Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Xéna13

Les animaux bénéfiques pour la santé

Messages recommandés





{Je vous écrirai ce sujet en plusieurs messages, car c'est assez long...}


* Zoothérapie *

Il a été prouvé que les animaux domestiques ont un impact bénéfique sur la santé : réduction du stress, de la pression artérielle et du rythme cardiaque, meilleure récupération postopératoire, perception plus optimiste de la vie, réduction de l'anxiété et du sentiment de solitude. Certains thérapeutes prodiguent d'ailleurs à leurs patients la zoothérapie, ou thérapie assistée par l'animal, un programme structuré d'interventions ou de soins avec l'aide ou en présence d'un animal.


* La zoothérapie, qu'est-ce que c'est ? *

Au Canada, environ 50 % des ménages ont un animal domestique. En France, à Paris seulement, on retrouve 200 000 propriétaires de chiens1. Notre engouement pour les animaux ne cesse d'augmenter. Ainsi, pendant que certaines de ces bonnes bêtes sont de fidèles compagnons, il n'est pas surprenant que d'autres deviennent « thérapeutes ».

La zoothérapie, ou thérapie assistée par l’animal, est un programme structuré d’interventions ou de soins qu'un thérapeute prodigue à son patient, avec l'aide ou en présence d'un animal. Elle vise à maintenir ou à améliorer la santé des personnes souffrant de divers troubles, aussi bien physiques que cognitifs, psychologiques ou sociaux.

La zoothérapie diffère de ce que l'on appelle les activités assistées par l’animal (AAA) qui sont plutôt destinées à motiver, éduquer ou divertir des personnes. Contrairement à la zoothérapie, les AAA, pratiquées dans divers contextes (thérapeutique, scolaire, carcéral ou autre), n’ont pas de visées spécifiquement thérapeutiques, même si elles sont bénéfiques pour la santé. Bien que certains intervenants en AAA soient des professionnels de la santé, ce n’est pas une qualification essentielle, comme c’est le cas en zoothérapie.

Le fait d'avoir un animal domestique n'est pas à proprement parler de la zoothérapie. Nous en traitons tout de même dans cette fiche puisque de nombreuses études ont démontré les bienfaits que cela peut avoir sur la santé : réduction du stress, meilleure récupération postopératoire, diminution de la pression artérielle, perception plus optimiste de la vie, meilleure socialisation, etc.


~ Un titre non réservé ~

Comme le titre de zoothérapeute n’est ni protégé ni reconnu légalement, il peut être difficile de distinguer les zoothérapeutes des autres types d’intervenants en activités assistées par l’animal. On reconnaît généralement que le zoothérapeute devrait avoir au départ une formation dans le domaine de la santé ou de la relation d’aide (soins infirmiers, médecine, physiothérapie, rééducation fonctionnelle, ergothérapie, massothérapie, psychologie, psychiatrie, orthophonie, travail social, etc.). Il devrait en plus posséder une spécialisation lui permettant d’intervenir par l’intermédiaire des animaux. Pour leur part, les intervenants en AAA (souvent bénévoles) ne sont habituellement pas formés en zoothérapie, tandis que les « zooanimateurs » possèdent une formation en comportement animal, sans être des professionnels de la santé.


~ D’hier à aujourd’hui ~

Les premiers écrits2 sur l’usage thérapeutique des bêtes indiquent qu’on se servait des animaux de la ferme en traitements complémentaires chez les patients souffrant de troubles psychiatriques. Toutefois, ce sont les infirmières qui ont implanté la pratique en milieu hospitalier. Florence Nightingale, fondatrice des techniques infirmières modernes, fut l’une des pionnières dans l’emploi d'animaux pour améliorer la qualité de vie des patients. Durant la guerre de Crimée (1854-1856), elle gardait une tortue à l’hôpital parce qu’elle savait, pour avoir observé le comportement des animaux depuis sa tendre enfance, que ceux-ci avaient le pouvoir de réconforter les gens et de diminuer leur anxiété.

Sa contribution a été reconnue par le psychiatre américain Boris M. Levinson, que l’on considère comme le père de la zoothérapie. Au cours des années 1950, il fut l’un des premiers à rapporter le bien-fondé de l’utilisation d’animaux de compagnie dans le traitement des troubles psychiatriques. De nos jours, la zoothérapie ainsi que les activités incluant la présence d’un animal se retrouvent dans une variété de cadres thérapeutiques.

[... Suite prochainement...]

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

super lecture !!!!!!!!!! impatiente de découvrir la suite   

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
{...épisode n°2...}

~ Le « pouvoir » de l'animal ~

Selon plusieurs chercheurs, le pouvoir thérapeutique de la zoothérapie découlerait de la relation humain-animal qui contribue à augmenter l’estime de soi et à combler une part de nos besoins psychologiques et émotionnels, comme ceux de se sentir aimé « inconditionnellement », de se sentir utile, d’avoir un lien avec la nature, etc.

Étant donné la sympathie spontanée qu’éprouvent bon nombre de personnes envers les animaux, on considère que leur présence est un important facteur de réduction du stress, un soutien moral pour surmonter un moment difficile (comme un deuil), ainsi qu’un moyen de sortir de l’isolement et de communiquer ses émotions.

On croit aussi que la présence de l’animal a un effet catalyseur3 qui peut contribuer à modifier le comportement de l’individu et servir d’instrument de projection. Par exemple, dans le cadre d’une psychothérapie, il se peut qu’une personne qui perçoit de la tristesse ou de la colère dans le regard de l’animal projette en réalité son propre sentiment intérieur sur celui-ci.


~ Chien, cheval, chat, mouffette, poisson... ~

En zoothérapie, on utilise très souvent le chien à cause de sa nature obéissante, de la facilité à le transporter et à l’entraîner, et aussi parce qu’en général, les gens ont de la sympathie pour cet animal. Toutefois, on peut tout aussi bien utiliser un poisson rouge qu’un chat, des animaux de la ferme (vache, cochon, etc.) ou une tortue! Selon le besoin du zoothérapeute, certains animaux apprennent à exécuter des mouvements particuliers ou à répondre à des commandes spécifiques.


~ Un animal de compagnie bon pour la santé ~

Il semble que le seul fait d’être en contact avec un animal ou même de simplement observer un poisson rouge dans son aquarium ait un effet apaisant et réconfortant. Cela se répercuterait à la fois sur la santé physique et mentale. Plusieurs études font état des divers bénéfices rattachés à la présence d’un animal domestique4-11. On a entre autres noté des effets positifs sur le système cardiovasculaire, une réduction du stress, de la pression artérielle et du rythme cardiaque et une amélioration de l’humeur. Ainsi, beaucoup de personnes souffrant de dépression, juste à l’idée d’imaginer qu’elles vont voir leur animal préféré, s’en trouvent revigorées8,9. Les résultats d’une étude sur l’impact sociologique d’un animal de compagnie en contexte familial démontrent que l’animal rapproche les membres de la famille10. Une autre étude11 montre que la présence d’un animal peut être un stimulant efficace pour garder la forme physique, réduire l’anxiété et les états dépressifs, et améliorer ses capacités de concentration.


~ Instinct de protection, hasard ou spiritualité ? ~

Il existe d’innombrables histoires d’animaux, apprivoisés ou sauvages, - du chien au gorille, de la mouette à l’éléphant -, qui ont retrouvé des gens et même sauvé des vies sans que l’on puisse expliquer ce qui les y a poussés. On parle du prolongement de l’instinct de survie, d’une affection inaltérable pour leur « maître » et même de quelque chose qui pourrait se rapprocher de la spiritualité.

L’équipe du Dr Aaron H. Katcher de l'University of Pennsylvania School of Veterinary Medicine a observé que 98 % des propriétaires de chiens parlent à leur animal de compagnie, que 75 % pensent qu’il est sensible à leur humeur et à leurs émotions, et que 28 % se confient à lui. Plusieurs chercheurs croient que les bénéfices que ces personnes en retirent ne sont pas très éloignés de ceux obtenus par la prière. Dans un cas comme dans l’autre, il semble que la personne ressente l’intimité et la chaleur d’un contact, et se sente « entendue et reçue »12.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité
oui j'en suis convaincue
merci a toi

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
cl merci à toi, d'avoir pris le temps de lire

La suite arrive prochainement...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité
super hâte de le lire !!!!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
* Applications thérapeutiques de la zoothérapie *

Récemment, 2 revues systématiques ont investigué la littérature scientifique au sujet des effets de la présence des animaux sur la santé des humains49,50. Pour de nombreuses personnes, la présence d'un animal de compagnie peut être un facteur de santé physique et psychologique très important4-13. De la simple relaxation à la diminution d’importants facteurs de stress, en passant par le soutien social et une meilleure récupération postopératoire, les bénéfices sont nombreux.

En ce qui concerne la zoothérapie appliquée, même si le domaine est encore relativement jeune, de plus en plus d’études tentent d’en mesurer les bénéfices spécifiques.

~ Recherches ~

Contribuer au bien-être des personnes âgées souffrant de dépression ou de solitude :

Quelques études indiquent que la zoothérapie peut apporter des bienfaits à cet égard. En Italie, une étude réalisée dans 7 résidences pour personnes âgées a démontré que la zoothérapie peut avoir des effets bénéfiques sur le bien-être psychologique14. Au cours de cet essai clinique de 3 mois, 144 sujets ont été placés aléatoirement dans 3 groupes : 48 sujets ayant la garde d'un canari, 43 recevant une plante et 53 faisant partie du groupe témoin. Les résultats révèlent que, comparativement au groupe témoin, de plus grandes améliorations ont été observées dans le groupe de zoothérapie, particulièrement en ce qui concerne les symptômes de dépression et les bénéfices sur la qualité de vie (anxiété et idéation paranoïde, humeur).

Une autre étude15 a démontré que la zoothérapie pouvait contribuer à diminuer le sentiment de solitude chez les personnes âgées séjournant dans des résidences de soins de longue durée. Des résidents ont reçu la visite d'un chien soit durant ½ heure 3 fois par semaine, soit 1 seule fois par semaine, ou encore aucune visite de l'animal. Les résultats démontrent clairement que, comparativement au groupe témoin, le sentiment de solitude des 2 groupes expérimentaux a diminué. Le nombre de visites par semaine a toutefois eu peu d'influence.

Enfin, la présence d'un chien durant une séance de thérapie de groupe pourrait favoriser l'interaction entre les participants16. Des chercheurs ont étudié les enregistrements vidéo d'un groupe de 36 hommes âgés participant à des rencontres de groupe hebdomadaires de ½ heure durant 4 semaines. Un chien était présent pendant la moitié du temps des rencontres. La présence de l'animal a augmenté l'interaction verbale entre les membres du groupe, et a favorisé l'installation d'un climat de confort et les interactions sociales.

Contribuer au bien-être des personnes souffrant de schizophrénie :

Quatre petites études réalisées dans les dernières années ont démontré que la zoothérapie peut contribuer à améliorer certaines sphères de la vie de personnes atteintes de schizophrénie17-20. Par exemple, chez des personnes atteintes de schizophrénie chronique19, la présence d'un chien lors de périodes d'activités planifiées a réduit l'anhédonie (une perte d'affectivité caractérisée par l'incapacité d'éprouver du plaisir) et a favorisé une meilleure utilisation du temps libre. Une autre étude20 a montré que 12 semaines de zoothérapie à l’aide d’animaux de la ferme (vaches, veaux, moutons, chevaux) pouvaient avoir des effets positifs sur la confiance en soi, la capacité d’adaptation, et la qualité de vie. Une autre a permis de constater une nette amélioration de la socialisation17.

Par contre, les résultats d'une étude portant spécifiquement sur l'irritabilité comportementale de patients âgés ayant des troubles mentaux n'ont pas montré d'effet bénéfique à la suite de la zoothérapie (visite d'un chien 1 heure par jour durant 5 jours consécutifs)21.

Diminuer la tension artérielle causée par le stress :

Quelques études ont tenté de démontrer l'effet de la zoothérapie sur la tension artérielle22-25. Elles ont porté sur des sujets hypertendus et d’autres ayant une tension artérielle normale. La zoothérapie pouvait consister à prendre soin d’un chat ou d’un chien quelques fois par semaine ou à s’occuper de son propre animal de compagnie. Dans certaines des études, les participants ont été soumis à un stress important (effectuer des tâches cognitives difficiles) et on a alors mesuré leur tension artérielle. En général, les résultats indiquent que, comparativement aux autres, les sujets qui bénéficient de la présence d’un animal ont une tension et un rythme cardiaque inférieurs en période de repos. De plus, ces valeurs de base subissent une augmentation moindre devant un stress provoqué, et les niveaux reviennent plus rapidement à la normale après le stress. Cependant, les résultats mesurés ne sont pas d’une grande ampleur. Bien qu’elle ait des effets positifs, la zoothérapie ne peut donc pas être considérée comme un moyen important pour réduire la tension artérielle.

{... Suite des "Recherches" prochainement...}

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité
merci super article !!!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
comme post !!!!!!!!!!!! heureusement que nos loulous sont là

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité
Oui tout ça est bien vrai !
Merci Xéna !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
à toi, Viviane d'avoir pris le temps de lire le post

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Moi aussi je l ai lu j ai même fait des recherches dans certaines entreprises chinoises il y a des chiens dans les bureaux pour de stresser les employés

Moi elle j ai eu pendant 17 ans goldie avec moi au travail et c était super cool 

Mais en France pour obtenir quelque chose concernant les animaux !!!!!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Martine ! Oui, tu as raison, nos bébés nous aident beaucoup dans la vie de tous les jours à aller mieux, mais comme tu dis ici en FRANCE c'est la merde pour obtenir quelque chose  pirat 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
{... Suite des "Recherches"...}

Améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de démence ou de maladie d’Alzheimer :

En 2008, deux revues systématiques ont fait le recensement des publications sur la zoothérapie (visite régulière de chiens) auprès de patients âgés souffrant de démence26,27. Ces études à petite échelle (quelques dizaines de participants) indiquent que la zoothérapie pourrait contribuer à réduire leur agitation et à augmenter leurs interactions sociales28-36. Mais ces bénéfices cesseraient dès que l’on interrompt les visites de l’animal.

En 2002, une autre petite étude (62 participants) a évalué l’influence de la zoothérapie pour améliorer l’alimentation, souvent déficiente, des individus atteints de la maladie d’Alzheimer37. Les chercheurs ont étudié l’efficacité de la mise en place d’aquariums dans les salles de jeu et les salles à manger de résidences spécialisées. Les résultats ont montré un gain de poids corporel et une amélioration significative de l’apport nutritionnel pendant les 6 semaines de l’expérimentation. De plus, une diminution de la prise de suppléments nutritionnels a été rapportée.

Diminuer la douleur et la peur lors de procédures médicales :

Deux études de petite envergure ont été réalisées auprès de jeunes enfants hospitalisés en 2006 et en 200838,39. Les résultats laissent présager que la zoothérapie pourrait constituer un complément intéressant aux traitements usuels du contrôle de la douleur postchirurgicale.

Un petit essai clinique réalisé en 2003 a tenté de démontrer les effets bénéfiques de la zoothérapie auprès de 35 patients souffrant de troubles mentaux et devant recevoir une thérapie par électrochocs40. Avant le traitement, ils ont soit reçu la visite d'un chien et de son maître, soit lu des magazines. La présence du chien aurait réduit la peur de 37 % en moyenne comparativement au groupe témoin.

Contribuer au bien-être des personnes hospitalisées :

En 2008, une revue systématique de 10 études, dont 5 réalisées chez des enfants, a montré que la zoothérapie peut contribuer à la création d’environnements de guérison optimaux41. Elle favoriserait entre autres une certaine harmonie du corps et de l’esprit, permettrait d’oublier pendant un temps la difficulté de la situation et réduirait la perception de la douleur.

En 2009, une autre étude a été réalisée auprès de 61 patients, âgés de 24 ans à 88 ans, hospitalisés pour différentes raisons42. Après la visite d’un animal, les participants se sentaient généralement plus calmes, relaxés et optimistes. Les auteurs concluent que la zoothérapie pourrait diminuer la nervosité, l’anxiété, et améliorer l’humeur des patients hospitalisés. Des résultats positifs similaires ont été observés dans une étude portant sur des femmes atteintes de cancer recevant des traitements de radiothérapie43.

~ Précautions de base ~

Les effets positifs de la présence des animaux surpassent largement les inconvénients potentiels. Bien que les cas de transmission de maladies soient peu fréquents, il y a tout de même certaines précautions à prendre44.

-Premièrement, afin d'éviter la présence de parasites ou de zoonoses (maladies animales pouvant être transmises aux êtres humains), il est important de prendre certaines mesures d'hygiène et de s'assurer que l'animal est suivi régulièrement par un vétérinaire.

-Deuxièmement, étant donné les possibilités de réactions allergènes, il est de mise de choisir avec précaution le type d'animal et de maintenir son environnement propre.

-Enfin, pour éviter des accidents comme des morsures, il importe de s’assurer que les animaux soient bien dressés et qu’ils reçoivent des soins de santé adéquats.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
ce qui est terrible en France c'est qu'on ne veut pas de nos animaux dans les maisons de retraite, ou de soins ou de soins paliatif c'est dommage

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Alors que les recherches prouvent tout le bénéfice que nos petits poilus apportent aux malades pfff c'est lamentable parfois notre système...  pirat 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Je suis entièrement d'accord avec la Zoothérapie
Car grâce à mon chien que j'ai eu à l'âge de 8 ans je me suis un peu plus " ouverte " au monde
Je ne parlais presque pas j'étais très renfermée
Si je ne l'aurai pas eu j'en suis quasiment sur que je n'aurais pas "évoluée "
Il m'a énormément aidé dans ma petite vie d'enfant

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...