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Lycanos1

Une solution entre chien et loup

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Alors que le loup s'installe dans la Drôme, que les éleveurs s'inquiètent, prennent des chiens de protection, et menacent de fermer les sentiers de randonnée, rencontre avec Vincent Ducomet, un éleveur atypique des hauteurs de Barnave qui garde un pied de chaque côté... du problème.

Pierre LASTERRA

Originaire de Luc-en-Diois, arrivé sur les hauteurs de Barnave en 1982, Vincent Ducomet, 52 ans, n'a jamais eu affaire au loup. Il ne saurait s'en plaindre. L'homme a d'abord élevé des brebis pour leur lait jusqu'en 1996, puis pour leur viande jusqu'en 2008, et uniquement pour leur laine depuis. Il en a environ 180, réparties en trois lots. « Pour des questions éthiques, j'ai décidé d'arrêter de tuer les bêtes » explique M. Ducomet, dont les convictions philosophiques et bouddhistes, ont rendu avec le temps cette mise à mort de plus en plus pénible.

Mais l'élevage des brebis n'est pas la seule casquette de Vincent Ducomet. Il est également éleveur de Montagne des Pyrénées (patous) et comportementaliste canin. Autant de compétences qui lui confèrent un avis, sinon autorisé, a priori pertinent sur la question qui agite les vallées drômoises depuis quelques mois : l'arrivée du loup et ses conséquences sur le pastoralisme.

Entre la protection d'une espèce ou bien celle du troupeau, entre prédateurs et proies, entre loups et brebis, Vincent Ducomet a choisi de ne pas choisir. « Quelle que soit l'opinion que je puisse avoir, si des loups sont là, je ne peux pas laisser mes animaux seuls face à un danger » explique-t-il. Il est donc pour lui « évident qu'il faut prendre des chiens de protection ».

Un choix longtemps mal vu dans le mundillo des éleveurs, car jugé synonyme d'acceptation du loup. « Quand j'ai vu que le loup était de retour, ça ne m'a pas fait plaisir. Ce n'est pas un petit problème, c'est un stress. Celui de trouver, le matin, des cadavres et pas des brebis. »

Pour autant, Vincent Ducomet n?est pas anti-loup. « Je me refuse à dire que pour élever des brebis, je dois éliminer une espèce » pondère-t-il, « je pense qu'on est condamné à trouver une solution pour vivre en cohabitation ».

Une idée qui chez lui ne date pas d'hier, puisqu'il a commencé à organiser des dressages en 1986. Aussi bien pour les chiens de conduite (border-collie) que pour les chiens de protection (patous).

Suite et Source ici : http://www.ledauphine.com/une-solution-entre-chien-et-loup-@/index.jspz?article=276786

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