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Ugatza

La mignardise frappe encore!

Messages recommandés

http://www.ferus.fr/actualite/les-alpages-a-l-epreuve-des-loups-marc-vincent

Citation :
L’auteur est convaincu de la nécessité de mettre en œuvre une politique de gestion active de ces prédateurs pour une coexistence pacifiée entre pastoralistes et protecteurs des loups.


Autrement dit: pour que "pastoralistes" et "protecteurs" des loups puissent coexister pacifiquement, il faut tuer des loups.

Ferus continue de glisser.

A quand la diffusion par la boutique des bulletins du Grand Charnier et de l'ASPAP ?

Inutile de préciser que mon message demandant des explications n'a pas été publié.


A rapprocher de la répugnance pour le conflit très répandue chez les "protecteurs".
Voilà où elle mène.
Pour bien s'entendre avec les "partenaires", on oublie pour qui on se bat.
Pour les loups ou pour le consensus?

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Ca, ça n'a pas été publié depuis 36 heures...

http://www.ferus.fr/actualite/consultation-publique-loup-l-avis-de-fne-ferus-wwf#more-14902

Citation :
Dider, tu fais un complet contre-sens sur mon message.

Je dis qu'à trop vouloir être entendu par l'Etat, dans la ligne de ce qui est passé par le Grenelle, FERUS ne peut pas être considéré comme un adversaire éventuel, capable de le mettre en porte à faux en se tournant vers l'opinion : l'Etat méprise donc ses avis.

C'est très logique et c'était prévisible.

Il préfère satisfaire les chasseurs et les éleveurs qui ont, eux une démarche combattive et déterminée.
Ils ont beaucoup obtenu de ce gouvernement.
Et FERUS lui donne maladroitement raison puisque cette association continue de prôner la cohabitation avec les éleveurs, malgré le bilan NUL de cette orientation suivie depuis 40 ans par le FIEP, le WWF, Artus, puis FERUS.
Ces assos confortent aussi l'idée, également portée par des "amis" des loups comme Nicolas Vanier ou le président de l'ASPAP que (sic) "sans les éleveurs, les montagnes de France ne ressembleraient pas à ce qu'elles sont".

Personne, justement ne se prononce sur leur état actuel, comparé avec ne serait-ce qu'un seul état antérieur (inventaires faunistiques, floristiques, état de l'érosion, de la pollution).
Et l'évolution des pratiques pastorales, cynégétiques dans le même temps.

La réalité matérielle, les faits n'intéressent pas ceux qui préfèrent une démarche aveugle (bien représentée par Pastoraloup, dont l'effet sur les éleveurs n'a JAMAIS été évalué, car ce qui n'était qu'un moyen est devenu un but) envers et contre toute évidence.

L'Etat est une bande de marchands clientélistes.

Alors quand on leur dit que les éleveurs sont "utiles", on ne fait que renforcer leur sentiment de légitimité quand ils prennent des mesures POUR les éleveurs et les chasseurs et CONTRE les loups.

Tirs "légaux", consultations bidons, légalisation des tirs de "défense", refus de réprimer réellement le braconnage.

Voilà la réalité.
Qui veut s'obstiner dans cette voie?

"Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir....
En d'autres termes... Plus ça rate et plus on a de chances que ça marche..."
Proverbe Shadok. :-)


Je serais surpris que cela le soit.
Note : un bilan nul est un bilan qui n'existe nulle part. Wink

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Autre message qui ne passera peut-être pas non plus.
Demander un bilan dérange.

http://www.ferus.fr/actualite/le-loup-dans-10-ans-donnez-nous-votre-avis

Citation :
Moi, je me garderais bien de donner un avis sur l'avenir.

J'ESPERE bien sûr qu'il y aura plus de faune sauvage, c'est à dire:
-moins d'aménagements (notamment pour le tourisme): on n'en prend pas le chemin.
-moins de chasseurs et moins d'éleveurs (ça c'est quasiment sûr)

De tout ceci dépendent l'abondance et la diversité de la faune et de la flore qui sont la base matérielle sur laquelle reposent les possibilités d'existence des grands prédateurs.

Donner des chiffres est bien présomptueux et farfelu, surtout quand on met en perspective les chiffres actuels avec ceux du passé.

-Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu pas la "trame verte" venir?
-Non je ne vois que les autoroutes, le béton des stations, les zones pavillonnaires et la pollution qui s'accroît.

Il y a beaucoup d'incertitudes et de menaces.

Ce que je constate, c'est que plus le nombre de loups augmente, plus la pression pour revenir en arrière augmente et toujours chez les mêmes qui n'ont pas les mêmes réticences à l'affrontement que les défenseurs de la faune sauvage.

Jamais la pression activiste des anti-ours n'a été aussi forte et efficace.
Ne nous y trompons pas: ils font aussi tout ce qui est nécessaire pour empêcher l'installation du Loup dans les Pyrénées par l'Est ou par le Sud.
En toute impunité.

Je rappelle que depuis les relâcher autorisés par Nelly Olin, il n'y en a eu aucun autre, alors que le noyau en Haut-Béarn est en sursis pour un très court délai, et que la France sera sanctionnée par la Commission Européenne, alors que cette crainte a toujours été la plus forte depuis 1994.

La répression du braconnage est symbolique et le gouvernement préfère faire des cadeaux aux chasseurs et aux éleveurs.
L'impunité est quasi totale et le gouvernement (et son successeur, quel qu'il soit) est sur la voie de la légalisation progressive du braconnage.
Le plus triste est que cette tendance trouve un écho chez les défenseurs des grands prédateurs, comme on peut le constater ici dans d'autres fils.
"Accepter d'en tuer quelques uns pour ne pas les tuer tous".
C'est une pente bien savonneuse.

Tout dépend donc de ce que nous allons faire et ce que nous allons faire dépend de ce que nous pensons (avec la tête ET avec le coeur).

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Ugatza a écrit:
Autre message qui ne passera peut-être pas non plus.


N'oublie pas que la Nature "part" en week-end chez FERUS Laughing

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Tu as raison pour le second message.
Mais pas pour le premier...
Mettre en cause Pastoraloup, demander quels effets positifs ce programme a eu pour l'acceptation du Loup par les éleveurs est un sujet sensible...
Donc censure.

Voilà ce que j'ai posté aujourd'hui.
On va voir si ça se confirme.

http://www.ferus.fr/actualite/les-alpages-a-l-epreuve-des-loups-marc-vincent#more-14433

Citation :
Marc Vincent a écrit:

"S’il en fallait une, c’est une belle preuve que cette association poursuit ses EFFORTS D'OUVERTURE VERS LE TERRAIN DU PASTORALISME, et pour reprendre le titre d’un célèbre séminaire, continue de « S’ouvrir à la complexité… ».

1) A Ferus: reste à savoir dans quelle mesure ces efforts "d'ouverture" (moi, j'emploirais un autre mot) sont payés de retour... ;-)

2) A Marc Vincent: la complexité est créée par le retour du Loup mais cette fois-ci, comme ESPECE PROTEGEE et par rien d'autre.
Les complexificateurs et autres lupotechniciens cherchent à contourner cette difficulté pour revenir à une situation "simple", celle d'avant 1992: on tue DES loups "pour ne pas les tuer tous".
Alors qu'il suffit d'écouter les éleveurs (ce que je fais, moi) pour s'apercevoir très rapidement qu'ils n'en veulent AUCUN chez eux, donc partout. En effet: qui peut dire quel loup n'a jamais attaqué un troupeau?

Serait-il possible d'éliminer les inconvénients de la présence des loups sans éliminer les loups?
Quand on voit les ravages que provoque la "gestion" de l'environnement sur la nature, on peut se demander QUI est à la hauteur de la complexité du problème.
Pas besoin de technocrates appointés et en mal de créneau pour résoudre un problème aussi marginal (comparé à la mortalité technique, habituelle et acceptée due à l'absence de garde des troupeaux) que celui de l'impact de la prédation lupine sur les troupeaux.
Votre livre parle-t-il du coût social et écologique du pastoralisme?
C'est donc, vous l'aurez deviné, le pastoralisme qu'il faut, je pense réguler: s'il y a complexité, elle est là.
A notre époque, la coupe est pleine et les éleveurs ont assez fait de dégâts comme ça.
Je propose la pastoralotechnie et de f.... la paix aux loups.
Votre propre ouverture d'esprit n'y verra pas d'objection?

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Posté ici:
http://www.ferus.fr/actualite/ferus-et-pays-de-lours-adet-interpellent-nicolas-sarkozy-au-sujet-de-l-ours

Citation :
J'ai trois divergences avec ce texte.

1)Il s'adresse pour la n ième fois au Président de la République, alors qu'il a amplement montré qu'il n' y a rien à attendre de lui. C'est à l'opinion et aux associations qu'il faut s'adresser pour essayer de créer un rapport de forces.
Nicolas Sarkozy (et d'autres) et l'ASPAP, c'est le même combat contre la faune sauvage et les milieux.

2) Il met en avant l'argument économique qui pousse, avec l'idée de développer le tourisme en zone à ours, à augmenter la pression d'aménagement et de dérangement.

3) Il fait référence (c'est cohérent avec le point 2) référence au Développement Durable quyi est un concept très ambigu, dont même les pires ennemis de la biodiversité se réclament.

Alors, on finit par se demander pour quoi on se bat: pour l'Ours LUI-MEME ou pour créer des emplois en se servant de lui?
Ce n'est pas DU TOUT la même chose.
Qu'on ne me dise pas que c'est l'inverse (on se se servirait des emplois pour sauver l'Ours).

En effet, développer le tourisme "pour voir l'Ours" conduit tout droit:

-au pire aux parcs animaliers (ce qui ne choquera pas les amateurs de parcs à loups, comme les (ex)visiteurs de Borce ou St Lary. Voilà une convergence possible dans l'avenir (et par souci de "réalisme") avec les anti-faune sauvage.
Ce point de vue s'est DEJA exprimé ici sous une autre forme (tuer "quelques" loups pour qu'on ne les tue pas tous).

-au mieux (????) à l'augmentation de l'aménagement, de la fréquentation, du dérangement....et de l'esprit consumériste.

Est-ce le monde que nous voulons?
Pour moi, c'est non.

Ugatza

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Réponse de Sandrine Andrieux (c'est moi qui surligne)
Citation :
Nombreux rêvent de grands espaces totalement sauvages. ça reste difficile en Europe et la conservation de l’ours (car c’est pour lui et le reste de la faune sauvage qu’on se bat avant avant tout) passe nécessairement par la cohabitation avec les activités humaines. L’écotourisme non envahissant (dont les parcs animaliers ne font pas du tout partie) fonctionne avec les grands prédateurs dans d’autres régions européennes alors pourquoi pas chez nous ? Par ailleurs, le cas des Cantabriques a montré que les ours fréquentaient plutôt les zones proches des humains plutôt que les espaces les plus reculés. Certains ne voient pas l’intérêt de la faune sauvage sans aucune contre partie (et nous n’en sommes pas) ; montrer à ces personnes là qu’ils ont plus à y gagner qu’à y perdre, notamment via des emplois, va dans le bon sens concernant la conservation de l’ours



Réponse du "berger" à la bergère:
Citation :
Je ne sais pas, moi, si je rêve. Moins vieux, entre vingt-cinq et quarante, j’ai beaucoup arpenté la Vallée d’Aspe et les massifs qui la délimitent dont celui de Sesques.
J’ai ressenti dans mon corps la pente très raide et j’ai mesuré ainsi le besoin de tranquillité des ours au cœur de leur territoire.
La rareté des sentiers et la quasi absence de routes ou de pistes qui auraient permis d’accéder facilement à sa plus grande partie.

A cette époque, l’Ours était encore là.
Et il y en avait presqu’autant dans toutes les Pyrénées qu’aujourd’hui…sauf qu’aucun ne venait encore de Slovénie.
J’ai aussi beaucoup lu et ce que j’ai lu (de Caussimont, Dendaletche ou Camarra) a confirmé que CHAQUE ours a besoin d’une zone de forêt, une zone refuge de tranquillité ABSOLUE (à plus forte raison les ourses suitées).

L’objectif est bien d’avoir une population nombreuse d’ours tout le long du massif ?

Combien d’ours ?

Un nombre précis (à surtout ne pas dépasser) ou « autant que « POSSIBLE » ?

C’est la question que je pose à FERUS.
Il est évident que, compte tenu de ce que je viens de dire, ce « possible » dépend de l’occupation humaine (toutes activités économiques confondues)
Alors je sors ma calculette (cet objet est peu présent dans les rêves) et je multiplie la taille moyenne d’un territoire d’ours par 100 ours, 200 ours et ainsi de suite.
Je soustrais ce nombre (croissant ?) de la surface totale des Pyrénées correspondant à la zone à ours d’il y a (pour ne pas rêver trop) quarante ans date à laquelle les choses sérieuses ont commencé concernant la protection de l’Ours.
Et je m’aperçois, ô surprise, que plus le nombre d’ours augmente, plus la surface disponible pour les activités humaines (sans tenir compte d’autres contraintes écologiques) DIMINUE.
Or, vous proposez de l’augmenter avec le tourisme « ours ».
Je ne connais aucun tourisme qui ne détruise pas son objet de consommation.
Vous si ? Alors c’est vous qui rêvez !
Si le tourisme ursin , c’est le « crapahut » de naturalistes montagnards chevronnés, pas de problèmes, mais je doute qu’il ne concerne qu’une poignée de motivés.
Les autres, il leur faudra des routes, du confort et…des ours à voir.
D’où mon trouble.
Où va Ferus ?
Ugatza

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Suite

réponse de Sandrine Andrieux

Citation :
Plus il y aura d’ours, plus je serai heureuse pour ma part. Honnêtement le but premier est déjà de sauvegarder l’espèce et on y est pas vraiment pour l’instant, le chemin semble long… Selon le FAPAS espagnol, il pourrait y avoir 500 ours dans les Pyrénées avec les activités humaines existantes et si on arrive déjà là, c’est bien ! dans les Abruzzes, il existe des zones où aucun promeneur peut accéder, pourquoi pas ça chez nous ? bon c’est pas gagné vu que le gouvernement, les chasseurs etc ont du mal à accepter qu’il devrait déjà y avoir des zones sans battues… Alors 1000 et plus c’est sans doute mieux que le 500 « possible » mais 500 c’est toujours mieux que zéro. C’est peut être triste mais si on ne passe pas par la cohabitation avec les activités humaines, je crains qu’on dise définitivement adieu à l’ours dans les Pyrénées. Que préconises tu ? L’éradication ou réduction drastique de l’élevage, chasse, tourisme etc ?


La mienne:
Citation :
Tu ne réponds pas, Sandrine à toutes mes questions.
Ce que je préconise, je l'ai déjà dit.

AVANT TOUTE CHOSE, réfléchir et faire le bilan d'une orientation (la cohabitation, les réunions avec le MEDD de Sarkozy)suivie depuis 40 ans, dont Pastoraloup fait partie) qui me semble avoir totalement échoué, alors que tu ne fais, avec Ferus que la réaffirmer.
Où est le bilan PAR RAPPORT A LA COHABITATION REELLE, par rapport à "l'acceptation" par les éleveurs des grands prédateurs, de cette orientation?
Je ne le vois écrit nulle part.
Au bout de 40 ans on ne devrait pas avoir de telles INCERTITUDES quant à l'avenir de l'Ours!

Il est évident qu'il faut assurer la tranquillité et la sécurité des ours et que dans ce cas précis, il faut créer des réserves, comme en avait créées Brice Lalonde, sur les conseils de JJ Camarra.
Cela suppose de tourner le dos et de claquer la porte à ce gouvernement.
Je ne vois pas FERUS engagé sur cette voie.

Tiens au fait pourquoi adresser une lettre au Président alors que nous entrons dans la campagne de l'élection présidentielle?
Et ceux/celles qui pourraient le remplacer (on ne peut que le souhaiter, à une près), alors?

500 ours, j'aimerais bien savoir comment cela a été calculé, avec quels paramètres?
Et comment quantifier le développement touristique?


Les éleveurs? La crise financière, économique va s'occuper d'eux mieux que 100 000 ours.
La forêt reprendra ses droits
Les chasseurs vieillissent et leur effectif fond lentement mais sûrement. Mais leur lobby conserve une puissance qui interroge sur la démocratie.

Moins ceux-là seront nombreux mieux ce sera pour l'Ours.
Alors pourquoi tout gâcher avec des équipements touristiques?
Je le répète, le tourisme sans impact n'existe pas.

Ugatza.

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Le débat continue...
Intéressant.

Ma réponse d'aujourd'hui:

Citation :
Didier a écrit :
« Notre société met en priorité, l’homme. »

C’est à la fois vrai et faux.
Faux, parce ce que tu iras expliquer ça aux braves gens qu’on jette au chômage comme des citrons pressés et à qui on fait ainsi perdre de précieuses annuités pour avoir une retraite misérable.
La priorité c’est l’argent et même pas l’argent de tous.
Pas l’Homme : sinon, ça se saurait.

Vrai si c’est de l’activité de production (de biens plus ou moins nécessaires) que l’on parle.
Didier a écrit :
« Que cela nous plaise ou non c’est une réalité, nous devons donc faire avec. »

C’est ton choix. Et je suis sûr que tu as de bonnes raisons de le faire. Very Happy
Une petite métaphore : autrefois, la monarchie était une réalité incontournable, de légitimité divine.
Et pourtant, couic !
Etonnant, non ?

Moi, je considère que le pognon et la production d’abord, ce n’est pas seulement la réalité (et la réalité n’a vocation à s’imposer à nous que si nous n’agissons pas !), c’est aussi et surtout une idée folle, celle-là même qui répand la violence, la pollution et la destruction dans la biosphère.
Celle qui provoque guerre sur guerre et catastrophe sur catastrophe.
C’est la cause de tous les problèmes, énormes, qui se dressent devant nous.
Alors je te laisse à ta résignation et à tes illusions.
Autrement dit, défendre l’Ours (et toute la diversité de la vie sauvage avec lui) c’est tout à fait rationnellement défendre NOS conditions d’existence qui dépendent des autres espèces et qui sont…LES MEMES.

Didier a écrit :
« A force de dire non, de tout critiquer, il n’y aura bientôt plus un seul prédateur en France et la on dira, a qui la faute? aux chasseurs, aux éleveurs, a l’état, qui aura le courage de dire, j’ai peut être une part de responsabilité, je n’ai pas su écouter aussi les autres et négocier avec eux. »

Ben voyons !
Est-ce parce qu’il y a des défenseurs des ours et des loups « qui critiquent » ceux qui les tuent que l’on tue les ours et les loups ?
Ou bien est-ce exactement le contraire ?
Le Loup a déjà été exterminé une fois DANS L’INDIFFERENCE GENERALE.
Nous n’avons donc pas de leçons à recevoir de ceux qui voudraient maintenant « réguler » seulement parce qu’ils ne peuvent plus exterminer (ces espèces étant maintenant protégées) avant de pouvoir exterminer à nouveau.
La « régulation » étant un PREMIER (et pas le dernier) pas EN ARRIERE.


A Christb64 :

Ce que je préconise, je l’ai déjà écrit. Donc relis mes messages plus haut dans ce sujet.

Tu justifies l’attachement à l’orientation actuelle par la faiblesse des défenseurs de l’Ours.
Mais cette orientation renforce ses ennemis.
Elle condamne les défenseurs des grands prédateurs à l’impuissance.

Continuer de discuter avec ce gouvernement qui légalise peu à peu le braconnage, c’est semer la confusion. Il faut savoir dire stop.
Remarquez tous, quand je pense qu’il a fallu la mort de Cannelle ET LA DECISION DE NELLY OLIN de suspendre tout financement de l’IPHB pour qu’ENFIN le FIEP et la SEPANSO quittent l’IPHB, je ne suis guère étonné.

Aider les éleveurs et prétendre avec eux qu’ils sont utiles socialement, écologiquement, (alors que c’est faux, je l’ai rappelé plus haut) et qu’ils sont nécessaires à « l’entretien » des « paysages ancestraux » les renforce dans leurs efforts pour légiitimiser leur opposition à la présence des grands prédateurs en liberté près des estives.

La faiblesse des défenseurs des grands prédateurs est donc en partie le fruit de leur propre activité, de leurs idées et de leurs choix.

La première, la plus utile et en même temps la plus facile des choses à faire (car elle ne dépend vraiment, elle, que d’un choix personnel) est de rompre avec ces idées fausses et de voir que le bilan du pastoralisme réel est globalement très négatif, destructeur (érosion, crues violentes, inondations destructrices, extermination des espèces, développement du réseau routier en montagne).
Et tout ça sans la moindre contre-partie sérieuse.

La protection des grands prédateurs, c’est celle des montagnes et donc c’est le respect du cycle de l’eau et du climat.
Les forêts qui couvrent (ou pas) les pentes des bassins versants ont une importance décisive pour l’avenir de nos conditions d’existence.
Quant à remettre l’avenir de l’Ours entre les mains de personnes d’abord intéressées par l’argent et le profit (les commerçants et les professionnels du tourisme) c’est aussi fou que le laisser entre celles des chasseurs et des éleveurs (eux aussi intéressés par l’argent, entre autres choses).

C’est bien trop grave et important pour s’en remettre à des intérêts aussi volatiles et versatiles.

Sans parler de l’intérêt des touristes.
FERUS a beau rappeler les sondages en faveur de l’Ours, cela se traduit-il par des actes et un engagement concret, ou même par des choix politiques d’une telle « majorité » ?

Comment expliquer que nous en soyons là, ALORS ?

Je vous laisse y réfléchir avant, éventuellement, de me répondre.

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La mienne de Hier, mais ça n'a pas encore paru :

Didier a écrit : Michel, je crois que tu fais parti des gens qui ne souhaite pas le dialogue, tu reste fermé sur tes idées idéalistes. Regarde autour de toi, écoute les autres qui ne partage pas ton avis, et peut être comprendras tu que le monde n’est pas aussi fermé que toi.

Je suis ouvert a toutes les suggestions, je ne refuse pas (comme tu prétends) d'écouter les autres.
J'expose seulement mes idées mais c'est ce qu'apparemment tu me reproches...! Mais au fait que suis-je en train de faire avec toi ? En pure perte d'ailleurs !!

Didier nous sert sa complainte des chasseurs :
Faire des chasseurs nos alliés dans la protection des grands prédateurs, je pense que cela doit être possible. N’oublions pas que dans certains départements, des animaux (ongulés sauvages par exemple) ont été réintroduits et se sont multipliés, et ce, grâce aux chasseurs.
Oui n'oublions pas qu'ils ont introduit du porc domestique pour les croisements avec les sangliers (Une belle réussite...!!) Dans la vallée du Rhône ces braves chasseurs ont introduit un lapin (Le géant des Flandres)....bonjour les dégâts au niveau des arbres fruitiers !!

Effectivement pour le problème des ongulés les Sénateurs ce sont penchés dessus :
Chasseurs et forestiers s'opposent ; la prolifération incontrôlée des cerfs et des chevreuils " selon laquelle " plus d'un million de chevreuils et 100 000 cerfs menacent l'équilibre des forêts et provoquent des accidents de la route ". Il lui demande où est à ce jour l'évolution de ce dossier, quelles décisions ont été prises et quelles mesures vont être mises en œuvre pour résoudre ce problème.

Comme on peut le voir, c'est toi qui l 'écrit :
...La plupart des chasseurs, espérons le, sont gens responsables ...

Quant au braconnage...tu veux que je fasse une liste non exhaustive des procès gagnés et en cours
que l'ASPAS fait à ces braves gens ?

Tu espères pouvoir : ...un jour ils pourront accrocher ces trois espèces a leur tableau de chasse, Peux-tu nous indiquer a combien d'individus par espèces estimes-tu que cela serait possible ?
Alors comme je te l'ai déjà dit jette le masque et ne fait pas croire que tu es un écolo convaincu...

Donc tout ça pour te dire que si tu continues a penser comme ça, en appliquant a la lettre la doctrine Judéo-chrétienne, qui dit que Dieu a placé l'homme au sommet de l'échelle, et que de fait il a droit de vie et de mort sur la nature, pour la façonner a son gré...Tu cours a la perte de la race humaine...car c'est l'homme qui a besoin de la nature et pas le contraire !

A ce rythme et avec les discours que tu tiens combien de temps reste-t-il à la race humaine ? Pas beaucoup sur l'échelle géologique, le passage de l'homme n'aura été qu'un petite anecdote...!!
Il reste environ un peu plus de 500 millions d’années avant que la Terre soit un désert aride. D'ici la la Nature SANS l'homme aura regagné « ses lettres de Noblesse ».

Donc tu peux bien réintroduire DIX ou VINGT ours si cette mentalité, et je ne parle pas QUE des éleveurs et des chasseurs, ne change pas, cela ne sert à rien de mettre des emplâtres sur des jambes de bois !

[i] Nous aurons alors gagné notre combat, qui est, je te le rappelle la survie des grands prédateurs (et d’autres) en France. (/i]

Et moi mon combat ce n'est pas seulement pour avoir quelques OURS, quelques LOUPS, quelques LYNX en France...pour satisfaire des chasseurs, et des touristes en mal d'émotions (a qui arrivera plein d'accidents...comme avec les PATOUS !!)...Si c'est le Tien, eh bien pour moi tu as tout Faux.

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Ca continue.


Je me demande si, ça, ça va passer... Very Happy



"Je rappelle à Christb64, qui a la mémoire sélective, que Mellba ourse relâchée en 1996 a été abattue par les mêmes chasseurs, à peine quelques mois après en 1997, dans le cadre d'une battue au sanglier, c'est à dire la chasse, non pas d'un chasseur isolé, pouvant jouer le rôle de "brebis galeuse", mais d'une chasse organisée collectivement et déclarée, EN PLEIN DANS UNE ZONE où TOUT LE MONDE savait que cette ourse se trouvait.
Je me souviens très bien de ce qu'écrivait Artus dans "Ours et Nature" n°15, notamment dans son communiqué de presse.
Extrait:
"L'histoire récente du déclin de l'Ours est la longue saga d'une disparition physique DUE AU FUSIL."
Faut-il rappeler les circonstances de la mort des ours Claude et Cannelle, comment Balou a été blessé à la patte?
Ce sont exactement les mêmes circonstances, où les chasseurs violent les textes qu'ils ont signés, où ils s'engagent à ne pas chasser là où un ours est "cantonné".
Faut-il rappeler que Papillon portait du plomb dans son corps quand il a été retrouvé mort de vieillesse (un cas rare!)?
Voilà la plus importante des raisons pour lesquelles chaque zone refuge de territoire d'ours doit être une réserve totale.
Il me semble qu'Artus était pour, à l'époque.
Et FERUS aujourd'hui?
J'ai posé la question, je n'ai pas encore eu de réponse.
Qu'il y ait ici ou là un chasseur "correct" et désireux d'une présence RESPECTEE de l'Ours n'a rien à voir avec la politique à adopter vis à vis des chasseurs pris collectivement et donc de leurs organisations qui pratiquent le double langage comme l'ont amplement montré les faits.
Adopter des principes de posture (ouverture, compromis) sans tenir compte des faits conduit tout droit à perdre toute indépendance de décision.
On court toujours après un "partenaire" imaginaire et on ne le RATTRAPE JAMAIS, car il N'est PAS un partenaire.
Et on arrive donc à la situation actuelle, où les défenseurs des grands prédateurs courent, en plein désarroi, après un gouvernement qui leur a "tenu le bec dans l'eau", et qui préfère satisfaire les "partenaires" dont on n'ose toujours pas s'apercevoir qu'ils poursuivent leurs buts sans tenir compte des protecteurs...
Quelles concessions aux protecteurs ont-ils jamais faites?
J'aimerais bien qu'on me le dise.
Moi, ce que je vois c'est ceci:
Les chasseurs AUCUNE dans les faits et ils sont responsables de la mort de la plupart des derniers ours.
Sont-ils favorables au lâcher d'ourses en Haut Béarn? Non.
Les éleveurs ont reçu des indemnisations, des aides.
Qu'avons nous obtenu en retour?
Rien.
Des ours sont pourchassés, d'autres disparaissent mystérieusement et personne ne sait rien, alors qu'on ne peut pas pisser à découvert en montagne sans être vu par quelqu'un.
Tout ceci n'a-t-il aucun sens qu'on pourrait sans inconvénient pour les grands prédateurs, reconduire envers et contre tous les faits, la même orientation, sans jamais en faire le bilan?

Je voudrais faire remarquer, moi, trois choses:
-Il n'y a jamais eu aucun relâcher d'ours en Haut-Béarn, et l'Etat a confié la protection des six derniers ours (non slovènes) qui y vivaient encore à ses pires ennemis à travers l'IPHB (avec la caution du FIEP et de la SEPANSO). On a vu le résultat, il y a sept ans. Ca fait une énorme différence avec les Pyrénées Centrales.

-si le succès de la réintroduction était aussi assuré que Christb64 le prétend, alors il n'y a plus qu'à ATTENDRE que les ours ariégeois recolonisent le Haut Béarn. On se demande pourquoi FERUS y a demandé un relâcher d'ourse . Shocked

Et ensuite que PERSONNE ne m'a contredit sur le bilan que je fais du pastoralisme et surtout sur le fait que reprendre le couplet "les éleveurs entretiennent la nature" affaiblit les défenseurs des grands prédateurs et renforce leurs ennemis.

CHRISTB64 A ECRIT:
"Mais qui donc DANS LE CAMP D'EN FACE ou actuellement chez les élus politiques des deux groupes censés accéder à l’investiture suprême va abonder en ce sens ? Va écouter ces propos ?
Je sais que le poète a dit » soyons réaliste , demandons l’impossible » ( R.Char ? ) … Pourquoi pas ! Mais qui donc va nous répondre , sans nous rire au nez , si nous n’avons pas les moyens logistiques de nos exigences , ni aucune influence ( pour cause d’absentéisme ) sur les décisions ? …"

Ma réponse:
Dans le camp d'en face?
Nous voilà d'accord sur un point. Il y a bien, en face, un camp.
Mais c'est bien là le seul.

CHRISTB64 A ECRIT:
"je ne vois aucun fait nouveau , ni argument nouveau , ni décision logiquement et concrètement applicables par l’ensemble des acteurs concernés qui seraient capables , aujourd’hui , ( ça pourrait changer demain ? ), DE FAIRE PLIER l’extrémisme pastoral et l’inconscience des politiques ."

Ce qui ne l'empêche pas d'écrire à peine quelques lignes plus haut:

CHRISTB64 A ECRIT:
"Je préfère cette voie au diktat de la force mise au service de la raison du plus fort ."

N'est-ce pas paradoxal?
Il faudrait savoir. Wink

Moi, je suis tout à fait pour imposer, sans aucun paradoxe.
Je crois que le Loup, l'Ours et le Lynx ne seront pas efficacement défendus sans un rapport de FORCES.
Ce rapport de forces en leur faveur n'existe pas.
L'Ours est en voie de disparition en France (et il ne suffira pas d'un seul relâcher pour y changer quelque chose).
On tue de plus en plus de loups et de lynx, mais ceux-ci sont aussi de plus en plus nombreux.
Les éleveurs, les chasseurs, ne sont pas des partenaires mais des ennemis.
Les gouvernement font le minimum (Europe oblige) et CA NE SUFFIT PAS, loin de là.
L'actuel gouvernement fait du clientélisme et se tamponne de la biodiversité.


Les protecteurs ne profitent pas, cependant d'une situation objectivement favorable:

-les sondages qu'a rappelés FERUS dabs sa lettre à Nicolas Sarkozy sont favorables aux grands prédateurs.

-le part importante de l'élevage dans les émissions de GES (gaz à effet de serre) est de plus en plus connue.

-l'opinion des Français sur la chasse continue de se dégrader.

Pourquoi?

En partie parce que l'orientation suivie (cohabiter avec des gens qui NE VEULENT PAS cohabiter et qui l'ont amplement montré depuis 40 ans et beaucoup plus) ne tient pas compte des faits, de la réalité.
Ce n'est pas par hasard qu'on (pas moi) a parlé de rêve ici.

Bien sûr, tout n'est pas qu'une question d'orientation.
Mais l'orientation est une condition incontournable.
Le rapport de forces à construire demande
-que l'on cesse de cautionner la légalisation progressive du braconnage,
-que l'on cesse d'aider de nous-mêmes les ennemis de toujours des grands prédateurs ET de la forêt dont nous avons tant besoin pour les raisons que j'ai décrites plus haut, outre le fait qu'une forêt sur pied c'est autant de carbone non gazeux dans l'atmosphère.
-que l'on cesse de renforcer la fausse légitimité des éleveurs concernant un prétendu "entretien" de la nature et un élevage facteur de biodiversité, pour la seule raison que c'est faux matériellement.
-que l'on se tourne exclusivement (dans un premier temps) pour d'abord informer, dénoncer et mobiliser. Et ensuite « faire plier » sans état d’âme.

Ce sera long, difficile, et il n'est pas certain que nous y parvenions.
Mais je ne vois pas d'autre chemin.

Adopter en plus ou moins grande partie le point de vue du "camp d'en face", sous prétexte d'ouverture d'esprit ou sous couvert de « réalisme pragmatique », ne peut que le renforcer et aggraver encore la situation. D’ailleurs, elle s’aggrave.

Certes, il faut ouvrir son esprit.
Aux faits, à la réalité et à rien d'autre.

Pierre Wink "

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Ca continue ici :

http://www.ferus.fr/actualite/louve-de-prads-empoisonnee-affaire-classee-sans-suite#more-15185

Le didier en remet une couche sur les chasseurs, je remet une couche au didier !!

Citation :
Je ne comprends pas qu'avec toutes les preuves de leur mauvaise foi, que l'on te donne tu continues a tenir de tels propos...ou plutôt si !!!


Cette phrase a été enlevée de mon avant dernier post sur ce sujet !! Il y a marqué "Modéré"....

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Je viens d'y poster ça:
"Didier a écrit:

"Voila, c’est justement pour éviter ce genre de chose que je souhaite faire participer les chasseurs à NOS actions de protection, une majorité de chasseur peuvent être de notre coté."

Quelles actions de protection?
Tu peux être plus concret?
Moi, je ne connais aucun précédent de chasseurs ayant participé à des actions de protection...d'espèces protégées.
Ils ne "protègent" que S'ILS peuvent chasser.

Pour moi,il ne saurait être question de chasser le loup(sous couvert de régulation, car on ne le mange pas), je suis pour une répression beaucoup plus dure.
Définitivement.
Je ne crois pas une seconde à ce qu'une majorité (ni même une minorité) de chasseurs puissent être de "notre" côté.
Pour eux le Loup est un nuisible, et même le pire de tous les nuisibles.

Que pense Ferus de ce que dit Didier? "

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Ben voila comme les deux sujets précédents ont été clos.... cheerscheers

voici ce que j'ai posté ICI :

http://www.ferus.fr/actualite/italie-3-loups-braconnes-un-ours-victime-d%E2%80%99une-infection-virale

Citation :
Pour parler du braconnage :

FERUS a publier lors d'un précédent article - Conclusion :

Le taux de croissance moyen de 1996 à 2008 a été de l’ordre de 15%, ce qui est faible pour une population de loups en expansion. Ce taux est inférieur à 15 % si l'on ne prend en compte que la période 2000-2008.
Avec une croissance située entre 20 et 30% par an, davantage conforme à une population de loups en expansion, le nombre total d'animaux en partant de 60 en 2000 (CMR 57 en 2000 d'après l'ONCFS) aurait été de 258 loups (avec un taux de 20%) à 489 loups (avec un taux de 30%) en 2008.
On peut également faire apparaître les pertes globales de loups qui sont comprises entre 150 individus (avec un taux de 20%) et 430 individus (avec un taux de 30%) depuis 2000. Ces pertes sont d'abord dues à des causes plus ou moins naturelles (vieillesse [cas de mortalité rare], maladie [pas de problème particulier connu sur ce point en France], accidents dont les collisions sur les routes, luttes entre les loups [faibles dans les populations en expansion], intempéries…). Mais il faut ajouter d'autres causes car une croissance incluant toutes les causes qui viennent d'être évoquées aurait du être de 20 à 30% alors qu'elle a été inférieure à 15%. Comme les prélèvements légaux n'ont pas dépassé la demi-douzaine depuis 2000, c'est bien le braconnage (tirs et poison) qui a provoqué une surmortalité.
A dire d’expert sur la base de ces éléments et en prenant une valeur minimale prudente, au moins une centaine de loups ont été éliminés illégalement depuis 2000, soit en moyenne plus de 10 par an, mais la réalité peut atteindre quelques dizaines certaines années. Avec un taux de croissance de 20 à 30 % par an, l’effectif de la population actuelle devrait être compris entre 250 et 500 individus alors que l’effectif estimé est de l’ordre de 150 individus.

Et d'après l'ONCFS

ONCFS : la valeur de l’indicateur « Effectif Minimum Retenu » est comprise entre 68 et 88. Calculé sur les valeurs moyennes, cela correspond à un accroissement annuel en progression de 15 % par rapport à l’hiver 2009/2010.

Modélisation de la viabilité d’une population de loups : stratégies de conservation et de contrôle Guillaume Chapron*, Stéphane Legendre, Régis Ferrière, Jean Clobert & Robert G. Haight

En accord avec plusieurs études de terrain, une population décline si les taux de mortalité de toutes les classes sont supérieurs à 0.32 chaque année (Figure 1). Les paramètres démographiques d’une population déterminent directement le seuil de viabilité : ainsi dans un scénario optimiste, une population de 4 meutes aura une probabilité d’extinction inférieure à 0.02, alors que pour un scénario médian, plus fréquemment observé, entre 12 et 15 meutes seront nécessaires. La probabilité d’extinction d’une population est plus sensible à la survie des dominants qu’à tout autre paramètre

http://www.loup.developpement-durable.gouv.f

Ainsi, selon les critères IUCN (2001), la population de loup en France comptant moins de 50 unités reproductrices serait considérée comme « en danger critique d’extinction ».

Dans tous les cas, les prélèvements de loups ne s’inscrivent pas dans une démarche de gestion de la population :
 le prélèvement d’un individu dans une meute établie n’a pas forcément de conséquence sur la prédation de la meute : la relation entre le nombre de loups au sein d’une meute et le nombre de proies prédatées n’est pas linéaire ; de plus, le prélèvement d’un loup peut désorganiser la meute et augmenter la prédation totale ;

Braconnage : le taux de mortalité dû à l’homme est évalué entre 20 et 30% (en Europe 26% en moyenne). Il a été estimé en Espagne qu’un taux de prélèvement de 28 % constituerait un seuil pour le déclin de la population espagnole. La péninsule ibérique possède aujourd’hui une population d’environ 2500 loups, dans le quart nord-ouest de l’Espagne et dans les zones proches du Portugal, en voie d’expansion par le sud et le sud-est. L’espèce est également présente dans le Pays Basque espagnol, ce qui pourrait conduire à une recolonisation des Pyrénées par l’ouest.


On nous a expliqué par ailleurs !! que le seuil minimal pour l'ouverture de la chasse au loup serait de 1500 individus...donc si l'on fait une petit calcul : 28 : 2500 = 0,0112 => 0,0112 X 1500 =
17 - donc en France si 17 loups étaient tués par an, l'espèce serait en déclin...
Donc encore un rapide calcul => depuis 1992 :

Les 210 loups braconnés illégalement (d'après FERUS) + les 60 répertoriés par l'ONCFS = 260

un total de 260 => 260 : 20 = 13 LOUPS PAR AN !!

Allez encore un petit effort, messieurs les chasseurs et éleveurs, vous allez arriver à vos fins surtout si des soi-disant...« écologistes » demandent des plans de chasse...!!!

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Un sujet (évoqué par Dos) discuté sur Ferus.
http://www.ferus.fr/actualite/le-cadavre-dun-loup-crible-de-2-balles-retrouve-dans-le-ventoux#more-15257

J'ai posté ça:

"Ben oui, ce sujet, celui du tir des loups (ou de leur empoisonnement) légal et illégal (ou en voie de légalisation) est LE sujet principal et qui doit nous mobiliser tous contre lui.
Ce sont les braco-chasseurs ou chasbracos (on ne sait plus trop) qui nous l'imposent.
Contre ceux qui s'y adonnent déjà.
Contre ceux qui voudraient s"y adonner après légalisation.
C'est un retour en arrière, vers l'obscurantisme pré-scientifique.
Il est temps de changer vraiment de ton.
Ugatza"

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Ben moi en réponse a Sandrine :

Citation :
Tout d'abord, je présente toutes mes condoléances à la famille de Monsieur G. Simon ainsi qu'a toute l'équipe de FERUS...
Mais l'actualité demeure ! Donc Sandrine si je sais bien lire entre les lignes (d'ailleurs L. Dollo dit à peu près la même chose sur : http://www.kairn.com/article.html?id=2368 – mais lui, il est plus malin il ne cite pas de nom !!)

Mais entre accusation et réalité il y a parfois un énorme fossé pouvant être comblé par la provocation. Nous avons connu ce type de provocations, pour le moins naïve, autour de la présence de l’ours en 2006 dans les Hautes-Pyrénées et plus récemment en Ariège avec du miel et du verre pilé. Pourquoi pas tirer un loup sur le bord d’un chemin rapidement découvert par un…. Naturaliste ?

Alors je me pose des questions. Les Dirigeants de FERUS sont-ils à ce point occupés, qu'ils n'arrivent pas lire de tels articles ? (LOUP, tapé dans les actualités d'un moteur de recherche les amènent en premier plan).
Ou alors, (mais j'espère avoir tort) est ce le prix à payer pour pouvoir continuer à toucher les subventions gouvernementales ? Si ce n'est pas le cas, alors pourquoi laisser rouler l'Association dans la farine, par de tels personnages ? Et ne pas faire une lettre ouverte à ces Sites pour leur demander de cesser leurs attaques !!
Allez une petite dernière toujours lu sur le site de Christophe G., alias le berger, transfuge du grand charnier :

Cinq éleveurs de moutons en justice :
Les cinq éleveurs de moutons affirment avoir perdu plusieurs bêtes victimes d’un loup introduit illicitement par héliportage en octobre 2008.
Ces éleveurs se disent convaincus que le prédateur aurait été transporté par hélicoptère et qu’il aurait été déplacé par la voie des airs des Abruzzes en Suisse, a indiqué l’ats dans un communiqué diffusé mercredi 25 janvier.


Commentaire du dauphinois :

Doit on comprendre que c'est légal de transporter des loups en hélicoptère?

D'abord les vipères ! Puis les loups ! A quand les éléphants !!

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Question posée à FERUS dans ce sujet:

http://www.ferus.fr/actualite/ferus-porte-plainte-contre-x-pour-le-braconnage-dun-loup-dans-le-ventoux

Que signifie concrètement (c'est à dire en termes d'activité de FERUS):


"favoriser le retour naturel du loup LA OU LES CONDITIONS SONT FAVORABLES" ?????

En effet,

1) Le Loup peut-il s'installer là où les conditions ne sont pas favorables?
2) Qui décide et comment de là où les conditions sont favorables ou pas? Les loups eux-mêmes ou bien qui? N'y a-t-il pas là la porte ouverte à des marchandages n'ayant rien à voir avec des conditions écologiques favorables?
Je pose la question.



Voyons si il y aura une réponse.

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Suspense ExclamationExclamationExclamationExclamationSmile

Citation :
Michel
Votre commentaire est en attente de modération.
6 mars 2012 à 10:13 · Répondre

Ce qui ne me fait pas rire du tout, c’est la naïveté des dirigeants des associations de protection de la nature. Allons Pierre, en tant que Président de l’ASPAS tu ne vas me dire que tu n’es persuadé que dans un avenir très proche, « ON » va arriver a une régulation du loup et tout cela se fera dans le dos des associations…qui chaque fois un peu plus muselées par les différents décrets pondus par le ministère…
Alors lorsqu’on entend parler F. Hollande….Vous l’avez votre réponse….car celle de Sarko vous la connaissez…Le Pen elle comptabilise la majorité du vote des chasseurs…

Alors « QUID » de l’avenir de cette phrase :

C’est pourquoi votre réponse, ou son absence, sera publiée à travers l’ensemble de nos réseaux de communication et d’information.

Sandrine tu peux faire passer cette question à Pierre, puisque vous êtes cosignataire de la lettre avec l’ASPAS, et qu’il n’y a qu’ici que l’on peut en débattre !


http://www.ferus.fr/actualite/le-loup-bouc-emissaire-de-la-filiere-ovine-ca-suffit%C2%A0#more-15654

Pour l'instant quelqu'un qui a posté après moi a été publié !!

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Aujourd'hui, c'est clair.
Ta question ne sera pas publiée, ou alors ils-elles ne sont pas d'accord et discutent encore entre eux-elles sur l'opportunité de le faire.

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Un de mes messages vient d'être publié, amputé (sans le dire) d'une partie où je dis que François Hollande préfère écouter la FNSEA que FERUS.
Ce qui est pourtant incontestable, à la lecture de son programme et l'écoute de ses discours.
Le bel "apolitisme" associatif que voilà!!!


C'est un exemple de ce que je dis sur la mignardise et la "tolérance" qui n'empêchent pas (je dirais au contraire) d'utiliser les méthodes dénoncées chez les "extrêmistes".

Voyons si ma réponse à Didier va passer....
Citation :
Une fois de plus, pas d'accord avec Didier.
Rappelons nous en lisant son joli message qu'il veut, pour faire accepter le Loup, autoriser sa chasse.
Il existe des associations en France, à qui devrait s'adresser Didier.
Ce sont les fédérations de chasse que n'intéresse qu'une partie (quarante espèces) vraiment très réduite de la biodiversité qui s'appelle le gibier.
De plus ces mêmes chasseurs exterminent sans compter les espèces dont ils demandent le classement en "nuisibles".
Et ensuite il voudrait faire des chasseurs des partenaires pour la défense...de la Biodiversité.
Didier a tort.
Il n'est pas un naturaliste, cela se voit.
Sinon, il saurait qu'il n'est pas possible de se spécialiser pour être vraiment compétent quelques part.
Ensuite il présuppose , en accusant toujours les mêmes, les protecteurs, qu'ils auraient des préférences pour des espèces médiatiques.
Certes, il est facile de comprendre pourquoi la médiatisation des incidents impliquant le Loup ou l'Ours peut gêner les éleveurs et les chasseurs
Parfois au contraire, ils tentent d'utiliser les médias (en médiatisant certaines espèces, donc) contre le Vautour Fauve, le Grand Cormoran, le Héron cendré,les Busards St Martin et cendré, la Buse variable, le Faucon Pélerin, etc...

Autre chose:
La LPO, par exemple, qui se préoccupe avant tout d'oiseaux, intervient régulièrement pour défendre des espèces bien "éloignées" des oiseaux.
Les écologistes (les vrais) le savent: le sort du Grand Tétras, du Pic à dos blanc est lié à celui de l'Ours.
L'Ours a besoin de la forêt primaire pyrénéenne ou d'une forêt où les activités humaines sont réduites (dont principalement la chasse au sanglier en battue la circulation automobile et la sylviculture).
Le Grand Tétras et le Pic à dos blanc aussi.
Etant un peu comme ça moi même, je ne vois pas un naturaliste herpétologiste rester indifférent au destin d'espèces d'insectes.

Tout ça se traduit concrètement dans l'engagement contre des chantiers ou des projets destructeurs ou encore des abus dans la chasse, l'urbanisation ou l'agriculture.

L'organisation pour le combat global de défense de la Biodiversité existe: c'est la fédération Nationale des associations de Protection de la Nature,c'est FNE.

Le problème n'est donc pas tant l'unité et la coordination que l'orientation et la stratégie suivie par les APN à travers FNE et celles de FNE elle-même.
Il y a des bilans à tirer et des choix à faire.

Zut, je m'aperçois que j'ai mal tourné ma phrase.
Il faut bien sûr lire:
"Sinon, il saurait qu'il n'est pas possible de NE PAS se spécialiser un peu "pour être vraiment compétent quelques part."

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"Sandrine" devait être en vacances !!
Mes deux interventions sont passées....

Attendons ....!!

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Par un mystérieux hasard, une réponse de Didier apparait EN AMONT de nos questions du 14, Michel!
Voilà ma réponse, car je flaire qu'elle ne passera pas.

Citation :
Finalement (regardons les dates où les messages ont été postés), après ma question du 14 mars, Didier y vient le 19.
Et pourtant sa réponse précède ma question dans la page.
Il répond ainsi et précise de quoi il avait "déjà parlé". Smile

1)Didier a écrit:
"Quand réagir ?
A chaque fois qu’un fait de braconnage est avéré, et ce , par une mobilisation de toutes les assos qui s’intéressent à la vie animale et de toute vie animale."


Bon, sur ce point nous sommes d'accord.
Mais tu ne parles pas de la fréquence de ce genre d'événements, qui sont TRES nombreux. Le nombre de plaintes que l'ASPAS ou la LPO déposent CHAQUE ANNEE contre des auteurs de braconnage est impressionnant.
Alors, il faut bien expliquer ce nombre.

1) Je l'explique par la mentalité partagée de tous les chasseurs, je dis bien tous.

-hostilité contre les prédateurs (les nuisibles) vus comme des gêneurs et des pique-assiettes.

-représentation de la nature comme devant être gérée par eux, d'où l'obsession qu'ils ont à vouloir "réguler", même quand ce sont eux qui provoquent le chaos.
Exemple: le sanglier.
Cette mentalité "de base" est partagée avec les éleveurs qui ne "régulent" pas, eux, mais "entretiennent" la heu...nature.
Et tous la bouche en coeur, se "dévouent" pour le bien de tous.
Comme c'est touchant.

2) Dans ce cas (de braconnage avéré) explique nous donc pourquoi les assos se retrouvent SEULES, alors qu'en toute bonne logique si ce que tu dis es vrai, Didier, Les fédérations de chasseurs devraient être à leurs côtés et porter plainte.
Or c'est exactement le contraire qui se passe.


3) Après avoir flingué Mellba et Cannelle (pour ne prendre que les cas AVERES les plus récents) parce qu'ils avaient violé les accords passés au sujet du dérangement et des battues, les chasseurs ont-ils remplacé ces ourses?
Pas du tout.
Au contraire, ils continuent de tirer sur les ours (et les loups)avec plus ou moins de réussite.

Et voici donc pourquoi tu écris:
Didier a écrit:

"Que leur soutien SERAIT le bien venu pour nous aider à gérer ces abus en portant plainte avec nous sur ces cas, ou des salopards mal intentionnés s’en prennent à des animaux protégés.
Ce soutien serait ainsi très revalorisant pour l’image de la chasse, cela nous permettrait de ne pas être seul dans ce combat et d’acquérir une légitimité plus convaincante, auprès des autorités locales et nationales, donc une écoute plus respectueuse.
Est ce que cette réponse te convient ?"


SERAIT le bienvenu.

Comme s'ils avaient besoin de nous pour leur souffler l'idée.
Ce n'est pas par hasard qu'ils ne l'ont JAMAIS fait et ce, depuis des décennies. Même seuls, de leur côté, ils n'en font rien et ne l'ont jamais fait.
Pas une plainte et au contraire des manifestations de chasseurs pour soutenir leurs collègues jugés pour destruction d'espèces protégées.
Le conditionnel que tu emploies (SERAIT) montre que tu pries et invoques.
Tu nous proposes t’apaiser ton Dieu par le sacrifice de « quelques » loups, comme si d’ailleurs ils nous appartenaient.

Il faut donc être particulièrement complaisants avec les chasseurs pour tenter de voir (comme toi) en eux des partenaires plutôt que (comme moi) des ennemis absolus et définitifs.
Qui peut nous départager?
Les faits et je crois bien qu’ils accusent les chasseurs.

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La mignardise, en fait, consiste à tenter d'amadouer l'adversaire en espérant le transformer en partenaire.
C'est ce qu'ont tenté de faire, toute frétillantes, ou toutes confiantes dans leur grand pouvoir de conviction ou de lobbying, les assos qui ont participé au Grenelle, perdant toute mémoire et toute prudence.

Plus ou moins consciemment.
Avec les résultats que l'on sait.

Qui se souvient encore du FIEP et de sa cohabitation entre le berger et l'ours?

Il a subi le même sort que les ours qu'il tentait de défendre avec cette orientation dont il n'a tiré aucun bilan.
Les ours pyrénéens ont disparu.
Le FIEP aussi.
Proverbe shadok :

Citation :
"Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir....
En d'autres termes... Plus ça rate et plus on a de chances que ça marche.."


Le mignardiste se voit donc volontiers comme quelqu'un d'ouvert, de patient (ça, il y a plutôt ntérêt rire ) et surtout, surtout d'extrêmement tolérant.
Ainsi, il a horreur de la polémique et du conflit.
Surtout quand on s'atttaque à son adversaire préféré.
Ici, pour ce qui nous intéresse: l'éleveur et le chasseur.


Pour qu'ils puissent danser ensemble un tango langoureux, il faut donc éliminer les gêneurs et oublier les faits.
Voilà pourquoi, le mignardiste se fait parfois violence ( ange ) et censure.

http://www.ferus.fr/actualite/les-loups-allemands-se-nourrissent-majoritairement-de-proies-sauvages#more-15734

Message censuré par FERUS:

1) Sur la foudre: non, la foudre ne tombe pas n'importe où en montagne: elle vise les éminences et les rochers les plus éminents sur une pente. La présence d'un berger peut empêcher le regroupement du troupeau à un endroit propice à la foudre. Je l'ai lu dans les mémoires d'un berger, un VRAI berger qui avait le temps d'observer les orages.

2) Soigner ses bêtes en homéo, c'est les soigner. Si les éleveurs pouvaient éradiquer les maladies (comme on a éradiqué la variole) ils le feraient: pour s'éviter du travail.
Malheureusement, les grands troupeaux d'aujourd'hui:
-sont favorables aux épidémies. Il faut donc savoir ce que l'on veut.
-ne favorisent pas non plus l'hygiène naturelle.

Je passe sur les parasites transmis à la faune sauvage relictuelle, par la négligence des éleveurs.

2) Relis attentivement ce que j'écris avant de me répondre? au lieu de te laisser empoter.
Je n'ai jamais contesté que les éleveurs préféraient une installation confortable sur les estives, grâce à FERUS ou pas.
Ce que je dis, c'est qu'ils n'acvceptent pas le Loup pour autant. (Au passage FERUS devrait en tenir compte pour Pastoraloup).
Ensuite, ces belles "cabanes", "bordes" ou cayolars sont desservis du même coup PAR DES ROUTES.
Et finalement, pour cette raison, elles ne sont pas plus occupées que celles plus rudimentaires du passé.
J'ai des preuives photographiques.
Bref, c'est de l'argent jeté par les fenêtres.

3) Personne ne contestye que le Loup attaque les troupes depuis des millénaires. Quand tu as évoqué Moriceau, je te cite

" les petits troupeaux familiales étaient gardés par les vieux et les gamins et qu’il y en a une chié qui ne soient pas rentrés à la maison un jour."

Si les mots ont un sens, c'est des attaques du Loup sur l'Homme dont tu parlais.
Et je constate avec amusement que Moriceau (qui, je le maintiens s'est occupé de Prétendus cas cas d'attaques SUR L'HOMME)ne t'est guère d'un grand secours pour me répondre.
Tu abandonnes la Bête du Gévaudan (as-tu réellement lu son livre?)...et tu transformes les victimes en moutons, maintenant.
Smile
La bête du Gévaudan a été tuée (par Jean Chastel), disséquée: ce n'était pas un loup (morphologie, couleur, dentition).
C'était un canidé (chien croisé peut être avec le Loup) et utilisé comme arme par un criminuel sexuel qui était présent sur les lieux, parfois non, le chien divagant à sa guise. Il faut expliquer les têtes tranchées par une lame!

Oui, le Loup est opportuniste, intelligent, prudent etc.
Il a un comportement prédateur adapté aux circonstances.
C'est précisément ce qui ne change pas d'une génération à l'autre.

C'est pourquoi il faut expliquer comment dans des conditions comparables, le Loup d'aujourd'hui n'attaque pas l'Homme alors qu'il l'aurait fait très souvent(et pour s'en nourrir), régulièrement dans le passé étudié (dans les registres paroissiaux, tenus par d'éminents anatomistes ecclésiastiques mdr) par Moriceau.
Bizarre, n'est-ce pas?


3) Pour les indemnisations, les agents agréés pour faire les constats ont pour consigne que LE DOUTE PROFITE A L'ELEVEUR.
Ceci ne signifie pas qu'ils sont incompétents, mais qu'ils ont des consignes pour faire rembourser des bêtes même quand on ne peut pas être sûr que l'auteur de l'attaque esrt un ou plusieurs loups. Donc 3000 bêtes par an est un chiffre surévalué pour des raisons politiques.


4) Sur la flore et les oiseaux, j'y reviendrai longuement: le sujet le mérite.

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Finalement, mon message est passé....
Sans doute après une longue réflexion.
J'avais pensé à de la censure parce que le site a été mis à jour après l'envoi de mon message, sans que celui-ci ne soit publié.
Comme d'autres messages ne sont eux, vraiment pas passés (Jacques peut en témoigner), je maintiens ce que j'ai écrit sur la mignardise.

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Ugatza a écrit:

Comme d'autres messages ne sont eux, vraiment pas passés (Jacques peut en témoigner), je maintiens ce que j'ai écrit sur la mignardise.


Je confirme pour preuve !!

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Mon dernier commentaire chez FERUS


Citation :
Férus a écrit :

Par ailleurs, aucun autre parti ne nous a répondu au sujet du loup

Pourrions nous savoir quelles conclusions FERUS, L'ASPAS, ANIMAL CROSS tirent de la NON REPONSE des neufs autres candidats

Dois-je vous rappeler que le Mars 2012 vous avez écrit :


Très nombreux sont les citoyens qui sont sensibles au respect de la vie et de la biodiversité. C’est pourquoi votre réponse, ou son absence, sera publiée à travers l’ensemble de nos réseaux de communication et d’information.

Les associations ASPAS / FERUS / Animal Cross


Mais peut-être que comme d'autres de mes commentaires celui-ci restera En attente de Modération !!!!

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C'est passé.
Sandrine Andrieux a de l'humour! rire

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J'ai vu ton commentaire de la réponse d'Eva Joly.
J'ai posté ça:
Arguments scientifiques?
Elle ne doit pas bien connaître le Loup.
Que se passe-t-il, lorsque, comme elle le dit, "l'équilibre démographique est atteint"?
Double discours?
D'un côté, elle condamne les tirs autorisés par les préfets, de l'autre, elle envisage rien moins que la régulation d'une espèce protégée, qui, elle, est illégale.
Que dit la Convention de Berne?

Je cite:
Article 9

A condition qu'il n'existe pas une autre solution satisfaisante et que la dérogation ne nuise pas à la survie de la population concernée, chaque Partie contractante peut déroger aux dispositions des articles 4, 5, 6, 7 et à l'interdiction de l'utilisation des moyens visés à l'article 8:
dans l'intérêt de la protection de la flore et de la faune;
pour prévenir des dommages importants aux cultures, au bétail, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et aux autres formes de propriété;
dans l'intérêt de la santé et de la sécurité publiques, de la sécurité aérienne, ou d'autres intérêts publics prioritaires;
à des fins de recherche et d'éducation, de repeuplement, de réintroduction ainsi que pour l'élevage;
pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées, sur une base sélective et dans une certaine mesure, la prise, la détention ou toute autre exploitation judicieuse de certains animaux et plantes sauvages en petites quantités.



Bien vu, pour une ex-juge d'instruction!!!!
La participation d'EELV à un éventuel gouvernement de "gauche" ne mettra pas fin aux tirs sur les loups qu'on les appelle comme on veut.

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Dernier commentaire chez FERUS cela va-t-il être publié ?

FERUS a écrit ci-dessus :

« Que l’Etat cesse cette mascarade ridicule, en infraction avec les directives européennes, et mette en place une vraie politique de prévention favorisant la cohabitation. Qu’il cesse de donner des gages au monde de l’élevage et respecte ses engagements internationaux. »

FERUS écrivait : Loup - : les réponses des candidats à l'élection présidentielle
19 avril 2012 |

Il sera temps, une fois le candidat élu, de l’interroger plus avant sur sa conception de la politique de l’Etat pour les grands prédateurs et d’y apporter notre analyse associative et nos revendications.

Pour l'instant le « CHEF de l'État » c'est QUI ? Le premier texte n'est-il pas « <b>Une analyse associative et des revendications ? »

Il y a des « trucs » que je ne comprends pas dans ces démarches !! Pourquoi ne pas avoir commenté sa NON-réponse ?

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Je ne pense pas que cela soit publié, mais l'important n'est-il pas (en fin de compte) que les dirigeants de FERUS l'ai lu .... ?

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Oui, mais se montrer par avance "désobligeant" ne cadre pas trop avec le lobbying....
C'est peut-être pour ne pas avoir à répondre à ta question qu'elle n'est pas publiée. Wink

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Voila mon dernier commentaire chez FERUS en date du 30 avril toujours pas publié !!

Citation :
Michel
Votre commentaire est en attente de modération.
30 avril 2012 à 16:36 · Répondre

Plompen Werner a écrit : A Michel de traduire ça dans son français à lui, ma pour ma part j’y lis que le loup ne se regule pas tout seul, il se fait reguler par la disponibilité de proies, d’après ces zoölogistes là.


Tout d’abord, ce n’est pas « MON FRANÇAIS » mais du Français, je te trouve bien « suffisant » ! dans tes propos…

Je ne comprends pas pourquoi, tu nous mets cette citation car elle va complètement dans le sens de ce l’on écrit !!
Je ne comprends pas bien l’Anglais car je suis Français !! Mais je lis (dans mon français à moi) :

L’idée que les loups peuvent régler leurs propres nombres a été admise par les chercheurs d’aussi loin que Adolph Murie (1944, 15) qui a écrit que «l’intolérance intraspécifique peut intervenir dans le contrôle une population ….(…)

Et je suis entièrement d’accord avec Ugatza…Car tu joues vraiment sur les mots…mon cher Plompen !!! Lorsqu’on dit que le loup se régule tout seul, on veut dire par là qu’il n’ a pas besoin d’intervention humaine pour limiter ses effectifs… c’est naturel !!
Le taux de mortalité du loup à l’état sauvage étant entre 25 et 30 % par an. Les deux causes les plus importantes de mortalité étant le manque de nourriture et les affrontement intra spécifiques.
De nombreuses études montrent que les loups qui se dispersent ont un taux de survie moins
important que les loups du même âge qui restent dans leur meute. Les disperseurs traversent
de nouvelles régions, dont ils ne connaissent pas la distribution des proies, ils doivent
effectuer plus d’efforts pour attraper des proies ce qui tout seul relève de l’exploit. De plus, ils sont plus exposés au danger que les autres loups, en traversant des territoires étrangers ils peuvent se faire attaquer et tuer et ont plus de chances de rencontrer des chasseurs ou se faire renverser par une voiture ou un train. Et c’est en grande parti le stress lié au manque de nourriture qui déclenche la dispersion.

Pour résumer :

L’accroissement naturel annuel varie selon l’état de la population :
en phase de colonisation, l’espace disponible est important et la compétition entre les meutes relativement faible ce qui peut permettre un taux d’accroissement élevé, de 15 à 46% ;
lorsque l’espace est bien occupé par les différentes meutes, le taux d’accroissement est plus faible, entre 10 et 15% ;
lorsque la population occupe tout l’espace, la compétition entre les meutes est importante et fait chuter le taux d’accroissement entre 0 et 5%.
La limitation du taux d’accroissement est essentiellement causée par la très forte territorialité de l’espèce : chaque meute possède un territoire exclusif donc lorsque tout l’espace est occupé, il n’y a plus de place pour de nouvelles meutes.
La mortalité des loups peut être due à de nombreux facteurs : la malnutrition, qui entraîne la mort d’environ 50% des louveteaux (avec une très forte variabilité locale et annuelle, de 12 à 80 %), les querelles entre meutes et/ou individus et diverses maladies, certaines transmises par les chiens (maladie de Carré, parvovirose, leptospirose, hépatite de Rubarth, gale sarcoptique, échinococcose…). Par ailleurs, de nombreux cas de mortalité relevés sont d’origine anthropique : chasse, braconnage, piégeage, empoisonnement, accidents.


http://www.loup.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?rubrique12

Besoin d’une intervention humaine pour « Régulation » tu veux rire Plompen…!


Et je trouve que " Maurice" qui est le second prénom de Plompen fait comme dans la PUB, il pousse le 'bouchon un peu loin " !! Very Happy

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Posté aujourd'hui dans le fil sur la lettre d'Eva Joly.

Pour être encore plus clair et aller plus loin, je ne vois pas comment on peut OPPOSER la faim (conséquence d'une raréfaction des proies) comme facteur de régulation des loups à leur comportement social.
Ni d'ailleurs et surtout pourquoi.
Quand on réfléchit à comment ça se passe concrètement, on ne voit aucune raison.
Quand le nombre de loups de la meute devient trop "pesant" pour les populations de gibier du territoire, la chasse devient plus difficile et les loups mangent moins souvent, dépensent plus d'énergie à la chasse, car la probabilité d'une rencontre avec une proie possible diminue.
Ils peuvent tenter d'augmenter la taille de leur territoire (s'il n'est pas contigu avec celui d'une autre meute).
Parfois, les territoires voisins sont peu propices.
Si la faim chronique apparait, elle exacerbe les conflits hiérarchiques caractéristiques de la vie sociale des loups.
Ils éliminent ou chassent alors un ou plusieurs membres de leur meute.
Conséquence: la pression de chasse diminue et les populations de gibier remontent.
Il y a adéquation réciproque entre l'abondance des loups et celles de leurs proies...

Le Loup, une fois adulte, n'est une proie pour aucune autre espèce.
Si les loups pouvaient exterminer leurs proies, ils auraient disparu des territoires où il n'y a pas d'intervention ou de présence humaine.
Il aurait disparu (et tous les super-prédateurs aussi) bien avant l'apparition d'homo habilis.
On assisterait, DE NOS JOURS, à un effondrement des populations de proies, une diminution de la biodiversité.
Or c'est exactement le CONTRAIRE que l'on observe.

Le Loup n'a donc pas besoin d'être REGULE.

Ceux qui veulent tuer des loups ne le font pas pour des raisons écologiques mais seulement pour lutter (très facilement) contre les dégâts.
On ne doit donc pas accepter que le mot régulation soit employé: MEME ET SURTOUT PAR QUELQU'UN QUI SE RECLAME (ou se proclame?) de l'ECOLOGIE.

1) Le Loup ne fait que très peu de dégâts, comparés à d'autres facteurs LIES aux techniques employés par les éleveurs.

2) Le Loup disperse les populations d'herbivores, les régule e les effets sont très positifs pour la biodiversité des territoires où il s'installe ( voir les effets à Yellowstone où la présence humaine "qui a tellement modifié le milieu" est loin d'être anecdotique, n'en déplaise à l'esprit de "responsabilité gestionnaire de l'environnement de Mme Joly...qu'elle partage sous une certes autre forme AVEC LES CHASSEURS).
Ce n'est pas par hasard qu'elle parle COMME EUX de régulation.
Voir aussi ce qui se passe dans la zone interdite de Tchernobyl.

Alors quand on pèse le pour et le contre (laisser les loups se multiplier librement ou leur imposer la contraception au calibre), moi, je dis qu'on a tout intérêt à f.... la paix à la nature.
Plus on s'engage dans la gestion et plus il faut gérer, jusqu’à l’absurdité. C'est un cercle vicieux dont il faut savoir sortir, non?

Le « seuil psychologique » dont parle Plompen Werner, il est complètement subjectif (sans doute l’a-t-il atteint) et fantaisiste, plutôt basé sur la trouille que sur l'observation et la connaissance.
Comment vouloir tuer des loups, quand ils ne sont que 200, alors que les Espagnols en ont DIX FOIS PLUS pour une superficie inférieure ?
Quant au Portugal, pour le nombre de loups rapporté à la surface du pays, le ratio est encore plus élevé.
Que disent les Verdes espagnols et portugais?

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Voici ce que j'ai posté chez FERUS :

Citation :
Michel
19 juin 2012 à 15:58 · Répondre
Tout d’abord un peu de lecture pour Plompen Werner !

« La France sacrifie ses loups

L’ASPAS dépose plainte auprès de la Commission Européenne

Le jour de sa démission, le gouvernement Fillon publiait une nouvelle réglementation encore plus permissive en matière de destruction des loups, signée le lendemain du deuxième tour des élections présidentielles. L’empressement de nos anciens dirigeants à mettre en place cette réforme avant leur départ est révélateur de leur embarras face à l’illégalité de cette dernière. L’Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS) dépose une plainte auprès de la Commission Européenne.

La législation précédente imposait l’application des mesures de protection (1) et d’effarouchement avant d’autoriser les tirs de défense sur tous les troupeaux situés « à proximité » de zone reconnue à risque. Désormais, même si le troupeau attaqué n’est pas protégé, tous les troupeaux voisins non attaqués pourront procéder aux tirs ! Et cela après seulement une attaque dans l’année ou l’année précédente.

Or, juridiquement, le loup est strictement protégé par la Directive Habitat (2) et la Convention de Berne (3).Signataire de ces protocoles européens, la France s’était donc engagée à assurer sa protection intégrale. Cette nouvelle mesure s’inscrit pourtant dans la continuité d’une véritable politique anti-loup relayée par l’État, et vient s’ajouter à une hausse significative du nombre de tirs de prélèvement (4), délivré par le ministère de l’Écologie. L’an dernier, la destruction de 6 loups avait été autorisée par Nathalie Kosciusko-Morizet. Plus de 90 arrêtés en faveur de l’abatage de Canis Lupus avait été pris par les préfets !!! Une totale anarchie dans un dossier qui a complètement échappé au ministère de l’Écologie. Cette année, François Fillon, a autorisé le tir de 11 loups ! Le premier a été abattu le 6 juin dernier.

Devant cette mauvaise foi et l’impact négatif que cela pourrait avoir sur la présence de ce grand prédateur sur notre territoire, l’ASPAS n’a pas d’autres choix que de saisir, une nouvelle fois, la Commission Européenne.

La France se doit de respecter ses engagements pour la préservation de notre patrimoine commun. L’ASPAS rappelle que ces mesures ne feront qu’endommager une population lupine française loin d’être stable et ne règleront en aucun cas les problèmes de la filière ovine. L’ASPAS est consciente des difficultés actuellement rencontrées par les bergers et les éleveurs ovins. Ce n’est toutefois pas la destruction d’un ou plusieurs loup qui règlera la question mais une application complète et rigoureuse des mesures de protection des troupeaux et une meilleure gestion des dossiers inhérents à la filière ovine. Les problèmes rencontrés par les éleveurs et les bergers ne constituent pas l’apanage des seuls départements où le loup est présent, ce secteur souffre d’avantage des importations de milliers de tonnes de moutons que de la présence du loup.

La France encourt à nouveau une condamnation par la Cour de Justice de l’Union Européenne, une de plus !

(1) Enclos nocturne, chiens de protection, berger…
(2) Pour la conservation des habitats naturels, de la faune et de la flore sauvages de l’Europe
(3) Pour la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe
(4) Nombre d’individus à abattre « légalement » sur le territoire français, dans le cadre du protocole loup.

Contact presse:
Pierre Athanaze, Président de l’ASPAS : tél. 06 08 18 54 55 »

Maintenant elle sacrifie ses Vautours (ça ne va pas tarder…!!)…. Un article paru sur le « Dauphiné Libéré »…j’aimerai avoir l’avis du « spécialiste » Plompen Werner

VESC (DROME) : Des vautours à l’origine de l’attaque d’un troupeau de brebis à Vesc

Jeudi 7 juin, Bernard Tardieu, éleveur à Vesc (Drôme provençale) a été le témoin impuissant d’une attaque de son troupeau de brebis. Une attaque pour le moins singulière sous nos latitudes, puisqu’elle s’est faite par… le ciel ! Jusqu’à nouvel ordre, il est en effet fortement question d’une attaque de vautours… Et si tel était le cas, de l’avis des spécialistes, ce serait une première en France !

Bernard Tardieu n’en est toujours pas revenu. Alors que l’agnelage avait commencé depuis quelques jours, il s’inquiétait de voir régulièrement des petites blessures sur ses animaux, non sans avoir aussi constaté des disparitions d’agneaux. « Depuis trois jours on se posait des questions, explique l’éleveur. On avait même mis ces blessures sur le dos des corbeaux… »

Pour un vétérinaire, “le troupeau présente de multiples plaies compatibles avec des lésions provoquées par des rapaces”

Mais jeudi, le matin, Bernard Tardieu affirme avoir été le témoin d’une scène qui l’a marqué. Le spectateur impuissant d’une attaque de rapaces : « Il y a eu un nuage de vautours à quelques centimètres du sol. Il y avait des dizaines d’oiseaux qui attaquaient les animaux vivants ! ». Panique dans le troupeau. Certaines brebis affolées se sont probablement jetées de la falaise, du côté de Bouvières. Et il est bien évidemment impossible de confondre des corbeaux avec des vautours…

L’éleveur a fait ses comptes. Son troupeau comptait, au départ, 80 brebis et 60 agneaux. Aujourd’hui, il reste 64 brebis vivantes, dont trois blessées, et 15 agneaux dont cinq blessés. « Ils ne s’en sortiront probablement pas », commente Bernard Tardieu.

Le constat du vétérinaire est sans appel : « le troupeau présente de multiples plaies compatibles avec des lésions provoquées par des rapaces », rapporte l’éleveur. Mais ces rapaces qui, théoriquement, sont charognards, peuvent-ils ainsi s’attaquer à des animaux vivants ? « Lorsqu’ils sont affamés, bien évidemment, ajoute-t-il, et depuis la fermeture de l’abattoir de Rémuzat, les vautours ne sont plus nourris, et sont devenus trop nombreux ».

Une thèse que réfute a priori Roger Jeannin, le président de l’association Vautours en Baronnies. « Parler d’un nuage de Vautours me paraît très excessif, et puis nos vautours sont nourris quotidiennement par équarrissage. De toute façon, ils n’attaquent pas des animaux vivants. Il faut donc être très prudent. En revanche, ils ont pu trouver au sein du troupeau un agneau mort-né, voire du placenta dont ils sont très friands. Mais attaquer des animaux vivants, j’ai vraiment du mal à le croire. Je comprends par contre la détresse de l’éleveur, s’il a perdu autant d’animaux. Ça doit être difficile ».

À Vesc, Bernard Tardieu et sa fille sont visiblement marqués par cette attaque, qu’ils ont vécue de très près : « Les brebis ne sont pas prêtes de regagner les parcs de la montagne… »


Le problème c'est que comme le topic est ancien : http://www.ferus.fr/actualite/autorisations-de-tirs-l-etat-persiste-contre-la-conservation-du-loup mon commentaire n'apparait pas dans des les commentaires récents !! je voulais que ce brave Plompen réponde, car voici la suite de l'article quelques jours après :

Citation :
Drôme provençale / Après une attaque de brebis le 7 juin dernier... Les vautours seraient hors de cause

Le jeudi 7 juin dernier, un éleveur de brebis, à Vesc (Drôme provençale), avait constaté que son troupeau avait subi une attaque de prédateurs se soldant par la perte de plusieurs dizaines de bêtes.

Il avait affirmé avoir vu, autour des cadavres d’animaux, des dizaines d’oiseaux, certains étant identifiés comme des vautours (lire notre édition du 9 juin). L’association “Vautours en Baronnies”, qui gère la “Maison des vautours” à Rémuzat, d’où provenaient sans doute les rapaces, avait vite pris contact avec l’éleveur.

L’hypothèse d’une attaque de canidé avancée
Elle précise : « Le service départemental de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) s’est rendu sur place pour effectuer un constat. Des clichés ont été adressés pour expertise à cinq vétérinaires, dont quatre spécialistes de la faune sauvage.

Les avis des cinq vétérinaires consultés pour l’analyse des clichés, ainsi que les conclusions d’une contre-expertise vétérinaire demandée par notre association vont tous dans le même sens : ils permettent d’éliminer la responsabilité des vautours fauves et retiennent l’hypothèse d’une attaque de canidé, probablement domestique (chien), sans toutefois exclure totalement l’hypothèse du canidé sauvage (loup).

Le scénario est finalement des plus classiques, même s’il reste coûteux et traumatisant pour l’éleveur.

Les cadavres des brebis tuées durant l’attaque (stress majeur, morsures et/ou dérochement) ont été dépecés et consommés par les vautours fauves qui jouent ainsi leur rôle d’équarrisseurs naturels. La seule vérité biologique est que les vautours fauves ne sont que des équarrisseurs. Il est impossible que des vautours tuent des animaux sains et en pleine possession de leurs moyens. »

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Oui, tu n'as pas pu le poster dans un sujet récent car FERUS n'a pas jugé bon de créer un sujet sur les dernières mesures du gouvernement Fillon concernant les loups.
Il y a tellement de sujets plus importants (je fais de l'ironie) comme le tourisme ursin.

On peut s'interroger sur ce premier vétérinaire et sa compétence concernant les plaies provoquées par des rapaces.
Et la crédulité de ceux qui croient qu'un NUAGE de vautours peut voler à quelques centimètres du sol!!!!

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Un message qui n'est pas passé...
http://www.ferus.fr/actualite/balou-pyros-hvala-et-les-autres#comments

J'ai écrit:

Les "Béarnais" c'est qui?
Les nouveaux rois de France?
"Les" Ariègeois, les habitants de la Haute Garonne, les Lavedanais, les Bigourdans aimeraient-ils plus les ours que les Biarnès?
Quelle est l'analyse de l'opposition à l'Ours?
Est-ce le fait d'une minorité active et violente (saccage d'Arbas, menaces et agressions passées en Vallée d'Aspe),appuyée par de puissant lobbies (FNSEA, chasseurs) ou une opposition totale des habitants des vallées?
FERUS oppose souvent les sondages favorables à l'Ours jusque dans les départements pyrénéens.

ALORS?

Il est édifiant de voir les tenants de l'orientation "cohabitation et aide aux éleveurs":

1) renoncer au relâcher d'ours en Haut-Béarn et envisager le déplacement des deux derniers ours du Haut Béarn.

2) le faire sans reconnaître que cette orientation (celle du FIEP) PARTAGEE par FERUS est un échec....pour mieux continuer ailleurs?


Moi, je pense qu'il faut se battre (en s'appuyant sur les engagements internationaux de la France et en s'adressant à l'opinion) pour obtenir et IMPOSER le relâcher d'oursES en Haut Béarn....avec l'argent et l'énergie militante consacrés par exemple... à Pastoraloup.

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Fin de la mignardise???
Sur FERUS, on ne peut plus s'exprimer: tous les commentaires sont clos.

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