ans dans 6 mois ça ? Ben mon c*** ils ont la rancune tenace les deux sbires . Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Staff111 0 Posté(e) le 26 janvier 2008 Bonjour, Je viens d'envoyé un mail aux associations suivantes: ASPAS- NATURE, Fondation Aves et Ferus concernant ce texte. Il faut resté vigilant. Staff Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Aude18 0 Posté(e) le 26 janvier 2008 C'est pour le moins effrayant de lire ça. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Wooulf 0 Posté(e) le 27 janvier 2008 CANIS a écrit:C'est à ce :banghead: . J'ai noté (entre autre) : Citation :Dans les Alpes-Maritimes, 403 moutons ont péri le 20 juillet 2002 sur la commune de Moulinet, directement victimes d'une attaque de loups. 20 juillet 2002 ! Dites moi...! Cela ne vat pas faire 6 ans dans 6 mois ça ? Ben mon c*** ils ont la rancune tenace les deux sbires . Bonjour, Ce n'est pas de rancune mais c'est le temps de réaction extrèment long du club du 3ème de la politique (le Sénat). Plus de six après, pourquoi les loups ne bénéficient-ils de la préscription ? Les contradictions politiques deviennent abhérrantes. Bob. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
tite drine 0 Posté(e) le 27 janvier 2008 Michel, tu es bien sur que rien de ce texte n'est encore officiel, parce que cette phrase à la fin me fait un peu peur Citation :Dans sa réunion du mercredi 16 janvier 2008, la commission des affaires économiques a adopté à l'unanimité ce rapport d'information. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 27 janvier 2008 Mais non ce n'est qu'une commission (parmi tant d'autres ) du sénat qui a approuvé le rapport des 2 vieux séniles et ce n'est pas le sénat qui légifère dans la loi française...et surtout pas une de ses commissions Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Wooulf 0 Posté(e) le 27 janvier 2008 Bonjour, Je me permet un petit hors sujet de quelques lignes pour mieux analyser et comprendre le rapport n° 168, dont fait mention Tite Drine. Et ce, a l'attention de nos amis et voisins européens qui aurait quelques difficultés de compréhension à l'égard du fonctionnement des institutions françaises. Hors sujet : En tant qu'ancien juriste en droit constitutionnel français, je vais tenter d'expliquer, de façon basic, le fonctionnement des procédures parlementaires valables pour l'Assemblée Nationale et le Sénat, sur : Les questions aux gouvernements et les Commissions permanentes parlementaires. Questions aux gouvernement : Les questions aux gouvernement sont publiques (transmission par les médias, télévisons (Public Sénat et France 3, essentiellement)). Elles doivent être déposées auprès du Président de séance, au moins, une semaine avant la séance public. Pour permettre aux ministres de préparer les réponses. Les réponses sont ensuite déposées aux secrétariat du Président de séance. Cela ressemble a une mise en scène théâtrale à destination du peuple (le bétail économico-électorale, que nous sommes). Commissions permanentes : Les membres des commissions sont nommés parmi les élus des assemblées et sièges en permanences pour traiter divers sujets nationaux ou internationaux. Dans un premier temps les membres sont auditeurs et ensuite rapporteurs (je fais très simple). Les rapports sont des avis et non pas pouvoir législatifs. Mais peuvent engendrer des projets de lois (Gouvernement) ou des propositions de lois (Assemblée Nationale et/ou Sénat). ...Fin hors sujet. Le rapport d'information n° 168. Session ordinaire de la Commission des affaires économiques. (NB : il s'agit de la commission des affaires économiques et non de l'environnement, et/ou de l'agriculture). Ce rapport explique toutes les difficultés économiques de la filières ovines avec des historiques expliquants tous les éléments responsables de la dégradations des revenus des éleveurs. La concurrence internationale, les problèmes sanitaires (maladie, abattages clandestins), et les grands prédateurs, etc... Mon avis : Les difficultés rencontrées par les éleveurs ne sont pas contestables. Elles sont l'accumulation des plusieurs paramètres dont, en parties, les grands prédateurs. Mais on ne fait mention des grands prédateurs qu'a partir de la page 46, Chapitre II - art. 18. Curieusement, l'article 18. Les Prédateurs. : Commence par une phrase qui peut hypnotiser et occulter tous les autres difficultés : « Sujet sensible par excellence, le thème des rapports entre troupeaux ovins et prédateurs est également un sujet d’importance pour la filière sur lequel vos rapporteurs se sont penchés avec une grande attention. » Mais les rapporteurs modèrent, un peu, en utilisant le mot « également ». Quelques lignes plus loin une petite liste (loups, ours, lynx, rapaces.....). Dans le sous-article : a) Une présence désormais bien établie en France. Dans cette partie, on prépare gentiment le terrain, en orientant, vers un ordre de prédation. Du prédateur le plus actif au moins actif. Dans le sous-article : b) On parle que des conséquences des attaques de « loups ». En faisant un rappel historique et dénonçant les problèmes que subissent les ovins et les soi-disant problèmes d'atteinte à la biodiversité et à la qualité des paysages. Mon avis : Le loup comme les autres prédateurs font parties de la biodiversité. Les politiques devraient nous donner leurs définition de la biodiversité. Dans le sous-article : c) on dit que ça coûte cher au contribuable. Faisons une analyse des coûts : Le tableau synthétique présenté, laisse voir clairement que les actions d'information et les activités partenariales peuvent être positives si on développe les budget conséquents. En effet, l'investissement 2006, dans ce domaine, en faveur de l'ours est de 350 000 € et les dégâts, indemnisés sur les cheptels, de 112 000 €. Pour le loup, 40 000 € pour des dégâts indemnisés de 690 000 €. Bien sur, il y a plus de loups que d'ours. néanmoins, cela démontre que l'information et l'aide aux activités de partenariats doivent être financées mais dans les dispositions qui prises dans le Titre IV du rapport, on ne fait pas mention de cette différence. Je passe les détails concernant les sous-articles d), e) et f), je vous laisse le soin de lire. Mais l'article 18 du Titre II se termine par un témoignage poignant d'un éleveur des Alpes-Maritimes, ou j'ai relevé deux phrases explicites qui peuvent décider des politiques à reconsidérer la question de la protection des grands prédateurs dont le loup. « J'enrage de mon impuissance quand je constate les dégâts par temps de brouillard l'hiver, par pleine lune les nuits d'été, par Mistral qui m'empêche d'entendre mes cloches et quand mon troupeau se divise, dans des zones boisées. » Ah, les nuits de pleine lune, quelle problème. « Alors si une résonance de notre entrevue du 25 juillet dernier peut se réaliser, si ma raison de vivre vous a convaincus, je resterai bergère et libre de mes pensées sur un loup qui n'est pas plus à protéger que chacun de nous. » Eh oui, dans la détresse, qui peut être justifiée par l'ignorance de l'animal, cette personne considère que le loup n'est pas menacé et qu'il n'y a aucune raison de le protéger. Elle focalise tous ses problèmes sur le loup. Et ce comportement peut être négatif pour la « bête ». Ce qui nous amène tous droits sur le Titre IV – Chapitre 2, présenté par Tite Drine et que vous avez déjà lu. j'ajoute pour conclure que les personnes auditionnées sont des éleveurs/bergers, des hauts fonctionnaires des administrations nationales ou territoriales et des élus et qu'aucun scientifiques indépendants ou personnes compétentes et indépendantes dans ce domaine, excepté des fonctionnaires de l'O.N.C.F.S. n'ont été auditionnés. Que ce rapport émane de la Commission des affaires économiques. Que seuls les arguments économiques ont été pris en considération en utilisant, néanmoins, la sensibilité et la détresse de certaines personnes. Que des éléments ont été occultés pour définir les mesures proposées comme la différence des investissements pour : Actions d'information et activités partenariales, entre le loup et les autres prédateurs. STAFF : Je suis entièrement d'accord avec Michel et Tite Drine, le loup n'est pas dans une bonne situation même si ce rapport n'est qu'un avis consultatif. Qu'il ne faut confondre les questions aux gouvernement dont tu as fait mention car elles sont préparées à l'avance et si tu analyse les dates, tu remarquera la similitude entre la question posée et la sortie du rapport. TITE DRINE : Le texte est officiel mais il ne fait pas loi car c'est un rapport de commission ayant un avis consultatif. Cordialement, Bob. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Olivier39 0 Posté(e) le 27 janvier 2008 Merci pour les éclaircissements ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Staff111 0 Posté(e) le 27 janvier 2008 Bonjour, Ce qui m'inquiète c'est cette phrase: Il conviendrait, au sein de la convention de Berne, de « sortir » le loup de la catégorie dans laquelle il est actuellement classé. Mais comme le dit Bob, il s'agit d'une Commission économique et non des autres ministères. Je vous rappel que la déléguée française été contre le déclassement du loup lors de la réunion du Comité permanent de la Convention de Berne. Les associations de plusieurs pays avaient écrit au Conseil de l'Europe afin d'empêcher ce déclassement. Je crois qu'il faut rester vigilant dans ce dossier. Staff Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Wooulf 0 Posté(e) le 27 janvier 2008 Staff a écrit:Bonjour, Ce qui m'inquiète c'est cette phrase: Il conviendrait, au sein de la convention de Berne, de « sortir » le loup de la catégorie dans laquelle il est actuellement classé. Mais comme le dit Bob, il s'agit d'une Commission économique et non des autres ministères. Je vous rappel que la déléguée française été contre le déclassement du loup lors de la réunion du Comité permanent de la Convention de Berne. Les associations de plusieurs pays avaient écrit au Conseil de l'Europe afin d'empêcher ce déclassement. Je crois qu'il faut rester vigilant dans ce dossier. Staff Pour l'instant, je me suis explquer sur le fonctionnement des Commissions Parlementaires (Assemblée Nationale et Sénat) en France. Une commission parlementaire n'a aucun lien avec les ministères. Il y a plusieurs Commisssions parlementaires au sein de chaque assemblée, dont celle de l'économie. Mais elle n'a aucun rapport avec la Commission Européenne de Bruxelles ou le Conseil de l'Europe et les avis rendus ne concerne que la France. Cordialement, Bob. Message modifié à 13:39. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Staff111 0 Posté(e) le 27 janvier 2008 Bonjour, Voici le lien du Conseil de l'Europe http://www.coe.int/t/dg4/cultureheritage/conventions/bern/T-PVS/Meeting26_fr.pdf Je connais les parlements, nous avons plusieurs parlements en Belgique et même des commissions. Mais je suis prudent dans les décisions de certains parlementaires (surtout - Région Wallonne). La Commission Européenne est une autre institution et n'a rien avoir au Conseil de l'Europe. Staff Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 27 janvier 2008 Citation :Selon ces textes, la régulation de ces espèces -c'est-à-dire l'élimination délibérée de certains de leurs membres en vue d'atteindre un volume défini de bêtes- est interdite. Citation :Si des mesures strictes de conservation sont parfaitement compréhensibles, et même souhaitables, pour des populations animales dont l'équilibre démographique est précaire, ce n'est plus aujourd'hui le cas d'une espèce comme le loup. Dès lors, il conviendrait, au sein de la convention de Berne, de « sortir » le loup de la catégorie dans laquelle il est actuellement classé. Il s'agirait ainsi de déclasser le loup de l'annexe II à l'annexe III de ladite convention, soit d' « espèce totalement protégée » à « espèce protégée », un statut autorisant des tirs de régulation de l'espèce Et donc..."d'atteindre un volume défini de bêtes", objectif interdit par la Convention de Berne. Joli tour de passe-passe. Comment est-on passé d'une chose à son contraire? Mais à partir... de "l'aide aux éleveurs" bien sûr. Nulle part dans la loi n'est inscrite une "valeur seuil" au-dessus de laquelle une espèce peut être déclarée comme n'ayant plus besoin de la protection de la loi. On comprend mieux pourquoi la Biodiversité a été peu discutée au "Grenelle".... J'ai ouvert un sujet sur l'évolution des revenus des agriculteurs, /agriculture-bio-ogm-f45/augmentation-des-revenus-des-paysans-t1049.htm, qui a peu intéressé. Ceux des céréaliers vont plus que bien, merci. Ceux des éleveurs continuent de diminuer. Les sénateurs proposent rien moins que de réorienter les budgets "grands prédateurs" au profit de l'aide à l'élevage...alors que l'essentiel de ceux-ci est déjà consacré à l'aide technique à l'élevage et dépensé pour les éleveurs... Donc pas un sou... de plus. Que peut-on comprendre? 1)Que cet argent ne va plus servir à défendre les troupeaux, mais tomber directement dans la poche de ceux-ci, sans aucune contrepartie pour la protection de la Biodiversité. 2) Que la protection des troupeaux sera assurée par le tir des loups. Les sénateurs ne se préoccupent guère de l'avenir des éleveurs et des conditions de leur longévité économique: une façon peu coûteuse (et symbolique) de les "aider" est de tuer des loups et pour cela de déclasser une espèce protégée. La tentation de "tricher" et d'attribuer au loup des décés de bêtes ayant des causes bien différentes ne peut que s'accroître. Citation :le système d'indemnisation des éleveurs victimes d'attaques de prédateurs devrait être révisé, en vue de le rendre plus souple, plus rapide et plus efficace. On sait déjà que l'éleveur est indemnisé même s'il existe un doute: dans 60 % des cas. Alors autoriser les "prélèvements" par les éleveurs eux mêmes, et "faciliter" l'indemnisation ne peut avoir qu'une seule signification. Revenir en arrière et "acheter" la paix civile au prix de la loi, de la protection de la nature, et...de l'argent du contribuable. Il y a un moment où, si cette tendance se confirme, il faudra bien dénoncer, claquer la porte, ou collaborer et perdre son âme. Au moment de voter...faut-il "relativiser" (comme pour l'Ortolan, par exemple)? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 27 janvier 2008 Ugatza a écrit:Revenir en arrière et "acheter" la paix civile au prix de la loi, de la protection de la nature, et...de l'argent du contribuable. Il y a un moment où, si cette tendance se confirme, il faudra bien dénoncer, claquer la porte, ou collaborer et perdre son âme. Au moment de voter...faut-il "relativiser" (comme pour l'Ortolan, par exemple)? Ugatza pose la bonne question. Peut-on aujourd'hui revenir en arrière ? Ces gens là "du club du 3ème âge de la politique (le Sénat)" je me demande vraiment a quoi ils servent ?? Atali a trouvé qu'il y avait trop de députés alors que dire de ces messieurs ? Avec les émoluments qu'ils touchent, si ceux-ci étaient versés à la biodiversité.... Pour ma part je ne le pense pas que l'on puisse revenir en arrière, mais malheureusement lors du vote... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Staff111 0 Posté(e) le 28 janvier 2008 Bonjour, C'est fait, le Conseil de l'Europe a reçu notre message concernant la décision de la Commission économique du Sénat. Sa réponse est : Merci de votre message. Come vous le savez la proposition suisse de déclassement du loup de la Convention de Berne a été rejetée en novembre 2006 (voir en bas). Texte déjà placé sur ce forum. Staff Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 28 janvier 2008 Staff a écrit:C'est fait, le Conseil de l'Europe a reçu notre message concernant la décision de la Commission économique du Sénat. Je crois que ça ne sert à rien que l'on explique... Il n'y a aucune décision de la commission éconnomique du sénat, mon pauvre Staff Tu relis calmement ce qui a été écrit avant en faisant l'effort d'essayer de comprendre ce dont il est question... Quant au déclassment du loup, la commission n'en fait aucunement la demande, et cela n'a rien a voir avec la demande la Suisse Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Staff111 0 Posté(e) le 28 janvier 2008 Bonjour, Petit détail, les éleveurs ont demandé aux Ministres qu'ils prennent des mesures concernant le déclassement du loup de la Convention de Berne. Je crois que c'est toi qui est mal renseigner. Staff Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 28 janvier 2008 Staff a écrit:Bonjour, Petit détail, les éleveurs ont demandé aux Ministres qu'ils prennent des mesures concernant le déclassement du loup de la Convention de Berne. Je crois que c'est toi qui est mal renseigner. Staff Mais t'es complètement louff ou quoi ??? QUI te parles des éleveurs ICI ????? ON parle du texte émis par les sénateurs... Maintenant tu vas arrêter ton cinéma...ou comme je te l'ai déjà dis tu ne vas pas faire long feu ici Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Wooulf 0 Posté(e) le 28 janvier 2008 Michel a écrit: ON parle du texte émis par les sénateurs... ...de la REPUBLIQUE FRANCAISE... et non de la Suisse ou de la Belgique. STAFF, je commence à penser que tu le fais exprès. Bob. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Staff111 0 Posté(e) le 28 janvier 2008 Bonsoir, La Convention de Berne protège le loup même en France. Celle-ci a signée la dite Convention. Staff Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 28 janvier 2008 Oui est alors ??????????? Tout le monde le sais ce n'est pas un scoop, tu enfonces des portes ouvertes Qu'est ce que tu veux dire ?????? Wooulf a écrit:...de la REPUBLIQUE FRANCAISE... ... STAFF, je commence à penser que tu le fais exprès. Bob. Moi aussi je croyais, qu'il le faisait exprès, mais non c'est son état normal... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
CANIS111 0 Posté(e) le 28 janvier 2008 Staff, tu as tendance à tout mélanger, Suisse ; France ; Sénat ; éleveurs, convention de Berne ; faits gaffe ça fout la pagaille . Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 28 janvier 2008 Voui, ce texte est celui d'un groupe de sénateurs inspirés par les idées de Lassalle, Bonrepeaux, De Villiers and co. Il exprime des souhaits qui s'ils étaient repris pourraient poser problème. On parle de ces démagogues, pas de la politique du "super" ( ) ministère de l'Enviquoi et du Développement du râble du Président. Y a nuance! Je me demandais pourquoi les loups évitent la Belgique... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Staff111 0 Posté(e) le 28 janvier 2008 Ugatza, C'est pour cela qu'il faut être prudent dans ce dossier. Au lieu de me menacer ! Staff Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 28 janvier 2008 Moi, je te menace? De quoi? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 28 janvier 2008 je ne trouve pas que ce que dit Staff soit idiot, je ne sais pas si vous avez lu entièrement l'ouvrage du CERPAM "loup élevage... s'ouvrir à la complexité" (mars 2007).... pas le bulletin, mais l'intégralité... la lecture laisse penser que les éleveurs s'organisent et pas qu'en France mais en Europe, alors je fais comme Staff en voyant ce texte de nos sénateurs bien français, je le relie aux textes étrangers, car plus vite qu'on ne pense, il faudra "jouer" sur un échiquier plus vaste. je pense qu'il y a un gros risque, si on ne regarde que par le petit bout de la lorgnette.... maintenant je n'ai peut être pas bien compris le sujet...fallait il juste dire : "a bas les sénateurs de quoi se mêlent ils?",... c'est fait Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Staff111 0 Posté(e) le 28 janvier 2008 Bonsoir, Merci mais je suis au courant. Staff Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Wooulf 0 Posté(e) le 28 janvier 2008 guenievre a écrit:je ne trouve pas que ce que dit Staff soit idiot, je ne sais pas si vous avez lu entièrement l'ouvrage du CERPAM "loup élevage... s'ouvrir à la complexité" (mars 2007).... pas le bulletin, mais l'intégralité... la lecture laisse penser que les éleveurs s'organisent et pas qu'en France mais en Europe, alors je fais comme Staff en voyant ce texte de nos sénateurs bien français, je le relie aux textes étrangers, car plus vite qu'on ne pense, il faudra "jouer" sur un échiquier plus vaste. je pense qu'il y a un gros risque, si on ne regarde que par le petit bout de la lorgnette.... maintenant je n'ai peut être pas bien compris le sujet...fallait il juste dire : "a bas les sénateurs de quoi se mêlent ils?",... c'est fait Personne n'a dit que ces propos était idiot, mais il ne faut pas confondre un vote (décision) législatif et un avis consultatif rendu par une commission sénatoriale française. Dans l'immédiat, il n'y a pas eu de décision législative en France. Seule, la Commission des Affaires Economiques du Sénat a rendue un rapport, après plusieurs auditions. c'est ce que j'ai expliqué dans un précédent post. Cet avis ne fait pas loi. Pour l'instant, c'est une série de recommandations. On ne peut pas déclarer qu'un vote sénatorial a eu lieu. Il ne faut confondre. Cordialement, Bob. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 28 janvier 2008 Oui Wooulf a raison, nous savons tous cela...nous en avons déjà discuté mà : /loup-f1/congres-inter-massifs-des-eleveurs-t707.htm Il ne faut pas confondre...et surtout ne pas tout mélanger...c'est déjà assez compliqué comme ça !! Et comme l'explique très bien wooulf sur un autre forum : Wooulf a écrit:Ce rapport explique toutes les difficultés économiques de la filières ovines avec des historiques expliquants tous les éléments responsables de la dégradations des revenus des éleveurs. La concurrence internationale, les problèmes sanitaires (maladie, abattages clandestins), et les grands prédateurs, etc... .../... Mais on ne fait mention des grands prédateurs qu'a partir de la page 46, Titre II - art. 18. .../... J'ajoute pour conclure que les personnes auditionnées sont des éleveurs/bergers, des hauts fonctionnaires des administrations nationales ou territoriales et des élus et qu'aucun scientifiques indépendants ou personnes compétentes et indépendantes dans ce domaine, excepté des fonctionnaires de l'O.N.C.F.S. n'ont été auditionnés. Que ce rapport émane de la Commission des affaires économiques. Que seuls les arguments économiques ont été pris en considération en utilisant, néanmoins, la sensibilité et la détresse de certaines personnes. Que des éléments ont été occultés pour définir les mesures proposées comme la différence des investissements pour : Actions d'information et activités partenariales, entre le loup et les autres prédateurs. Merci pour ces explications ...Mais nous restons vigilants... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites