Michel23 0 Posté(e) le 22 novembre 2009 Il y a un petit moment que ça me tur lupiné Je voudrais avant toutes choses rappeler les chapitres 10 et 11 de l'étude - A FEAR OF WOLF – A rewiew of wilf attacks on humans (LA PEUR DU LOUP : Une revue des attaques sur l'homme) 10 – Wolf attack in context . (Relativiser les attaques de loups) Remises dans leur contexte, les attaques de loup de ce rapport, doivent obligatoirement être comparées avec les attaques d'autres prédateurs dangereux pour l'homme. Parce que grands carnivores également [...] 11 – Patterns and process . (Raisons et processus) 11.1 Putting wolf attacks into perspective (Replacer les attaques de loups dans leurs contextes) Eles (1996) résume assez bien l'ensemble des données recueillies sur des attaques de loups envers des personnes en précisant que : « les loups peuvent s'en prendre à des personnes, principalement des enfants, mais le phénomène est inhabituel parce que l'humain n'est pas une proie « normale » et naturelle du loup. ». Malgré la possible authenticité des cas présentés dans cette étude, il est nécessaire de rappeler que les attaques ont toujours été une événement relativement rarissime et inhabituel.[...] Le risque d'être attaqué par un loup n'est certes pas égal à zéro, mais il est si faible qu'il est virtuellement impossible a quantifier, particulièrement lorsqu'on le compare aux autres risques liés à la vie. Le seul défi a entrevoir alors, est peut être d'apprendre autant que possible, a partir de rares faits recensés, l'écologie de ces attaques en les replaçant dans le contexte d'une situation moderne. L’objectif de ce rapport ( financé par le NINA – Norsk Institut for Naturforkning - Norvège ) était de rassembler et d’examiner les données concernant les attaques de loup sur l’homme au cours des derniers siècles. Cette étude ne se veut pas exhaustive, les sources utilisées ont été très larges. Il est dit dans l'introduction : « Il n'y a à présent, et à notre connaissance, aucune information rationnelle sur des attaques de loups envers des humains [...] Ce rapport tente de résumer ce que nous connaissons des attaques de loups sur le genre humain en Eurasie et en Amérique du Nord durant les derniers siècles et dans le temps présent. IL n'a pas pour but de quantifier le nombre total des attaques supposées avoir eu lieu, ni de mettre en évidence une forme d'échantillonnage statistique derrière la collection de données. Celles-ci se composent de séries d'exemples potentiellement tendancieux et de qualité variable. [...] » Ces données ont été principalement de deux ordres : d’une part les revues littéraires (scientifiques, médicales, historiques…) qui recensaient des cas bien documentés, d’autre part les apports de personnes ressources (biologistes travaillant sur les canidés dans l’hémisphère nord). Donc, les données issues de la seule tradition orale ont bien été écartées car considérées comme trop peu fiable. Au chapitre 2.2, le rapport liste 8 cas d'erreurs qui peuvent provenir de problème de traduction, d'erreur d'enregistrement, d'exagération, d'ignorance ou même de déformation délibérée de la réalité. L'examen des donnée retenues prouvent bien qu'il a eu des cas d'attaques de Canis lupus sur l'homme. Trois cas de figure nous sont présentés : La contamination par le virus de la rage : C'est sans nul doute le cas le plus fréquent, bien que le loup ne soit pas un réservoir pour la prolifération de ce virus. Un loup enragé peut grâce a ses capacités physique devenir très dangereux. Mais suite a l'éradication progressive de cette maladie en Europe de l'ouest et en Amérique du Nord, ce genre d'attaque est dorénavant pratiquement inexistante. Elles persistent encore en Asie et parfois en Europe de l'Est. Comme il est signalé dans le rapport, l'un des aspect important de ces attaques est que les victimes ne sont en général pas dévorées, et qu'elles se produisent en série sur un laps de temps extrêmement bref. Les attaques défensives : Elles sont très peu fréquentes et aucun cas mortel n'a été répertorié. Elles concernent essentielle ment des bergers qui ont voulu défendre leurs troupeaux avec des moyens rudimentaires (bâton, fourche...). Il existe comme indiqué sur le document des cas de morsure en Amérique du Nord, mais il est difficile de préciser si l'animal a voulu « tester » la personne en tant que proie potentielle ou si ils ont voulu « jouer » en tirant sur des objets, puis en réagissant violemment par peur, et en s'enfuyant, plus effrayés que belliqueux. Les attaques de prédation : Ces attaques sont extrêmement rares, de nombreux cas concernent des données historiques genre loup du Gévaudan. D'après le rapport NINA de tels cas , bien que souvent rapportés, n'ont jamais prouvés tout à fait, le doute subsistant toujours que le loup n'ait pu manger qu'un cadavre déjà mort d'une autre cause. Car le loup ne considère pas l'homme comme une proie naturelle , il faudrait alors que les conditions écologiques soient complètement bouleversées, absence de proies sauvages, troupeaux domestiques laissés à la garde des enfants. Ce sont des situations que l'on retrouvait en Europe avant le 20 ème siècle. Comportement d'accoutumance : Ces attaques sont rares. Elles ont souvent lieu dans des zones protégées genre parc nationaux en Amérique du Nord, des cas récents (années 1990) ont en effet été rapportés, aucun cas mortel n'a tété recensé. Le document étudié nous informe que : « La plupart des cas recensés en Amérique du Nord nous montrent, parce qu'ils ont d'abord été étudiés minutieusement dans leur déroulement avant d'être dévoilés, que des incidents peuvent survenir avec des loups du moment que leur crainte naturelle et atavique de l'homme se trouve reconditionnée par le lien associé a la nourriture de substitution apportée ou abandonnée par l'homme [...] » « Les données présentées ne montrent pas que les loups habitués à l'homme attaqueront des personnes, mais seulement qu'ils pourraient le faire en fonction des circonstances. » Oui, et je ne l'ai jamais nié, des attaques sur l’homme existent mais leur fréquence est faible et de plus essentiellement liée à une contamination rabique. Le loup apparaît comme une des espèces les moins dangereuses au regard d’une part de ses capacités physiques et d’autre part de l’évolution de son aire de répartition et de ses effectifs. Ainsi, au cours des 50 dernières années, 9 morts ont été recensés en Europe (dont 5, à l’est, liés à des loups enragés) pour une population lupine estimée entre 10 et 20.000 individus; 8 morts recensés en Russie (4 liés à la rage) pour 40.000 loups ; zéro mort en Amérique du nord pour une population de 60 000 loups. Les auteurs terminent enfin leur rapport sur un certain nombre de recommandations à suivre pour faire encore diminuer la fréquence du peu d'attaques qu'il peut y avoir: 1. continuer et améliorer les programmes de lutte contre la rage, 2. maintenir des réservoirs de proies sauvages, en particulier par un aménagement des prélèvements, tout en restreignant l’accessibilité aux troupeaux domestiques (mesures de protection) 3. maintenir le comportement craintif des loups, en éliminant tout individu qui deviendrait « familier ». Sur le dernier point, il n'est en aucun cas indiqué de pratiquer le tir du loup s' il s'attaque aux troupeaux domestiques. Cette étude a été faite dans des pays ou la population de loups est particulièrement importante. La France fait figure de "Pays pauvre" ce tableau date de 2002 la population est maintenant d'environ 150 loups... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 22 novembre 2009 Michel a écrit:Il y a un petit moment que ça me tur lupiné Sinon, c'est sûr que de tuer les loups qui mangent des moutons dont personne ne veut, ça peut énerver les autres. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 22 novembre 2009 OUi, j'aurai du mettre "ait' mais ça aurait fait moins d'effet... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 22 novembre 2009 On ne va pas chipeauter : à ce jeu de mots, rions. Sinon, on va se faire piler par les chasseurs. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Lycanos1 0 Posté(e) le 10 décembre 2009 Ben oui, le loup est un grand canidé comme le chien. Et si les attaques de chiens sur l'homme existe, alors c'est pareil pour le loup, mis à part qu'elles sont beaucoup plus rares. Paraît qu'il existe une prime au Canada à verser à toute personne pouvant prouver une attaque de loup sur l'homme et jamais personne ne l'a touchée. Quand à la bête de Gevaudan, c'est de la vaste blague à propos de l'accusation des loups. Même beaucoup de survivants à ces attaques maintenaient que ce n'étaient pas des loups qui les avaient attaqués. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Loulou34 0 Posté(e) le 10 décembre 2009 Ugatza a écrit:On ne va pas chipeauter : à ce jeu de mots, rions. Sinon, on va se faire piler par les chasseurs. Joli petit couplet, réservé aux ornithos avertis Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites