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Lycanos1

Des brebis tuées par des SANGLIERS CARNIVORES.

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Des brebis tuées par des sangliers carnivores affraid

Sangliers carnivores : l'État responsable ?

Pindray (Vienne) - Un éleveur dont une douzaine de brebis avaient été victimes en 2004
 de sangliers devenus carnivores demande à l'État de l'indemniser.

Des moutons attaqués par des chiens errants, voire par des chats sauvages, on connaissait. Mais par des sangliers, de mémoire d'éleveurs du Montmorillonnais, on n'avait jamais vu ça. En 2004, plusieurs troupeaux avaient subi la charge d'animaux mystérieux, laissant quelques dizaines de brebis sur le carreau.

Le diagnostic des spécialistes de la chasse avait été clair : le massacre ne pouvait qu'être dû à des sangliers devenus carnivores pour des raisons mal définies : mutation génétique ? Croisement avec des porcs domestiques ? Ou simplement nécessité vitale liée à la raréfaction des nourritures habituelles des sangliers dont les effectifs ne cessent de croître ?

Les infortunés éleveurs allaient alors s'apercevoir que rien n'est prévu pour ce type de dégât. Quand le sanglier s'en prend aux récoltes, c'est la fédération des chasseurs qui doit indemniser. Mais quand il décide de s'offrir un gigot, on ne sait pas.

Source : http://www.buvettedesalpages.be/2009/12/des-brebis-tuees-par-des-sangliers-carnivores-.html



Maintenant, il est vrai qu'un sanglier puisse manger de la viande puisque qu'il est omnivore. Mais, delà à ce qu'il s'attaque aux moutons.
La nature ou plutôt l'homme aurait-il donné naissance à une nouvelle espèce de sanglier ?What a Face

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Non les sangliers ont toujours chasser. Ils n'ont jamais refuser un lapin atteint de la myxo.

Si ils sont trop nombreux, ils s'attaquent à toute forme de nourriture...

Après comment définir si il sont trop nombreux... on me l'as souvent demander...

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Les sanglier ne refusent pas non plus un fan de chevreuil a l'occasion, l'alimentation d'origine animal est en moyenne de 20%.
Je crois pas que les sangliers soient trop nombreux mais les forêts de chêne ne sont pas assez nombreuse par contre et trop souvent remplacé par des douglas sans intérêt ou par des accacias américains comme cher moi, dans les secteurs ou il y a des chênes il y a bien moins de dégat agricole.

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Nico_le_chasseur a écrit:
Après comment définir si il sont trop nombreux... on me l'as souvent demander...


En analysant la capacité d'accueil du milieu dans lequel ils vivent, et en déterminant une quantité de sangliers supportables pour le milieu.
Et ceci à l'aide de plusieurs critères :

- Couverts
- Quiétude
- Ressource alimentaire
- Recensement de sangliers (Ça peut aider aussi)
...

D'autres méthodes scientifiques existent.

Il y a aussi les plans de tirs qui peuvent rentrer dans le lot.

villards a écrit:
les forêts de chêne ne sont pas assez nombreuse par contre et trop souvent remplacé par des douglas sans intérêt ou par des accacias américains comme cher moi, dans les secteurs ou il y a des chênes il y a bien moins de dégat agricole.


Y aurait-il plus de douglas que d'épicéas en France ?
Et ils ont beaucoup d'intérêt sylvicole.

Acacias américains, tu veux dire robinier faux-acacia, je présume. Wink

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Lycanos a écrit:
Nico_le_chasseur a écrit:
Après comment définir si il sont trop nombreux... on me l'as souvent demander...


En analysant la capacité d'accueil du milieu dans lequel ils vivent, et en déterminant une quantité de sangliers supportables pour le milieu.
Et ceci à l'aide de plusieurs critères :

- Couverts
- Quiétude
- Ressource alimentaire
- Recensement de sangliers (Ça peut aider aussi)
...

D'autres méthodes scientifiques existent.

Il y a aussi les plans de tirs qui peuvent rentrer dans le lot.


/!\ avec ce genre de propos ici... on va te dire que c'est pas à l'Homme de décider...
(je connais tous ces critères et je suis pour leur application)

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En effet.
Je ne suis pas d'accord.
Car le milieu est avant tout économique.
On finit toujours par décider en fonction des dégâts ce qui n'a absolument rien à voir avec un quelconque équilibre naturel.
J'aurais même tendance à considérer les dégâts comme un facteur de régulation des activités économiques envahissantes.

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Juste une question :
A quoi sont liées les causes de la prolifération des sangliers ???

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Je crois pas que l'on peut parler de prolifération a l'échelle nationale.
Je suis a cheval entre le département de la loire et du rhone et ça fait longtemps que le lacher de sanglier est interdit, il était même classé nuisible a une époque.
L'agrainage fixe est interdit, il est autorisé d'agrainer a la volée (en gros en semant a l'ancienne) mais presque personne ne s'amuse a y faire.
Ce n'est pas pour ça que les sangliers ne double pas leur population tous les ans, je crois que sur les forums on sous estime la capacitée des sangliers a proliférer naturellement, cher les chasseurs aussi d'ailleur qui ferai mieux d'adopter un vrai plan de chasse pour les sangliers comme cela fonctionne pour le chevreuil.
Hors certaines chasse privé un peu "spécial" que l'on nous montre a la tv c'est quand même surtout la pression de chasse qui détermine le nombre de sanglier.

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Lycanos a écrit:
Nico_le_chasseur a écrit:
Après comment définir si il sont trop nombreux... on me l'as souvent demander...


En analysant la capacité d'accueil du milieu dans lequel ils vivent, et en déterminant une quantité de sangliers supportables pour le milieu.
Et ceci à l'aide de plusieurs critères :

- Couverts
- Quiétude
- Ressource alimentaire
- Recensement de sangliers (Ça peut aider aussi)
...

D'autres méthodes scientifiques existent.

Il y a aussi les plans de tirs qui peuvent rentrer dans le lot.

villards a écrit:
les forêts de chêne ne sont pas assez nombreuse par contre et trop souvent remplacé par des douglas sans intérêt ou par des accacias américains comme cher moi, dans les secteurs ou il y a des chênes il y a bien moins de dégat agricole.


Y aurait-il plus de douglas que d'épicéas en France ?
Et ils ont beaucoup d'intérêt sylvicole.

Acacias américains, tu veux dire robinier faux-acacia, je présume. Wink




Je parle d'intéret pour la faune, et même économiquement faut quant même etre sacrément sur de soi pour planter des douglas que vos fils ou petit fils récolteront dans 60 ans si une tempête n'est pas passé ou s'ils n'ont pas décidé de faire autre chose.
Cher moi c'est certains qu'il y a aujourdhui plus de douglas que d'épicéa, le parc du pilat pensait même a une charte de sauvegarde de l'épicéa, le douglas est très pauvre en biodiversitée et est une catastrophe quant il ce trouve au bord d'un ruisseau a truite ou a écrevisse, ils ont de plus souvent été planté sur les zones de fraiere.
Oui je parlais du faux accacia.

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Nico_le_chasseur a écrit:
(je connais tous ces critères et je suis pour leur application)


Désolé mais en écrivant ceci :
Nico_le_chasseur a écrit:
Après comment définir si il sont trop nombreux... on me l'as souvent demander...

Je croyais que tu ne les connaissais pas. Je n'ai fait que répondre à ça.

Ugatza a écrit:
En effet.
Je ne suis pas d'accord.
Car le milieu est avant tout économique.
On finit toujours par décider en fonction des dégâts ce qui n'a absolument rien à voir avec un quelconque équilibre naturel.
J'aurais même tendance à considérer les dégâts comme un facteur de régulation des activités économiques envahissantes.


Ce que vous ignorez ici, c'est qu'il y a 2 types de densité supportable pour le milieu :

- Densité de sangliers économiquement supportable par le milieu.
- Densité de sangliers biologiquement supportable par le milieu. Et, c'est cette dernière que j'ai cité.

Quelle différence ? Il y en a. Je vais reprendre les plus simples :

1) La densité biologiquement supportable correspond au niveau de la population en parfait équilibre avec son environnement, pour autant que les animaux bénéficient de conditions alimentaires optimales tout au long de l'année.
Tandis que la densité économiquement supportable se rattache à l'économie de la production ligneuse et est atteinte quand les dégâts deviennent importants sur la végétation forestière.

2) La densité biologiquement supportable est plus haute que la densité économiquement supportable.



Pour vous faire une petite idée, j'ai du déterminer sur un territoire de 1600 ha et où la chasse est interdite, les densités de chevreuils bio et éco supportables dont voici les résultats :
- Densité Eco : 5 chevreuils pour cent hectares.
- Densité Bio : 9 chevreuils pour cent hectares.

villards a écrit:
faut quant même etre sacrément sur de soi pour planter des douglas que vos fils ou petit fils récolteront dans 60 ans si une tempête n'est pas passé ou s'ils n'ont pas décidé de faire autre chose.


C'est l'un des principaux inconvénients de la sylviculture : production à long terme.

villards a écrit:
Le douglas est très pauvre en biodiversitée et est une catastrophe quant il ce trouve au bord d'un ruisseau a truite ou a écrevisse


Et c'est pareil pour l'épicéa.
Le douglas est privilégié par rapport à l'épicéa parce qu'il grandit beaucoup plus vite et fournit un bois de très bonne qualité.

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Lycanos a écrit:
Nico_le_chasseur a écrit:
(je connais tous ces critères et je suis pour leur application)


Désolé mais en écrivant ceci :
Nico_le_chasseur a écrit:
Après comment définir si il sont trop nombreux... on me l'as souvent demander...

Je croyais que tu ne les connaissais pas. Je n'ai fait que répondre à ça.

Ugatza a écrit:
En effet.
Je ne suis pas d'accord.
Car le milieu est avant tout économique.
On finit toujours par décider en fonction des dégâts ce qui n'a absolument rien à voir avec un quelconque équilibre naturel.
J'aurais même tendance à considérer les dégâts comme un facteur de régulation des activités économiques envahissantes.


Ce que vous ignorez ici, c'est qu'il y a 2 types de densité supportable pour le milieu :

- Densité de sangliers économiquement supportable par le milieu.
- Densité de sangliers biologiquement supportable par le milieu. Et, c'est cette dernière que j'ai cité.

Quelle différence ? Il y en a. Je vais reprendre les plus simples :

1) La densité biologiquement supportable correspond au niveau de la population en parfait équilibre avec son environnement, pour autant que les animaux bénéficient de conditions alimentaires optimales tout au long de l'année.
Tandis que la densité économiquement supportable se rattache à l'économie de la production ligneuse et est atteinte quand les dégâts deviennent importants sur la végétation forestière.

2) La densité biologiquement supportable est plus haute que la densité économiquement supportable.



Pour vous faire une petite idée, j'ai du déterminer sur un territoire de 1600 ha et où la chasse est interdite, les densités de chevreuils bio et éco supportables dont voici les résultats :
- Densité Eco : 5 chevreuils pour cent hectares.
- Densité Bio : 9 chevreuils pour cent hectares.

villards a écrit:
faut quant même etre sacrément sur de soi pour planter des douglas que vos fils ou petit fils récolteront dans 60 ans si une tempête n'est pas passé ou s'ils n'ont pas décidé de faire autre chose.


C'est l'un des principaux inconvénients de la sylviculture : production à long terme.

villards a écrit:
Le douglas est très pauvre en biodiversitée et est une catastrophe quant il ce trouve au bord d'un ruisseau a truite ou a écrevisse


Et c'est pareil pour l'épicéa.
Le douglas est privilégié par rapport à l'épicéa parce qu'il grandit beaucoup plus vite et fournit un bois de très bonne qualité.


J'ai fait une grossiere erreur, c'est le hêtre que le parc naturelle tente de protéger des douglas et des épicéa.
Je trouve qu'ils sont quand même intérréssant les 10 premieres années et ensuite si la plantation n'est pas trop vaste cela permet quand même d'abriter de la pluie mais maintenant il y en a trop.

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Alors, Lycanos comment détermine-t-on la densité "biologiquement supportable par le milieu"?
Et surtout, surtout, qu'est-ce que le milieu dont tu parles: quelle est sa définition?

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Ugatza a écrit:
Alors, Lycanos comment détermine-t-on la densité "biologiquement supportable par le milieu"?
Et surtout, surtout, qu'est-ce que le milieu dont tu parles: quelle est sa définition?



je pense que maintenant ce"milieu" a toute ressemblance avec un certain autre Laughing qui a connu son apogée en d'autres temps. Wink et sans rapport aucun mais avec fortes similitudes comportementales!

un milieu qui devient le centre de toutes exactions n'est plus en phase avec quoi que ce soit de rationnel, l'impact que nous lui faisons subir pour des besoins "irrationnels" qui sont prédestinés par nature qu'à l'espèce humaine ne peuvent plus maintenir quelque forme de biodiversité "qu'encadrée" par l'homme son "jardinier". ceci n'est pas viable en fin de compte et perpétuera les évictions d'espèces dans les écosystèmes.
équilibre rompu, fragilisation des espèces, des terres, uniformisation... tout ça ne mène qu'à tout appauvrir!

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Ugatza a écrit:
Alors, Lycanos comment détermine-t-on la densité "biologiquement supportable par le milieu"?
Et surtout, surtout, qu'est-ce que le milieu dont tu parles: quelle est sa définition?


Alors tout d'abord, le milieu, dont je fais mention, est un milieu naturel (Forêt, plaine, ...) sur une surface donnée.

Déterminer la densité biologiquement supportable par le milieu se fait avec des méthodes écologiques (La science, pas la politique). Je vais décrire un peu les 2 méthodes que j'ai utilisé, mais il faut d'abord que j'aille rechercher mon mémoire.

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Ugatza a écrit:
Alors, Lycanos comment détermine-t-on la densité "biologiquement supportable par le milieu"?
Et surtout, surtout, qu'est-ce que le milieu dont tu parles: quelle est sa définition?


A partir du moment où tu voit des consanguin où des chevreuil malades, la yen a trop...

Et oui, mais quand on ne veut se résigner à en tuer une petite partie, c'est tout le troupeau qui prend...

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1) Jamais vu de troupeaux de cerfs et encore moins de chevreuils...

2) Tu ne réponds pas à la question de la définition du "milieu" en "bon état" (de...conservation?)


3) T'as des photos de chevreuils ou de cerfs malades ou consanguins? Shocked
Ils sont malades et "en surnombre" partout puisqu'on les régule partout?
En ce qui concerne les sangliers et les cormorans, ils sont en pleine forme, non?Very Happy

Bref, Regulator...il faut revoir ta copie.

Hasta la vista, baby!

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Ugatza a écrit:
1) Jamais vu de troupeaux de cerfs et encore moins de chevreuils...


Oui bon sa s'appel une harde dans le cas des cerfs, et les chevreuil ne se regroupent que vers le mois de novembre/décembre. sa ne s'appelle pas troupeau, mais tout le monde a compris que je parlais du cheptel dans sa globalité... sauf toi... Laughing


[quote="Ugatza"]
2)
Ugatza a écrit:
3) T'as des photos de chevreuils ou de cerfs malades ou consanguins? Shocked
Ils sont malades et "en surnombre" partout puisqu'on les régule partout?
En ce qui concerne les sangliers et les cormorans, ils sont en pleine forme, non?Very Happy

Bref, Regulator...il faut revoir ta copie.

Hasta la vista, baby!


Oui dans la région de chez mes parents les populations ont explosé début des année 90 et on continuait à les laisser croître. et vers 2000, on a commencer a voir des chevreuils adulte qui ne faisaient pas plus que 20/23kg... sa parait bizarre... les années qui ont suivies, on en retrouvait de crever...

Et concernant les sangliers, vu les cartons que l'on fait, et vu le nombre qui reste... pas le temps de choper de maladies...

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[quote="Nico_le_chasseur"]

Ugatza a écrit:
1) Jamais vu de troupeaux de cerfs et encore moins de chevreuils...


Oui bon sa s'appel une harde dans le cas des cerfs, et les chevreuil ne se regroupent que vers le mois de novembre/décembre. sa ne s'appelle pas troupeau, mais tout le monde a compris que je parlais du cheptel dans sa globalité... sauf toi... Laughing


Ugatza a écrit:

2)
Ugatza a écrit:
3) T'as des photos de chevreuils ou de cerfs malades ou consanguins? Shocked
Ils sont malades et "en surnombre" partout puisqu'on les régule partout?
En ce qui concerne les sangliers et les cormorans, ils sont en pleine forme, non?Very Happy

Bref, Regulator...il faut revoir ta copie.

Hasta la vista, baby!


Oui dans la région de chez mes parents les populations ont explosé début des année 90 et on continuait à les laisser croître. et vers 2000, on a commencer a voir des chevreuils adulte qui ne faisaient pas plus que 20/23kg... sa parait bizarre... les années qui ont suivies, on en retrouvait de crever...

Et concernant les sangliers, vu les cartons que l'on fait, et vu le nombre qui reste... pas le temps de choper de maladies...


J'arrive a voir des "troupeaux" de 10 chevreuil ensemble en décembre/janvier, je viens de faire passer un chevreuil malade a la fédération de chasse du rhone que j'ai décidé d'achever tellement qu'il me faisait pitié (j'avais d'abord prévenu les autres dirigeants de l'acca dont je fais partie).
C'est pas la premiere fois que j'en vois un comme ça, il a les yeux vitreux qui le rende aveugle mais c'est une maladie du foi dont je ne me souviens plus du nom (a confirmer pour le dernier).
Après c'est certains qu'il finit par y avoir un abrutissement d'une partie de la population de chevreuil mais ça doit etre naturel et bon signe.
Pour le reste je ne ressens aucune raison de me justifier de mes actes sur une espece en excellent état de conservation.

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Nico_le_chasseur a écrit:
Ugatza a écrit:
1) Jamais vu de troupeaux de cerfs et encore moins de chevreuils...


Oui bon sa s'appel une harde dans le cas des cerfs, et les chevreuil ne se regroupent que vers le mois de novembre/décembre. sa ne s'appelle pas troupeau, mais tout le monde a compris que je parlais du cheptel dans sa globalité... sauf toi... Laughing

Si, si j'avais compris...que tu parles d'animaux sauvages comme d'animaux domestiques.
Tu persistes d'ailleurs avec "cheptel".
Tu parles comme un éleveur.
Normal quand on nourrit les sangliers et qu'on vient "chougner" parce qu'ils "explosent"...
Faut pas jouer avec les allumettes! Very Happy

Nico_le_chasseur a écrit:

Ugatza a écrit:

3) T'as des photos de chevreuils ou de cerfs malades ou consanguins? Shocked
Ils sont malades et "en surnombre" partout puisqu'on les régule partout?
En ce qui concerne les sangliers et les cormorans, ils sont en pleine forme, non?Very Happy

Bref, Regulator...il faut revoir ta copie.

Hasta la vista, baby!


Oui dans la région de chez mes parents les populations ont explosé début des année 90 et on continuait à les laisser croître. et vers 2000, on a commencer a voir des chevreuils adulte qui ne faisaient pas plus que 20/23kg... sa parait bizarre... les années qui ont suivies, on en retrouvait de crever...

Et concernant les sangliers, vu les cartons que l'on fait, et vu le nombre qui reste... pas le temps de choper de maladies...

Quoi, oui?
Non ! Je veux UNE photo.
Juste une.
T'as du mal à en trouver?
Pour montrer que les maladies chez les chevreuils et les cerfs sont aussi rares que chez les autres espèces et qu'elles n'ont pas grand chose à voir avec la densité le "milieu" sauf quand il est contaminé par les troupeaux.
20/23 kg, ça parait bizarre SEULEMENT pour un éleveur de gibier.
Ici, en Normandie, c'est un poids très "normal" étant donné que les "adultes" n'ont pas non plus le temps, vus vos "cartons", d'atteindre un poids plus élevé.


Hasta la vista, Baby.


villards a écrit:
(...).
Pour le reste je ne ressens aucune raison de me justifier de mes actes sur une espece en excellent état de conservation.

Ben quand on se prend pour un vétérinaire, si!
Au fait, c'est quoi un "excellent état de conservation"?
Un concept "pifométrique" ou tout simplement quand les chasseurs ont assez de gibier?

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Ysengrin a écrit:
Ugatza a écrit:
Alors, Lycanos comment détermine-t-on la densité "biologiquement supportable par le milieu"?
Et surtout, surtout, qu'est-ce que le milieu dont tu parles: quelle est sa définition?



je pense que maintenant ce"milieu" a toute ressemblance avec un certain autre Laughing qui a connu son apogée en d'autres temps. Wink et sans rapport aucun mais avec fortes similitudes comportementales!

un milieu qui devient le centre de toutes exactions n'est plus en phase avec quoi que ce soit de rationnel, l'impact que nous lui faisons subir pour des besoins "irrationnels" qui sont prédestinés par nature qu'à l'espèce humaine ne peuvent plus maintenir quelque forme de biodiversité "qu'encadrée" par l'homme son "jardinier". ceci n'est pas viable en fin de compte et perpétuera les évictions d'espèces dans les écosystèmes.
équilibre rompu, fragilisation des espèces, des terres, uniformisation... tout ça ne mène qu'à tout appauvrir!

Ben oui, quand le pompier est celui qui a foutu le feu, il y a peu de chances que ça marche...

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Ugatza a écrit:
Ysengrin a écrit:
Ugatza a écrit:
Alors, Lycanos comment détermine-t-on la densité "biologiquement supportable par le milieu"?
Et surtout, surtout, qu'est-ce que le milieu dont tu parles: quelle est sa définition?



je pense que maintenant ce"milieu" a toute ressemblance avec un certain autre Laughing qui a connu son apogée en d'autres temps. Wink et sans rapport aucun mais avec fortes similitudes comportementales!

un milieu qui devient le centre de toutes exactions n'est plus en phase avec quoi que ce soit de rationnel, l'impact que nous lui faisons subir pour des besoins "irrationnels" qui sont prédestinés par nature qu'à l'espèce humaine ne peuvent plus maintenir quelque forme de biodiversité "qu'encadrée" par l'homme son "jardinier". ceci n'est pas viable en fin de compte et perpétuera les évictions d'espèces dans les écosystèmes.
équilibre rompu, fragilisation des espèces, des terres, uniformisation... tout ça ne mène qu'à tout appauvrir!

Ben oui, quand le pompier est celui qui a foutu le feu, il y a peu de chances que ça marche...




Je ne joue pas le vétrérinaire et je ne connais bien que la myxo, ca faisait quelques heures que ce chevreuil ce tortillait sur lui même et ne s'échappait pas quand je l'approchait, je demanderais les résultats dès que possible.
Si il peut en avoir plus tant mieux mais je vois bien que les chevreuils n'augmente plus et ont atteint une certaine stabilitée après 30 ans de hausse constante et c'est bon signe.
Je dis pas que ça serait différend sans la chasse mais en tout cas elle n'influ guere (sur le chevreuil bien sur).
La fédération de chasse de la loire vient de réintroduire le chamois, j'espere que ça marchera aussi bien que pour le chevreuil et qu'ils seront suivi très vite par le loup (la je rêve un peu).
Vous voyez tout en noire alors que la ou l'urbanisation et la monoculture n'est pas passé les chose vont mieux pour la plupart des mammiferes, un bon bocage bien préservé avec des vignes entrecoupé de forêt et riche en biodiversitée me plait personnellement autant que la forêt de bialowiesa, chacun son truc.

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Citation :
Vous voyez tout en noire alors que la ou l'urbanisation et la monoculture n'est pas passé les chose vont mieux pour la plupart des mammiferes, un bon bocage bien préservé avec des vignes entrecoupé de forêt et riche en biodiversitée me plait personnellement autant que la forêt de bialowiesa, chacun son truc.


La vigne question biodiversité , c'est 0 , y a qu'à demander aux abeilles : rien à béqueter ou butiner là dedans. Par contre au niveau aspersion de produit chimique..... désherbant et insecticide , là no problemo . , il y a diversité de produits MONSANTO ! ours

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villards a écrit:
C'est pas la premiere fois que j'en vois un comme ça, il a les yeux vitreux qui le rende aveugle mais c'est une maladie du foi dont je ne me souviens plus du nom (a confirmer pour le dernier).


Pourquoi est-on passé du sanglier au chevreuil ? Est-ce à cause de mon travail sur le chevreuil que j'ai cité ? Suspect
Il me semble qu'on est un peu HS là.

La maladie que tu cites, ne serait-elle pas la Distomatose (grande douve du foie) ?

Ugatza a écrit:
Alors, Lycanos comment détermine-t-on la densité "biologiquement supportable par le milieu"?


Désolé d'avoir été si long Ugatza, voici les 2 méthodes que j'ai utilisé :

1) La méthode de la valeur alimentaire d'un massif forestier

La valeur alimentaire d'un massif forestier permet de fournir aux gestionnaires de gibier (Ici, le chevreuil) des moyens de coter les massifs forestiers, de définir des objectifs de densités tout en prenant compte l'évolution des habitats forestiers.

Cela signifie que pour chaque peuplement compris dans le massif forestier (Défini comme étant le milieu), on donne un indice de valeur alimentaire.
Plus l'indice est haut, plus le peuplement est intéressant pour le chevreuil au point de vue des ressources alimentaires.
Mais, attention, pour un même type de peuplement (Exemple : un chênaie), l'indice varie en fonction de l'âge de celui-ci.
Il varie également en fonction des autres espèces végétales présentes dans le peuplement.

Exemple :

- Plantation de chêne de moins de 10 ans : indice de 750
- Chênaie adulte sans sous-bois : 160
- Plantation de hêtre de moins de 10 ans : 480
- Hêtraie adulte avec fougère-aigle : 25
- Hêtraie adulte comprenant des trouées avec ronces abondantes : 1600

Une fois ceci terminé, on fait des calculs de surfaces pour chaque type de peuplements et de pourcentages, que j'éviterai d'expliquer. On obtient ainsi une valeur alimentaire pour le massif forestier.
Et grâce à un tableau, on fait correspondre la valeur alimentaire du massif à une densité biologiquement supportable de chevreuils par 100 ha.

Cette méthode est très précise, mais prends beaucoup de temps et il faut savoir bien l'utiliser.

2) La méthode dite "d'Ueckermann" nettement plus rapide que l'autre, mais moins précise.

Cette méthode permet de calculer les densités biologiquement et économiquement supportables avec les paramètres suivant :

- Proportion du périmètre du territoire contiguë à des champs cultivés accessibles aux animaux.
- Proportion de la surface du territoire occupée par des prairies ou cultures.
- Composition des essences ligneuses.
- Nature de la roche-mère
- Superficie occupée par des peuplements à sous-bois importants avec semis, fourrés, plantations de moins de 10 ans, parcelles avec ronces, myrtilles, ...
- Coefficient de forme du massif évalué par le rapport de la longueur du périmètre (agricole et forestier) sur la surface totale du territoire.


Avec chacun de ces paramètres, on obtient des points qui, en les additionnant, va nous donner un indice. Dans un tableau, cet indice aura une correspondance qui donnera une densité économiquement supportable et une densité biologiquement supportable au 100 ha.


Voilà. J'espère avoir été assez explicite. Si vous ne comprenez pas bien la première méthode, passez à la deuxième. lol!

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Guilbeuche a écrit:
Citation :
Vous voyez tout en noire alors que la ou l'urbanisation et la monoculture n'est pas passé les chose vont mieux pour la plupart des mammiferes, un bon bocage bien préservé avec des vignes entrecoupé de forêt et riche en biodiversitée me plait personnellement autant que la forêt de bialowiesa, chacun son truc.


La vigne question biodiversité , c'est 0 , y a qu'à demander aux abeilles : rien à béqueter ou butiner là dedans. Par contre au niveau aspersion de produit chimique..... désherbant et insecticide , là no problemo . , il y a diversité de produits MONSANTO ! ours


Faux, la vigne fait sa part et est cher moi vitale pour les perdrix rouge, les lievres et le passage des grives mauvis, elles sont également les derniers lieux ou j'y voie abondament des couleuvre et des aspic ainsi que des tats d'escargots, les murettes ensolleilés conservé par les vignes sont très riche, les blaireau en profite beaucoup de juillet a septembre.
Après évidement il y a vigne et vigne mais je suis pas dans le midi et les grands cru AOC ne traite cher moi que pour le mildiou a base de souffre et de cuivre, c'est pas très bon pour le sol non plus mais c'est il me semble autorisé dans le bio.
Après il est évident que vous jouez sur les mots et que vous avez bien compris que je parlais d'agriculture diversifié.
Sinon mon truc sur mes terrains c'est plutot la luzerne et la vous conviendrez que ce n'est pas mauvais pour les butineurs.

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Lycanos a écrit:
villards a écrit:
C'est pas la premiere fois que j'en vois un comme ça, il a les yeux vitreux qui le rende aveugle mais c'est une maladie du foi dont je ne me souviens plus du nom (a confirmer pour le dernier).


Pourquoi est-on passé du sanglier au chevreuil ? Est-ce à cause de mon travail sur le chevreuil que j'ai cité ? Suspect
Il me semble qu'on est un peu HS là.

La maladie que tu cites, ne serait-elle pas la Distomatose (grande douve du foie) ?

Ugatza a écrit:
Alors, Lycanos comment détermine-t-on la densité "biologiquement supportable par le milieu"?


Désolé d'avoir été si long Ugatza, voici les 2 méthodes que j'ai utilisé :

1) La méthode de la valeur alimentaire d'un massif forestier

La valeur alimentaire d'un massif forestier permet de fournir aux gestionnaires de gibier (Ici, le chevreuil) des moyens de coter les massifs forestiers, de définir des objectifs de densités tout en prenant compte l'évolution des habitats forestiers.

Cela signifie que pour chaque peuplement compris dans le massif forestier (Défini comme étant le milieu), on donne un indice de valeur alimentaire.
Plus l'indice est haut, plus le peuplement est intéressant pour le chevreuil au point de vue des ressources alimentaires.
Mais, attention, pour un même type de peuplement (Exemple : un chênaie), l'indice varie en fonction de l'âge de celui-ci.
Il varie également en fonction des autres espèces végétales présentes dans le peuplement.

Exemple :

- Plantation de chêne de moins de 10 ans : indice de 750
- Chênaie adulte sans sous-bois : 160
- Plantation de hêtre de moins de 10 ans : 480
- Hêtraie adulte avec fougère-aigle : 25
- Hêtraie adulte comprenant des trouées avec ronces abondantes : 1600

Une fois ceci terminé, on fait des calculs de surfaces pour chaque type de peuplements et de pourcentages, que j'éviterai d'expliquer. On obtient ainsi une valeur alimentaire pour le massif forestier.
Et grâce à un tableau, on fait correspondre la valeur alimentaire du massif à une densité biologiquement supportable de chevreuils par 100 ha.

Cette méthode est très précise, mais prends beaucoup de temps et il faut savoir bien l'utiliser.

2) La méthode dite "d'Ueckermann" nettement plus rapide que l'autre, mais moins précise.

Cette méthode permet de calculer les densités biologiquement et économiquement supportables avec les paramètres suivant :

- Proportion du périmètre du territoire contiguë à des champs cultivés accessibles aux animaux.
- Proportion de la surface du territoire occupée par des prairies ou cultures.
- Composition des essences ligneuses.
- Nature de la roche-mère
- Superficie occupée par des peuplements à sous-bois importants avec semis, fourrés, plantations de moins de 10 ans, parcelles avec ronces, myrtilles, ...
- Coefficient de forme du massif évalué par le rapport de la longueur du périmètre (agricole et forestier) sur la surface totale du territoire.


Avec chacun de ces paramètres, on obtient des points qui, en les additionnant, va nous donner un indice. Dans un tableau, cet indice aura une correspondance qui donnera une densité économiquement supportable et une densité biologiquement supportable au 100 ha.


Voilà. J'espère avoir été assez explicite. Si vous ne comprenez pas bien la première méthode, passez à la deuxième. lol!




Il me semble bien que c'est un nom comme la distomatose, j'en serai mieux bientot.
Ca ressemble pas a une épidémie mais ca devient quand même fréquent (peut etre tout simplement parcequ'il y a plus de chevreuil qu'avant).

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Lycanos,
Tu avoues toi-même que ta première méthode est un outil pour les gestionnaires de gibier.
Donc nulle et non avenue pour un écologiste, pour lequel la disponibilité en nourriture est LE facteur de régulation..
Quant à la seconde, si elle fournit un indice, elle ne dit pas à partir de quel valeur cet indice signifie une "surpopulation"...hors de considérations purement économiques..
Et tu ne réponds pas à la question que j'ai posée.
Je décortiquerai ton message pour le montrer...quand je serai en vacances, ce qui ne va pas tarder. Smile

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Ugatza a écrit:
Lycanos,
Tu avoues toi-même que ta première méthode est un outil pour les gestionnaires de gibier.
Donc nulle et non avenue pour un écologiste, pour lequel la disponibilité en nourriture est LE facteur de régulation..


Pour un écologiste ou écolo (qui pratique l'écologisme), non. Pour un écologue (Qui pratique l'écologie), oui. Déjà, celui qui a trouvé cette méthode est un scientifique et pas un gestionnaire de gibier. Ensuite, J'ai découvert l'existence de cette méthode dans un centre de recherche qui étudie la faune sauvage.

Si on a mis à disposition cette méthode aux gestionnaires de gibier, c'est pour qu'il voient la capacité d'accueil de leur terrain de chasse. cette méthode peut être également utile aux agents forestiers, aux propriétaires de réserves naturelles et aux forêts où la chasse est interdite (où les prédateurs naturels du chevreuils sont absents ou rares).

Ugatza a écrit:

Quant à la seconde, si elle fournit un indice, elle ne dit pas à partir de quel valeur cet indice signifie une "surpopulation"...hors de considérations purement économiques..
Et tu ne réponds pas à la question que j'ai posée.


J'ai l'impression que tu n'as pas tout compris.
L'indice nous donne une limite qui est la densité bio ou éco supportable. Si la densité réelle de chevreuil présent dans le massif étudié est plus grande que la densité biologiquement supportable, alors il y a surpopulation pour le massif.

Je reprends ce que j'ai cité :

Citation :
Pour vous faire une petite idée, j'ai du déterminer sur un territoire de 1600 ha et où la chasse est interdite, les densités de chevreuils bio et éco supportables dont voici les résultats :
- Densité Eco : 5 chevreuils au cent hectares.
- Densité Bio : 9 chevreuils au cent hectares.


Imagine que le nombre réel de chevreuil/100 ha sur ce territoire est de 6. Dans ce cas, au point de vue économique, il y a trop de chevreuil puisque la densité économiquement supportable est de 5 ch/100 ha.
Par contre, comme la densité biologiquement supportable est de 9 ch/100 ha, le territoire peut encore accueillir des chevreuils et cela signifie qu'il n'y a pas surpopulation pour le milieu qu'est le massif étudié.

Il y aura surpopulation quand il y aura plus de 9 ch/100 ha.

J'ai répondu à ta question cette fois ?

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Début du HS

Nico_le_chasseur a écrit:
A partir du moment où tu voit des consanguin où des chevreuil malades, la yen a trop...

Il n'y a pas que la surpopulation qui rend les chevreuils sensibles aux maladies, il y a aussi le stress, la malnutrition et les conditions climatiques défavorables.

Fin du HS.

Loulou a écrit:
Juste une question :
A quoi sont liées les causes de la prolifération des sangliers ???


Les sangliers ont la particularité de se reproduire et de proliférer très rapidement.

Et aussi, La gestation dure 3 mois, 3 semaines, 3 jours (soit 114 à 116 jours), la laie met bas dans le chaudron, (une excavation plus ou moins aménagée dans la végétation basse) de 2 à 12 marcassins aux yeux ouverts. Le nombre de petits est corrélé au poids initial de la femelle (40 kg : deux petits, 60 kg : quatre petits), mais dans le sud de la France les populations de sangliers ont été recréées ou renforcées par des hybrides de cochon domestique dans le but d'augmenter la prolificité.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sanglier

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re dans le hs, mais c'est lié quand même.

car les même condition sensibilisante aux maladies dans le cas de population en nombre inférieur ont moins d'impact non?
Pour les lapins en tout cas, sa marche comme sa (moins de contamination entre les différentes garennes)

Là sa doit jouer aussi d'un "territoire" de chevreuil à un autre? simple question, aucune affirmation.

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Personnellement, je pense que le chevreuil sera plus sensible aux maladies si :

1) Il y a biensur surpopulation.

2) on supprime un ou plusieurs paramètres déterminant la capacité d'accueil que j'ai expliqué :

- Les couverts ou abris. S'il n'y en a plus, le chevreuil aura du mal de se protéger des conditions climatiques défavorables.
- La quiétude ou tranquillité des lieux. Si le chevreuil est trop souvent dérangé (Par la chasse, par les promeneurs, ...), il sera stressé et aura du mal à se nourrir correctement.
- Les ressources alimentaires. Si elles sont faibles, il y aura malnutrition du chevreuil.

Rem : Vous avez remarqué que le chevreuil apprécie énormément les jeunes plantations et la ronce abondante. Ces dernières ne jouent pas seulement un rôle de ressources alimentaires, mais aussi un rôle de couverts ou d'abris.

Nico_le_chasseur a écrit:
re dans le hs, mais c'est lié quand même.


C'est parce qu'on est sensé parler du sanglier avec le titre du sujet et qu'ici, on parle du chevreuil. Enfin, si on trouve que ce n'est pas HS, alors tant mieux.

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tiens d'ailleurs à ce propos, les genêts, sa leur sert uniquement de couvert, ou ils en mangent aussi? pense tu que sa puisse être une bonne plantation pour la biodiversité planté après une coupe blanche?

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Il lui arrive d'en manger, surtout en hiver. Mais il préfère nettement la ronce et les feuilles de lierre.

Nico_le_chasseur a écrit:
Pense tu que sa puisse être une bonne plantation pour la biodiversité planté après une coupe blanche?


Si on veut planter après une coupe à blanc, on a alors intérêt de bien surveiller la plantation si on veut qu'elle grandisse bien. Le problème est qu'une fois qu'on a tout coupé, il y a un apport trop important de lumière sur le sol nu qui provoque un déséquilibre et qui va favoriser l'apparition d'espèces dites "envahissantes" comme la ronce, l'ortie, qui ont tendance à étouffer la plantation.

Quand aux choix des essences que tu mettras dans ta plantation, tu devras mettre que des essences "héliophiles" (qui ont besoin de lumière pour grandir et qui sont résistantes aux conditions climatiques) et pas des essences "sciaphiles" (qui ont besoin d'ombre pour grandir et qui sont plus faibles aux conditions climatiques). Donc, pour améliorer la biodiversité, ce n'est pas ce qu'il se fait de mieux.

Je ne sais pas si j'ai répondu à ta question. Suspect

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Pour les genêts, je les vois toujours pousser naturellement et ne pas ce laisser bouffer par les ronces la ou il y a eu un incendie, au moins les 5 premieres années.
Comme couvert j'y trouve meilleur pour les lievres.

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Un écologiste est un écologue.
Il pense avec des concepts scientifiques et non économiques: c'est l'objectivité de la réalité qui l'intéresse.

Lycanos a écrit:


2) La méthode dite "d'Ueckermann" nettement plus rapide que l'autre, mais moins précise.

Cette méthode permet de calculer les densités biologiquement et économiquement supportables avec les paramètres suivant :

- Proportion du périmètre du territoire contiguë à des champs cultivés accessibles aux animaux.
- Proportion de la surface du territoire occupée par des prairies ou cultures.
- Composition des essences ligneuses.
- Nature de la roche-mère
- Superficie occupée par des peuplements à sous-bois importants avec semis, fourrés, plantations de moins de 10 ans, parcelles avec ronces, myrtilles, ...
- Coefficient de forme du massif évalué par le rapport de la longueur du périmètre (agricole et forestier) sur la surface totale du territoire.


Avec chacun de ces paramètres, on obtient des points qui, en les additionnant, va nous donner un indice. Dans un tableau, cet indice aura une correspondance qui donnera une densité économiquement supportable et une densité biologiquement supportable au 100 ha.


Voilà. J'espère avoir été assez explicite. Si vous ne comprenez pas bien la première méthode, passez à la deuxième. lol!



Si on lit bien ce que tu as écrit, on s'aperçoit qu'aucun "seuil" (il n'est question que de proportion: et alors?) n'est défini...parce que le milieu ne l'est pas.
Et pour cause: le milieu est "économique".
Le biologique et l'économique sont opportunément confondus.
Je maintiens que c'est aux dégâts que cet indice s'applique et à eux seuls.

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Lycanos a écrit:
Il lui arrive d'en manger, surtout en hiver. Mais il préfère nettement la ronce et les feuilles de lierre.

Nico_le_chasseur a écrit:
Pense tu que sa puisse être une bonne plantation pour la biodiversité planté après une coupe blanche?


Si on veut planter après une coupe à blanc, on a alors intérêt de bien surveiller la plantation si on veut qu'elle grandisse bien. Le problème est qu'une fois qu'on a tout coupé, il y a un apport trop important de lumière sur le sol nu qui provoque un déséquilibre et qui va favoriser l'apparition d'espèces dites "envahissantes" comme la ronce, l'ortie, qui ont tendance à étouffer la plantation.

Quand aux choix des essences que tu mettras dans ta plantation, tu devras mettre que des essences "héliophiles" (qui ont besoin de lumière pour grandir et qui sont résistantes aux conditions climatiques) et pas des essences "sciaphiles" (qui ont besoin d'ombre pour grandir et qui sont plus faibles aux conditions climatiques). Donc, pour améliorer la biodiversité, ce n'est pas ce qu'il se fait de mieux.

Je ne sais pas si j'ai répondu à ta question. Suspect



"Améliorer" la Biodiversité, c'est quand on a intérêt à ce que ça pousse bien?
Pourquoi?
Achtung! La Biodiversité, ce n'est pas l'abondance du gibier, Messieurs LES chasseurs!!!!! Vous êtes à découvert, là.....

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Ugatza a écrit:
Un écologiste est un écologue.
Il pense avec des concepts scientifiques et non économiques: c'est l'objectivité de la réalité qui l'intéresse.
Lycanos a écrit:



Non sa c'est l'écologie sauce U, non pas Ugatza mais Utopiste, complètement déconnecté des réalités, et complètement inapplicable à des situations concrètes.
Au lieu de prendre en compte le contexte économique, et faire, certes moins extrême dans l'écologie, mais réalisable...

et "l'abondance" est une garantie de la pérénité d'une espèce

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Tu crois sérieusement que la réalité, c'est ce que tu penses d'elle?
Moi, je pense qu'on peut se passer des chasseurs et du Front National.
C'est de l'utopie? Very Happy
Quelqu'un qui est déconnecté de la réalité, c'est quelqu'un qui prend ses impressions pour la vérité.
Exemple: l'invasion des cormorans et du Coran.
L'écologie sauce grand veneur est à l'écologie scientifique ce qu'est l'astrologie à l'astronomie.
Tu veux "placer" ta camelote cynégétique alors tu confonds tout : le verre avec le diamant.
Vous parlez de biodiversité, alors que vous pensez gibier.

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Citation :
Pour vous faire une petite idée, j'ai du déterminer sur un territoire de 1600 ha et où la chasse est interdite, les densités de chevreuils bio et éco supportables dont voici les résultats :
- Densité Eco : 5 chevreuils pour cent hectares.
- Densité Bio : 9 chevreuils pour cent hectares.


Vous êtes sur de la fiabilité de ces calculs. Pas plus de 5 chevreuils pour 100 Ha. Cela ne parait pas très cohérent . Du moins il me semble qu'un couvert forestier ou autre peut nourrir plus de chevreuil que cela.

Quand on voit le nombre de moutons dans une pature ............... N'est ce pas une justification cinégétique pour flinguer à tout va ?


Lycanos parle aussi du dérangement causé par les promeneurs qui stressent les chevreuils. J'ai eu l'occasion d'approcher des chevreuils là ou ils ne sont pas chassés, eh bien je peux vous dire qu'ils étaient pas stressés. Ils n'en avaient strictement rien à cirer de ma présence.

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C'est vrai que 5 chevreuil pour 100 hectare me semble peu et que je doute qu'il puisse y avoir une méthode de calcul valable tant les situations sont varié.
De toute façon les chevreuils font peu de dégat.

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Ugatza, tu relira bien le post sur les cormoran... j'ai plus posé un intérogation qu'une affirmation, mais la encore tu tourne sa à ta sauce...

Les chevreuils font des dégâts principalement sur les jeunes pousses.
Après ce chiffre de 5 d'un point d vue économique n'est surement pas valable pour tout les biotopes? (@Ugatza : simple question, je n'affirme rien.. Wink )

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Je sais je sais...tu n'as rien dit.
J'ai l'habitude.
Moi, quand je n'ai rien à dire (si, si, ça arrive), je ferme ma gu.... Rolling Eyes

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Cette "question", combien de fois nous l'a-t-on à nous, écologistes, naturalistes, posée ici et ailleurs.?
Poser certaines questions, c'est y répondre, ou, tout au moins exprimer un désir.
Dois-je goûter à cette bonne confiture... ou pas? Very Happy
En effet, tu démarres par des questions:

Nico_le_chasseur a écrit:
Dans la rubrique "Menaces sur la Biodiversité" quid des dégats occasionné par des groupes de plus de 200 individus de cette espèce sur un petit étang?

Et que se passe-t-il lorsqu'il remonte une rivière de montagne?

Ne serai-t-il pas judicieux plutôt que de les protéger à outrance de les réguler?

Quand on pose une question pour SE faire un avis, on n'a pas d'avis.
On a besoin de l'opinion des autres pour s'en construire un.
Tu as bien un AVIS puisque tu avoues maladroitement, quelques messages plus loin:
Nico_le_chasseur a écrit:

(...)

j'avoue aussi que sur se sujet, j'ai mon opinion basé sur se que je constate, et que je ne connais pas toute la vie des cormorans, et qu'il est probable que je change d'avis!

Ne nous prends donc pas pour des imbéciles.
Tu as ouvert le sujet avec un simulacre de question, pour ouvrir un débat afin d'exposer une fois de plus les arguments des "regulators".
Mais si tu as changé d'avis ou d'opinion, dis-le... rire

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Quoi qu'il en soit, on a toujours un avis, même incertain.

Ben oui, j'ai vu que apparemment c'est un oiseau qui se déplace sur le territoire national, je pense que c'est ballot pour les endroits où il passe, mais qu'il n'est pas encore en nombre trop important pour avoir, aujourd'hui des conséquences néfaste sur son environnement.


Mais rien à voir avec les brebis carnivores... Laughing

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Dans ce sujet, ce sont les sangliers qui sont carnivores.
Si tu te poses des questions sur le régime alimentaire des brebis, il faut ouvrir un autre sujet.
C'est d'ailleurs légitime: les éleveurs donnent n'importe quoi à manger à leur bétail avec leur bon sens les pieds sur terre. ..que n'ont pas les bobos.
Ils se pourrait qu'après avoir goûté aux farines animales, les brebis s'attaquent aux randonneurs... siffleVery Happy

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Oui je sais, je l'ai fait exprès de marquer une connerie, c'était un trait d'humour noir basé sur les condition d'élevage. (c'est pour sa que j'ai mis le smiley, chose que j'utilise jamais d'habitude)

Effectivement, les conditions d'élevages sont vraiment loin des conditions de dans le temps...

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Bon, revenons à nos moutons, ou plutôt à nos chevreuils, si vous voulez bien.

Guilbeuche a écrit:
Vous êtes sur de la fiabilité de ces calculs. Pas plus de 5 chevreuils pour 100 Ha. Cela ne parait pas très cohérent . Du moins il me semble qu'un couvert forestier ou autre peut nourrir plus de chevreuil que cela.

villards a écrit:
C'est vrai que 5 chevreuil pour 100 hectare me semble peu et que je doute qu'il puisse y avoir une méthode de calcul valable tant les situations sont varié.
De toute façon les chevreuils font peu de dégat.


Vous avez tort. Ce n'est pas la densité éco (5 ch/100 ha) qu'il faut prendre en considération, mais la densité bio (9 ch/100 ha). Oui, c'est une densité faible pour un massif forestier. La raison est que le massif que j'ai étudié (Qui est la Forêt de Soignes en Région Bruxelloise), est très publique et qu'elle est composée majoritairement (Plus de 70 %) de hêtre. Et ce dernier n'est pas beaucoup apprécié par le chevreuil.

Et, il faut éviter de croire que toutes les forêts peuvent accueillir la même densité de chevreuil. Tout dépend des 3 paramètres cités plus haut qui caractérisent la capacité d'accueil de chaque massif.

Nico_le_chasseur a écrit:
Les chevreuils font des dégâts principalement sur les jeunes pousses.


Tu oublies les dégâts d'écorcement.

Ugatza a écrit:
Si on lit bien ce que tu as écrit, on s'aperçoit qu'aucun "seuil" (il n'est question que de proportion: et alors?) n'est défini...parce que le milieu ne l'est pas.
Et pour cause: le milieu est "économique".
Le biologique et l'économique sont opportunément confondus.
Je maintiens que c'est aux dégâts que cet indice s'applique et à eux seuls.


Ugatza,
Comme tu sembles chercher à critiquer, je vais te poser quelques questions et après on en rediscutera.

1) Et la densité bio et éco, c'est pas des seuils ça ?

2) Tu veux que je définisse le milieu comment ?

3) Comment tu conclus que cet indice ne s'applique qu'aux dégâts ?

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