Michel23 0 Posté(e) le 3 mars 2009 Merci, pour la pub , sympa ce petit lien on commence a être considéré comme des "grands" Et si les gens le suivent on va pouvoir rétablir la vérité.... Mais je tenais à apporter une précision, ce n'était pas 1000 personnes qu'il y avait lors de la réunion de soutient au braco...mais seulement entre 300 et 350 Citation :Un nouveau bras de fer s’engage alors que ressort un argumentaire tendant à prouver l’existence de plusieurs introductions artificielles de loups selon des déclarations du vice-président d’une association environnementaliste Cela commence a devenir vraiment comique... Je ne sais pas qui écrit de telles conneries...mais j'en ai une petite idée : Voici le passage qui prête qui prête à soi-disant polèmique : Lorsqu’un loup est tué à Aspres-les-Corps (Hautes-Alpes) en novembre 1992, Gilbert Simon, alors directeur de la DNP, explique qu’il provient probablement d’un lâcher clandestin, lors d’un entretien avec une journaliste de Libération : « Ce sont les fédéraux de l’Office national de la chasse qui sont chargés de remonter les traces de l’animal insolite. Première hypothèse, il serait venu des Abruzzes, où l’Italie mène actuellement une politique de sauvegarde comparable à celle de la France pour l’ours des Pyrénées. (…) Le plus probable serait donc un loup parti d’un cirque ou de l’élevage d’un particulier. « Un fugueur peut-être, explique Gilbert Simon, directeur de la direction de la protection de la nature et des paysages, mais il existe aujourd’hui une catégorie de nostalgiques qui font de la provocation et lâchent clandestinement des animaux sauvages » (5). (5) Libération, 29 déc. 1992, article de Florence Aubenas. Cela se passait en 1992. J'ai voulu savoir ce que Monsieur G. Simon (maintenant Vice Président de Férus) pensait aujourd'hui des déclarations faites à cette époque, voici avec son aimable autorisation la transcription de sa réponse : Rien de nouveau (je l'ai longuement expliqué d'ailleurs à la commission d'enquête parlementaire citée). C'est marrant d'ailleurs cette affaire de loup, vécue de l'intérieur, ça me rappelle toujours les histoires du genre "on avait pourtant dit à Staline que les Allemands allaient lancer Barbarossa", ou "un capitaine de sous-marin avait alerté Honolulu sur la présence d'une flotte japonaise la nuit qui a prédcédé Pearl Harbor", bref toutes ces affaires où l'on se dit A POSTERIORI "quels c..., ils n'avaient rien vu et ça crevait les yeux!". Dans les années 80 en France, aucun officiel ni officieux n'a jamais alerté personne sur la présence hypothétique de loups, ni sur la colonisation possible par des loups italiens. C'est sans doute idiot (on savait dans les milieux spécialisés que le loup progressait parfois par bonds de cent kilomètres et plus), mais nous étions à des années lumières d'imaginer son installation en France. En 1988-1992 j'étais au cabinet des ministres de l'environnement, conseiller pour la nature. Je n'ai jamais songé à les alerter même du bout des lèvres sur le retour possible du loup. J'ai rencontré régulièrement des experts de terrain (parc du Mercantour), des scientifiques ferrés sur le loup (Beaufort jusqu'à sa mort, Pfeffer) des naturalistes engagés (Kempf), personne n'a jamais fait tinter la plus petite alarme. Personne n'a jamais publié dans aucune revue connue un article ouvrant le débat. Quand on a trouvé des loups morts dont celui d'Aspres, mais aussi à Allevard, ou dans les Vosges, on a donc dit que c'étaient plus que probablement des loups captifs évadés. D'abord il y avait plusieurs centaines de loups captifs en France (il y en a encore environ 500 aujourd'hui immatriculés) ; ensuite deux loups avaient effectivement été lâchés clandestinement dans les Landes dix ans plus tôt et aussitôt abattus ; et bien entendu l'outil des analyses ADN était balbutiant. Alors oui, A POSTERIORI on a tout ce qu'il faut pour reconstituer le puzzle, le loup envoie des émissaires dans toutes les directions, des subadultes qui généralement périssent, avant de s'installer : c'est l'origine probable de ces loups retrouvés morts ça et là. Le loup s'installe discrètement dans les premiers temps. On sait maintenant qu'il était sans doute sédentarisé dès 1991 dans le Mercantour, les indices mal interprétés avant l'observation de loups en novembre de cette année ayant été reconsidérés. Le loup en colonisation peut aussi faire de gros dégâts, cf la Bête des Vosges. Aujourd'hui on trouve même en cherchant bien des ouvrages de littérature naturaliste de ces années (cf "le retour des seigneurs" de Kempf) qui mentionnaient la possible présence de quelques loups dans le sud-est au début des années 90 (hurlements entendus par Kempf ?), mais encore une fois Kempf lui même ne m'avait jamais rien dit... La petite histoire du retour naturel du loup nous apprendra peut être un jour quand a été repéré le premier loup italien, sans doute dans les années 80. La réalité vécue est qu'on a appris son retour en novembre 1992, que beaucoup n'y croyaient pas trop même en 1993 (à commencer par le comité scientifique du parc national), et qu'on n'a mis que quatre mois pour monter un dispositif avec groupe national et local de suivi, programme de communication, remboursement des dégâts et recueil des indices de présence, ce qui n'était pas si mal. Les partisans « de la thèse de la réintroduction » font manifestement partie de cette engeance qui voit des complots partout, fait monter leur température et celle des autres sur des rumeurs et des manipulations de faits et de déclarations, et n'admet jamais les explications sans mystères. Généralement ces gens réfutent tous les discours officiels tout en s'accrochant à une ou deux "autorités" scientifiques qui à leurs yeux rivent le clou de l'adversaire. On en connaît pas mal qui nient l'influence de l'homme sur le réchauffement climatique (ils ont Allègre)... Ces gens aiment dire que les ministres savaient, qu'on a magouillé en haut lieu, que les tous pourris qui gouvernent camouflent la vérité aux braves gens. Hélas, dans 99% des cas, la réalité est bien moins croustillante et ne fait pas vendre, c'est sûr : c'est en général la pesanteur administrative et le manque de personnel créatif (ou disposant du temps nécessaire pour réfléchir) qui expliquent les ratés à l'allumage. Auprès de Lalonde et de Royal, en 1988-1992, j'avais en charge les paysages (et en France, c'est énorme), la loi montagne et la loi littoral avec le Conservatoire, les espaces protégés comme les parcs et les réserves, les équipements et infrastructures impactant la nature et les sites, des affaires de chasse et de pêche, la protection des espèces, dont l'ours qui tenait la vedette...Et les services que je supervisais avaient le même paquet à traiter, avec bien entendu une propension à négliger un peu ce qui n'était pas dans le collimateur du ministre. PERSONNE n'a consacré plus d'une heure ou deux de son temps par an au loup qui ne vivait pas en France, n'était pas un problème de nature mais est apparu lors des quelques incidents mentionnés comme du folklore local, semblable aux pumas ou aux tigres qui sont régulièrement signalés en liberté. Tiens, faisons une comparaison, le chacal doré est naturellement présent en Europe, il progresse chaque année vers l'ouest, il est actuellement en Italie en provenance des Balkans...il va arriver en France un de ces jours. Qui diable travaille actuellement sur le chacal doré pour évaluer l'impact de sa future installation ? PERSONNE. Peut être est-il déjà là et qu'un zozo critiquera dans dix ans le gouvernement actuel pour avoir caché des choses ! G. Simon Pour lire l'article en entier cliquer sur le lien ci-dessous : La rumeur de réintroduction Je ne vois pas en quoi cette déclaration confirme vos dires, vous ne devez pas savoir bien lire le Français !! Car a part écrire de telles inepties vous êtes bien incapable de démonter le contraire... Pourquoi ne pas plubier l'article dans son entier sur Kaïrn.com chiche....mais vous préférez sans doute répandre, comme à votre habitude, la suspicion par le mensonge...et les fausses déclarations...c'est vraiment lamentable, mais bien dans votre ligne de conduite...ou tout au moins donner le droit de réponse... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Jacques09 0 Posté(e) le 3 mars 2009 Je suis à 100 % d'accord avec ce que dit Gilbert quant à l'état d'esprit général par rapport aux loups à cette époque et avec le reste de son message. Personne ne s'y intéressait alors (je parle du loup, pas de Gilbert Simon) à part Gérard Ménatory qui commençait à expliquer le loup aux visiteurs dans son enclos de Lozère et quelques historiens locaux comme CA Fougeyrollas (Poitou) ou Daniel Bernard (Berry). Et de Beaufort, du Muséum. Les "spécialistes" du loup se comptaient alors sur les doigts d'une main ! Aujourd'hui, on devrait pouvoir en trouver quelques centaines ! Comme Gilbert, j'ai été moi aussi confronté à des soi-disant " preuves" de réintroduction par les "écolos" à cause d'une allusion à ce lâcher de loups dans les Landes par Delperrié de Bayac faite dans mon bouquin " Nos derniers loups" (édité en 1990 mais rédigé à partir de recherches faites en 1980 et les années suivantes) . Je suis tombé des nues quand j'ai vu que cela avait été repris dans le très sérieux rapport de la commission d'enquête parlementaire ! Pensez donc : ce lâcher de loups avait eu lieu en 1968 (de mémoire) et aller chercher ça pour tenter d'accréditer l'hypothèse de la réintroduction en Mercantour 25 ans après, c'était quand même de la haute voltige ! La commission d'enquête parlementaire, qui cherchait la petite bête, a vraiment fouiné et fait fouiner partout pour essayer de trouver ici ou là quelques déclarations "exploitables" . En vain, car l'affaire, on s'en est aperçu, a vite fait " couac". Ceux qui continuent à dire aujourd'hui que le loup a été réintroduit n'ont décidément pas peur du ridicule ! Par contre, un autre lieu commun est de dire que l'espèce n'est revenue qu'en 1992. Gilbert a rappelé que des observations (traces) avaient été observées en 1991 dans le PNM. Il est intéresant d'apprendre que ces observations (qui figurent sur des cahiers de gardes dans le Mercantour, on pouvait même à un moemnt en trouver l'annonce sur Internet) ont été validées depuis . D'ailleurs lorsque l'on liste les "apparitions" de loups (ou de supposés loups), en France, depuis le début du siècle, on est surpris de constater leur grand nombre. On a coutume de dire que les " derniers loups" de France ont disparu dans les années 30.. mais des indices ont été trouvés bien après ! Dans l'Aubrac par exemple, et dans d'autres régions. La petite histoire du loup, de sa disparition officielle juqu'à sa réapparition officielle pourrait nous révèler quelques surprises.. Jacques Baillon PS : je suis toujours preneur de données biblio ou d'archives ou autres sur le loup, après 1900 jusqu'aux années 90.. Si vous en avez, cela m'intéresse.. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
orever 0 Posté(e) le 3 mars 2009 Jacques a écrit:Je suis à 100 % d... Par contre, un autre lieu commun est de dire que l'espèce n'est revenue qu'en 1992. Gilbert a rappelé que des observations (traces) avaient été observées en 1991 dans le PNM. Il est intéresant d'apprendre que ces observations (qui figurent sur des cahiers de gardes dans le Mercantour, on pouvait même à un moemnt en trouver l'annonce sur Internet) ont été validées depuis .... Jacques Baillon PS : je suis toujours preneur de données biblio ou d'archives ou autres sur le loup, après 1900 jusqu'aux années 90.. Si vous en avez, cela m'intéresse.. Pour mémoire : le loup de Fontan c'était en octobre 1987. Fontan se situe à 300m du PNM et à 500m de la frontière avec l'Italie quasiment au point de jonction entre les Alpes et les Apennins ... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites