Ugatza 1 Posté(e) le 16 avril 2012 Cap-Ours a envoyé un argumentaire sur l'Ours aux candidats...http://www.ferus.fr/wp-content/uploads/2012/04/argumentaire-cap-ours.pdfEn leur demandant:Citation :Madame, Monsieur la(le) candidat(e),Notre coordination associative, dont vous trouverez une présentation dans le dossier joint,souhaite vous interpeller dans le cadre de la campagne électorale sur la situation de l’oursbrun dans les Pyrénées.Peut-être pensez-vous à priori que c’est un sujet futile, qu’il y a d’autres priorités dans lasituation actuelle. Que ce n’est pas une question de «nature présidentielle»... Détrompezvous!Depuis 30 ans, tous les Présidents de la République se sont personnellement saisis du dossier«ours» et l’ont, chacun à sa manière, orienté :• François Mitterand a initié les premières réflexions et actions de protection de l’oursen France, dès 1982. C’est sous sa présidence que les premiers lâchers d’ours ont été décidéset préparés.• Jacques Chirac n’a pas remis en cause ces lâchers qui se sont donc déroulés en 1996-97. En 2004, il a même personnellement décidé le lâcher de cinq ours supplémentaires,réalisés en 2006.• Nicolas Sarkozy, après avoir lancé un Groupe National Ours prometteur en 2008, afinalement annulé en 2011 le lâcher d’une femelle auquel le gouvernement s’était engagé.L’ours est donc un sujet éminemment « national», et c’est pourquoi nous tenons à attirervotre attention dans le cadre de cette campagne électorale.L’ours cristallise de nombreuses questions et inquiétudes portées par les Pyrénéens. L’ignorern’y répondra pas.Penser que la question se résoudra d’elle-même, la population actuelle d’ours n’étant pasviable, n’est pas une option : la réglementation européenne impose à la France de restaurerune population viable d’ours dans les Pyrénées.Les lâchers réalisés depuis 15 ans ont certes permis de progresser, mais ils n’y suffisentpas. Si l’on en croit les derniers courriers adressés à la France, tant par la CommissionEuropéenne que par le Parlement, l’Europe commence à s’impatienter. La Commission aclairement annoncé qu’elle réévaluera les actions de la France en faveur de l’ours dès 2012.Il est donc certain qu’un nouveau plan de restauration de la population d’ours dans lesPyrénées sera nécessairement lancé dans les années à venir, sous peine d’une condamnationpar la Cour Européenne de Justice, assortie éventuellement de pénalités financières dontla France n’a pas besoin ...Or, vous le lirez au fil du dossier joint, protéger l’ours ne doit pas être perçu comme unepunition pour les populations locales, contrairement à ce que certains affirment.Cela relève d’orientations et de choix fondamentaux, pouvant en l’occurrence se résumerà une question : l’environnement est-il selon vous seulement une contrainte, ou représentet-il un réel enjeu et une opportunité pour l’avenir ?Là encore, il s’agit d’un choix éminemment présidentiel ...Voilà pourquoi nous vous demandons, Madame, Monsieur la(le) candidat(e), de porter àla connaissance des Français vos choix et orientations en matière d’environnement et debiodiversité, y compris sur cette question, pointue mais transversale, de l’avenir de l’oursdans les Pyrénées.Resterez-vous sur les logiques actuelles d’opposition Homme-Nature, qui ont créé lacrise actuelle et ne la résoudront pas, ou ferez-vous enfin entrer la France dans l’ère dudéveloppement durable ?Nous vous remercions par avance de votre attention, et, restant à votre disposition pourtout complément, nous vous prions de recevoir l’expression de nos sentiments les meilleurs.Le NPA a répondu:http://www.ferus.fr/wp-content/uploads/2012/04/poutou-r%C3%A9ponse-cap-ours.pdf Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites