Ugatza 1 Posté(e) le 18 juillet 2008 Du plan Ours (restauration de la population) http://www.ours.ecologie.gouv.fr/html/_3_24_221_.php Extraits significatifs: Citation :Deux plans dont la distinction est souhaitée et souhaitable Les deux plans, l'un de soutien à l'économie de montagne, l'autre de protection et de restauration de l'ours brun dans les Pyrénées françaises, ont objectivement tous deux fait progresser la prévention dans les modes de gestion pastoraux. Il importe que la mise en œuvre de ces plans soit reconnue comme distincte, mais gérée de manière coordonnée en interministériel. Le transfert sur les financements agricoles des mesures de prévention vis-à-vis des grands prédateurs ne doit être source d'aucune diminution de crédits, et la transparence sur les bilans financiers annuels des deux plans doit être assurée. Citation :L’attention à porter aux deux noyaux ouest et centre et aux habitats Même si l'ours est un animal libre et si la grande majorité du massif pyrénéen pourrait être considérée comme « zone de présence d'ours » – notamment en termes d'indemnisations de dégâts constatés de prédations – il ne serait pas raisonnable de ne pas concentrer la mise en place des mesures de prévention, et l'animation qui doit les accompagner, là où elles sont le plus utiles. L'importance des terrains domaniaux dans les zones à ours impose une participation active de l'ONF à la protection de l'espèce. Par ailleurs, une réglementation appropriée de la chasse, annuellement concertée, paraît possible et souhaitable, et doit pouvoir être formalisée dans des zones limitées autour des tanières et dans les secteurs fréquentés par les ourses suitées Citation :Les limites d’une cohabitation ours pastoralisme Le dispositif d'indemnisation des dégâts d'ours doit être fiabilisé réglementairement. Même si les barèmes actuels prévoient une prime forfaitaire de dérangement et une indemnité pour manque à gagner, ils doivent être revus en intégrant précisément les dommages collatéraux, en distinguant nettement une approche simplifiée des petits dégâts et une analyse approfondie pour les gros dégâts, et en recherchant la cohérence avec les modalités d'indemnisation en vigueur pour d'autres prédateurs dans d'autres massifs français – tel le loup, d'autant que ce dernier est désormais ponctuellement simultanément présent avec l'ours dans les Pyrénées-Orientales. Le protocole « ours à problèmes » mérite d'être revu pour avoir une meilleure réactivité à plus de situations critiques que celles aujourd'hui reconnues, et notamment celles provoquées par tel ou tel ours ayant des comportements par trop accoutumés ou excessivement prédateurs par rapport à une moyenne constatée. Citation :Propositions stratégiques Le noyau central doit être rapidement stabilisé en concentrant une partie importante des moyens sur cette zone. La question de l’évolution du noyau Est doit être posée. Conformément aux indications du Secrétaire général de l’Elysée, toute réintroduction suppose expertise partagée, appui des populations locales et évaluation très approfondie. S'il devait y avoir des lâchers, les lieux préférentiels doivent être choisis avec soin, dans des secteurs actuellement fréquentés par des ours. Dans cette hypothèse, l’apport de femelle(s) en provenance des Cantabriques dans le Béarn serait la priorité pour le noyau Ouest 1) Vous chercherez en vain le remplacement de Franska, Palouma... 2) Gros foutage de gueule à la fin: l'Espagne n'a jamais voulu (et elle a raison) cèder des ours venant des Monts Cantabriques. Autrement dit : c'est pour la Saint Glin-Glin. C'est du courage politique, ça. Comme de serrer la paluche d'Al Assad, après celle de Ben Ali et de Kadhafi et Wu jing Tao. Y a plus à gagner du côté des anti-ours qui font "tourner" l'économie... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites