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Brachypelma albopilosa

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Brachypelma albopilosa (Valerio, 1980)

Par Guillaume QUEVAL

Famille: Theraphosidae
Sous famille: Theraphosinae
Genre: Brachypelma (Simon, 1890)
Espece: albopilosa (Valerio, 1980)
Nom commun : « Curly hair tarantula »

Origine: Costa-Rica, Honduras

Habitat naturel: On la rencontre dans les forêt souvent sous les grosses racines d’arbres.

Description :
Cette espèce espèce a une couleur de fond noire sur tout le corps. Le cephalothorax porte des reflets dorés (légèrement violacés sur certains spécimens) les pattes sont marron foncées presque noires. Les poils sont jaunâtres (blond) et bouclés.
Le mâle est identique mais plus maigre avec de longues pattes.

Terrarium :
30 x 25 x 25 cm pour une femelle adulte suffit amplement. Le sol sera composé d’une couche de tourbe blonde d’environ 5 cm maintenu humide sur la moitié de sa surface. Une cachette sera mis à la disposition de l’animal (écorce de liège,…)

Temperature: jour : 26-28°C / nuit : 22-25°C

Hygrométrie: 70-80%

Comportement:
C’est une espèce que l’on peut nommer de très rarement agressive (rester toutefois sur vos gardes). En effet, elle est calme et se sauve si elle est dérangée. Toutefois, il convient de se méfier des projections de poils urticants qui s’avèrent assez efficace.

Reproduction:
la reproduction de cette espèce ne posent pas de problème et s’avère très facile. L’accouplement se passe généralement bien que la femelle est parfois agressive avec le mâle. La séparation des deux sexes peut se faire tranquillement comme rapidement, le mâle pouvant être poursuivi par sa compagne. La ponte a lieu au bout de 15 à 24 semaines après l’accouplement. La durée d’incubation dure 8 à 12 semaines et un cocon donne naissance en moyenne à 600-800 jeunes mais dépasse parfois les 1000 jeunes. Voir également note d'élevage ci-dessous.

Alimentation : selon taille de l’animal : drosophiles, asticots, grillons, blattes, criquets, souriceaux.

Croissance:

La croissance n’est pas des plus rapide, les premiers mâles apparaissant généralement au bout de 3 ans. Pour les femelles, il faut compter 4 ans minimum.

Voici une note personnelle que j'ai rédigé, il y a quelques années, concernant la reproduction de Brachypelma albopilosa. Cette note a été publié dans la revue "Arachnides" n°34 du troisième trimestre 1997.

Notes sur la reproduction de Brachypelma albopilosa (Valerio, 1980)

Par Guillaume QUEVAL


Possédant une femelle Brachypelma albopilosa depuis environs 4 ans, et ayant eu l’occasion d’avoir un mâle en prêt , je me décidais à l’accoupler.

Cette femelle est maintenu dans un terrarium de 30 x 30 x 30 cm. L’intérieur se compose d’une couche d’environ 4 cm de tourbe humide, d’un pot de fleurs retourné possédant une ouverture et d’un récipient d’eau. L’hygrométrie varie entre 70 et 80% et la température est comprise entre 26 et 28°C le jour et 24-25°C la nuit (je tiens toutefois à préciser qu’en été, la température atteint les 30°C pour les journées les plus chaudes).

Début août, Mr Dominique Stoffel du Vivarium du Moulin (que je remercie encore) me prêta un mâle adulte.

Après avoir bien nourri la femelle avec quelques rosés de souris et de rats (ce qui constitue son unique nourriture depuis presque 2 ans), un premier accouplement fut effectué le 27 août 96. Le mâle fut introduit dans le terrarium de celle-ci. A peine introduit, il ne bougea pas pendant quelques secondes puis commença à « tapoter » en direction de la femelle. Dès que le mâle commença à toucher les premières pattes de la femelle, celle-ci se dressa afin de laisser celui-ci effectuer « son bien ». Le mâle s’accoupla à l’aide des deux bulbes en alternant ceux-ci. Au moment de la séparation, chacun est reparti de son côté et tranquillement.

Trois jours plus tard et après avoir donné deux gros rosés de rats à la femelle, un deuxième accouplement fût effectué. Celui-ci se déroula comme le premier sauf au moment de la séparation où la femelle se mît à courir après le mâle, qui prît la fuite et sauta hors du terrarium pour se retrouver sur ma jambe. Il fît cela avec une telle agilité qu’il m’a fait penser aux mygales aviculaires.

Après ces deux accouplements, la femelle fût abondamment nourri à raison d’un rosé de rat tous les deux jours. Celle-ci grossissait à vu d’œil et le 26 décembre 96, soit 118 jours après le deuxième accouplement, elle fabriqua son cocon.
Le 26 janvier 97, le cocon fût retiré. Celui-ci avait un diamètre d’environ 46 mm et contenait 1068 larves et 6 œufs stériles. Les larves furent placées en incubation selon la méthode décrite par Mr Pierre Turbang dans le « Guide des mygales élevées en terrarium ».

La naissance eut lieu le 2 mars 97 soit après 64 jours d’incubation. Ces naissances donnèrent 749 jeunes, les autres étant morts à l’état de larves ou à leur première mue.

Environ 15 jours après leur naissance, les bébés ont commencé à s’alimenter avec des petits asticots ou de petites mouches sur lesquels ils se jetèrent sans hésitation.
Au moment où j’écris ces quelques lignes, les jeunes commencent à effectuer leur deuxième mue et aucune mortalité n’est encore apparue.

Conclusion :
Brachypelma albopilosa est une mygale très courante en captivité et ne posant généralement pas de problème pour la reproduction. Je conseille aux débutants de s’orienter vers cette espèce en sachant toutefois qu’elle figure à l’ANNEXE II de la Convention de Washington (comme toutes les espèces de ce genre) d’où l’obligation d’avoir des individus déclarés (facture + CITES ou certificat de naissance pour les spécimens nés en captivité) et de déclarer les naissances

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Perso, j'aime moin cet espèce, mais elle reste quand même très charmante !

Pas de photo piquées du net sans permission et surtout pas la bonne rubrique pour les photos. Wink

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