Didier22 0 Posté(e) le 4 septembre 2008 Je me lance sur ce sujet avec un encart paru ce matin dans le journal"le parisien"-"aujourd'hui" (qui fait quand même un tiers de page). http://www.leparisien.fr/abo-economie/les-eleveurs-de-moutons-en-colere-04-09-2008-195741.php Les éleveurs de moutons sont en colère, et pas contre les prédateurs, cette fois, ils sont en colère contre les prix. Donc, une soixantaine d'entre eux va manifester avec leurs bêtes. Je reste quand même perplexe, du haut de ma tour parisienne, du peu de revenu qui est annoncé ici, travailler 24h/24H, 7 jours sur 7 (ou presque) pour seulement 600 à 900 €uros par mois, je veux bien le croire, mais j'ai du mal. Moi, pour 600 €uros par mois, j'aurai abandonné. Ensuite, je lis que pour la Nouvelle-Zélande et l'Australie, "c'est la laine qui représente le meilleur revenu". En Italie, il parait que c'est pour le lait qui sert aussi à faire du fromage. Alors, je me pose la question : pourquoi, en France, on n'élève pas des moutons pour la laine ou pour le lait ? Si cela rapporte aux autres, pourquoi pas à nous. Et puis, ce serait dans l'air du temps, plus écolo, plus rentable... A eux de voir... Si vous pouviez m'apporter plus de précisions (pour la laine et le lait. Merci d'avance ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
tite drine 0 Posté(e) le 5 septembre 2008 bah, il me semble que ça fait longtemps que ça paie plus l'agneau. Moi, ceux que je connais ont une autre activité à côté (genre facteur/éleveur), histoire de pas dépendre à 100% de leur troupeau de mouton, ou alors, ils se diversifient au niveau des bêtes ou ont des troupeaux immenses... pour le lait, je sais que c'est un tout autre mode de vie, mais je ne sais pas si c'est pour cela qu'ils ne s'y convertissent pas. Enfin, sinon, le fait de valoriser les labels, c'est bien, mais au jour ou les mots "pouvoir d'achat en baisse" sont sur toutes les lèvres, pas facile de promouvoir une viande deux fois plus chère. J'ai regardé hier dans le magazine de la santé une discussion sur le bio. Quand on voit dans les questions et réactions des téléspectateurs : "la ferme bio à 1km de chez moi pratique des prix 2 à 3 fois plus élevés que le supermarché à 12km. Le choix est vite fait." Donc en gros, les gens préfèrent bouffer des trucs pleins de pesticides et autres engrais, prendre leur bagnole (prix de l'essence...), pour se rendre dans un supermarché d'où, je suis sure, ils reviennent avec des produits qu'il n'avaient pas prévu d'acheter (et donc pas vraiment besoin), tout ça parce que quand on regarde le prix sur l'étiquette d'un produit, ben c'est moins cher...... Y'a du boulot.... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Didier22 0 Posté(e) le 3 décembre 2008 Pourtant, en 1984, la Nouvelle-Zélande à supprimé toutes ses subventions. http://www.buvettedesalpages.be/2008/12/alistair-polson.html Je cite Marc Laffont dans son commentaire : Citation : * En France, on a choisi de conserver un maximum de filières en place. Coûte que coûte, et y compris des filières qui ne sont plus, et ne redeviendront jamais, compétitives. * En NZ, on a délibérément éliminé les filières peu ou pas rentables pour se concentrer sur ce qu'on pouvait faire de performant. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites