Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
glaurung

Rapport de l'étude sur la notion d'espèce nuisible

Messages recommandés

Voici un rapport sur les nuisibles avec des propositions très intelligentes...
Le rapport.
Le résumé.
La conclusion.

Page 28 on parle des grands prédateurs.


duc

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Extraits

Citation :
La législation française est riche d'un ensemble de réglementation cherchant à répondre à ces différents enjeux: lutte contre les ennemis de culture, contre les espèces nuisibles, contre les espèces invasives et préservation de la biodiversité. Ces notions qui ont fortement conditionné les relations entre l'homme et la faune sauvage présentent le désavantage d'être trop manichéennes par le classement des espèces qu'elles induisent. Une espèce n'est pas foncièrement mauvaise telle que peut le laisser entendre le classement en tant qu'espèce nuisible. De même, le concept de protection exclusive et définitive va à l'encontre du principe de précaution dans la mesure où il est nécessaire de s'intéresser aux nuisances éventuelles qui pourraient survenir ultérieurement, que ce soit vis à vis des intérêts humains, ou bien dans le cadre du fonctionnement d'un écosystème
(...)

Ainsi, plutôt que de définir, des espèces protégées, chassables, nuisibles, invasives, il peut changer de paradigme et redéfinir ses relations avec la faune sauvage. Dans cette nouvelle posture, il cherche en premier lieu à définir les objectifs vis à vis des écosystèmes et de différentes composantes et promeut des mesures de gestion lui permettant de les atteindre. (mdr: voila de la nov langue pour couvrir un bon gros retour en en arrière et la volonté de satisfaire les lobbies économiques note d'Ugatza)
Ce n'est qu'en second ordre que la tonalité des mesures de gestion propre à chaque situation doit se définir. Ainsi, c'est tout un ensemble de mesures de gestion qu'il faut concevoir et utiliser, non pas comme une juxtaposition de statuts antinomiques, mais plutôt comme un gradient continu d'outils à la disposition de l'homme.
(...)
La législation actuelle concernant les espèces protégées pourra s'inscrire aisément dans ce nouveau cadre. En effet, les principaux textes, qui instaurent ces protections prévoient des dérogations permettant d'intervenir lorsque des individus ou des populations des espèces concernées posent problème.
Le cadre général français, défini par les articles L411-1 et L411-2 du code de l'environnement découle largement d'engagements internationaux ou communautaire. Les textes les plus importants étant la convention de Berne, la directive 79/409/CEE concernant la conservation des oiseaux sauvages et la directive 92/43/CEE concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages.


Les dérogations aux protections peuvent être obtenues pour l'un des motifs suivants:
«Dans l'intérêt de la protection de la faune et de la flore sauvages et de la conservation des habitats naturels;
Pour prévenir des dommages importants notamment aux cultures, à l'élevage, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et à d'autres formes de propriété;
Dans l'intérêt de la santé et de la sécurité publiques ou pour d'autres raisons impératives d'intérêt public majeur, y compris de nature sociale ou économique, et pour des motifs qui comporteraient des conséquences bénéfiques primordiales pour l'environnement;
A des fins de recherche et d'éducation, de repeuplement et de réintroduction de ces espèces et pour des opérations de reproduction nécessaires à ces fins, y compris la propagation artificielle des plantes;
Pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées, d'une manière sélective et dans une mesure limitée, la prise ou la détention limitée et spécifique de certains spécimens. »

C'est par exemple dans ce cadre qu'une demande de dérogation à la protection de certains rapaces est envisageable dans les zones de production traditionnelles de poulet en plein air. En effet, certains rapaces - buses variables et autour des palombes, dont les populations sont en bon état - causent des préjudices économiques importants, comme par exemple dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du poulet de Bresse. Au terme de cette étude et notamment grâce au déplacement effectué sur le terrain fin mars en Bresse, je suis persuadé qu'un dossier porté par l'interprofession de la volaille de Bresse, qui d'une part quantifierait les dommages et leur impact économique, et qui d'autre part exposerait en quoi les contraintes techniques liées aux spécificités du système de production rendent impossible à mettre en œuvre les différentes mesures de protection envisageable, pourrait permettre de pouvoir effaroucher et réguler ponctuellement au dessus de la zone de production les rapaces en question.
C'est également dans ce cadre que pourrai s'envisager une gestion de la problématique des espèces piscivores et de leur impact sur les milieux d'étangs résultant d'un fragile équilibre entre une activité économique, la pisciculture, couplée à des activités cynégétiques, et le maintien de milieux d'une richesse floristique et faunistique exceptionnelle. Il s'agirait de concevoir un plan global concernant les espèces dont l'impact est le plus significatif et/ou dont la dynamique est telle qu'elle suggère la présence d'un déséquilibre majeur des écosystèmes, utilisant toute la gamme d'outils possibles (prévention, effarouchement pendant les périodes les plus sensibles, vidanges, régulation des populations le cas échéant), et prévoyant des mesures de prévention des éventuels effets secondaires sur des espèces fragiles. Voir à ce sujet en pièce jointe l'ensemble des fiches espèces concernées (grand cormoran, grande aigrette, grèbe huppé, héron cendré et «espèces vulnérables partiellement piscivores »).

(...)
Toutefois, le dispositif actuel présente des défauts qu'il convient de corriger. Tout d'abord, il présente une fragilité juridique importante, qui est dorénavant exploitée de manière quasi systématique. Cette inflation des recours portant tant sur le fond que sur la forme encombre nos tribunaux et mobilise de manière excessive notre administration territoriale. Cette fragilité découle de l'architecture actuelle de ce dispositif. En effet, les préfets, lorsqu'il doivent annuellement définir par arrêté et défendre devant les tribunaux la liste départementale des espèces dites nuisibles, doivent produire à l'échelle de leur département un dossier technique portant à la fois sur la connaissance des espèces en question et sur la réalité des dégâts.


Les seuls "zékosystèmes" cités sont les élevages de poulets et les piscicultures. :ange1:
Et malgé les formules "politiquement korrektes", il est clair que le but de ce texte est de permettre aux préfets de satisfaire plus facilement et plus rapidement les lobbies (chasseurs, éleveurs, agriculteurs, forestiers, etc) gênés par la loi de 1976.
Le rapporteur et le ministre qui a "approuvé" ce rapport ne sont pas tombés du ciel: ce ne sont pas des catastrophes naturelles.
Borllo a été nommé par un certain Sarkozy, ELU.
Parmi ses voix, il y a eu, n'en doutons pas, des voix de protecteurs : les rapaces, les oiseaux piscivores les loups et les ours les remercient bien.
Se tirer une balle dans le pied, avais-je dit.
Ou Tartuffe?
"Cachez ce bulletin de vote que je ne saurais voir"

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Ugatza a écrit:
Le rapporteur et le ministre qui a "approuvé" ce rapport ne sont pas tombés du ciel: ce ne sont pas des catastrophes naturelles.
Borllo a été nommé par un certain Sarkozy, ELU.

Tu es sûr que Borllo ne peut pas être classé "catastrophe naturelle" Wink ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Absolument sûr.
C'est le résultat d'une catastrophe électorale tout ce qu'il y a de volontaire.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

J'ai pas tout lu, c'est un peu long (puis c'est usant de lire de telles idioties, surtout quand elles sont enduites d'un vernis intello). Mais de ce que j'en ai lu, ce rapport m'a l'air d'être une belle daube.
J'ai noté plusieurs formules du genre "donner aux particuliers, agriculteurs... des moyens de défendre leurs biens ou leurs intérêts contre les atteintes qu’ils pourraient subir", ce qui est suffisant pour comprendre les objectifs de cette "étude".

Ugatza a écrit:
Absolument sûr.
C'est le résultat d'une catastrophe électorale tout ce qu'il y a de volontaire.


Par contre, ça me paraît un peu "injuste" de mettre autant de con*erie sur le dos d'un pauvre bulletin de vote (plusieurs, ok). Je cherche pas à défendre particulièrement ceux qui ont voté sarko, mais il faut admettre que tout le monde ne pouvait pas s'attendre à ça.
Il faudrait pour cela que chaque électeur soit parfaitement au courant des intentions réelles de tous les candidats, de ce qu'ils peuvent et vont faire et ce sur tous les sujets... et sans se faire tromper par leurs mensonges... Ugatza, tu serais pas en train de nous inventer un Homo politicus, à l'instar de son cousin de l'économie ? Wink

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Bonsoir,

J'ose espérer que ce rapport finisse dans une corbeille à papier.

:nonsourire:

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Louve a écrit:

Il faudrait pour cela que chaque électeur soit parfaitement au courant des intentions réelles de tous les candidats, de ce qu'ils peuvent et vont faire et ce sur tous les sujets... et sans se faire tromper par leurs mensonges... Ugatza, tu serais pas en train de nous inventer un Homo politicus, à l'instar de son cousin de l'économie ? Wink

De leurs bilans, de ce qu'ils ont fait avant, non?
Politicus? Non, mnesicus tout au plus.
Errare humanum est perseverare diabolicum.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Ugatza a écrit:
La LPO, le ROC et FNE réagissent enfin.
Le rapport est sorti le 29 juillet et le comm date du 7 aout. Une semaine c'est pas si pire pour un comm de presse commun à 3 assos...


duc

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
glaurung a écrit:
]
Ugatza a écrit:
La LPO, le ROC et FNE réagissent enfin.
Le rapport est sorti le 29 juillet et le comm date du 7 aout. Une semaine c'est pas si pire pour un comm de presse commun à 3 assos...


duc

Et d'un autre côté..., (je leur cherche des excuses Rolling Eyes ) ce sont les vacances !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...