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Ugatza

Ecologie ou environnementalisme?

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Aujourd'hui, qui n'est pas écologiste ou éco-quelque chose à part Claude Allègre et quelques autres?
Mais qu'est-ce que l'écologie?
On définit l'écologie politique en OUBLIANT ce qu'est l'écologie, qui au départ est une science.
Celle qui a découvert, puis dont l'objet est devenu l'interaction et l'interdépendance des êtres vivants, des espèces dans ce qu'elle appelle milieux à propriétés de système, d'où le concept d'écosystème.
En faisant cela, elle a fait reculer une fois de plus l'anthropocentrisme (l'égocentrisme de notre civilisation judéo-chrétienne) après Copernic, Galilée et surtout Darwin.
Les humains vivent dans des milieux qu'ils le veuillent (le pensent) ou non et qu'ils modifient avec une puissance unique (technologique) dans le monde vivant.
Dans ces milieux, ils ne sont ni au sommet par nature (ils s'y placent volontiers par culture) ni surtout au centre.

Cette position au centre, typique de ...l'anthropocentrisme les conduit à s'occuper de gérer LEUR environnement (qui n'est donc pas celui des autres espèces et ils oublient là ce que signifie interdépendance), en fonction d'une idée de leurs intérêts, goûts esthétiques, de leurs peurs.
On a inventé une façon de gérer UN état de la nature, de préférence fixe (on invoque alors de façon abusive le concept d'équilibre) qui correspond à une idée de ce qu'elle DOIT être, bien qu'elle soit par définition dynamique et échappant à notre contrôle.
Et ainsi, on crée les problèmes écologiques.


Alors peut-on parler d'écologie quand il s'agit simplement de la préoccupation de ne pas être incommodé par les conséquences sanitaires de l'économie?

Je fréquente pas mal de militants de différents partis, y compris ceux d'EELV, et je constate qu'aucun n'a de connaissances (et donc d'intérêt véritable pour) sur la faune et la flore.
Certains ne sont pas fichus de distinguer un crapaud COMMUN d'une grenouille rousse, une hirondelle rustique d'un martinet, un moineau d'un pinson, une chevrette d'une biche.
Alors qu'on en voit (non, je devrais dire, il en passe sous notre nez à tous !!!!) tous chaque année . Ce sont des espèces très répandues.
Je dis bien AUCUN.

Les animaux et les plantes sont juste un vague décor.
Je ne dis pas qu'il n'existe aucune exception puisque je ne peux prétendre avoir rencontré tous les militants.
C'est un peu comme un sondage empirique sur un échantillon...empirique.
Ca n'a aucune valeur scientifique.
C'est valable pour tous les partis, y compris le mien.
Ce qui m'intéresse, c'est que ce manque d'intérêt se retrouve DANS LES PROGRAMMES et dans les prises de position.
Et là, il y a de la signification: je mets en relation ce que je constate avec le politique, le collectif.
Je dis alors que ce n'est pas étonnant! Ca se vérifie.
Je pense que ça n'a rien d'abusif.

Si on va par exemple sur la page d'accueil des sites de tous les partis (et même si on fouille ensuite) on ne trouvera RIEN concernant l'actualité des problèmes de biodiversité.
Pour trouver des infos et des combats à mener, il faut aller voir les associations.
Pour les partis, on trouve toujours "et une dégradation rapide de la biodiversité", comme un petit "plus" dans la dénonciation de ...heu disons ce qui ne va pas, alors que les autres sujets de préoccupation (Changement climatique, nucléaire) sont particulièrement étoffés, eux.
Et qu'on ne me dise pas que c'est à cause de Fukushima: avant, c'était pareil.

Donc je dis, j'affirme que TOUS les partis sont environnementalistes et qu'ils ne traitent pas la crise écologique.
Ils ne tentent même pas de penser à la résoudre.
Sauver ses p'tites fesses, ce n'est pas sauver la biosphère; d'ailleurs tout le monde le sait "quelque part" : on compense en parlant de sauver...LA PLANETE, comme si nous pouvions la détruire.
La Biodiversité, (presque) tout le monde s'en f....



Certes, le nucléaire, le changement climatique, la pollution par les pesticides et les métaux lourds ou les gênes artificiellement disséminés sont des problèmes qui doivent être traités par les écologistes mais pas seulement pour des raisons sanitaires et anthropocentriques.
C'est dangereux pour les conditions de la vie, ne serait-ce que parce notre nombre l'est, et que ce sont soit des conséquences soit des facteurs de croissance (ou de développement ) favorisant ce nombre.

C'est l'anthropocentrisme (voire l'ethnocentrisme judéo-chrétien) qui conduit à mépriser la vie différente, à polluer et à détruire, à exploiter et asservir.
Cet anthropocentrisme, on le retrouve dans l'environnementalisme.
Et l'environnementalisme est l'idéologie de la quasi-totalité des écologistes politiques.
Peut-on faire de la politique en ignorant 95% (à la louche) de la réalité matérielle?
C'est de la folie furieuse et c'est pourtant leur choix.
Personne (à quelques marginaux près) à l'heure actuelle ne tient compte politiquement des découvertes de l'écologie.

Que craint-on avec le nucléaire, le changement climatique, la pollution?
Des conséquences sanitaires pour soi ou les siens.

Curieusement, on craint beaucoup moins pour le Sabot de Vénus ou le Damier de la Succise.
Ou le Grand Requin Blanc, le Loup et le l'Ours.
A quoi ça sert, ces machins?
Le Thon Rouge et les abeilles, à la rigueur...

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Bonjour,

Loin de moi l'idée de vouloir remettre en question le droit d'existence de tout être mais la politique se fais par les hommes et pour les hommes. Les parties politiques dont ne peuvent donc pas fixer en objectif des sujets concernant une minorité de Français.
Surtout que les espèces en disparition le sont parfois seulement au niveau locale, ce qui implique une gestion locale donc une politique locale. Il est donc normal que les parties politiques aux inspirations présidentiel désirent plus parler de nucléaire et de pétrole.
Après vous avez raison, c'est idiot, ils se disent écologiste mais ne savent pas de quoi il parlent.

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Tu es vraiment sûr de ce tu as écrit là !!

D'après toi les problèmes écologique ne concerneraient qu'une minorité de français ?

Et d'après toi l'écologie ne doit pas faire parti d'un programme politique...!!

Une extinction d'espèce ne peut en aucun cas être "Locale", c'est des énormités que tu énonces là !!

Et t'es tu posé la question de savoir pourquoi :

Citation :
les parties politiques aux inspirations présidentiel désirent plus parler de nucléaire et de pétrole.


et relis bien le texte de Ugatza...!!

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Citation :
D'après toi les problèmes écologique ne concerneraient qu'une minorité de français ?

Non pas dans ce sens là; je voulais dire que chaque problème concerne sa minorité. Dans l'idée que chacun est plus sensibilisé au sort d'une espèce et moins à une autre si ce n'est même une totale opposition. Je prend en exemple un des intervenants de nos cours qui elle était sensible au pb des arbres et raler contre les pro-orchidées qui abattent des arbres pour faire des prairies à orchidées.
Citation :

Et d'après toi l'écologie ne doit pas faire parti d'un programme politique...!!

si elle le doit mais l'écologie, au cas par cas, est impossible à mettre au premier plan. Bien sur qu'il faut que nos élus sois capable de faire un programme sur une espèce en danger. Même si c'est plutôt l’Europe qui incite à prendre des mesure. Je pense pas qu'il peuvent

Citation :
Une extinction d'espèce ne peut en aucun cas être "Locale", c'est des énormités que tu énonces là !!

Ah si, je pensais aux disparition d'une population, par exemple le brochet est menacé en Ile et vilaine mais pas dans toute la France. Et ça se trouve il est en surnombre dans certain endroit. Toute gestion est contextuelle au niveau du temps et de l'espace.

Citation :
Et t'es tu posé la question de savoir pourquoi :

Citation:
les parties politiques aux inspirations présidentiel désirent plus parler de nucléaire et de pétrole.


Car cela est de l'environnement de premier plan au sens juridique, car mêlent économique, industriel, énergétique.
Je ne crache pas dans la soupe, je trouve juste logique leur comportement au vu de l'échelle internationale à laquelle ils évoluent.
Mais contre exemple pour moi : l’Europe agis très bien au cas par cas. Même si on peu lui reproché une certaine lenteur et un énorme lobbying.
Aussi il peut y avoir une peur de froissée les agri, les bergers et les chasseurs en abordant les sujets qui fâchent.

Après je suis d'accord que toutes les espèces on le droit d'exister et devraient être prises en comptes. Pas seulement les abeilles et le thon rouge, même si je vois mal sarko débattre avec hollande du sors de l'abeille noir a 20h sur tf1 ^^

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1ère observation: je crois que tu es "un peu" en dehors du sujet...
Tu devrais commencer par répondre à la question" POURQUOI défendre la diversité des espèces?".
Tu démarres sur "Comment?"
Tu laisses entendre qu'il y aurait des intérêts particuliers à la protection de telle ou telle espèce considérée indépendamment de toutes les autres.
Certes cela existe, mais cette attitude a plus à voir avec l'idolâtrie qu'avec l'écologie.

2 ème observation: Laissons donc disparaître le Brochet en Ile et Vilaine.
Et ensuite?
Pourquoi opposer le local au global?

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Après réflexion, je complète ma réponse, pour essayer de lui enlever toute équivoque.

Loup-de-loki a écrit:
Bonjour,

Loin de moi l'idée de vouloir remettre en question le droit d'existence de tout être mais la politique se fais par les hommes et pour les hommes. Les parties politiques dont ne peuvent donc pas fixer en objectif des sujets concernant une minorité de Français.
Surtout que les espèces en disparition le sont parfois seulement au niveau locale, ce qui implique une gestion locale donc une politique locale. Il est donc normal que les parties politiques aux inspirations présidentiel désirent plus parler de nucléaire et de pétrole.
Après vous avez raison, c'est idiot, ils se disent écologiste mais ne savent pas de quoi il parlent.


"la politique se fais par les hommes (...)", dis tu. Very Happy
Certes: c'est un constat, mais qui ne nous avance guère, car ça ne peut pas changer et donc ça ne changera pas.
Je ne vois pas le rhinocéros noir faire de la politique.
D'ailleurs, c'est trop tard: il n'y en a plus sauf en taule, dans quelques zoos.
En d'autres termes, le sort des humains est entre leurs mains.
Qu'ils décident bien ou qu'ils décident mal, ce sont eux qui décideront.
Notre accord (s'il s'agit bien d'un accord) s'arrête là.

"(...)et pour les hommes.", dis-tu aussi.
Là, il y a un problème: faire de la politique "pour" les hommes sans faire de la politique pour la faune, la flore et les écosystèmes, c'est, au regard des découvertes de la science appelée écologie, faire de la politique contre les hommes, car aucune espèce pas même la nôtre n'a de sort distinct de celui des autres, à cause des liens qui les unisssent.
Ce qui n'est pas bon pour les hirondelles n'est pas bon pour les hommes non plus.

Je suis militant politique, pour cette raison...
Je ne crois pas que l'on changera le cours des choses:
-en continuant d'accepter le hold-up institutionnel qui engraisse les partis des serviteurs des vrais décideurs.
-en continuant d'accepter qu'ils agissent à notre place et en notre nom.
-en continuant de penser, comme le font ceux qui méprisent la politique, c'est à dire la démocratie de se réfugier dans la mignardise mais aussi et en même temps la haine du débat (vérifiée sur nombre de forums) pour préférer l'expression consensuelle de truismes du même tonneau que la guerre c'est pas bien, ou la pluie ça mouille et le feu ça brûle.
Dans "bonne volonté", je crois qu'on oublie trop "volonté".
-en continuant de penser qu'on oriente le cours des choses par ses achats ou son mode de vie (qui peut et doit certes changer pour des raisons d'éthique et de cohérence personnelle).
A ce sujet un exemple: l'augmentation de la production en agriculture biologique n'a pas empêché celle des pesticides.
Etonnant, non?
Il y a de plus en plus "d'écolos", mais de moins en moins d'espèces vivantes et la déforestation, la surpêche continuent.
Etonnant non?

Je pense que les problèmes à résoudre sont immenses et inséparables les uns des autres et que donc ils ne peuvent être résolus que par la mobilisation du plus grand nombre, directement (sans intermédiaires corruptibles), collectivement.
Si d'autres font confiance aux serviteurs zélés du système pour trouver des solutions alors qu'ils font partie du problème, c'est seulement parce qu'ils ne sont pas encore victimes du système et qu'ils s'accommodent fort bien de la souffrance quand ce n'est pas la leur.
Moi, je ne vois pas les choses ainsi et j'ai une conception de la politique bien différente.

Soit on continue d'agir comme si tout était n'était qu'objet de nos caprices et nos désirs de puissance, soit on comprend qu'il faut respecter les liens d'interdépendance qui nous relient aux autres espèces.
En d'autres termes encore, soit on tient compte de la réalité sensible ou telle que les sciences nous la révèlent (on tire les conclusions politiques des découvertes de l'écologie) soit on continue de préférer l'ignorance et la solitude métaphysique.

Un parti politique propose un programme, un projet de société: l'écologie, ça concerne tout le monde, pas, comme tu sembles le dire tout en prenant (de façon peu crédible) de la distance par rapport à ce que tu écris, une minorité.

L'élimination des espèces a des conséquences pour tout le monde.
Par exemple (un tout petit exemple), bientôt personne ne mangera plus de thon rouge ou de cabillaud.
De la même façon, les crues violentes qui ravagent certaines vallées (grâce au déboisement pastoral des bassins versants) à l'automne ou au printemps ne détruisent pas que les maisons des écologistes. Rolling Eyes

Un écologiste voit mieux et plus vite les conséquences de la disparition des espèces qu'un abruti qui ne regarde pas plus loin que le bout de son nez.
Pour être parfois peu spectaculaires pour un oeil jeune (sans points de comparaison dans le temps) ou volontairement occupé ailleurs (l'ignorance, chez un adulte, est un choix de vie), ces conséquences n'en sont pas moins inexorables et cumulatives.
Elles sont mesurables, mesurées et accessibles à la connaissance.

Ce que tu dis ne dédouane donc en rien les partis et surtout leurs électeurs de leur responsabilité.
Préférer l'environnementalisme à l'écologie est un choix.
Celui de tenir compte des retours du réel, ou celui de continuer comme avant en faisant semblant du contraire.

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Dans l'ensemble, je n'avais pas vu la situation sous cet angle et j'admet mon erreur (je suis jeune j'ai une excuse ? Wink )

Citation :
Si d'autres font confiance aux serviteurs zélés du système pour trouver des solutions alors qu'ils font partie du problème, c'est seulement parce qu'ils ne sont pas encore victimes du système et qu'ils s'accommodent fort bien de la souffrance quand ce n'est pas la leur


je sens que je vais encore me faire traiter de bisounours, mais ce que tu cites, les serviteurs zélés j'y crois un peu. Si les institutions publique et les expert pro ne font pas leurs boulots, je vois mal qui le fera. Je ne pourrais pas faire ce qui font personnellement.
Ce sont des professionnel formé et outillé pour ce travail.
Après je ne peux pas m'avancer plus car je sais pas si la formation est neutre ou pas ?

Edit : Après une visite du forum je précise que par outils je ne parle pas de lupothecnie ou de pastoralitechnie Laughing

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Mais si!
Les serviteurs zélés du système font leur boulot!

Ils servent le système, comme tous ceux qui attendent qu'ils le fassent.
Si les électeurs étaient vraiment mécontents, ça se saurait.
Donc, non, désolé, moi, je ne crois pas qu'ils ne font pas leur boulot.
Les gens font semblant de vouloir que ça change (le Développement Durable est un excellent exemple), font semblant d'être déçus, râlent et font des "reproches" (comme toi, d'ailleurs) aux politiciens, mais les reconduisent.
Et le cycle recommence.

Plus précisément les serviteurs politiques du système le gèrent dans l'intérêt des possédants capitalistes, des multinationales des banques et de leurs actionnaires.
Ceux qui transforment tout en marchandise, en source de profit, en argent, en rente (comme la dette publique, qui est une rente pour les actionnaires des fonds usuriers.
C'est à ceux qui "détruisent la planète" comme dirait Hervé Kempf.

Tu leur fais confiance pour faire quoi D'AUTRE?

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